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Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces ( 1868 - 1869 )

Journaux consultés et abréviations utilisées Sources
Courrier de la Moselle (CdMo)
Indépendant de la Moselle (IdMo)
Vœu National (VN)
Moniteur de la Moselle (MoMo) Les journaux consultés sont issus des collections de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz-Pontiffroy, des Archives municipales de Metz et des Archives départementales de la Moselle.
(références disponibles sur place)

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| 1869 |
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Année 1868

Dimanche 26 janvier 1868
Etudes de Me Woirhaye, avoué à Metz, et de Mes Montjean et Iager, notaires en la même ville.
Vente par licitation. Le jeudi treize février mil huit cent soixante-huit, à deux heures de l'après-midi, en l'étude de Me Montjean, notaire à Metz, rue des Capucins, 10, et par le ministère dudit Me Montjean et de Me Iager, notaire en la même ville, rue Nexirue, 7, d'une maison avec cour, jardin, aisances et dépendances, située à la Maison-Neuve, commune de Woippy, premier canton de Metz (Moselle), dépendant des successions bénéficiaires de François Vax et Marie-Anne Bierck, son épouse, tous deux décédés aubergistes audit lieu.
En exécution d'un jugement rendu contradictoirement par le tribunal de première instance séant à Metz, le sept décembre mil huit cent soixante-sept, enregistré en la cause d'entre dame Catherine Vax, épouse de Jean Grégoire, maître d'hôtel, demeurant à Thionville, et ce dernier pour assister et autoriser son épouse, demandeurs, ayant Me Woirhaye pour avoué, d'une part ;
Et dame Anne Vax, épouse de Nicolas Watrin, ancien meunier et boulanger, demeurant ensemble à la Maison-Neuve, commune de Woippy, et ce dernier pour assister et autoriser sadite épouse, défendeurs, ayant Me Bertrand pour avoué, d'autre part ; Il sera, aux jour, lieu et heure ci-dessus indiqués, procédé à la vente par licitation des immeubles ci-après désignés, sur la mise à prix fixée par le jugement sus-énoncé.
Désignation et mise à prix.
Une maison avec cour, jardin, aisances et dépendances, située à la Maison-Neuve, commune de Woippy, section E, n° 1453 et 1454 du plan cadastral, le long et à gauche de la route de Metz à Thionville, entre M. Delatte et la Maison-Neuve.
Cette propriété se compose :
1° D'une maison d'auberge comprenant : sous le sol, une cave voûtée ; au rez-de-chaussée, six grande pièces, dont cinq sont plafonnées, l'une et la cuisine pavée en pierres de Servigny, dans laquelle un four, une pompe, l'entrée de la cave et l'escalier pour monter au premier étage ; au premier étage, un couloir à droite duquel quatre chambres dans l'une desquelles un cabinet, à gauche, deux autres chambres ; les trois pièces qui regardent Metz sont plafonnées ; au-dessus, greniers ;
2° D'une écurie pour quinze chevaux, antre la maison et la route, avec grenier au-dessus ;
3° D'un petit jardin d'agrément, entre la maison et une pièce de terre de M. Delatte ;
4° D'une cour, avec deux entrées sur la route, ayant trente-trois mètres de long sur vingt-quatre de large, entre la maison et la grange écurie à vaches, une poulerie, une pompe et les lieux d'aisances ;
5° Une écurie pour quinze ou vingt chevaux, construite dans cette cour servant de remise et de grange ; grenier à grains et à fourrages au-dessus ;
6° Une grande écurie, entre la cour et le jardin ci-après ; greniers au-dessus ;
7° Un grand jardin, en plein rapport, dans lequel six carreaux avec plates-bandes, garnies d'environ cent soixante espaliers et de pieds de vignes, douze haut-vents, mirabelles, reines-Claude, noisetiers, treilles, planche de framboisiers, couches, puits, contenant environ trente-cinq ares.
Mise à prix, six mille francs.
Cette vente aura lieu sous les clauses et conditions d'un cahier des charges dressé par Mes Montjean et Iager, notaires à Metz, et déposé en l'étude de Me Montjean, où les amateurs peuvent, sans frais, en prendre communication.
Fait et rédigé par Me Woirhaye, avoué poursuivant, soussigné. Metz, le dix-sept janvier mil huit cent soixante-huit. Signé : A. Woithaye. (MoMo)

Dimanche 16 février 1868
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Le mercredi 26 février 1868, à une heure après midi, au village de Woippy, il sera, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, procédé à l'adjudication en détail de terres, vignes et terrains plantés, bans de Woippy et Devant-les-Ponts. (MoMo)

Mercredi 19 février 1868
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Vente d'un beau train de culture pour cause de cessation définitive d'exploitation. Le lundi 16 mars 1868, à neuf heures du matin, à la ferme de Saint-Eloy, dite le Château, commune de Woippy, à 3 kilomètres d Metz, il sera, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, procédé à la vente du train de culture, consistant en 20 chevaux et 9 poulains, 18 vaches de race suisse et hollandaise, 10 génisses, 2 taureaux, dont l'un de 18 mois, 4 porcs, quantité de volailles et pigeons ; 5 grandes voitures et une petite, 4 charrues montées, 16 herses en bois, 8 herses à dents de fer, dont une grande à 4 chevaux, un rouleau, plusieurs avant-trains, chaînes, balances, échelles, bignons et autres attirails de culture, un trieur, un coupe-racines, 2 chariots à colza nouveau modèle, breveté s.g.d.g., 4 bâches à colza, 180 sacs à grains, grands et petits vans et quantité d'autres objets ; Appartenant à Mme veuve Nicolas Delatte. (MoMo)

