raconte-moi-woippy Retour menu

  Dernière mise à jour : 9 septembre 2012

Léon HENRY
( 1891 - 1967 )

| Retour "Biographie woippycienne" |


Léon Auguste HENRY est né le 9 septembre 1891 à Plappeville.

En 1914, Léon Henry effectue son service militaire, à l’Hôpital de campagne de Metz.
En mai 1915, avec plusieurs de ses camarades lorrains, il est puni de prison régimentaire pour avoir parlé en français. Ayant écrit sur le mur de sa cellule « 12 jours supportés innocemment », sa punition est doublée.
Pendant qu’il purge sa peine, son paquetage est fouillé et ses supérieurs y trouvent des photos, des lettres écrites en français et un ruban aux couleurs nationales françaises.
Pour ces motifs, Léon Henry est traduit devant le Conseil de Guerre à Metz avec l’accusation de « comportement favorable à l’ennemi ». Il est condamné à une peine de prison assortie d’une affectation sur le front russe.
En octobre 1915, affecté à la Compagnie de dépôt du 8e régiment d’Infanterie, il réussit à se mêler à un groupe de Lorrains qui doivent rejoindre la Kriegsmarine (marine de guerre allemande) et évite de ce fait son transfert sur le front de Russie.
Il est alors dirigé vers Kiel (port sur la mer Baltique) pour être incorporé dans la 1ère Division de Construction Navale.
En mai 1916, il est affecté à l’Artillerie de Marine (Section de marine sur voie ferrée) jusqu’en novembre 1917 où il rejoint la 1ère Compagnie de Marine à Windau (Lettonie). En juin 1918, il réintègre la 1ère Division de Construction Navale à Kiel.
Quelques mois plus tard, début novembre, il prend part à la mutinerie de la Marine de Guerre à Kiel (refus des marins de quelques navires de la flotte stationnée dans la rade de Wilhelmshaven, d’appareiller pour aller combattre -pour l’honneur- la Royal Navy. Cette mutinerie induira l’effondrement de l’Empire allemand, la fin de la Guerre Mondiale, la chute de la monarchie et la proclamation de la République de Weimar).
Après le 11 novembre, Léon Henry décide d’en terminer avec l’armée et de rejoindre la Lorraine. Arrivé en gare de Thionville et portant l’uniforme de la marine allemande, il est arrêté par les militaires français qui contrôlent les voyageurs. Après deux jours de captivité en tant que prisonnier de guerre, il est libéré et retrouve sa famille à Plappeville.
(Source : D'après feuilles dactylographiées de M. Armand Henry)

Après son mariage à Woippy le 10 octobre 1921 avec Mlle Justine WINCKEL, il s’investit dans la vie associative woippycienne.

Léon Henry et Madame, en octobre 1923.

Articles de journaux d’époque où il est question de Léon Henry :

Novembre 1930
Fête de l’Espérance (joueurs de quilles).
« … Puis le sympathique et infatigable secrétaire, M. Léon Henry, dans un discours fort applaudi, retraça la vie du Club en incitant ses camarades à conserver cette camaraderie qui ne cesse de régner au sein du Club. Paix, travail, amour et concorde, dit-il, c'est la devise que chacun de nous doit choisir pour aboutir à des résultats tangibles.
« Vive le Club ! » « Vive Woippy ! » et « Vive la France ! », dit-il, pour terminer son discours, qui fut suivi de « La Marseillaise » chantée en chœur par toute l'assistance. » (Journal Le Messin)


Le club des joueurs de quilles en 1929
Léon Henry : devant, le premier assis à droite.
(Pour voir le nom de toutes les personnes, cliquer sur la photo)

Février 1935
Le Progrès (société d’aviculture fondée en mai 1933, affiliée au Groupe de Metz, à l’Union des Sociétés d’Aviculture de la Moselle, à la Fédération des Sociétés d’Aviculture de France ; elle est reconnue d’utilité publique).
« … Après le petit exposé du président, M. Henry Léon, secrétaire de la société, fit une très belle causerie intitulée : Les animaux de races et les animaux communs. Le président remercia ensuite M. Henry pour l’admirable sujet traité avec beaucoup d’appoint… » (Journal Le Lorrain)

