raconte-moi-woippy Retour menu

  Dernière mise à jour : 9 juin 2020

 La Maxe 

Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces ( Après 1918)

Journaux consultés et abréviations utilisées Sources
Le Lorrain (LL)
Le Messin (LM)
Républicain Lorrain (RL)
 
 
 
Les journaux consultés sont issus des collections de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz-Pontiffroy, des Archives municipales de Metz et des Archives départementales de la Moselle.
(références disponibles sur place)

Choix de groupe d'années : | 1810-69 | 1870-1918 |

Années après 1918

Mardi 24 mai 1921
La Salle Sainte-Jeanne-d'Arc.
- D'un correspondant :
« Les habitants de La Maxe viennent de donner la mesure de ce que peut l'énergie lorraine, renforcée d'un vif esprit de foi. Stimulés par un zélé pasteur, ils ont compris que les méthodes modernes d'apostolat valent aussi bien pour nos campagnes que pour les villes. En quelques mois ils ont accompli un tour de force, capable de rendre jalouses maintes localités d'apparence plus prospère. Difficultés des temps, cherté de vie, rien n'a pu les arrêter quand ils eurent décidé de bâtir une salle d'œuvres.
Et dimanche, tout La Maxe se réunissait pour fêter l'achèvement de cette œuvre, d'abord à l'église, pour les vêpres solennelles, où M. le Curé de Woippy exposa la destination de cette salle qui sera, pour la jeunesse du village, un second foyer où elle trouvera des satisfactions du cœur et de l'esprit. Ensuite ce fut la réunion à la « Salle Sainte-Jeanne-d'Arc », où, après les prières liturgiques de la bénédiction, M. le Curé adressa en termes très émus ses remerciements à tous ceux qui l'ont aidé, dans cette entreprise : à M. le Maire, à l'entrepreneur (M. Th. Meyer, de Rombas), aux jeunes gens, aux hommes qui ont payé de leurs personnes en travaillant, en fournissant chevaux et voitures, en aidant de toutes façons.
Le soir, les jeunes gens donnèrent une séance des plus réussies, où le sérieux et le comique remportèrent le plus franc succès. Un bravo à ces jeunes gens, qui, tous débutants, ont su interpréter leurs rôles à la vive satisfaction des spectateurs. »

Mercredi 29 juillet 1925
Première messe à La Maxe
Le 11 juillet courant, M. l'abbé Bourg, curé d'Ennery et enfant de La Maxe célébrait son jubilé d'or. En ce jour, 26 juillet, ce fut le R.P. Alphonse Duval, Franciscain, également enfant de la paroisse, qui offrait à Dieu les prémices de son sacerdoce.
A l'heure fixée, M. le curé Lapied se rendit à la maison paternelle du vénéré néoprêtre, agenouillé au pied d'un joli petit autel et entouré de son père et de ses dix frères et soeurs. Sa chère mère assistait du haut du ciel.
Après une courte et vibrante allocution, le digne pasteur initia le jeune père à gravir courageusement les degrés de l'autel, pour opérer son premier miracle... (LL)

Mercredi 11 novembre 1925
LA MAXE
Nécrologie.
– Mme Jean Donnen, née Justine Krémer, épouse du fermier connu de la Grange-aux-Dames, vient d’être ravie par la mort à l’affection des siens. La défunte était une de ces vaillantes Lorraines, courageuses à la tâche de tous les jours et dont le cœur était toujours ouvert aux actes de bienfaisance. A sa famille, le Messin présente ses sincères condoléances. (LM)