Dimanche 23 février1868
Etude de Me Péridon, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 3, successeur de Me Auguste Rollin.
Le lundi 9 mars 1868, à une heure de l'après-midi, à la ferme de Thury, commune de la Maxe, Me Péridon, notaire à Metz, procédera à la vente par adjudication en détail, d'un corps de ferme, composé de maison d'habitation et d'exploitation, et de 13 hectares 48 ares 28 centiares de terre en huit parcelles, situés sur les territoires de la Maxe, Devant-les-Ponts et Woippy ; les grandes pièces seront divisées si les amateurs le désirent. (Pour la désignation, voir les affiches).
Le lendemain, mardi 10 mars 1868, à neuf heures du matin, il sera procédé, au même lieu de Thury, dans les bâtiments de la ferme, à la vente 1° D'un train de culture, comprenant onze chevaux, quatre vaches, trois voitures à quatre roues à jantes larges, une voiture à quatre roues à jantes étroites, un char à battre le colza, un tombereau, une petite voiture à quatre roues, char à bancs suspendu sur ressorts, deux charrues, deux rouleaux, douze herses en bois et en fer, harnais de toute sorte, attirails de culture. 2° D'un mobilier de ménage, consistant en : literie, meubles, sacs pour la culture et généralement objets de toute nature composant le ménage. (MoMo)

Dimanche 23 février 1868
Etude de Me Ernest Bernard, notaire à Metz, rue de la Chèvre, n° 1 bis. A louer une maison de campagne avec jardin, située à Woippy. S'adresser audit Ernest Bernard. (MoMo)

Samedi 29 février 1868
Un pré défiché contenant 62 ares 07 centiares, ban de Woippy, en face de la Maison-Neuve, entre M. Monier au nord, M. Duval au midi, aboutissant au levant sur Mme Roget, et au couchant sur la route de Thionville. S'adresser pour tous renseignements, à Me Adolphe Bernard. (MoMo)

Dimanche 1er mars 1868
- A vendre à l'amiable, la propriété dite la Maison-Neuve, située dans la commune de Woippy, sur la route de Thionville, à 3 kilomètres de Metz, composée de maison d'habitation, vastes bâtiments, avec caves voûtées et grands greniers, jardin potager, etc. Cette propriété peut convenir à un grand établissement industriel, une brasserie, un commerce de grains, etc. (MoMo)
- Un pré défriché contenant 62 ares 07 centiares, ban de Woippy, en face de la Maison-Neuve, entre M. Monnier au nord, M. Duval au midi, aboutissant au levant sur Mme Roget et au couchant sur la route de Thionville. S'adresser, pour tous renseignements, à Me Adolphe Bernard. (MoMo)
- Etude de Jacquet, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 2. Vente après décès à la Maison-Neuve (annexe de Woippy), du mobilier dépendant des successions bénéficiaires des époux François Vax et Marie-Anne Birck, tous deux décédés. Le jeudi 5 mars mil huit cent soixante-huit, à midi précis, au domicile mortuaire des époux François Vax, à la Maison-Neuve (route de Metz à Thionville), Jacquet, huissier, procédera à la vente aux enchères des objets ci-après décrits : Plumons, traversins, oreillers, paillasses, taies grandes et petites, couvertures en laine et piquées, garde-robe et chemises d'homme, garde-robe et chemises de femme, deux couches en noyer, tables, fauteuils, une horloge avec sa boîte en chêne, buffets, armoire, faïence, verroterie ; batterie de cuisine, un fourneau de salle, un fourneau de cuisine, braisières, coquelles, attirail de feu, cuillères et fourchettes, un pétrin, futailles, gîtes, pommes de terre, carottes, navets, un tonneau de choucroute, un cuveau à lessive, et une grande quantité d'autres articles. Argent comptant. (MoMo)

Mercredi 4 mars 1868
Etude de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1.
Le lundi 16 mars 1868, à neuf heures du matin, à la ferme de Saint-Eloy, dite le Château, commune de Woippy, à 3 kilomètres de Metz, Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, procédera à la vente du beau train de culture appartenant à Mme veuve Nicolas Delatte, pour cause de cessation définitive d'exploitation. (MoMo)

Mercredi 18 mars 1868
Le 3 courant, un malfaiteur s'est introduit, dans la soirée, chez le sieur Poinsignon, rentier à la Maxe, et, après avoir pris une somme de huit francs dans un cabinet de décharge, a mis le feu au linge déposé dans cette pièce. Avec l'aide de ses voisins, le propriétaire a promptement arrêté le commencement d'incendie. Il éprouve une perte de 200 francs. (IdMo)

Vendredi 20 mars 1868
Le concours agricole du Comice de Metz en 1868 est fixé au dimanche 19 juillet ; le choix de la localité du 1er canton de Metz, où elle se tiendra, n'est pas encore fait. (MoMo)