Août 1935
Réunion du Progrès.
« … le secrétaire de la Société, M. Henry Léon, prit la parole pour faire l’historique de la Société, puis une causerie sur l’unité et la bonne entente qui doit présider dans toute Société d’aviculture, causerie qui fut très suivie par tous les auditeurs. » (LL)

Vendredi 10 avril 1936
A l’officiel. – C’est avec grand plaisir que nous apprenons que la médaille de la Reconnaissance Française vient d’être décernée à notre compatriote Léon Henry, pour ses actes exceptionnels de courage et de dévouement, accomplis pendant la grande guerre. Servant comme tous ses camarades lorrains sous l’uniforme feldgrau, notre brave compatriote ne cacha nullement son attachement à la mère patrie et sut même ouvertement manifester la grandeur d’âme de nos vaillants poilus, ce qui lui valut le conseil de guerre et les cachots allemands. Dans le silence, il attendait une récompense qui lui vient même à l’improviste. Dans les environs de Metz, où notre camarade compte de nombreux parents et amis, nous nous associons à eux pour manifester la grande joie que nous avons éprouvée en apprenant cette heureuse nouvelle, car, ne l’oublions pas, ce brave, qui est plutôt connu dans les environs sous le sobriquet de « Babiche » ou de « Jozon » de Plappeville, a fait couler maintes larmes lorsqu’il chantait ses belles chansons patriotiques, avant et même pendant la guerre (quand il était en congé), à la barbe même des Allemands.
Ses chansons sortant du fond de son cœur, nous réconfortaient et nous donnaient le plus bel espoir qui s’est réalisé et à chaque occasion, nous aimons encore l’applaudir.
Nous sommes heureux et fiers d’adresser pour la circonstance, à notre vaillant compatriote, nos plus chaleureuses félicitations. (LM)

28 juin 1936 : Fête des Fraises.
Pendant l’inauguration du stade Sechehaye : « Tandis que les Sociétés de musique jouent un morceau d’ensemble, le général Brion remet à M. Henry Léon, un vaillant patriote de Woippy, la médaille de la Reconnaissance Française. » (Le Lorrain)
« M. le général Brion remet à M. Henry la médaille de la reconnaissance française, après les bans réglementaires, brillamment enlevés par « L'Union de Woippy ». (LM)

Novembre 1936
Réunion d’anciens combattants. – A la suite d’une réunion qui a eu lieu dimanche dernier pour organiser le Rassemblement Français, un Comité provisoire a été formé. Ont été élus : Président, M. Auguste Lamort ; membres, MM. Henry, Kratz et Hennequin. (Republicain Lorrain)

Mars 1938
Soirée de gala de l’Union de Woippy : Revue « On voit pis… à Paris ».
… Sans oublier notre cher ténor, M. Henry, qui nous chanta deux exquises chansonnettes : « Derrière les Volets », « Venez à moi, Petits Enfants ». (RL)

Samedi 11 février 1939 : Assemblée générale de la société d’élevage de menu bétail « Le Progrès »
« … La parole est donnée au secrétaire, M. Henry, pour la lecture du procès-verbal de la dernière réunion, qui est adopté à l’unanimité ; puis, dans un exposé net et clair, retraça la vie et le travail de la Société au cours de l’année écoulée. Il rappela les différentes manifestations qui ont fait la vitalité de la Société : les troublantes journées du mois de septembre 38 ; ensuite, exposition échouée par suite de l’apparition de la fièvre aphteuse dans la localité, et la belle fête de Noël, pour laquelle il remercia encore une fois de tout cœur les fidèles collaborateurs et les membres bénévoles ; enfin, il termina en incitant les éleveurs à rester unis comme par le passé dans la concorde et la bonne entente. Son exposé, très bien détaillé, fut l’objet d’une chaleureuse ovation. (LL)

1er juillet 1940 : Décès de Mme Justine Henry, foudroyée route de Lorry lors d'un orage.

