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Rapports sur l'état des chemins du village de Woippy de 1735 à 1787

( Archives départementales de la Moselle, C 282 )

4 juin 1735
L'an mil sept cent trente cinq, le quatriesme de juin, trois heures
de relevé, nous, Jean Nicolas Vaillant, trésorier de France en cette
généralitté, sur les plaintes à nous faictes par plusieurs personnes
et communaultés au-delà de Vuoipy, du mauvais état des
chemins dudit Vuoipy et qui se trouvent impratiquables, et
ce depuis longtemps, nous nous sommes transporté audit
village de Vuoipy distant de Mets d'une lieu, où estant, nous
aurions remarqué que depuis que la porte du Pontiffroy
est fermé, plusieurs communaultés sont obligés de passer
dans le village de Vuoipy pour se rendre à Mets par le pont
des Morts, et que le chemin à commencer au pont dudit
Vuoipy tout le long d'iceluy jusqu'à l'endroit dit "la Saulx
de pendu" est tout à fait impraticables aux gens de pieds.
Le chemin se trouvant remplie des eaux qui viennent du
ruisseaux du village soit par la bresche qui est auprès
du pont causé par fautte d'entretiens, soit par les
reste de la chaussé du ruiseaux qui est aussi en mauvais état
en telle sorte que les gens de pieds n'y pouvant passer sont
obligés de s'écarter du chemin et de passer au travers des
terres labourés et ensemencés et au bout duquel il s'y trouve
une fondrière considérable ce qui empêche les chariots de
pouvoir y passer, et de là jusque sur le bout du banc de
la ville jusqu'à l'endroit lieudit "à la haulte borne", le chemin
se trouve sur sa totalité qui est considérable en très
mauvais état et impraticables surtout aux voitures
par raport à ce que plusieurs particuliers ayant relevé
les fossés riverains n'ont point répandu la terre dans le
chemin, à ce que d'autres l'ayant négligé de les relever,
l'eau passe tout au travers dudit chemin et y a
occasionné une fondrière des plus considérables et
impraticables en tous temps lesdittes voitures ne
pouvant suivre la routte pratiqués par les gens de pieds
qui sont obligés de s'écarter dudit chemin
pour passer aux travers des terres et des prés
voisins, et quoyque le maires dudit Vuoipy
ainsi que plusieurs habitans en ayant reçu plusieurs
plaintes mesme de nostre part ils auraient atsciété de
n'y pas faire attentions ce qui marque un mespris nottoire
des ordonnances au fait de la vuoirie, et cause un préjudice
considérable au public, et des dommages aux particuliers, ce
qui nous a porté à dresser le présent procès verbal pour
par nous en estre référre et ordonné ce que de raisons. Fait
audit Vuoipy les jours et ans d'autre part.
Vaillant

Soit communiqué au procureur
du Roy. Fait au bureau des finances
à Metz le 7 juin 1735.