Vendredi 27 mars 1868
A vendre pour cause de cessation de commerce à des conditions avantageuses, 60 hectolitres de vin de 1865, et 1 500 bouteilles de vin des années 1857, 1858, 1859 et 1862. Des crûs de Vaux, Woippy, Fèves et Scy. S'adresser à François Collignon, traiteur à Metz, rue du Pont des Morts, 12. (MoMo)

Dimanche 29 mars 1868
Les personnes qui auraient des nouvelles du sieur Louis Ancel, lequel a quitté la ferme des Petites-Tappes, commune de Woippy, depuis le mois de décembre dernier, et à qui il est échu une succession en l'étude de Me Petitdemange, notaire à Orbey (Haut-Rhin), sont priées de faire connaître le domicile actuel dudit Ancel, soit audit notaire, soit au bureau du journal. (MoMo)

Samedi 4 avril 1868
Etude de Jacquet, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 2. Vente après décès. Au château de Saint-Eloy, commune de Woippy, d'un mobilier consistant en couchages, linge, meubles, foin, trèfle, etc. Dépendant de la communauté qui a existé entre M. Nicolas Delatte, cultivateur décédé, et sa veuve survivante. Le mercredi 15 avril 1868, à 10 heures du matin, au domicile mortuaire de M. Nicolas Delatte, au château de Saint-Eloy, Jacquet, huissier, procédera à la vente aux enchères des objets ci-dessous décrits :
Quantité de bons couchages, plumons, traversins, oreillers, 30 paires de draps, nappes, serviettes, taies grandes et petites, couvertures, 180 sacs à grain en toile neuve, 150 kilogrammes de lard salé ; une armoire en chêne, une autre en noyer, deux buffets, bois de lits en chêne et autres, tables de cuisine et de salle à manger, chaises, pétrin, corbeilles, faïence, verroterie, poterie, batterie de cuisine, deux fourneaux, ferrailles, attirail de four ; 7 000 kilogrammes de foin, 2 000 kilogrammes de trèfle, deux grands vans, deux vans en osier, une bascule et ses poids, une beurtoire, chaînes et cordages, échelles, fourches, râteaux, saloir, coffres, cuveaux de lessive, futailles et beaucoup d'autres articles. A crédit. (IdMo)

Lundi 6 avril 1868
La fête agricole du Comice de Metz aura lieu le dimanche 19 juillet, à Woippy. (IdMo)

Vendredi 24 avril 1868
Lise des délégués cantonaux, arrêtée par le Conseil départemental, sur la proposition de M. le Préfet, pour la période triennale commençant le 15 avril 1868. Arrondissement de Metz. 1er canton de Metz. MM. Abt, propriétaire à Hauconcourt : Hagondange, Hauconcourt, Talange ; Génot, propriétaire à Maizières-lès-Metz : Fèves, Semécourt, Marange-Sylvange, Plesnois, Norroy-le-Veneur ; Séchehaye, juge : Amanvillers et Maizières-lès-Metz ; Marlier, conseiller à la cour : Ban-Saint-Martin, Devant-les-Ponts, Plappeville ; Sérot, président à la cour impériale : Lorry-lès-Metz ; Paquy, propriétaire à Lorry-lès-Metz : Woippy, La Maxe, Saulny ; le colonel de Verneuil : Longeville-lès-Metz, Moulins et Scy-Chazelles. (MoMo)

Vendredi 1er mai 1868
On nous écrit de Woippy :
« Une charmante soirée musicale a été donnée dimanche dernier, à Woippy, au profit des pauvres. Le public, aussi nombreux qu'animé, faisait salle comble. Les dames ont été plus bruyantes que les hommes. Cette fois, décidément, le sexe s'émancipe : avis à M. le Ministre de l'instruction publique. Le théâtre, quoique improvisé, était élégant et de bon goût : des lumières en abondance, tentures, tapis à terre, des fleurs, des instruments nombreux.
« On a fait de la musique, on a joué la Fée Muscade , la pièce à surprises de votre Gavarni, son œuvre de prédilection, tant de fois améliorée qu'elle a fait peau neuve. Parmi ses péripéties nouvelles, on a remarqué un curieux hibou mécanique, et le troc des nez, scène qui a fait rire aux larmes.
« MM. Gavarni, Lallemand, E. Pope, Geoffroy et Devillers se sont montrés pleins de zèle et d'entrain. Ces artistes ont prouvé une fois de plus qu'il n'est point de scène si modeste q ue ne vienne transfigurer un amour-propre intelligent, une charité sincère.
« Il n'est pas jusqu'à la gentille Annelle qui n'ait eu sa part de félicitations. En voyant son frais minois, nul ne s'étonnait de l'empressement avec lequel un de nos Woippys...iens consentait à échanger son nez avec celui de la servante de la fée.
« En somme, M. Poulain, notre honorable maire, sous le patronage de qui se donnait cette soirée, doit se féliciter de l'empressement de ses administrés. Les citadins, présents à la fête, sont unanimes pour reconnaître dans la direction de la commune de Woippy un zèle, un talent d'organisation de favorable augure pour la fête qui, à l'occasion du Comice de l'arrondissement, doit, cette année, se célébrer dans cette localité.
« Merci à Gavarni qu'on trouve toujours prêt pour un acte de bienfaisance. L'artificier messin, qui ne veut pas qu'on l'oublie, multiplie ses efforts pour se rendre utile. Son concours est parfois précieux : avis à MM. les organisateurs des fêtes du concours régional. » B. (MoMo)

