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Fête des Fraises 1972

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Sans date (Journal ?)

Martine (18 ans), Reine des Fraises 1972

Samedi soir, à la salle Saint-Exupéry, à Woippy, ce n'était pas un bal tout à fait comme les autres ! Animé par l'orchestre Orlando Marinez, cette soirée fut sympathique, haute en couleurs, en deux mots : très réussie. On attendait, avec impatience, l'élection de la reine des Fraises 1972... Une souveraine qui pendant douze mois, va régner sur les festivités de la cité et promener un sceptre aussi doré que son sourire.
Douze candidates, plus ravissantes les unes que les autres ne facilitèrent pas la tâche du jury. Allait-on choisir le ravissant minois d'une brunette malicieuse, la moue d'une petite blonde qui disputait à Marlène Jobert un visage délicieusement piqué de rousseur ?
Les délibérations furent longues. Le jury s'arrêta sur Martine Marchal, charmante dans sa simplicité, étudiante demeurant rue Henri-de-Ladonchamps à Woippy : une reine douce et jolie, au visage ovale serti dans de longues boucles châtain. Durant toute sa royauté « Sa majesté Martine » sera encadrée par Mlles Marie-France Michelin, fleuriste, domiciliée à Bellecroix, et Marie-Michelle Lemaître, étudiante, demeurant à Woippy. Deux demoiselles d’honneur aussi gracieuses que leur reine. La reine de Woippy 1972 est d’une bonne cuvée !

Lundi 19 juin 1972 (Journal ?)

WOIPPY : Le soleil au rendez-vous de la 42e Fête des Fraises

Second pôle d'attraction de l’agglomération messine en cette journée dominicale, Woippy - après Frescaty - a accueilli de nombreux visiteurs venus assister au corso de la fête des Fraises 1972. Assez curieusement, et contrairement à ce qui s’est passé avec la fête de la Mirabelle, cette manifestation conserve tout son attrait et l'on y vient de tous les villages environnants pour applaudir le défilé et prendre d'assaut les boutiques et manèges qui viennent s'installer dans les rues pour l'occasion.

C'est peut-être bien parce que le pays messin a cessé d'être le centre mirabellier qu'il fut en d'autres temps, alors que la fraise, elle, est toujours là et fait vivre encore ceux qui lui consacrent leur temps et leurs soins. Cette année pourtant, elle n'était pas au rendez-vous. Un printemps trop pluvieux, insuffisamment ensoleillé, ne lui a pas été propice et dans les champs de fraisiers, les premiers fruits commencent seulement à rougir. La vraie récolte va seulement débuter dans les prochains jours.
Il y avait donc la foule habituelle massée tout au long du cortège prévu pour le circuit des chars et des groupes de cette 42e fête des Fraises. Une foule bon enfant, prête à se réjouir d'un rien, à applaudir un spectacle que la société organisatrice, l'Union de Woippy, veut sans cesse renouveler, la préparant soigneusement, avec le concours de toutes les bonnes volontés du village.
Mais peut-on encore parler de Woippy comme d'un village ? C'est maintenant une petite ville et l'appoint du quartier Saint-Eloy n'est en rien négligeable dans l'animation des festivités. On en a eu la preuve, hier, où les associations du quartier d'au-delà de la route de Thionville ont participé très activement au défilé avec leurs majorettes, leur groupe folklorique et un char.
Des groupes de majorettes, il y en eut d'autres, venus de Sainte-Marie-aux-Chênes, de Jœuf, de Clouange, sans oublier les mini-majorettes de Woippy et celles de la Renaissance de Metz-Devant-les-Ponts ; comme il y eut d'autres chars : ceux du comité des fêtes de Hauconcourt, du comité des fêtes de Gorze, des associations patriotiques locales, du Foyer des Jeunes de Lorry-lès-Metz et de la Coopérative des producteurs de fraises avec, sur ce dernier, la reine des Fraises, Martine Ire, et ses demoiselles d'honneur, Marie-France et Marie-Michèle. Et pour scander la marche, de nombreuses sociétés de musique venues de Maizières-lès-Metz, de Farébersviller, de Saulny, de Clouange, de Metz-Devant-les-Ponts, de Marange-Silvange. Il faudrait encore citer d'autres groupes, tel celui de la commune libre d'Auconville ; d'autres chars confectionnés par des particuliers, et qui tous contribuèrent à créer cette ambiance de fête si particulière à la cité des fraises, haute en couleurs et en flonflons. La fête des Fraises s'est éteinte avec les derniers échos du bal qui l'a clôturée. Mais déjà, à Woippy, on pense à celle de 1973.





Martine 1re, tout sourire, entourée de ses demoiselles d'honneur.


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