Dimanche 18 novembre 1945
La Société d’Horticulture et des Jardins ouvriers de France, siège social : Valenciennes (Nord), informe les nombreux sociétaires et amateurs de jardinage qu’elle vient de confier la direction de sa section de Woippy à M. Léon Henry, secrétaire de la Société « L’Elevage du menu bétail ». (LL)

Jeudi 7 mars 1946
Reconstitution du Souvenir Français. - A l’appel lancé par le comité local du Souvenir Français, une réunion présidée par M. Sechehaye, maire, a eu lieu au café Natier, le dimanche 24 février. Un certain nombre de membres avaient répondu à cet appel. Après échange de vues, il fut procédé à l’élection du comité. Président : M. Henry Léon ; secrétaire : M. Kleman Maurice ; trésorier : M. Schwingt Charles ; membres : MM. de Ladonchamps Henry, Mangenot Alfred, Poinsignon Charles, Thiriet Camille, Bayer Gustave, Flauder Albert, Zennezenne Jules ; porte-drapeau : Kopp Pierre. (LL)

Dimanche 18 mai 1947 : Bénédiction du nouveau drapeau du Souvenir Français à Woippy.
« … Après la cérémonie religieuse et à l'ombre des échafaudages, non loin de la grotte, les participants se retrouvèrent pour la remise du drapeau. Tout d'abord, M. Henry, après avoir rappelé la vie de la section dans les événements, évoqua la perte de l'ancien drapeau et remercia les personnalités de leur présence. Puis le général Brion définit le caractère de la cérémonie et les buts du S. F. A la fin de son allocution, il remit le drapeau au président de la section locale qui lui-même le confia à son porte-drapeau M. Muller (photo ci-contre). Aussitôt après le délégué général déposa au nom du S. F. une gerbe au pied du monument aux morts, tandis qu'éclatait la sonnerie « Aux Morts », suivie de la Marseillaise.
A l'issue de la cérémonie, un vin d'honneur groupait une dernière fois les personnalités. Plusieurs allocutions furent prononcées et vivement applaudies ». (RL)

Vendredi 27 février 1948 : Réunion générale des membres du Syndicat d'aviculture.
Remise de distinctions et décorations accordées par le Groupement de Metz. Ont reçu le « Coq d'or » : Heipp Jean et Henry Léon ». (LL)

Juin 1948
Anciens Combattants.
Le comité élu lors de l’assemblée générale s’est réuni dimanche afin de désigner son bureau. Ont été élus : président : Léon Henry … » (RL)

Samedi 12 novembre 1949
Distinction bien méritée.
Les cérémonies émouvantes et les manifestations plus joyeuses du 11 novembre se sont déroulées cette année encore à Woippy, grâce aux Anciens Combattants groupés autour de leur sympathique président, M. Léon Henry.
Celui-ci est aussi apprécié de ses camarades que des sapeurs-pompiers dans le corps desquels il remplit les délicates fonctions de sergent ; d’autre part, il est depuis de longues années un animateur de la Société d’élevage du menu bétail et depuis la guerre, président du Souvenir Français.
Il vient d’être récompensé de ses bons et loyaux services par la médaille du Mérite Social que lui a remise M. Malet, président du Groupe de Lorraine de l’U.N.C. devant le monument aux Morts à l’issue du Service religieux célébré à la mémoire des enfants de Woippy victimes des dernières guerres.
Tous nos concitoyens sont heureux de la distinction dont M. Léon Henry vient d’être l’objet. (LL)

Dimanche 11 décembre 1949
Réunion du Syndicat d'initiatives
« … Après avoir procédé au renouvellement des membres du comité, dont M. Henry, l'infatigable président du Souvenir Français, a bien voulu la présidence, le nouveau bureau, assisté des représentants des différentes sociétés locales, a établi, à l'unanimité, le calendrier des fêtes pour 1950.
Visiblement ému M. Henry a remercié les membres présents de leur nouvelle marque de confiance et leur a promis d'employer toute son énergie à faire prospérer, avec le concours de toutes les sections, le jeune syndicat qui n'a qu'un an d'existence ». (RL)

Janvier 1950
L'exposition du « Progrès » a connu un grand succès.
« … Parmi les principaux lauréats du concours, citons MM. Henry, champion pour les lapins Bleus de Vienne ». (LL)

Janvier 1950
Les sapeurs-pompiers font le bilan et forment des projets.
« … Samedi soir, le corps des sapeurs-pompiers a tenu son assemblée générale annuelle, sous la présidence de M. Henri Feltz, lieutenant commandant, assisté de M. Emile Bogenez, adjudant ; de MM Charles Gille, sergent-chef et Léon Henry, sergent-major-secrétaire.
C'est à celui-ci qu'incombait la tâche de faire les comptes rendus moral et financier : l'année a été bonne à tous points de vue … » (LL)

