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Fête des Fraises 1976

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Au lendemain d'un bal de gala mémorable, salle St-Exupéry, en l'honneur d'Annie, 46e Reine des Fraises de Woippy, ont joyeusement débuté les festivités majeures : celles du dimanche. Le coup d'envoi de cette journée dominicale fut l'aubade à M. Drosse, le nouveau maire de Woippy. Une aubade dont les accents cuivrés ouvrirent définitivement bien d'autres paires d'yeux que celle du maire. De telle sorte que le triple circuit de la course pédestre (8,8 kilomètres) qui suivi l'aubade bénéficia d'un public nombreux et enthousiaste.
L'après-midi, sur plusieurs kilomètres, le corso fut applaudi par des milliers de spectateurs. Il y avait douze troupes de gracieuses majorettes : joie des yeux par leurs mouvements chorégraphiques autant que par les couleurs vives de leurs uniformes. Alternant avec ces troupes charmantes, ainsi qu'avec les cinq chars du corso, apparaissaient les « surfaces colorées et sonores » de quatorze musiques, sans oublier le prestigieux groupe folklorique des « Pierrots de Warreme ». Un bon point aux responsables des « majorettes du Val de Metz » qui ont su rassembler des contributions d'une telle qualité, pour ce spectacle « son et couleurs ».
Une bonne partie des personnalités - groupées sur le podium central devant lequel défilait l'ensemble du corso - se trouvait mobilisée. Il s'agissait de classer les chars par ordre de mérite. Sur cette tribune, on pouvait remarquer, notamment, MM. Jean-Marie Rausch, sénateur-maire de Metz ; Kiffer, député de Metz ; Drosse, maire de Woippy ; Herment, maire du Ban-Saint-Martin et conseiller général ; des maires des environs parmi lesquels ceux de Norroy et de Plesnois ; le conseil municipal de Woippy, etc.
Voici le résultat du classement des chars : ler prix : char de la Jeune Renaissance de Woippy-St-Eloy (16 pts) ; 2e prix : char des Beaux Arts de Metz (15 pts) ; 3e prix : char de la Re-naissance de Devant-les-Ponts (14 pts) ; 4e prix : char des scouts de Plesnois (12 pts) ; et 5e prix char de la Reine des Fraises (11 pts).
Il faut dire que ce dernier char rayonnait de toute manière par la souriante présence d'Annie, Reine des Fraises, ainsi que de Brigitte et Inès, ses demoiselles d'honneur.
Dans les vastes salles de « St-Exupéry », il y eut, après des rafraîchissements très appréciés, après cet après-midi ensoleillé, un festival de musique et de majorettes, qui clôtura de la meilleure manière les festivités.
 











* * *

(Républicain Lorrain et documents personnels d' Annie HUMBERT)  


Mlle Annie HUMBERT, Reine des Fraises 1976,
deuxième demoiselle d'honneur à la Fête de la Mirabelle de cette même année.

Muriel Ire, Reine de la Mirabelle 1976...
Applaudie par plus d'un millier de personnes, Muriel Foschia a gravi lentement les marches du podium, sous les projecteurs du hall 7 de la Foire-Exposition. Un petit salut de la main droite, un merveilleux sourire. Déjà des gestes de reine.

Moment où la reine de 1974 couronne Muriel Ire, le service d'ordre est près de rompre sous l'enthousiasme qui porte, qui pousse toute cette foule vers le podium. Car Muriel Foschia est véritablement le « chouchou » de tout un public puisque près de la moitié des mille cartes de vote distribuées au cours de cette « Nuit de la Mirabelle » portaient le No 15 et la désignaient comme reine.

Dans une ambiance sud-américaine créée par les... tziganes de Yann Loszas, les lumières s'éteignaient et les quarante-neuf candidates défilaient sur le podium, interviewées par l'excellent animateur Jean-Marie Bianchi. Merveilleux éventail coloré que ce cortège prenant sous le charme le public. Quelques tours de valses, et le public rendait son verdict. Muriel Foschia, devant Chantal Adenot, première demoiselle d'honneur et Annie Humbert, seconde demoiselle d'honneur... Un tiercé de la beauté que beaucoup avaient donné, bien que certains avaient été séduits par la classe naturelle et le port altier de la No 14, Marylène Edelhauzer. Mais un vote est un vote, avec ce côté attachant du hasard ...qui fait bien les choses, puisque nos trois élues sont blondes comme les mirabelles !