Mercredi 24 juin 1868
Comice agricole de Metz. Convocation.
Samedi 27 juin. Rapport sur les visites de fermes ; Rapport sur le concours régional de Metz ; Examen d'un projet de modification au règlement ; Nomination des commissions pour le concours, à Woippy ; Rédaction du programme de la fête. Communications diverses.
Dimanche 5 juillet. Rapport de la commission des visites de vignes ; Enseignement agricole. Rapport de la commission ; Apiculture ; Question des conférences ; Rédaction de la mercuriale des vins ; Sylviculture. Rapport ; Communications diverses.
Chaque séance aura lieu, à midi, à l'hôtel de ville, salle ordinaire, deuxième étage.
AVIS. Concours de vins. Le Bureau du Comice rappelle à MM. les viticulteurs de l'arrondissement de Metz, que le délai pour concourir expire le 10 juillet, la dégustation devant avoir lieu le 12 juillet à Woippy.
Les échantillons que les exposants mettront à la disposition du Comice, devront se composer de deux bouteilles chacun, et être déposés le 10 juillet, au plus tard, soit chez M. le Maire de Woippy, soit chez M. le docteur Beaumont, à Metz, rue Sous-Saint-Arnould, 2. Un billet cacheté, indiquant à l'extérieur l'année, à l'intérieur le nom du propriétaire et du vignoble, devra être attaché à chacune des bouteilles exposées. (IdMo)

Samedi 27 juin 1868
Le service des Omnibus de Metz à Woippy sera rétabli à dater de dimanche prochain, 28 courant. Départs : de Metz : 7 h ½ matin, 1 h ½ soir, 5 h ½ soir ; de Woippy : 8 h matin, 4 h soir, 6 h soir. Bureaux : à Metz : à la poste aux chevaux ; à Woippy : chez M. Gusse, au Coin-du-Pont. Trajet : rue du Pont Saint-Marcel, Pont-des-Morts, porte de France, route de Lorry, Sansonnet. Ligne de Plappeville. Aller : 9 h ½ matin, midi et demi, 5 h ½ soir ; retour : 10 h matin, 1 h soir, 5 h soir. Nota : Le dimanche et le jeudi, il y aura un retour à 9 heures du soir. (IdMo).

Mercredi 1er juillet 1968
Comice agricole de Metz. La prochaine séance aura lieu dimanche 5 juillet à midi, à l'hôtel de ville, salle ordinaire. La fête du Comice annoncée d'abord pour le 19 se fera à Woippy le 12 juillet, en raison de la précocité de la moisson. L'affiche donnera le programme de la journée. (IdMo)

Mercredi 8 juillet 1868
Comice agricole de l'arrondissement de Metz. CONCOURS A WOIPPY.
Le dimanche 12 juillet 1868. Programme de la fête. 7 heures du matin : Départ de Metz 7 heures ½ : Réunion à la mairie de Woippy. 8 heures : Messe solennelle en musique. 9 heures : Constitutions des Jurys et ouverture des concours. 1 heure après midi : Appel des Lauréats et distribution des primes. 3 heures : Banquet par souscription. 5 heures : Bal champêtre offert par le Comice.
Dispositions générales. Le Comice rappelle aux éleveurs que le Concours des juments poulinières, pour l'arrondissement de Metz, aura lieu à Woippy, en même temps que les Concours du Comice. Les animaux et instruments recevront chacun un numéro d'ordre qui servira seul à les désigner jusqu'au moment de la proclamation des lauréats.
9 départs de Metz. 7 heures du matin, 8 heures ½, 10 heures ½, 1 heure ½ du soir, 3 heures ½, 5 heures ½, 6 heures ½, 7 heures ½, 8 heures ½.
9 départs de Woippy. 8 heures du matin, 9 heures, 1 heure, 2 heures du soir, 4 heures, 6 heures, 7 heures, 8 heures, 9 heures.
Point de départ de Metz : rue du Pont-Saint-Marcel, n° 9. (IdMo)