Soirée théâtrale de Dimanche 29 janvier
Léon Henry a chanté dimanche.
Il y avait un temps déjà que notre excellent ami, M. Léon Henry, n’était pas monté sur les planches. Il a fait une rentrée sensationnelle dimanche dernier, en tenue de pompier, pour aider « l'Union ». Ses deux chansons furent applaudies et contribuèrent à maintenir la bonne humeur dans la salle au moment d'une fâcheuse panne d'électricité, heureusement de brève durée. (LL)

Octobre 1950 : Souvenir Français.
« … Puis M. Léon Henry, président du S.F. de Woippy, dans une courte mais brillante allocution faisait vibrer tous les assistants d'un ardent patriotisme ». (LL)

Mardi 14 novembre 1950
Toute la population a célébré l’Armistice avec les Anciens Combattants.
« … Et devant le monument aux morts, M. Léon Henry, président de la section de l'U.N.C., a fait une allocution empreinte de patriotisme ». (LL)

Mardi 27 février 1951
Manifestation patriotique.
« … A l'issue de l'office, M. Léon Henry, président de l'U.N.C., du Souvenir Français et du Syndicat d'Initiative, déposa une gerbe au monument aux Morts et prononça une courte, mais brillante allocution associant dans ses paroles tous les braves qui se sacrifièrent pour que vive la France. » (RL)

Jeudi 3 mai 1951
Anciens Combattants.
« … Comme il a été annoncé à la dernière assemblée générale de la section locale, le congrès national se tiendra du 4 au 7 mai à Dijon. M. Léon Henry, le dévoué président, y participera en tant que porte-drapeau du groupe de Lorraine. Par la même occasion, il représentera la section de Woippy ». (RL)

Mardi 9 octobre 1951
L’anniversaire du combat de Ladonchamps a été célébré dignement.
« … M. Léon Henry, président du S. F. local en quelques paroles vibrantes d'une émotion patriotique rappela au monument aux morts le sacrifice des héros tombés pour leur patrie et les enseignements à en tirer ». (LL)

Mercredi 16 avril 1952
LE GOÛTER DES VIEUX
« … Les petits artistes de la dévouée et infatigable Sœur Stéphanie ont recueilli les applaudissements qu’ils méritaient. Les chansons de M. Henry, autant que celles de M. Auguste Remiatte, ont obtenu le même succès ». (RL)

Vendredi 14 novembre 1952
Belle soirée de l’U.N.C.
« … La soirée organisée le 11 novembre, salle Wagner, a connu cette année un succès sans précédent. Elle avait été préparée par M. Léon Henry, président, lui-même acteur, chanteur et metteur en scène, bien secondé par le comité et des camarades dévoués ». (LL)

Mercredi 18 février 1953
UN NOUVEL APPARITEUR
M. Henry, le nouvel appariteur, a pris ses fonctions mardi, à la satisfaction générale. Celui-ci se tient à la disposition de toutes les personnes ayant besoin de ses services. (RL)

Samedi 7 novembre 1953
La section UNC de Woippy fêtera le 11 le 25e anniversaire de sa fondation.
« … Notons que le président actuel, M. Henry est porte-drapeau du groupe de Lorraine depuis 1935 et qu'il a soustrait son emblème durant l'occupation à l'envahisseur : ses camarades reconnaissants lui confièrent la présidence de la section, fonctions qu'il assure avec un dévouement inlassable, soutenu par le comité et M. Gille, trésorier, ainsi que M. Bader, secrétaire. (RL)

Décembre 1953
Le palmarès de l'exposition avicole de Woippy.
« … Notons cependant qu'au cours de l'ouverture officielle, M. Wiltzer, président mondial de l'Aviculture, remit la médaille de la Renaissance Française au secrétaire, M. Henry, pour son dévouement à la cause avicole et patriotique… ». (LL)

Vendredi 24 septembre 1954
Bois de chauffage.
Les habitants désirant s'approvisionner en bois de chauffage sont priés de passer commande chez M. Henry, appariteur, 10, rue Foch. Livraison à domicile à partir d'un stère. (RL)

Jeudi 27 janvier 1955 : Réunion du comité du Syndicat d'Initiative.
« … L’ancien comité, démissionnaire, fut réélu à l'unanimité, mais le président et le secrétaire maintinrent leur décision d’abandonner leurs fonctions. C’est donc M. Billotte qui a été élu à la présidence (M. Henry étant nommé d'office président d’honneur) et M. Rouyer au secrétariat. (RL)


