Dernière mise à jour : 13 juillet 2015
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- Route de Briey -
Le futur lotissement : Le Château



Début juillet 2012 - Le sondage du terrain.


Début août 2013 - Permis de construire.


Un dernier souvenir de l'emplacement avant transformation.


16 septembre 2013 - Début des recherches archéologiques préventives effectuées par l'INRAP.


Les marques sombres représentent des poteaux d'habitations ou de cabanes, période carolingienne.


Peut-être un ancien chemin ?


Cette grande marque sombre représente un fond de stockage de denrées alimentaires.


La pelleteuse râcle centimètre par centimètre sous l'œil des archéologues.


Lendemain de pluie.


D'après les explications des archéologues, on aperçoit à gauche la forme d'un talus qui aurait pu servir de digne à un étang.
La partie claire représenterait le remblai réalisé par les alluvions au cours des siècles.


Dans cette fouille, on découvre le reste récent d'un mur (flèche). (La tranchée est perpendiculaire au ruisseau situé à quelques mètres)


Découverte d'un pot de grès décoré (XIe siècle).

Que va-t-il se passer après ces fouilles préventives ?
Le rapport de fouilles est envoyé à la direction régionale des affaires culturelles (DRAC).
Si les fouilles sont jugées intéressantes, une deuxième campagne sera effectuée pour approfondir les recherches ;
en cas contraire, le lotisseur prendra possession de son terrain.


Le terrain en question


Samedi 14 décembre 2013 (passez le pointeur sur l'image)


Jeudi 15 mai 2014 : une vue des anciens jardins avec le dernier arbre encore debout.


13 h 32 : le dernier coup de tronçonneuse vient d'être donné, une petite poussée et l'abre s'abat.


Mardi 20 mai 2014 : les découvertes lors des recherches préventives ont été jugées intéressantes.
Une deuxième campagne prend le relais.




14 juin 2014

Samedi 19 juillet 2014 (Républicain Lorrain)
Un chantier de fouilles archéologiques préventives de deux mois vient de s'achever à Woippy. Sur le site d'un futur lotissement, les chercheurs du pôle Archéologie de Metz Métropole ont mis au jour trois couches successives d'occupation : des structures en bois, peut-être du début du Moyen-Âge, des emplacements de cabanes de la période carolingienne (entre le VIII, et le XI siècle) et une levée en terre, peut-être du XIVe ou XVe siècle. Cet ouvrage, avec le ruisseau de Woippy, servait de défense à la maison forte médiévale toute proche, appelée « château » dans la commune. Les fouilles vont maintenant laisser place aux engins de terrassement l'endroit doit devenir un lotissement de dix-neuf maisons.
JU. B.

Les morceaux de puzzle de l’histoire de Woippy

Un chantier de fouilles vient de s'achever à proximité du « château ». Les découvertes faites ont permis de remonter le cours de l'histoire, mais laisse, toutefois quelques mystères.
La découverte d'un trésor fabuleux ne sera pas pour cette fois. Mais pour les archéologues, le chantier de fouilles mené depuis deux mois sur le site du futur lotissement du château permettra de mieux connaître l'histoire de Woippy. Les chercheurs ont remonté le temps, parfois à coups de pelle mécanique, parfois un peu plus doucement.
Pourquoi fouiller ?
Le lotissement de 19 lots du Clos du Château se trouve sur un terrain proche de la maison forte médiévale appelée « château ». L'annonce du projet a amené l'institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) à établir un diagnostic. Les premières tranchées ont montré la nécessité d'investigations plus poussées dans cette zone.
Les fouilles ont été confiées, après appel d'offres, au pôle d'archéologie préventive de Metz Métropole. Le chantier, d'un coût de 160 000 € est à la charge de l'aménageur. « Cela a un impact sur le prix de chaque parcelle d'environ 15 000 €, regrette Patrick Chartard, le gérant d'Arcature, chargée de la viabilisation du site. Cela peut être un handicap pour l'accession à la propriété, en particulier sociale. »
Plusieurs étapes
Des décapages successifs ont eu lieu. Le premier a mis au jour une levée de terre de l'époque médiévale. Elle se prolongeait jusqu'au château. Avec le ruisseau, elle constituait une enceinte défensive, qui entourait une basse-cour où prenaient place les activités humaines du quotidien.
Un second décapage a révélé l'existence d'un habitat plus ancien, de la période carolingienne, entre le VIIIe et le Xe siècle. Quatre à cinq petites cabanes carrées, d'environ un mètre de côté, avaient un usage qui reste à déterminer : stockage ? Habitation ? Artisanat ? Pour cela, le pôle archéologique compte sur les analyses chimiques des sols, en terre battue.
Un troisième décapage a permis de remonter encore plus loin dans le temps. Le ruisseau de Woippy suivait un cours décalé. Une structure en bois a été identifiée sur les anciennes rives : des piquets en bois qu'il faudra analyser pour connaître la période où ils ont été implantés. La structure, pont ou ponton, pourrait dater du début du Moyen-âge ou de la fin de l'occupation gallo-romaine.
Ces trois époques permettent de compléter une partie de l'occupation du secteur, après les fouilles sur la zone des Coteaux, toute proche, où se trouvaient des habitats préhistoriques.
Pour les archéologues, Woippy a visiblement été une zone occupée par l'homme sur de longues périodes.
Et maintenant ?
Le mobilier retrouvé sur le site, des objets en céramique, de la monnaie, des pièces en alliages ferreux, des os vont faire l'objet de nettoyages et d'analyses divers afin de préciser l'époque. Une partie pourrait être exposée à l'occasion, selon son intérêt. Des vues aériennes du site aideront les chercheurs à se faire une idée de la topographie.
La responsable des fouilles, Marianne Escoffier, ne cache pas que le site garde de l'intérêt, mais en dehors de la parcelle viabilisée. En témoigne une sépulture, probablement d'un enfant, trouvée juste en bordure de parcelle. Mais la suite du chantier relève maintenant du terrassement : tout doit être recouvert d'ici quelques mois et viabilisé, avant que les premières maisons ne soient construites. L'histoire humaine poursuit son occupation.