Lundi 31 décembre 1951

ALLEZ à la Maxe m'avait-on dit, vous y trouverez une bien curieuse particularité. Sur 400 habitants vous y découvrirez une bonne centaine de Duval ! »
Et un matin, en voiture, avec notre photographe, nous avons aperçu au-dessus d'une rangée d'arbres bordant la route, après la ferme Saint-Eloi, le clocher de La Maxe, berceau des si nombreux Duval. Avant d'arriver au village nous avons doublé un attelage. « Bonjour M'sieur Duval », ai-je crié au conducteur.
Croyez-moi si vous voulez. C'en était un : Adrien, 56 ans, cultivateur.
Plus loin, il y avait une camionnette en stationnement. A l'arrière, peint en blanc : « Roger Duval, laitier, La Maxe ». Plus de doute, nous étions bien dans le fief des Duval.
Et l'instituteur, M. Gille (Pas un Duval hélas), qui fait fonction de secrétaire de mairie nous a tout de suite mis à l'aise : « C'est exact, sur 410 habitants, la commune compte 115 Duval, et pourtant ici, jamais on entend prononcer ce nom, les prénoms seuls ont cours pour la désignation des Duval. On connaît le Gabriel du Gaston, les filles du benoit, ou le Paul du Julien ».
Charmante et intime dénomination, seul moyen en usage, pour ne pas confondre entre deux nombreuses familles. Mais les Duval, dont certains demeurent porte à porte, n'entretiennent en dehors d'une sage politique d'excellent voisinage, pas plus de relations, que les locataires d'un immeuble messin. Certains ne sont pas parents du tout.

Qui a gagne ? C'est les Duval
Aujourd'hui une tradition qui voulait qu'on prononce le nom de Duval a disparu. C'était il y a trois ans. L'équipe de football de La Mare était alors composée de dix Duval, et lorsque la camionnette ramenait les joueurs, chacun de crier à leur adresse : « Qui a gagné ? ». Le silence correspondait à une défaite, mais il arrivait fréquemment que les voix répondaient en chœur : « C'est les Duval ! ».
Aujourd'hui, l'U.S. La Maxe possède encore cinq Duval : le gardien de but Roland, et Gérard, Gabriel, Raymond et Germain.
Quant aux Duval, conseillers municipaux, ils sont quatre.

Les (plus grosses) familles Duval actuelles ont eu :
Justin : 12 enfants ; Julien : 10.
Albert : 8 ; Gaston 8 ; Félix : 6 ; Clément : 5.
Edouard 5 ; Jules : 5 ; Ferdinand 3.
Auguste : 3 ; Paul : 2 ; Jean-Paul : 2 ; Georges : 2 ; Joseph : 2 ; Roger : 2 ; Victor : 2.
Il reste Adrien, Lucien, Gilbert, et deux demoiselles Duval : Louise (49 ans), et Marie (39 ans).
Un nombre est à noter : le père de Victor a eu 12 enfants et son frère également.
La plus jeune des Duval a 5 mois
Le problème le plus complexe apparaît avec chaque naissance. Il faut en effet déclarer le ou la jeune Duval sous un prénom n'existant pas déjà, si possible. Or Il y a 115 Duval et le choix peut-on dire est limité. Dans la famille jamais le calendrier des postes n'est autant épluché. Mais tout est pris, ou à peu près, et les prénoms doubles deviennent communs à La Maxe : Jean-Luc, Jean-François, Maryvonne, Marie-Paule.
En 1923 sont nés à quelques jours d'intervalle, deux Pierre Duval. Le plus ennuyé des organismes est encore, parait-il, la Sécurité sociale qui intervertit les numéros d'allocataires sur les feuilles de maladies. Mais tout finit par s'arranger, après réclamations. Il y a, à La Maxe, deux Ferdinand. Pour plus de commodités les habitants ont prénommé l'un Fernand, et le nom lui est resté. Administrativement, le maire l'a affublé de tous ses prénoms : Ferdinand-Marie-Joseph. M. Joppin a marié un Paul Duval à une Maria Duval. Dans cette nouvelle famille dort la plus jeune des Duval du village : Marie-Paul, 5 mois. Il y a eu un autre mariage entre Duval Gabriel et Solange.

...et le plus âgé (82 ans) fait 15 kilomètres à pied chaque dimanche
Le plus âgé des Duval a 82 ans. C'est le père Julien. Il a bon pied, bon œil, excellent appétit, et ne craint pas le dimanche de faire 12 à 15 kilomètres à pied. Chaque année, il fait, toujours à pied, le pèlerinage de La Salette, environ 20 kilomètres. Pour le prochain, M. Joppin, le maire, a demandé au père Julien de l'accompagner.
« D'accord M'sieur le maire, mais irons ensemble, et on verra bien ! » avec un petit air qui semblait dire « Tu vas voir jeune homme, je vais te fatiguer ! ». M. Joppin, c'est dommage n'est pas un Duval. Je le lui ai fait remarquer.
« Pardon ! m'a t-il déclaré. Victor Duval, aujourd'hui décédé, a eu six filles. Cinq sont entrées en religion. La sixième... c'était ma mère, une Duval ! »... et l'ancien maire était un Duval. Il a 79 ans, et se prénomme Félix.

