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  Dernière mise à jour : 9 octobre 2017

Route de Rombas
Le Domaine de Bellevue

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Samedi 6 juin 2015 (RL)
ARCHÉOLOGIE À WOIPPY
Découverte : ce cheval a 1 500 ans
Lors de fouilles le long de la route de Rombas, à Woippy, le Pôle archéologique préventive de Metz Métropole a fait une découverte saisissante. En mettant à jour des épultures du Ve siècle, il a exhumé un cheval en position fœtale.
  Tout se passe le long de la voie romaine Metz-Trêves. En contre-bas de cette autoroute des échanges entre les deux grandes cités, il est de coutume d'inhumer les morts et de dresser des monuments funéraires visibles de la route. Ce rite permet d'afficher sa position sociale au vu et su de tous, mais aussi de ne pas perdre ses amis et sa famille invités aux obsèques puisqu'il n'y a qu'un chemin qui y mène.
  C'est ainsi que s'explique, en partie du moins, la présence de huit tombes, dont une recelant un cheval, datant du Ve siècle après J.-C. en bordure de la route de Rombas, dans le quartier Bellevue de Woippy. La découverte a été faite par le Pôle archéologie de Metz-Métropole lors d'une fouille préventive sur des terrains destinés à accueillir un programme immobilier de 109 logements.
  Dirigée par Gaël Brkojewitsch, archéologue et responsable scientifique du chantier, cette fouille, qui s'est achevée lundi a permis d'interroger trois sites. Sur le premier, l'équipe de cinq archéologues a mis au jour des vestiges d'habitat remontant à l'âge du fer (800 à 700 ans av. J.-C.). En fait, des trous d'une cinquantaine de centimètres de diamètre qui devaient contenir des poteaux en bois. « Ces poteaux soutenaient sans doute des maisons ou des greniers, raconte Gaël Brkojewitsch. Les poteaux dessinent les plans du bâtiment. Ils étaient reliés par des cloisons en terre crue ou par un système de clayonnage. » Une technique de tressage du bois ou de tout autre matériau naturel.
  Au même endroit, les scientifiques ont trouvé des « parcellaires gallo-romains ». Il s'agit de fossés peu profonds qui servaient à délimiter les terres agricoles tout en assurant leur drainage. Ils pouvaient s'étendre sur plusieurs dizaines de mètres. Surtout, ici, ils parlent de l'occupation des terres autour de la puissante Divodorum : Metz.
  Mais toutes ces traces de l'histoire de la région ne sont rien en regard de la mini-nécropole que les archéologues ont déterré un peu plus loin, à l'angle de la route de Rombas et de la rue Robert-Schuman. Dans cet espace relativement ramassé, les scientifiques ont fait une découverte surprenante.
  Au côté de sept sépultures contenant les restes de cadavres humains ainsi que du mobilier (flacons en verre, poteries, vaisselle en céramique...), ils ont mis au jour un squelette de cheval entier dans la position du fœtus avec une coupe en offrande à proximité des lèvres. Un témoignage du passé extrêmement rare.
  « Ce cheval devait accompagner son cavalier dans la mort. Ce devait être un personnage de haut rang, puisqu'on a également retrouvé des boucles de ceinture ainsi que les récipients pour les offrandes liquides : (lait, vin, parfum...). Une chose est certaine, ce n'était pas un militaire puisqu'il n'y avait pas d'arme, explique Gaël Brkojewitsch. Par contre, ce qui est étonnant ici, c'est que ce rituel de l'inhumation des chevaux était fréquent chez les Celtes et qu'on ne s'attendait pas à rencontrer une telle pratique ici. »
  La découverte de cet animal permettra peut-être aux scientifiques d'en savoir un peu plus sur cette période à la charnière de l'époque, romaine et du Moyen-Âge, « méconnue et mal documentée », selon Gaël Brkojewitsch dont le travail d'analyse ne fait que commencer.
  En effet, après avoir été extrait des entrailles de la terre, tout ce matériel va être maintenant soumis à la question par les scientifiques, anthropologue, céramologue, carpologue (étude des graines). Comme des enquêteurs, ils lèveront peut-être le mystère du cheval et de son propriétaire.