Julien BÉNÉTEAU.



 

18 septembre 2014 : Recouvrement des fouilles.
 

19 septembre 2014 : Fin du remblayage et délimitation de la future allée.
 

26/27 septembre 2014 : Tassement du remblai.
 

15/16 octobre 2014 : Implantation des parcelles.

Lundi 20 octobre 2014.

Lundi 8 décembre 2014, début des travaux d'assainissement.

16 et 23 janvier 2015.

26 et 30 mars 2015

8 et 9 avril 2015 : Pose du récepteur-régulateur d'évacuation des eaux pluviales et ci-dessous, écoulement dans le ruisseau.



Avril 2015 : La porte n'a pas résisté ! Il y avait certainement des choses intéressantes dans le bungalow ?
 
8 juin 2015 : À gauche et à droite, apport de matériel, les travaux de construction vont-ils commencer ?
 

Début juillet 2015.
Depuis le sondage du terrain qui eut lieu au debut juillet 2012, il aura fallu trois ans pour enfin voir les fondations "sortir" de terre...
Ci-dessous, un diaporama d'une cinquantaine de photos des travaux de construction du lotissement.


 
     

Vendredi 8 juillet 2016
POLITIQUE     Woippy
Le site du château réservé sur le plan local d'urbanisme
La commune signera avec l'association islamique Clémence et l'église évangélique des baux emphytéotiques.
Pour mettre en valeur le Château, deux emplacements réservés supplémentaires seront inscrits au Plu.

  Le sénateur-maire François Grosdidier étant retardé par le train entre Paris et Woippy, c'est son premier adjoint Jean-Marc Rosier qui a présidé mercredi soir la séance du conseil municipal. Le maire est arrivé exactement au moment où l'assemblée abordait l'un des points importants de l'ordre du jour, le point 7 des baux emphytéotiques (durée de 99 ans avec redevance annuelle d'un euro) avec l'association islamique Clémence et l'association culturelle Église évangélique. L'association Clémence, qui gère la Mosquée de Woippy dans son local route de Thionville depuis l'inauguration en 2008, souhaite en assurer la gestion et l'entretien de manière continue.
  L'église évangélique avait son temple sur le pôle Charcot, actuellement en pleine restructuration. La Ville a décidé dans le cadre de l'opération de rénovation urbaine de démolir et reconstruire cet édifice et de l'attribuer de façon pérenne à cette communauté, membre de la grande famille du protestantisme. L'Anru ne prévoit pas de financer cette reconstruction, elle le sera donc par la commune.
  L'association évangélique récupère une indemnisation de la démolition. Celle-ci permettra de compléter le financement. En l'absence des conseillers d'opposition Laurence Burg et René Lecart, c'est Jacques Clément, qui a posé quelques questions. Il s'est inquiété du « déséquilibre Financier suscité par cette dernière opération » mais comme l'a souligné le maire : « Nous n'atteignons jamais l'équilibre dans ce genre d'opération. Pour le culte catholique, selon le droit local, la commune a déjà financé plusieurs gros travaux dans diverses églises ou chapelles de la ville. Il est normal de le faire pour d'autres cultes. » Jacques Clément, conseiller a demandé que la délibération soit scindée en deux. Ce point a été adopté à l'unanimité pour la mosquée, moins une abstention pour l'église évangélique.

Le droit local n'oblige pas à financer des édifices cultuels mais ne l'interdit pas non plus

  Les élus ont également débattu sur la création de deux emplacements réservés supplémentaires au PLU sur le site du château de Woippy, situé rue de Briey. Ce bel édifice construit à partir du XIIIe siècle et qui appartenait jusqu'en 1978 à la famille Sechehaye, est un monument historique important pour la Ville. « Pour le mettre en valeur de manière plus significative dans le futur », le maire propose une requalification des espaces bâtis et non bâtis. « Une partie des terrains se situe déjà sur un emplacement réservé portant projet d'aménagement d'un chemin doux entre la rue de Briey et celle du Moulin. L'intégralité du site du Château sera inscrite au PLU en emplacement réservé. La Place Jaslon pourra être le lieu d'un futur réaménagement qui nécessitera l'acquisition et la démolition de bâtiments commerciaux vétustes existants dans ce secteur », a-t-il détaillé.

Christine LECLERCQ.


 
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