Je requiers pour le Roy, le maire de
Vuoppy, être tenu de faire mettre en
état les chemins dont est question, dans trois
jours, à peine d'en répondre en son pouvoir et
privé nom, et cepandant les passants autorisés
à passer partout, sauf aux particuliers sur le
terrain desquels on passera, à se pourvoir
contre ledit maire en indemnité lequel est
exécuté nonobstans apprès opposition ou
appellation quelconque et pour la négligence
dudit maire iceluy condamné aux dépens.
Hugot d'Avaincourt
  30 décembre 1735
L'an mil sept cent trente cinq, ce jourd'huy trentiesme
du mois de décembre, nous, Jean Nicolas Vaillant,
conseiller du Roy, trésorier de France au bureau des
finances des généralitéz de Metz et Alsace, sur
les plaintes plusieurs fois à nous réitérées par
plusieurs particuliers du mauvais estat desdits
chemins de Voipy, nous nous y serions ce jourd'huy
transporté et y estant arrivé, nous aurions
remarqué que les eaux du ruisseau dudit
Voipy ont changé leur cours ordinaire puisque
estant arrivé sur le grand chemin de Metz à
Thionville, et estant sur le chemin qui conduit
à Voipy et sur le ban d'iceluy nous aurions
trouvé que le chemin est tout couvert d'eau
et de glace provenantes dudit ruisseau et
estant arrivé à travers des terres jusqu'à
l'endroit appellé "le chemin de la saulx du
pendu", nous aurions aussy remarqué le
chemin couvert dans toutte sa largeur d'eau
et de glace en sorte que les personnes qui
viennent de Metz par le sentier communal
et ordinaire sont obligées de se détourner
considérablement pour pouvoir passer ledit
ruisseau sur le pont qui est au milieu
du village, et estant arrivé nous aurions
remarqué que tout ce désordre ne provient
que de la faute et négligence du maire
qui n'a pas l'attention de boucher un trou
près ledit pont vis à vis la maison apartenant
à Mr Jeoffroy, conseiller en la cour, qui dez le
29 de novembre 1735 en ayant fait plusieurs
fois avertir le nommé Antoine Beausillon, maire
dudit Voipy, mesme par une sommation cy-dessus
dattée et à nous représentée, n'y aurait apporté
aucun soin ainsy qu'il nous a apparu,
puisqu' estant obligé de restablir
à cet endroit une muraille pour
soutenir les eaux et les conduire soubs
ledit pont, il y aurait desjà fait
conduire un chariot de pierres et sy ledit
maire aurait fait mettre un chariot de fumier
avec lesdites pierres par-dessus, la brèche serait
bouchée, et les eaux prenant leur cours ordinaire,
les chemins sur la longueur d'un quart de lieu
ne seraient point impraticables et le public
n'en souffrirait aucun dommage, de tout quoy
nous avons dressé le présent procès verbal
estant de retour. Fait à Metz les jour et
an cy-dessus pour le tout estre par nous
référé au bureau et y estre ordonné ce que
de raison.
J. Vaillant

Soit communiqué au procureur
du Roy. Fait au bureau des finances
à Mets le sept janvier 1736

Je requiers pour le Roy, la communauté dudit Vuoppy
être condamnée à rétablir le mur dont est question
incessament et de boucher dans le jour le trou
occasioné par les eaux pour qu'elles reprennent
leur cours ordinaire et pour la négligence
du maire suffisament ( ) condanné en trois
livres d'amende et aux dépens en soint à luy
de tenir la main à l'exécution de la présente
ordonnance et de nous informer de ses diligences.
Hugot d'Avaincourt

12 janvier 1736
L'an mil sept cent trente six, le douze du
mois de janvier, nous, Jean Nicolas Vaillant,
conseiller du Roy, trésorier de France au bureau
des finances des généralittés de Mets et Alsace,
étant au village de Vuoippy sur les trois heures
après-midy, nous aurions remarqué que la
bresche qui est proche du pont n'estait pas
encor bouché suivant l'ordonnance du jour
d'hier signiffié au maire, qui luy est enjoint
de le faire dans le jour et comme le public en
souffre considérablement après en avoir fait
nos plaintes à plusieurs particuliers qui nous
auraient dit que c'estait la fautte du maire
et comme pour pouvoir regagner le chemin,
nous avons été obligés de passer tout au
travers du village, nous aurions rencontré
le dénommé Anthoine Beausillon auquel
nous aurions demandé la raison pour la
quelle il ne raccommodais pas cette bresche
et qu'il mérittait d'estre conduit en prison
et que nous en porterions plainte au bareau,
il m'aurait répondu qu'il ne le reboucherait
pas et que les eaux passaient toujours
au travers des chemins lorsqu'il y avait des
glaces et qu'il défiait de le faire faire
ny de le faire constituer prisonnier, ce que
nous avons pris non seulement pour un
mépris mais aussi pour une rebellion
attendu qu'en une demie-heure avec peu de
fumier et de gravoir qui est proche il aurait
pour fermer le passage et ne point causer
un dommages considérable au public de tout
quoy nous avons dressé le présent procès verbal
étant de retour à Mets. Fait les jour et ans d'autre
part.
Vaillant

Soit communiqué au procureur
du Roy. Fait au bureau
des finances, à Mets le treize
janvier 1736