Mercredi 8 juillet 1868
Comice agricole de Metz. Le concours annuel aura lieu à Woippy, le dimanche 12 juillet 1868.
N.B. : La date précédemment fixée a été ainsi modifiée à cause de la précocité de la moisson.
Voici le programme de la fête :
7 heures du matin : Départ de Metz ; 7 heures ½ : Réunion à la mairie de Woippy ; 8 heures : Messe solennelle en musique ; 9 heures : Constitution des Jurys et Ouverture des concours. 1 heure après midi : Appel des Lauréats et Distribution des Primes. 3 heures : Banquet par souscription ; 5 heures : Bal champêtre offert par le Comice.
Le Comice rappelle aux éleveurs que le Concours des juments poulinières, pour l'arrondissement de Metz, aura lieu à Woippy, en même temps que les Concours du Comice.
A 9 heure, MM. les membres des jurys se réuniront sur l'estrade, où l'appel sera fait par les Présidents des sections pour procéder immédiatement à l'examen des animaux et des instruments. Le prix de la souscription au banquet est de 5 francs.
Neuf départs de Metz ont été organisés depuis 7 heures du matin jusqu'à 8 heures ½ du soir. Le point de départ de Metz est rue du Pont-Saint-Marcel, n° 9.
ORGANISATION DES JURYS.
Commission de la race chevaline.
Président : M. Pelte. Vice-Président : M. Maline. MM. Bonnegarde (de), de Metz. Braun, maître de poste. Coetlosquet (Maurice du). Demange, vétérinaire. Grandidier, de Loyville. Horn (de), de Teting. Ladré, capitaine d'artillerie. Leclerc, vétérinaire. Leidinger, vétérinaire. Louyot, de Pagny-lès-Goin. Maire, de Ladonchamps. Simon, de la Horgne.
Commission des races bovine, ovine, porcine et galline.
Président : M. Lapointe, de Maizery. Vice-Président : M. Robert, de Maizeroy. MM. Corbedaine, de Thicourt. Evrard, de Henning. Francfort (Cerf), de Metz. Gendarme (Hippolyte), marchand boucher. Hennequin, de Borny. Jeanpierre (A), de Faulquemont. La prairie, marchand boucher. Papelier, de Metz. Parant, vétérinaire. Pataa, vétérinaire. Samson, vétérinaire. Voiseux, marchand boucher.
Commission des machines et drainage.
Président : M. Lamaille, de Sabré. Vice-Présient : M. Bogenez, de Grimont. MM. Barbey, conducteur des ponts et chaussées. Barral, directeur du journal l'Agriculture. Barré, ingénieur des mines. Carau, de Lorry-Mardigny. De Lemud, de Lorry-Mardigny. Féry, de la Maxe. Hanriot,de Foville. Hurlin, de Thury. Jacquet, de Cheminot. Thuillier, de Rémilly. Villaume, de Pont-à-Chaussy. Welter, capitaine d'artillerie. Wendling, de Metz.
Commission de la fête.
Président honoraire : M. le Maire de Woippy. Président : M. Puyperoux. Vice-Président : M. de Goy. MM. Auricoste de Lazarque, de Retonfey. Blum, de Longeville. Busy, de Woippy. Chevrier. Delatte, de Saint-Eloy. Génot, de Maizières. Hurlin, des Grandes-Tappes. Lanler, inspecteur des forêts. Leroy, de Plesnois. Purnot (A), de Metz. Remy, des Petites-Tappes. Stoffels, de Varsberg. Vallette (Paul), de Jouy-aux-Arches.
Commission des vignes et de dégustation des vins.
Président : M. Deflorenne, d'Argancy. MM. Amblard, de Lorry-Mardigny. Beaumont (docteur), de Metz. Blanpied, de Metz. Boilvin, deVallières. Pidancet, de Montoy. Pistor, de Metz, Puyperoux, de Metz. Richard, de Metz. (MoMo)

Dimanche 12 juillet 1868
Fête agricole à Woippy le 12 courant. En raison des frais que nécessitera l'organisation exceptionnelle du service des omnibus, le prix des places sera à 40 cts., pour ce jour-là seulement. (MoMo)

Lundi 13 juillet 1868
La fête du Comice agricole a été favorisée par un temps magnifique ; nous en rendrons compte dans notre prochain numéro. La commune de Woippy avait fait hier les frais d'une belle décoration champêtre ; elle avait élevé deux arcs de triomphe, l'un à M. le Préfet de la Moselle, en ce moment à Paris ; l'autre à l'agriculture ; au concours du matin il n'y avait que 5 juments, 25 têtes de bétail, quelques moutons dont les plus beaux avaient été amenés par un pâtre. Le lauréat le plus couronné a été M. Féry, de la grange d'Envie ; M. Fey, à la Maxe, a obtenu la médaille pour la meilleures exploitation agricole. Des médailles ont été accordées à la commune de Fèves pour ses vins ; à M. Viansson qui a reçu la sienne au milieu des applaudissements unanimes ; à M. Blum, de Longeville, la potier apiculteur ; à M. Puyperoux pour ses longs services comme trésorier, etc, etc. Il y a eu foule à Woippy toute la soirée, le bal a été très animé. Les artifices de Gavarni enlevés par une montgolfière ont fait merveilles. (IdMo)