15 Duval à l'école
Nous n'aurions pas tout dit si nous avions négligé de dénombrer le nombre des petits Duval fréquentant l'école.
M. Gille les a réunis pour une photo. Il a simplement dit à un Duval : « Va me chercher tous les Duval qui sont à l'école avec toi ! »
Quinze minutes après, tous les Duval étaient là. Nous en avons compté quinze. Il en manquait un seul parait-il. Comme on le remarquera par ailleurs, aucun n'a le même prénom. Heureusement pour l'instituteur !
Dernière remarque. Tous les Duval sont propriétaires de leur maison. Tous ont été expulsés par les Allemands, mais tous sont revenus à La Maxe, bien près de leur église qui les accueille tous chaque dimanche. Ils n'ont pas voulu demeurer en Corrèze, pour que La Maxe qui les a vus naître et qui les verra mourir reste le berceau des Duval, depuis qu'un certain Christophe Duval, âgé de 25 ans, et venu de Vigy à La Maxe en 1708, y épousa une Marguerite Taret, âgée de 18 ans, qui lui donna 11 petits Duval.
Roger BERTHIER.

 
 
 
 
 
 

Jeudi 25 septembre 1952
CARNET BLANC
C'est samedi qu’aura lieu en l’église de Norroy-le-Veneur, le mariage de Mlle Solange Weinsberg, de Bellevue, avec M. Maurice Duval, de La Maxe, pontonnier à l'U.C.P.M.I. Le jeune marié est bien connu aussi dans les environs alors qu'il faisait partie de l'équipe de l’U.S. La Maxe, surnommée l'équipe des Duval. Cette dernière comptait en effet dix Duval sur onze joueur. La localité de La Maxe comprend d'ailleurs cent douze Duval sur quatre cent dix habitants.
Un des frères du futur marié est actuellement capitaine de l’équipe de football et la conduit avec brio, tandis que son second frère est allé grossir les unités de l’équipe d’Ay-sur-Moselle par suite de son mariage.
Souhaitons aux futurs époux, nos vœux les plus sincères de bonheur et de prospérité. (RL)

Vendredi 27 août 1954
Allô !… Passez-moi M. Duval – Oui, mais lequel ?
Car dans la charmante localité de LA MAXE ils sont 118 pour 420 habitants


- Allô… passez-moi M. Duval…
- Oui... mais lequel ?
Evidemment ce n'est pas très facile pour la postière de La Mixe de donner au correspondant la personne désirée car cette charmante localité des environs de Metz, à laquelle le dernier recensement a attribué 420 habita,ts, ne compte pas moins actuellement de 118 Duval, de tous âges, toutes professions et… tous prénoms heureusement.