Je requiers pour le Roy, pour les
raisons déduites et retenues au présent
procès verbal ledit Antoine
Bonsillon être constitué prisonier
ez prisons de la conciergerie de cette
ville pour y demerer jusques
à la perfection de l'ouvrage et
en outre condamné en vingt livres
d'amande et aux dépens.
Hugot d'Avaincourt
  13 mai 1738
A messieurs du bureau des finances
remontre le procureur du Roy que le
mauvais état du chemin qui conduit
de Woipy à Metz, occasionne
journellement des contestations par les
reprises affectées que les maire et
gens de justice dudit lieu pour faire
sur les passans qui se trouve dans la
nécessité de passer dans les héritages
voisins pour éviter le péril qu'ils
courent en suivant le grand chemin
qui est remplis de fondrières et
cloaques impraticables et
sont encore sy étroits qu'une personne
à pied ou à cheval ne peut passer
à costé d'une voiture dans la plus
grande partie de l'étendue du
chemin, ce dont il reçoit
des plaintes continuelles, à quoy
les maire et gens de justice donnent
lieu par leur peu d'attention
à l'exécution de vos ordonnances
et nottamment à celle du
27 avril 1736, à quoy son
ministère l'oblige de réittée ; à
ces causes requèrent vu de
messieurs être commis pour se
transporter sur les lieux et reconnaître
l'exacte situation conjointement
avec le remontrant, et un de vos
voyer commis en présence desdits
maire et gens de justice ou duement
affectés par un de vos huissiers pour
du tout dresser procès verbal pour ce fait
et à luy communiqué être requier
ce qu'il vous apartiendra.
Hugot d'Avaincourt

Commis, M. Nicolas Thirion sieur
de Chentée, conseiller du Roy,
trésorier de France, pour se transporter
sur le chemin dont s'agit, conjointement
avec le procureur du Roy, le greffier,
un voyer et un huisier en présence
des maire et gens de justice ou
duement affectés pour du tout
procès verbal dressé et raporté
au bureau être sur iceluy ordonné
ce que de raison. Fait à Metz
au bureau des finances le treize
mai mil sept cent trente huit.
Vaillant

Scellé à Metz le 13 may 1738
Antoine

13 mai 1738
Ce jourd'hui, treize may
mil sept cent trente huit, nous, Nicolas Thirion,
sieur de Chentée, conseiller du Roy, trésorier de France
au bureau des finances des généralitez de Metz
et Alsace, commissaire en cette partie, en vertu
d'une ordonnance du bureau du jourd'huy, scellé
aussi ce jourd'huy au bureau de cette ville par
Antoine, en suitte d'un réquisitoire du procureur
du Roy concernant le mauvais état du chemin
qui conduit de Woipy en cette ville, scitué sur le
ban de Woippy, laquelle ordonnance nous a commis
pour nous transporter sur les lieux et chemin dont
s'agist, conjointement avec le procureur du Roy,
le greffier, un voyer commis, et un huissier
voirie ledit chemin, en présence des maire et
gens de justice dudit lieu, ou duement affectés, pour
du tout procès verbal dressé et raporté être
sur iceluy ordonné ce que de raison; nous,
commissaire susdit et en vertu de ladite ordonnance
et accompagné dudit procureur du Roy, du greffier
commis et assisté d'Antoine Rollin et
de Louis Cerintin voyer et huissier dudit bureau,
sommes partis de ladite ville de Metz pour nous
rendre sur le chemin dont s'agist; et après
avoir fait avertir lesdits maire et gens de
justice dudit Woipy par ledit huissier,
ils seraient comparus et nous auraient
conduits sur le chemin dit "à la haute
borne" auquel endroit il se trouve un
pont de bois sur lequel il est nécessaire de
remettre quelques madriers; et de faire
un élencé d'environ quatre toises de part
et d'autre pour en rendre l'accès facile, étant
très difficile quant à présent; que le
chemin, à commencer dudit pont en allant de
cette ville audit Woipy y est impraticable
en tout temps par raport aux fondrières
et cloaques qui s'y sont formés depuis un
très long temps par le séjour des eaux
ce qui a été occasionné par le défaut
de relever les fossés de part et d'autre
dudit chemin qui a une largeur suffisante
en cet endroit; nous avons reconnu que
quelques particuliers propriétaires des
terres qui avoisinent ledit chemin auraient
relevé recemment les fossés dans
une partie de ce même chemin et en
auraient jetés les terres et ordures qui en provenaient
dans le chemin ce qui empêche le
voyer publique dans lesdites parties et
pour occasionner journellement des
accidens fâcheux; ledit chemin devant
être réparé, à commencer dudit pont
sur la quantité d'environ cent toises
de longueur; avec des pierres, sable
et graviers, et retenir les fossés de part
et d'autre; en continuant nous avons
fait toiser le même chemin à l'endroit dit
"les gentil champs", qui ne s'est trouvé avoir
que quatre pieds de largeur entre les
deux hayes, lequel chemin il serait
nécessaire de rélargir de façon qu'il
ayt vingt huit pieds étant la largeur
qu'il devrait avoir suivant que lesdits
gens de justice nous l'ont déclaré,
lequel chemin n'a qu'à son entrée du costé
dudit Woipy que neuf pieds; enfin
nous avons fait toiser le chemin qui
est à l'entrée dudit village et qui est
la continuation de celuy dont s'agist,
il a dix neuf pieds de largeur, et dans
le milieu il n'a que onze pieds de
largeur, les eaux se trouvent dans
toute cette partie de chemin qui a
soixante et dix toises; faute de fosséz
un n'ayant de part ny d'autre;
de tout ce que dessus, nous avons dressé le
présent procès verbal pour vous être
par nous référé au bureau et sur
iceluy être ordonné ce qu'il vous apartiendra.
Fait à Metz les jours et an que dessus.
Thirion de Chentée