Le conseil municipal et les pompiers vers 1955
M. Henry, troisième debut à partir de la droite.
(Pour voir le nom de toutes les personnes, cliquer sur la photo)

Dimanche 24 juillet 1955
Chez les pompiers.
« … Puis le lieutenant Hubsch donna connaissance d'une lettre de M. le Maire annonçant la mise hors cadre de l'adjudant Bogenez et du sergent Henry, atteints tous deux par la limite d'âge. Etant donné les services qu'ils ont rendus durant de longues années, un vœu sera transmis à M. le Maire pour qu'il autorise ces deux braves à conserver leur uniforme lors des différentes manifestations, uniformes qui font honneur au corps local étant donné les nombreuses décorations dont ils sont revêtus ». (RL)

Août 1955
Réunion du Syndicat d'Initiative.
« … En fin de séance, M. Billotte, président, donna sa démission : il a été remplacé par M. Henry, qui avait déjà précédemment occupé ces fonctions ». (RL)

Mercredi 14 mars 1956
Médaillés du travail.
En prévision du Congrès national qui doit se tenir à Metz pendant les fêtes de Pentecôte (18 au 21 mai), tous les Médaillés du Travail qui désirent obtenir tous renseignements complémentaires ou donner leur adhésion à l'Association pourront s'adresser à M. Henry, qui dimanche dernier a été nommé délégué à la propagande pour le congrès. Une intéressante documentation peut être également consultée au tableau d'affichage de l'ancienne mairie. (RL)

Vendredi 26 septembre 1958
Un comité de coordination a désormais pour tâche d’unir les efforts pour la restauration du monument aux morts.
« … Une nombreuse assistance prit part à l’élection d’un comité de coordination dont la nécessité fut soulignée dans une allocution de M. Henry, président de la section locale du Souvenir Français.
Après un vote à main levée, la composition de ce bureau fut définitivement arrêté et comprend des représentants des associations de veuves de Guerre, de Pupilles de la Nation, des groupements patriotiques et des membres des familles de militaires tombés en Algérie ; à la présidence d’honneur, M. le maire et M. le Curé de Woippy ; président, M. Camille Gille ; vice-présidents, Mme Vve Brice, M. Albert Billotte ; secrétaires, MM. Joseph Bott et Léon Henry ; trésoriers : MM Edmond Brusseaux et Julien Sidot ». (RL)

Samedi 12 septembre 1959
Aurons-nous bientôt un nouveau monument aux morts ?
« … Le comité définitivement installé, le secrétaire-adjoint, M. Henry, donna connaissance des différentes prescriptions en vigueur pour mener la tâche à bonne fin ».

Novembre 1960
« … La médaille d’or du Mérite de l’U.N.C. vient d’être attribuée par la direction générale de cette Union, sur proposition du Groupe de Lorraine, au dévoué président de la section de Woippy, M. Léon Henry, porte-drapeau du groupe régional. Nous lui adressons nos sincères félicitations ». (RL)

Jeudi 31 août 1961
Vestige de guerre.
La semaine passée, M. Léon Henry, le dévoué et sympathique président des A.C. et du S.F., bêchait dans son champ, aux « Basses Chavées », lorsqu’il sentit une résistance sous le fer de sa bêche. Sa surprise fut grande de dégager un obus allemand de 88 qu’il manipula, on s’en doute, avec les plus grandes précautions, il prévint le service de déminage qui constata que l’engin était désamorcé et ne présentait aucun danger. L’obus, qui date vraisemblablement de la guerre de 1914-18, a été enlevé par les démineurs. (RL)

Samedi 2 juin 1962
Le comité de la section U.N.C. a tenue une réunion chargée d'un très important ordre du jour. Ouverte par le président, M. Henry, celle-ci fut consacrée au renouvellement du bureau qui reçut une nouvelle fois la confiance. Par le fait, M. Henry entre ainsi dans sa 17e année de présidence. (RL)

Juillet 1962
Vin d’honneur après la fête des Fraises offert par la Maison Berger.
« … M. Henry, de l'U.N.C. et de l'Entente des sociétés locales … » (RL)

Mai 1965
M. Henry reconduit pour la 20e fois dans ses fonctions de président de l’U.N.C. (RL)

Mai 1965
Réunion du comité d’érection du nouveau monument aux Morts.
« … L’ordre du jour prévoyant le renouvellement du comité, M. Léon Henry a été élu à la présidence … ». (RL)

Jeudi 22 septembre 1966
M. Léon Henry reconduit pour la 20e fois dans ses fonctions de président de la section du Souvenir Français. (RL)

Samedi 9 décembre 1967
Décès de Léon Henry (exactement 8 jours après Ferdinand Jungling, maire de Woippy de 1947 à 1959).