Mercredi 15 juillet 1868
Fête du Comice agricole à Woippy.
Dimanche, a eu lieu à Woippy, la fête du Comice agricole de Metz. Dès le matin, de nombreux omnibus et une quantité de voitures parcouraient la route de Metz à Woippy, et amenaient une foule de curieux sur la théâtre du concours.
Après une messe à laquelle ont assisté MM. les membres du Comice, le concours a commencé, concours peu nombreux, il est vrai, mais remarquable par la qualité des sujets exposés. On reconnaissait là, au mérite incontestable des poulains exposés, que l'arrondissement de Metz est lancé à plein collier dans l'amélioration chevaline telle que l'entend l'administration des haras, c'est-à-dire au moyen des reproducteurs de demi sang anglo-normand. L'espèce bovine était représentée par de beaux sujets appartenant principalement aux races durham et hollandaise croisée. Le 1er lot se composait de 8 têtes de moutons demi-sang southdown, et le second comprenait douze bêtes n'ayant qu'un quart de sang de même race.
La distribution a eu lieu sur une estrade fabriquée récemment, aux frais du Comice, et qui devra dorénavant figurer dans tous les concours annuels. Elle était couverte d'un personnel agricole extrêmement nombreux et assiégée par une foule de campagnards qui se suspendaient, pour ainsi dire, à ses flancs, dans des attitudes impossibles, pendant que le beau sexe de la campagne s'entassait sur les degrés de l'estrade jusqu'au moment où une rupture s'est opérée. A partir de ce moment, les lauréats ont pu gravir sans entraves, entre les sapeurs-pompiers et les agents de police protecteurs, la voie qui menait aux récompenses. M. Provost, secrétaire général de la Préfecture, délégué par M. le Préfet empêché, a inauguré la distribution par un discours empreint d'idées générales conformes aux tendances du progrès agricole. Ensuite, M. Maguin, président du Comice, a parlé un temps assez long, et qui a paru d'ailleurs fort court à l'auditoire. Son discours très substantiel, et débité avec une facilité d'élocution qui trahit l'homme de l'art, a été très goûté.
Après la distribution, le banquet.
Là, les toasts ont été aussi nombreux que bons. M. le Président du Comice a éveillé toutes les sympathies des membres présents, en remerciant l'administration départementale et le gouvernement impérial de l'empressement louable avec lequel ils ont placé le signe de l'honneur sur la poitrine de M. Vianson, membre du Comice et maire de Plappeville.
M. Lapointe, de Maizery, vice-président, a dit quelques mots bien sentis, à l'adresse de M. le Préfet, dont il regrettait, ou plutôt dont l'assistance entière regrettait l'absence.
M. le Secrétaire général, répondant à ce toast au nom de M. le Préfet a bu aux populations agricoles de l'arrondissement de Metz et du département de la Moselle, à ces populations qui, par leur travail et leur énergie, font jaillir du sol les divers produits dont d'alimente la nation, et qui, au moment du danger se lèvent en masse pour la défendre.
M. Barral s'est fait entendre à son tour et a fait avec autant de raison que d'à-propos une large part aux nombreux viticulteurs qui font honneur au Comice de Metz et qui, dans cette solennité qui avait lieu au centre d'un canton viticole, avaient emporté une majeure partie des récompenses.
M. le docteur Beaumont, qui est à la tête du mouvement viticole dans notre pays, a prononcé, comme c'était son droit, quelques mots en l'honneur de la viticulture. M. le docteur Schneider, de Thionville, seul représentant du Comice de Thionville à la fête agricole de Woippy, a accepté la tâche de remercier, au nom du Comice de Thionville, l'honorable Président, M. Maguin, des paroles très bienveillantes qu'il avait fait entendre à l'adresse du Comice de Thionville.
Le toast de M. le docteur Schneider, empreint d'une exquise modestie, et très flatteur, du reste pour le Comice de Metz, a eu un grand succès et a mérité à son auteur de nombreuses félicitations.
Si, comme nous l'espérons, les liens de confraternité qui unissent les Comices de Metz et de Thionville, se resserrent davantage encore, M. le docteur Schneider y aura certainement contribué part sa présence à la fête agricole de Woippy, et par l'à-propos des pensées qu'il a émises sous la forme très heureuse d'ailleurs.
M. Koltz, secrétaire du Cercle agricole et horticole de Luxembourg, a électrisé (c'est le mot) l'assemblée, par un toast où se révélait son esprit primesautier et dans lequel nous avons saisi ces paroles caractéristiques : « On vient de parler de nous, Messieurs, en nous appelant des étrangers. Permettez-moi de protester contre cette expression assurément dépourvue de malveillance mais inexacte. Non, Messieurs, nous sommes Français par nos sympathie ; et quand vous faites ici goûter vos excellents vins du crû, en même temps que nous apprécions l'amabilité de vos caractères, il nous semble véritablement que nous appartenons déjà à la grande famille française et que nous sommes ici chez nous mêmes. »
M. P. de Chevigny a répondu au toast de M. le docteur Schneider, au nom du Comice de Metz, dans des termes très sympathiques et d'une convenance parfaite. D'autres personnes ont pris encore la parole ; c'était un véritable assaut de toasts. Il n'y en a pas en moins de quinze, nous citerons ceux de : M. Puyperoux, à M. Vianson, maire de la commune de Plappeville, qui a failli devenir victime d'un odieux attentat dans l'exercice de ses fonctions. Je profite, a dit l'orateur, de cette circonstance et de cette réunion nombreuse, pour remercier bien sincèrement et chaleureusement, an nom de tous, notre digne et aimé Préfet, qui a pris l'initiative en demandant à l'Empereur la récompense qui a été accordée à M. Vianson.
Cette distinction, donnée à une fonction gratuite et honorifique, prouve que l'Administration supérieure et le chef de l'Etat n'oublient jamais les actes de dévouement et les services rendus au pays. Je porte donc une nouvelle santé à notre cher et honorable Préfet. M. Demange, à l'augmentation de la valeur de primes, à un plus grand désir et une plus grande vigilance des cultivateurs du pays de produire ce qu'ils ont.
Après le banquet, la danse. Mais laissons la jeunesse se livrer aux plaisirs de son âge, en dépit d'une poussière épaisse, et constatons en terminant, le zèle et les capacités d'organisation que M. le Maire de Woippy a déployées pour recevoir dignement le Comice agricole et le remercier de la préférence accordée à sa commune pour la fête agricole de 1868. Ed. MAYER. (IdMo)