Soit communiqué au procureur du
Roy. Fait à Metz au bureau des
finances le 23 mai 1738.
Vaillant

Je requiers pour le Roy, les chemins
ce pour dont s'agit être réparés
incessament et au plus tard dans
huitaine par la communauté dudit lieu
et les fossés curés et relevés par
les propriétaires riverains pour
moitié et par la communauté pour l'autre,
et les terres provenantes du curement
desdits fossés jetées et remblayées dans
le milieu dudit chemin, qui sera
chargé de blocailles en bombage
et le surplus dudit chemin élargi de
trente six pieds à prendre du point
milieu de l'ancien par ladite communauté
avec injonction au maire de tenir la main
à l'exécution de l'ordonnance à peine
de prison et d des ouvriers à ses
frais et dépens et pour la négligence
desdits maire et gens de justice
et communauté dudit Vuoppy condamné à son
dépens ce qui sera exécuté nonobstant apprès ou
appelant quelconque aura
autre devoir.
Hugot d'Avaincourt

Quelques extraits d'autres documents :
neuvième de juin 1770
A la maison de Jean Brion, maréchal-ferrand, a construit un fossé au bout de son jardin qui aboutit sur la rue de deux toises deux pieds de longueur, largeur cinq pieds, profond de trois pieds six pouces; en continuant, Dominique Brion, laboureur, a aussi fait construire un fossé au bout du jardin qu'il tient de messieurs du chapitre de la cathédrale de Metz. Longueur sept toises, largeur cinq pieds, profondeur, deux à trois pieds, rempli d'eau, ce qui est préjudiciable aux public, tant pour les personnes à pieds que pour les bestiaux. A quoi il serait à faire de remédier pour empêcher les accidents fâcheux qui pourraient arriver.

20 juillet 1770
combler les fossés et amande de 50 livres
faire une palissade avec une haie ou cloture suffisante pour éviter les accidents qui peuvent arriver

6 septembre 1780
Je sousigné maire de la commune de Woippy, reconnaît avoir reçu l'ardonnance de monsieur le président Bourdelois en date du quatre du présent mois de septembre et concernant le rétablissement à faire actuellement de nos chemins et en particulier celui de "Marquis Fontaine". A Metz le 6 septembre 1780.
François Bouchere maire.

Idem pour le maire de la commune de Devant-les-Ponts.
... de se joindre à la commune de Woippy pour rétablir le chemin entre les deux communautés...

4 septembre 1780
... impossibilité de pratiquer le chemin appelé communément "Maleur Fontaine"...