Thierry FEDRIGO.

Dimanche 7 juin 2015 (RL)
ARCHÉOLOGIE
Un cheval de 1 500 ans exhumé à Woippy
Lors des fouilles préalables à la construction de logements à Woippy, huit sépultures du Ve siècle ont été découvertes dont l’une contenant un cheval.
L’histoire se passe le long de la voie romaine Metz-Trêves. De part et d'autre de cette autoroute des échanges entre les deux grandes cités, il est de coutume d'inhumer les morts et d'édifier des stèles visibles qui permettent d'afficher sa position sociale.
C'est ainsi que les archéologues, qui viennent de passer dix-neuf jours à fouiller les abords de la route de Rombas, laquelle reprend le tracé de l'axe Metz-Trêves, expliquent la présence de huit tombes, dont une renfermant un cheval, datant du Ve siècle après J.-C. Cette découverte rare a été faite par une équipe du Pôle archéologie préventive de la communauté d'agglomération de Metz Métropole.
La coupe aux lèvres
Dirigée par Gaël Brkojewitsch, archéologue et responsable scientifique du chantier, la fouille, qui s'est achevée lundi dernier, ciblait trois sites qui avaient donné des résultats lors de sondages réalisés en 2014. Sur le premier et le deuxième, l'équipe de cinq archéologues a mis au jour des vestiges d'habitat remontant à l'âge du fer (800 à 700 ans av. J.-C.) ainsi que des « parcellaires gallo-romains », des fossés peu profonds qui servaient à délimiter les terres agricoles tout en assurant leur drainage. Des traces d'occupation plutôt fréquentes. Ce qui l'est moins en revanche, c'est la mini-nécropole que les archéologues ont dénichée à l'angle de la route de Rombas et de la rue Robert-Schuman. Au côté de sept sépultures contenant des ossements humains ainsi que du mobilier (flacons en verre, poteries, vaisselle en céramique...), ils ont mis au jour un squelette de cheval entier, couché sur le flanc dans une position rituelle, avec une coupe en offrande à proximité des lèvres. « Ce cheval devait accompagner son cavalier dans la mort. Ce devait être un personnage de haut rang, pas un militaire puisqu'il n'y avait pas d'arme », explique Gaël Brkojewitsch. « Par contre, ce qui est étonnant ici, c'est que ce rituel de l'inhumation des chevaux était courant chez les Celtes et qu'on ne s'attendait pas à rencontrer une telle pratique ici. »
La découverte de cet animal permettra peut-être aux scientifiques d'en savoir un peu plus sur cette période à la charnière de l'époque romaine et du Moyen-Âge, « méconnue et mal documentée ». Aux spécialistes maintenant de faire parler ces vestiges qui ont rejoint les laboratoires. Quant aux terrains périphériques, ils ne seront pas explorés. La fouille, qui ne concerne que 10 % de la surface à bâtir, s'arrête là. L'ensemble sera bientôt recouvert par 109 logements.

Thierry FEDRIGO.


Vendredi 12 juin 2015 (RL)
Vendredi 8 avril 2016
(Galerie marchande Auchan-Semécourt)

WOIPPY Magazine N° 72 - Automne 2015.

 



 


Le diaporama ci-dessous présente 45 photos de l'ensemble des travaux.


 
     

Les quatre nouvelles rues :
 



Mardi 25 octobre 2016 (RL)