Curieux et très sympathique à la fois, c'est la capitale de la Fraise, Woippy, qui sort largement gagnante de cette élection 1976 très réussie, puisque la reine, Muriel Foschia, et sa seconde demoiselle d'honneur, Annie Humbert, y demeurent...
Muriel, rappelez-vous : des cheveux blonds pour des yeux noisette, 1 m 63, 50 kg, étudiante portée vers l'administration, à moins qu'elle ne devienne une des hôtesses de charme de la ville de Metz. Depuis hier soir, une candidature à étudier très sérieusement... «Je suis heureuse, j'essaie de me montrer décontractée. Mais en réalité, je suis très intimidée, car je suis devenue la reine d'une ville en fête... »

Chantal Adenot, première demoiselle d'honneur, a 17 ans, est également une blonde aux yeux noisette. Elle habite 22, avenue de la Libération; à Petit-Châtel, et est vendeuse de profession. « Ça tombe bien cette élection ; j'adore les mirabelles... » C'est son papa qui va être content ; il l'avait « un peu » poussée à se présenter.

Reine des Fraises cette année, Annie Humbert pense qu'il est encore plus important d'être seconde demoiselle d'honneur d'une élection aussi importante que celle de la Mirabelle. Blonde aux yeux verts, 1 m 72 pour 52 kg, elle aurait toujours aimé être vendeuse en confection, en bijouterie ou parfums : « Je connaissais la reine ; j'étais certaine qu'elle serait élue. J'en suis très heureuse, car je la trouve formidable... » N'est-ce pas merveilleux !
Et quelle chance pour Annie qui est attirée par les chevaux : la cour est invitée cet après-midi à l'Etrier de Moselle, à Peltre. (RL)

La reine 1974 couronne Muriel Ire


 
De gauche à droite, après le couronnement :
M. Weigel, directeur du Syndicat d'initiative ; Chantal Adenot, première demoiselle d'honneur ; Muriel, Foschia. Reine de la Mirabelle 1976 ; Annie Humbert, deuxième demoiselle d'honneur ; M. Hohl, conseiller municipal ; la reine 1974 ; l'animateur de la soirée.


Les quarante-neuf candidates avant l'élection


Une partie du public

Annie HUMBERT :
« Allez Nico »

  « Nos vacances en Bretagne tenaient du gag... » Annie est une chaude partisane de la salade de fruits : reine des fraises en exercice, elle a voulu viser plus haut, vers les branches de mirabelliers. Réussi ! Elle est seconde demoiselle d'honneur. Mais revenons à nos moutons de pré-salé pour parler des vacances armoricaines de la famille Humbert. Tout le monde avait donc décidé de partir avec une caravane pliante. Mais qu’y a-t-il de plus traître qu'une caravane pliante, qui refuse de se déplier ? Ou quelque chose comme cela... On décide donc de se rabattre sur les hôtels. Plus de place ! Heureusement qu'il y a l'habitant, et l'on connaît toutes les qualités d'hospitalité des Bretons. « Des soucis vite oubliés, le temps était si beau du côté de Quiberon... »
Annie, elle aussi, joue les dompteurs dans une véritable ménagerie d'animaux en peluche. « Des chiens, surtout ! » Mais ils sont bien près d'être supplantés par une nouvelle passion : le football, par une autre idole : Nico Braun… « Au début, je n’irai pas jusqu’à dire qu’elle allait au match de gaieté de cœur. Mais, poursuit son fiancé - attention, il est très jaloux ! - depuis, elle s'intéresse aux matches ; elle discute, elle critique... Pourtant, je ne sais si elle troquerait sa place favorite devant son tourne-disques pour un banc de tribune ou quelques centimètres de main courante… »
Au hasard des pochettes bariolées : Serge Lama, Sylvie Vartan, des groupes « pop ». Mais s'il y en a une qui « bichait » hier, dans la tribune du concours hippique de l'Etrier de Moselle, à Peltre, c'était bien la seconde demoiselle d'honneur : elle adore les chevaux, et voulait depuis longtemps faire de l'équitation.
  Le pied à l’étrier !

R. BANCE
Photos : Gérard SCHNEIDER

(Républicain Lorrain et documents personnels d' Annie HUMBERT)  



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