22 août 1782
... chemin qui conduit de la Maison Rouge aux trois villages pour rejoindre la chaussée de la grande route de Metz à Thionville est en très mauvais état... a peine une voiture peut en sortir à vide... et celà est causé par les eaux qui ne peuvent s'écouler, faute que les fossés n'ont pas assez de pente...

3 septembre 1783
Idem, plainte pour le chemin de la Maison Rouge à Ste Agathe
Hugert Maurice, greffier et maire de la communauté

26 octobre 1783
bornement du chemin de la route de Thionville depuis la Maison Rouge qui conduit à Ste Agathe

1784
de la chaussée auprès de la Maison Rouge et de Bellevue

Procès verbal contre la communauté de Woipy
pour le mauvais estat de leurs chemins communaux
en date du 21 juillet 1789


L'an mil sept cents quatre vingt sept, le vingt et un juillet
Je, François Dominique Catlot, voyer, commis au bureau
des finances en exécutions des ordonnances de Nos seigneurs
les présidents trésoriers généraux de France au bureau des
finances de la dite généraliter de Metz et Alsace, concernant le
mauvais estat des chemins communaux. Me suis transporté au village
de Woipy, à la réquisition verbal du sieur Forfert, amodiateur des dixmes
dudit lieu, ou étant au domicile de Grégoire Thiriet, maire de ladite
communautéz, étant pour lors absent, j'aurais parcouru ledit
village n'ayant trouvé ny sin die ny autres de la communauter
aux fins de m'accompagner sur leurs chemins communaux pour y
reconnaître les dégradations commises sur iceux, j'aurais pour lors
invité le sieur Schoufeur, commis par les ponts et chaussées, étant
pour lors sur les lieux, je l'aurais prié d'être présent à la visite et
reconnaissance du mauvais estat desdits chemins, ce qu'il m'a octroyée,
j'aurais pour lors reconnu en présence comme dit est, que depuis le pont en
maçonnerie, le chemin à gauche est en très mauvais estat et presque
impraticable, lequel se trouve encore intercepté par des fumiers de part
et d'autre qui ôte au chemin dans cette partie la largeur voulue par
les ordonnances, et en poursuivant ledit chemin jusqu'au château, en tournant
ledit chemin est intercepté tant par des bois de chauffage que par les fumiers
qui ne luy laisse presque point de largeur, il s'y trouve encore différentes
marres d'eau très profondes qui empêche les voitures d'entrer dans les
granges pour y décharger les denrées, ce qui est provisoire ent égard
aux moissons prochaines, lesdits amas d'eaux sont occasionnés par la
négligence que l'on ne cure point un fossé qui s'y trouve pour faciliter
leurs écoulements, il faut, pour rendre un chemin praticable, retirer
les fumiers, ôter les bois, remplir en pierres les fondrières qui se trouvent
pleines d'eaux, de mesme que de curer le fossé.
De là étant sur le chemin qui conduit à Metz, pouvait reconnue que depuis
la sortie du village jusqu'au bout des hayes, ledit chemin est en très
mauvais estat, il s'y trouve des fondrières impraticables qu'il faut remplir
de pierres et recharger aussi cette ditte partie de chemin, et toujours
en continuant ledit chemin jusqu'à un pont bâtie en maçonnerie,
il s'y trouve un pont construit en bois qui n'a que sept à huit pieds de largeur,
il en faut construire un neuve qui ait plus de largeur, il s'y trouve
aussi deux grandes fondrières qu'il faut recharger en pierre, et pour le
rendre praticable il faut remplir de pierres ces deux grandes
fondrières de même que quelques petites qui s'y trouve, jusqu'à la limite
dudit chemin, abattre les ornières sur toute la longueur et les recomblée
en pierre.
Ladite visite et reconnaissance a été faite en présence dudit Choufeur qui se
soumet à signer ledit procès verbal à la permission réquisition de même
que ledit Forfert, et qu'il contient vérité.
De tout quoy j'ay dressé le présent procès verbal après avoir pris exactement
mes notes sur les lieux pour estre remis à Nos seigneurs les présidents trésoriers
généraux de France et en suite à Monsieur le procureur de Roy
pour y statuée ce qu'il avisera bon estre fait. Clos à Metz à mon retour
ledit jour et ans d'autre part.
François Catlot

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