Dimanche 10 décembre 1967
NECROLOGIE : M. Léon HENRY, président de l’U.N.C.

C’est avec peine que nous apprenons le décès de notre ami et concitoyen Léon Henry, disparu subitement en cette fin de soirée de samedi.
Le défunt, qui, pour tous, était dans l’intimité « le Babiche », était autant dévoué président de sociétés patriotiques locales que joyeux animateur de réunions.
Originaire de Plappeville, où il est né le 9 septembre 1891, il s’était marié à Woippy en 1921. De son union naquit un fils, prénommé Armand, militaire de carrière retraité, actuellement employé au ministère des Anciens Combattants. Le défunt avait fait carrière à la S.N.C.F. et jouissait de sa retraite depuis de nombreuses années.
Ses activités à Woippy ont été nombreuses et toujours recherchées. Il occupait jusqu’à ce jour les postes de président de l’U.N.C., président du Souvenir Français. Le comité d’érection du nouveau monument aux Morts l’avait aussi choisi comme président. Nous l’avons aussi connu comme président de la Société d’aviculture et président du Syndicat d’Initiatives, sergent-major du corps de sapeurs-pompiers, secrétaire de l’ancienne société de musique « La Lyre ». A toutes ces fonctions s’ajoutaient celles de correspondant de notre journal.
Ses obsèques seront célébrées en l’église de Woippy le mardi 12 courant.
A son épouse, à son fils et à toute la famille, nous exprimons nos sincères condoléances. (RL)

Lundi 11 décembre 1967
ADIEU AU « PERE HENRY »

On ne verra plus le brave « père Henry » : la nouvelle de sa mort, survenue subitement samedi soir, a jeté la consternation parmi les anciens du village, parmi les jeunes aussi qui s’étonnaient de l’extraordinaire vitalité du « Babiche ». Il était de toutes les sociétés, de toutes les manifestations. Droit comme un I, le béret en bataille, il avait toujours le mot pour rire. Le patriotisme, avec lui, prenait tout son sens. Une rangée de décorations au revers du veston, le salut militaire, il animait avec un dynamisme toujours souriant les associations patriotiques locales, allait les représenter, le drapeau de l’UNC déployé, dans les cérémonies, commémoratives de toute la région. La musique, l’élevage, la culture, il touchait à tout avec le même sentiment de rendre service, de se rendre utile. Ses concitoyens l’avaient bien compris, qui lui avaient confié la présidence du Syndicat d’initiative.
Non, on ne verra plus le « père Henry » : sa disparition va laisser un vide, un vide qui ne sera jamais comblé. Mais on conservera longtemps le souvenir de sa silhouette alerte, primesautière, de ses mots à l’emporte-pièce, de son inaltérable dévouement. Demain, l’église de Woippy sera certainement trop petite pour contenir les nombreux amis qu’il comptait dans la région messine et dont il emporte avec lui les regrets… (RL)