Mercredi 15 juillet 1868
Malgré une température étouffante, la fête agricole du Comice de Metz a été assez bien réussie. La population rurale du 1er canton y était accourue en bien plus grand nombre que les citadins : c'est, au reste, moins pour ceux-ci q ue pour les habitants de campagne, que ces concours offrent de l'intérêt.
La belle église de Woippy était à peine assez vaste pour contenir tous ceux qui avaient voulu assister à la messe du Comice. La quête a été faite par M. le pré­ sident Maguin, conduisant M elle Séchehaye ; le sermon de circonstance a été donné par M. l'abbé Gautiez, curé de la commune. Il n'est qu'une voix pour louer le texte et les développements de cette prédication.
Après la messe, le cortège s'est mis en marche dans l'ordre suivant une brigade de gendarmerie à cheval, la musique civile de M. Jonvaux, le drapeau municipal de Woippy, porté par les pompiers de la commune ; le bureau du Comice et les membres des jurys, enrubannés, bariolés ; les curieux, enfin.
Deux arcs de triomphe avaient été élevés à chaque extrémité de la route qui traverse le village. Sur chacun on lisait : Vive l'Empereur ! L'un était dédié à l'agriculture, l'autre à M. le Préfet de la Moselle. Les produits et les instruments de l'agriculture constituaient toute l'ornementation de cette architecture de circonstance, très simple et de bon goût.
Les deux arcs de triomphe étaient reliés entre eux par une avenue d'ifs balançant des lanternes vénitiennes, entre tout un parc de drapeaux tricolores.
Le concours était installé au loin dans un pâquis communal dont le sol inégal et raboteux ne se ressentait que trop du voisinage d'une carrière de sable. L'horizon est vaste : au midi le panorama de la ville de Metz ; la ligne est-ouest se termine d'un côté par le fort des Carrières, de l'autre, par celui de Saint-Julien. Au milieu de cette terre en friche se dressait la fameuse estrade votée par le Comice dans un moment d'irritation contre la ville de Metz. Cette construction ne vise pas à l'élégance ; elle a la forme d'une ruche dans laquelle on aurait opéré par le milieu une section verticale : pas un cartouche, pas un drapeau, pas une inscription. Quant à la solidité, on aurait pu la croire à toute épreuve, si l'escalier ne se fût effondré en partie sous l'élan d'un pompier venant recevoir une prime.
Derrière l'estrade une enceinte d'arbres abrite les concours de chevaux et de bestiaux; la quantité en est très restreinte. Bien que tout l'arrondissement soit appelé à envoyer des animaux, la température et le peu de valeur des primes ne permettent pas d'amener de bien loin des sujets très remarquables. Le canton seul doit donc se produire ; mais cette fois nous nous trouvons dans des localités essentiellement viticoles; chez elles, l'élève du cheval et du bétail est parfois une exception. II y avait 17 chevaux dont l'ensemble ne valait pas celui de Rémilly ; pour les primes départementales, 6 juments seulement, dont 2 hors de concours, ont été présentées. Le bétail, peu nombreux aussi -il n'y avait pas plus de 24 têtes- offrait quelques types de choix. Trois lots de southdown ont été fort appréciés.
Pas un porc...
Deux charrues étaient installées très loin, sur la route de Norroy-le-Veneur; elles ont fonctionné d'une manière satisfaisante : l'une était établie suivant le système Dombasle avec régulateur ; l'autre procédait d'un système mixte avec araire et avant-train. Elles sortent des ateliers de M. Bouchy, constructeur à Metz. L'exposition des instruments comprenait les achats faits par le Comice pour être donnés en primes : faneuse à double effet, râteau à cheval, scarificateur Coleman, scarificateur Dombasle, herse Howard, trieur Pernolet, faux anglaises, faneuses à main, etc. La plupart de ces instruments ont fonctionné séance tenante et ont produit très bon effet sur l'assistance agricole qui se pressait autour du champ d'expériences.
Des hache-paille, coupe-racines, barattes de toute force, une bascule à bestiaux de M. Christmann ; une exhibition de pompes de M. le docteur Haro fils ; les drains de M. Blum, de Longeville : voilà le résumé de l'exposition d'instruments.
Les opérations se sont suivies avec un ordre admirable : à l'heure précise, M. de Goy, l'un des membres adjoints du bureau, faisait avec une parfaite courtoisie les honneurs de l'estrade, et la distribution des primes commençait immédiatement.
M. Provost , secrétaire général de la Préfecture, a ouvert la séance par une courte allocution dans laquelle il a exprimé tous ses regels -pour l'assemblée et pour lui-même- de l'absence de M. le Préfet de la Moselle dont la voix bienveillante et sympathique trouve tant d'échos au sein du Comice de Metz. Il a remercié, au nom de l'administration, toutes les personnes qui ont contribué à l'organisation de la fête, M. le président du Comice, les membres des jurys, le Comice tout entier, qui poursuivent avec tant de persévérance leur mission de répandre l'instruction agricole dans l'arrondissement de Metz ; il a félicité ensuite M. le Maire de Woippy, MM. les conseillers municipaux de cette commune et MM. les commissaires de la fête de l'initiative qu'ils ont prise et des sacrifices qu'ils se sont imposés pour en rehausser l'éclat. M. le Secrétaire général a encouragé ensuite les cultivateurs du premier canton de Metz a persévérer dans la voie progressive qui tend à dériver l'activité de la nation vers la plus féconde et la plus morale des industries ; il leur a montré l'agriculture, devenue un art rémunérateur, marchant avec confiance dans les routes nouvelles que l'Empereur lui a frayées et donnant au pays, avec le bien-être, l'esprit de famille, l'ordre et la paix publique, les richesses, le prestige et la gloire.