URBANISME programme d’accession sociale à la propriété
Woippy : ils ont acheté leur maison 170 000 €
Anciens locataires à Metz, Anthony Ribotton et Ludivine Butel, 28 ans, tous deux salariés, ont acheté une maison mitoyenne au domaine Bellevue à Woippy. Un programme d'accession sociale de 110 maisons en cours de livraison.
  Sur les 110 maisons encours de construction au domaine Bellevue à Woippy, seules dix sont pour l'instant habitées. Anthony Ribotton et Ludivine Butel, un jeune couple de primo-accédants de 28 ans, ont emménagé dimanche dans ce qui deviendra, bientôt, la rue Joseph Derhan.
  « On savait que les aménagements extérieurs ne seraient pas finis à notre arrivée. La maison à notre droite est finie mais celle de gauche n'est toujours pas montée alors que nous sommes déjà installés », regrette un peu le jeune homme, sans pour autant manifester le moindre regret quant à son choix. « Nous payions 750 € par mois pour un 65 m2 à Metz et cherchions à acheter. Nous avons fait quelques agences. On cherchait sur l'axe Metz-Thionville sachant que Ludivine travaille à l'hôpital Robert-Schuman à Metz et moi, à Arcelor Mittal à Florange. Quand on a vu les prix, cela nous a calmés », ironise Anthony Ribotton. « La première maison qu'on a vue coûtait 270 000 € à Fameck et tous les projets neufs dans le coin, que ce soit à Maizières ou à Talange, ne proposaient jamais rien en dessous de 210 000 € », poursuit-il.
  Une campagne de publicité menée par Blue Habitat sur les bus les incite à décrocher leur téléphone en novembre 2015 et à contacter le promoteur immobilier. « Pour la première fois, on nous faisait une offre à moins de 200 000 e avec revêtements de sols compris », se souvient-il. À cette époque, la commercialisation du programme est déjà bien avancée et le choix parmi les 110 Maisons restreint. Le couple obtient cependant une maison mitoyenne des deux côtés, un T4 de 92 m2, qui donne sur un champ. Surtout, le couple bénéficie d'un prêt à taux zéro et d'un prêt à 1 % en tant que primo-accédant. « Nous avons pris un prêt sur 25 ans ce qui fait environ 850 € de remboursement mensuel », explique Anthony Ribotton. « C’est vrai qu'on a un petit jardin (la maison est située sur 1 are et demi N.D.L.R.) », reconnaît Ludivine qui avait un temps imaginé mettre une chèvre naine, « mais au moins on n'a pas eu l'angoisse de faire appel à quelqu'un pour construire notre maison. On a eu totale confiance et on n'a pas eu de mauvaise surprise ». La jeune femme émet juste un bémol : avoir en seulement une heure pour choisir un carrelage de salle de bains dans un catalogue assez restreint. « Il y a encore des choses à régler, des câbles ici et là mais le chargé de travaux doit repasser », poursuit Anthony, confiant et, surtout, satisfait d'avoir obtenu une maison à la hauteur de ses moyens.    Gaël CALVEZ
 
Prix bas et aides de l'État
Pour Blue Habitat, l’opération Bellevue est une première.
En 2014, lorsque nous nous sommes lancés, le créneau des primo-accédants était très peu exploité », explique Jessica Schmidt, responsable de la prospection foncière et de la conception d’opérations à Blue Habitat. « Nous sommes partis des loyers pratiqués à Woippy et nous avons regardé les mensualités de crédits. On a créé un produit qui correspondait à cette enveloppe », poursuit-elle. Trois types de maisons ont été proposés : 170 000 € pour une maison jumelée des deux côtés, 180 000 € pour une maison jumelée d'un seul côté et enfin, 198 000 € pour une maison indépendante.
« Nous sommes dans un périmètre qui peut bénéficier des aides de l’État », rappelle Jessica Schmidt. « Woippy fait partie de la zone dite B1, comme Metz, Marly et Montigny-lès-Metz, c'est-à-dire éligible au prêt à taux zéro et puis elle bénéficie aussi du financement Anru (Agence nationale de rénovation urbaine). Sans oublier la TVA à 5,5 %. »
Dans la pratique, Blue Habitat a déposé son permis de construire le 24 octobre 2014 avec un début de commercialisation des 110 maisons qui a commencé début janvier 2015. Aujourd'hui, à quelques exceptions près - des personnes qui n'ont pas obtenu leur prêt - celle-ci est pratiquement terminée.



Archéologie Préventive - Metz Métropole - Fouilles 2014-2015.




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