Mercredi 13 décembre 1967
L’U.N.C. et le Souvenir Français ont rendu un dernier hommage à M. Léon Henry
Toutes les sociétés patriotiques étaient présentes aux obsèques de M. Léon Henry, qui a assuré durant de longues années la présidence de bon nombre d’entre elles. Ainsi l’U.N.C. et le Souvenir Français s’étaient-ils joints à l’ensemble des autres associations locales pour rendre un dernier hommage à leur regretté président, décédé subitement samedi.
Au cours de l’office funèbre célébré par M. l’abbé Bémer, curé de la paroisse, on notait la présence de MM. Mondon, député-maire de Metz ; Debs, maire de Woippy, entouré de ses adjoints et des conseillers municipaux ; Cathelin, délégué général du Souvenir Français ; Tribout de Morembert, délégué général adjoint ; Parpant, président départemental de l’U.N.C. ; Frache, ancien directeur du ministère des Anciens Combattants ; Sechehaye, ancien maire et président d’honneur de la F.E.V.A.L. et de l’U.N.C. ; Billotte, président de la F.E.V.A.L. ; Gircourt, maire de Plesnois , ainsi que de nombreux représentants de la société d’aviculture, du corps de sapeurs-pompiers, etc.
A l’issue de l’office funèbre, le cortège, précédé d’une vingtaine de drapeaux des différentes sociétés patriotiques, prit la direction du cimetière, où M. Parpant, le premier, dit combien la disparition du président de l’U.N.C. sera regrettée par la grande famille des anciens combattants. M. Billotte, au nom des associations locales, fit à son tour l’éloge funèbre de celui qui s’était dévoué sans compter à la cause de ses vieux camarades de combat.
M. Tribout de Morembert, lui aussi, s’inclina devant la dépouille mortelle de l’ardent patriote que fut M. Henry : « Il était de toutes les sociétés, dit-il, il y remplissait les fonctions de président ou de secrétaire général. Il fut un président zélé, aussi bien pour le Souvenir Français que pour l’U.N.C. Sa disparition laissera un grand vide à Woippy et dans la région messine… où sa silhouette était si familière ».
Puis, après avoir adressé au disparu le fidèle souvenir de l’Union des syndicats d’initiative et de toutes les sections du S.F., le délégué général adjoint présenta à Mme Henry, à son fils et à toute la famille ses sentiments de sympathie attristée.
Nous nous associons à ce dernier hommage pour renouveler nos sincères condoléances aux proches du disparu. (RL)

Mardi 13 août 1968
A la mémoire de M. Léon HENRY

En novembre dernier, M. Léon Henry, président des sections locales de l’U.N.C. et du Souvenir Français et correspondant de notre journal disparaissait brutalement. En sa mémoire, une plaque souvenir sera apposée sur sa tombe jeudi prochain. Cette cérémonie aura lieu vers 11 heures, après la grand-messe.
Le cortège se formera à la sortie de l’église et se dirigera vers le cimetière communal.
Toute la population, en particulier, les membres des sociétés patriotiques, sont cordialement invités. (RL)

Samedi 17 août 1968
Un plaque commémorative déposée sur la tombe de M. Henry, ancien président de l'U.N.C. et du Souvenir Français


- Photographie non reproduite -
L’assistance au cours de la cérémonie de dépôt de la plaque commémorative par M. DEBS.
En médaillon : M. Billotte prononçant son allocution.

Un émouvant hommage a été rendu à la mémoire de M. Léon Henry, président des sections locales de l’U.N.C. et du Souvenir Français, décédé à 75 ans en 1967. Un plaque commémorative déposée par M. Debs, maire de Woippy, sur la tombe du regretté disparu.
Le cortège des anciens combattants et des membres du Souvenir Français se forma à l’issue de la messe. Précédé de quatre drapeaux de sections locales d’A.C. et du Souvenir Français, il se rendit au cimetière de la commune, devant la tombe du défunt.
On notait la présence de MM. Debs, maire ; Thiriet, Floret, et Moitrier, adjoints ; Sechehaye, ancien maire, président d’honneur des associations patriotiques et président de la société musicale « L’Union » ; Albert Billotte, président de la section UNC et des A .C. et engagés volontaires ; Messin, vice-président des A.C.V. ; Hubert Proust, président des A.C. Malgré-Nous ; Jean Bott, président du Souvenir Français.
Après que M. Debs eut déposé la plaque de marbre noir sur laquelle se détachait en lettres d’or l’inscription : « Les associations patriotiques de Woippy à leur président décédé le 9 décembre 1967 », M. Billotte rappela les nombreux titres que le défunt s’était acquis à la reconnaissance de ses concitoyens aussi bien en tant que président de l’UNC et du Souvenir Français qu’en tant que président du comité d’érection du nouveau monument aux Morts. « Cette plaque du souvenir, déclara-t-il, restera comme une marque de sympathie et d’amitié ».
Le président de l’UNC remercia ensuite la municipalité et les porte-drapeau de leur présence, puis il invita l’assistance à se recueillir sur les tombes des soldats de 1870 et du général Gibon, qui furent l’objet des soins attentifs du défunt président. (RL)


Léon Henry (1891 - 1967)


| Haut de page | Retour "Biographie woippycienne" |

raconte-moi-woippy Retour menu