Comment voulez-vous que le profane s'y retrouve dans toute cette légion de Duval tous plus sympathiques les uns que les autres et le facteur lui-même ; le dévoué Jules Monnier qui, chaque jour, vient de Woippy apporter le courrier, finit par confondre, le Duval du 64 avec le Duval de 32...
Certes, ce nom est parmi les plus communs de France et l'on a coutume chez nous d'appeler le Français moyen, Duval, Dupont ou Durand, comme l'anglais type à nom John Smith.
Trois Duval par 10 habitants
Mais il est beaucoup plus rare de découvrir dans une même commune, 3 personnes sur 10 qui portent le même nom. Et c'est pourtant le cas exceptionnel de La Maxe.
L'histoire des Duval nous a été contée par le maire de La Maxe lui-même, M. Joppin, qui a fouillé les archives municipales et s'est livré pour sa documentation personnelle à une petite enquête aux résultats passionnants.
Un jour de 1714, un manœuvre de culture appelé Christophe Duval vint de Vigy épouser à La Maxe une jeune fille de la localité, Mlle Marguerite Tarat. M. Joppin en a d'ailleurs retrouvé l'acte de mariage. Avant eux, il n'existait dans 1a commune aucun Duval. Mais l’union fut heureuse, très heureuse et le couple à sa mort, avait plus de 12 enfants et de nombreux petits-enfants. D'année en année, la famille s'agrandit, prit une extension considérable et bientôt les branches se séparèrent comme dans les familles trop nombreuses dont les membres finissent par se perdre de vue et s'ignorer.
Quelques Duval, descendants de l'ancêtre Christophe quittèrent la petite localité, berceau de leur famille, mais la plupart demeurèrent à La Maxe, s'y marièrent, prospérèrent, faisant toujours souche. Ils sont, nous le disions plus haut, 118, enfants et adultes.
Le petit cimetière renferme des dizaines de tombes, sur la pierre desquelles le nom se répète à l'infini et le monument aux Morts de la grande guerre, voit figurer deux Duval, les deux frères parmi les 7 victimes du village.
Mme Duval, née.. Duval
Lorsque nous sommes arrivés à La Maxe, en quête d'un descendant du vieux Christophe, d'aimables personnes nous ont dit :
- Inutile d'aller bien loin... tenez, voici une Duval.
Mlle Antoinette Duval, cultivatrice, allait en effet faire des emplettes à bicyclette. Au même instant, une autre dame Duval pénétrait à l’épicerie Vécrin.
Un peu plus loin dans le bourg, Mme Gabriel Duval, épouse d’un soudeur de la SAFE et maman d’une charmante petite fille, montrait un point de tricot à sa maman, Mme Lucien Duval tandis que la fillette jouait avec ses deux jeunes tantes Maryvonne et Evelyne Duval…
Mais les Duval poussent la complication, jusqu’à se marier entre-eux, leur parenté étant si éloignée qu’on ne parvient plus à en retrouver les liens. Il y en a deux cas, dans la commune, notamment celui de Mme Gabriel Duval, née Solange Duval…
Et si l'on songe que la fantaisie a parfois poussé des parents à donner les mêmes prénoms à leurs enfants, on comprendra quelles difficultés soulève l'existence dans le village de deux Daniel Duval ou de deux Ferdinand Duval, cultivateurs.
Cinq Duval au Conseil municipal
Car, respectant en cela les origines terriennes de l' ancêtre, la plupart des descendants actuels sont cultivateurs. Mais il est parmi eux des ouvriers, des employés. Sur les 11 conseillers municipaux, il y a 5 Duval, il y en a 3 ou 4 dans le corps des sapeurs-pompiers et l'équipe de football, elle-aussi, possède une majorité de Duval. Et comme chaque année naissent de jeunes Duval et que la progression est plus que géométrique, on ne peut dire, si un jour les Duval n'occuperont pas les trois-quarts de La Maxe... (RL)


Mme Gabriel Duval montre à sa maman, Mme Lucien Duval,
un point de tricot, tandis que les petits Duval jouent à la poupée.

Dimanche 10 mars 1957
Un service de car fonctionne désormais.

La population sera heureuse d'apprendre que la commune a enfin pu obtenir un moyen de transport la reliant à Metz. Ce service est assuré par la Société des Rapides de Lorraine. Le premier voyage a eu lieu le jeudi 7 mars et, jusqu'à nouvel ordre, le service fonctionnera le jeudi ; il prendra les voyageurs à 8 h. 30 pour les ramener vers midi et quart.
Par ailleurs, un service journalier avec navette à midi fonctionnera dès l'automne.
Les intéressés adressent leurs remerciements aux autorités compétentes. (RL)

Jeudi 9 novembre 1967
M. l’abbé Marcel LEROY, nommé chanoine honoraire de la cathédrale et curé de La Maxe,
remplacé à la tête de la paroisse de Montigny-Saint-Joseph par M. l’abbé VACCHERO,
desservant de la paroisse St-Vincent-de-Paul (avenue de Magny)
M. l’abbé Marcel LEROY, curé-archiprêtre de Montigny-St-Joseph vient d’être nommé chanoine honoraire de la cathédrale de Metz et curé de La Maxe où il remplacé M. l’abbé Reibel, nommé curé de la paroisse messine de Saint-Vincent.

M. le curé Marcel LEROY, chanoine honoraire de la cathédrale de Metz.
Né le 7 mars 1900 à Flavigny, le chanoine Leroy a été ordonné prêtre le 19 juillet 1928, après de solides études au petit et au grand séminaire.
Nommé, pour son premier poste, vicaire à Sainte-Ségolène, le jeune prêtre devait rejoindre, cinq ans plus tard, la cure de Béchy pour y exercer son ministère, comme curé, jusqu’en 1939. A la veille des hostilités, il était curé d’Uckange. Après quatre années d’expulsion passées à Sète, il resta dans cette dernière ville jusqu’en 1950.
Installé curé de Montigny-Saint-Joseph le 17 décembre 1950 en remplacement du chanoine Zimmermann, le chanoine Leroy ajoutait à son ministère, au printemps 1963, l’archiprêtré du secteur urbain de Saint-Paul et cela jusqu’à ce jour.
Le nouveau chanoine fera ses adieux à la paroisse montignéenne, au cours d’une messe qu’il concélébrera avec tous ses anciens vicaires, dimanche prochain, à 10 h. Il rejoindra la cure de La Maxe, où son installation aura lieu le dimanche suivant.
M. le chanoine Marcel Leroy sera remplacé à la cure de Montigny-Saint-Joseph pat M. l’abbé Gervais VACCHERO, actuellement vicaire à la paroisse de Saint-Vincent-de-Paul, avenue de Magny. L’abbé Vacchero est né le 25 octobre 1928 à Moyeuvre. Après des études au grand séminaire de Metz, il fut ordonné prêtre le 5 juillet 1953. Durant une année préfet de discipline au collège de Bitche, il rejoignit la paroisse Notre-Dame comme vicaire pour neuf ans. Vicaire de puis 1963 à Saint-Vincent-de-Paul, le nouveau curé de Montigny-Saint-Joseph sera installé la dimanche 26 novembre.
En remplacement de l’abbé Vacchero, M. l’abbé Joseph SCHWARTZ a été nommé vicaire de puis le 4 novembre. Né le 19 mars 1933 à Rouhling, M. l’abbé Schwartz a été ordonné en 1959 en la cathédrale de Metz.
Il occupa successivement les postes de vicaire à Metz-Devant-les-Ponts durant cinq ans, et à la paroisse d’Audun-le-Tiche pendant trois ans. (RL)

Samedi 15 février 2020
  Anne-Marie, dernière propriétaire du célèbre café-restaurant La Calèche de La Maxe a fermé l'établissement il y a quelques mois. Faute de repreneur, il sera vendu à un propriétaire privé. La fin d'une belle histoire qui a commencé en 1908.
  Le 31 décembre dernier, le café-restaurant La Calèche, à La Maxe, fermait définitivement ses portes au grand dam de ses habitués. Quelques Maxois y avaient leurs habitudes, ils se retrouvaient au moment de l'apéro pour bavarder ou taper le carton. Cette fermeture marque la fin d'une institution maxoise, mais aussi la fin d'une histoire familiale de plus d'un siècle écrite par des femmes.
  Anne Marie, la dernière propriétaire des lieux, à l'heure de la retraite, s'est résignée à vendre, faute de repreneurs.
Il était une fois le café Georges
  Elle retrace une belle histoire de famille. C'est dans les années 1880 que la grande bâtisse du 80 rue principale devient le café du village. En 1908, les arrière-grands-parents d'Anne Marie s'y installent et le baptisent Café Georges, de leur nom de famille. Puis c'est la grand mère Denise Georges-Vigneulles qui succède à ses parents, avant de transmettre l'exploitation à sa fille Georgette Vigneulle-Trap, après la Seconde Guerre mondiale.
  À la fin des années 1960, au moment de la construction de la centrale EDF, Georgette décide de donner une autre dimension à son café. Elle entreprend de gros travaux et le petit café de village devient un restaurant très fréquenté dont la notoriété dépasse largement les limites de la commune.
  Tout naturellement, Anne Marie succède à sa mère le ler janvier 1977 et perpétue l'histoire familiale. Mais, à partir de 2015, la fermeture de la centrale sonne le glas du café-restaurant qui perd progressivement une grande partie de sa clientèle. Après 43 ans d'activité, la mort dans l'âme, Anne Marie décide de passer la main et cherche à vendre à un professionnel. Mais les mois passent et il faut se rendre à l'évidence, le bien sera vendu à un particulier qui en fera sa résidence principale. La Calèche était le dernier commerce du village.



Choix de groupe d'années : | 1810-69 | 1870-1918 |

| Retour menu : Villages environnants | Haut de page |

raconte-moi-woippy Retour menu