Ces paroles ont été vivement applaudies.
M. Maguin a rendu compte des travaux du Comice pendant l'année courante. Sous l'impulsion donnée par son actif président, le Comice a fait nombre de choses utiles, dont le détail, succinct et intéressant, n'a pas paru trop long.
Ce discours a été suivi de l'appel des lauréats. Deux épisodes ont vivement touché l'assemblée : une bonne vigneronne de 83 ans est venue allègrement toucher sa prime. Le jeune Auguste Vignon, âgé de 14 ans, ayant reçu une récompense pour l'intelligence et le zèle avec lesquels il se rend déjà utile dans les travaux agricoles, l'instituteur de Woippy, l'excellent M. Maurice, s'est élancé pour embrasser le jeune lauréat, son élève, qu'il a étreint avec effusion...
Après la séance, le banquet. La salle du festin était un hangar de ferme où Chevet avait dressé une table d'environ 50 couverts ; les sœurs de Sainte-Chrétienne s'étaient occupées de la décoration du local , tapissé de verdure et enguirlandé ; Clément était chargé du service. Le menu était appétissant, le vin de choix. Tous les exposants du concours des vins avaient fait l'abandon de leurs produits après décision de la commission, et les convives ont ratifié le jugement porté par les maîtres experts du jury de dégustation.
Tant de bon vin a donné aux toasts du corps et de l'animation. Voici dans quel ordre ils se sont succédé :
Par M. Maguin, à l'Empereur, à l'Impératrice et au Prince Impérial. Par M. Lapointe, de Maizery, à M. le Préfet de la Moselle. avec les vœux que ce digne magistrat reste parmi nous le plus longtemps possible.
Par M. le Secrétaire général, répondant à ce toast au nom de M. le Préfet : aux populations agricoles de l'arrondissement de Metz et du département de la Moselle, à ces populations qui, par leur travail et leur énergie, font jaillir du sol les divers produits dont s'alimente la nation, et qui, au moment du danger, se lèvent en masse pour la défendre.
Par M. Puyperoux, à M. Viansson, maire de la commune de Plappeville, qui a failli devenir victime d'un odieux attentat dans l'exercice de ses fonctions. Je profite, a dit l'orateur, de cette circonstance et de cette réunion nombreuse, pour remercier bien sincèrement et chaleureusement au nom de tous, notre digne et aimé Préfet, qui a pris l'initiative en demandant à l'Empereur la récompense qui a été accordée à M. Viansson. Cette distinction, donnée à une fonction gratuite et honorifique, prouve que l'Administration supérieure et le Chef de l'Etat n'oublient jamais les actes de dévouement et les services rendus au pays.
Je porte donc un nouvelle santé à notre cher et honorable Préfet.
Par M. Nicolas, à M. le maire et à la commune de Woippy. Par M. Poulain, maire de Woippy, à M. le Président du Comice.
Par M. le docteur Beaumont, à la vigne et à la viticulture de la Moselle ! au rétablissement du marché aux vins et à une exposition de raisins pour l'année prochaine. Par M. Barral, aux lauréats du Comice.
Par M. de Goy, à l'Académie impériale. Par M. Maurice, instituteur, à M. le Curé de Woippy.
Par M. le docteur Schneider, de Thionville, à l'union des Comices.
Par M. de Chevigny, aux Comices de Thionville et de Luxembourg.
Par M. Demange, à l'augmentation de la valeur des prime, à un plus grand désir et une plus grande vigilance des cultivateurs du pays de produire ce qu'ils ont.
Par M. Paixhans, à la paix universelle et à ‘annexion du Luxembourg par des voies pacifiques.
Par M. Koltz, secrétaire du Comice de Luxembourg, à la France !
D'un mouvement unanime on a porté alors la santé de M. Koltz.
Pendant tous ces toasts, le temps avait marché, et lorsque l'on quitta le banquet, le bal champêtre était déjà organisé.
Le soir, le coup d'œil était superbe ; un cordon lumineux dessinait ses capricieux effets sur tout le parcours entre les deux ponts. Gavarni et Ditz avaient passé par là : aussi ce fut une acclamation générale qui accueillit l'ascension du ballon chargé d'artifice du Ruggieri messin.
M. Poulain, maire de Woippy, avait dignement fait les chose : c'est à son initiative et à son zèle -chacun se plaît à le reconnaître- que revient la plus grande partie du succès de la fête de dimanche dernier. Louis Wendling. (MoMo)

Vendredi 17 juillet 1868
Chronique départementale. Le primes affectées par l'Etat et le département aux meilleures juments poulinières, dans l'arrondissement de Metz, ont été décernées ainsi qu'il suit, dimanche dernier, au concours agricole de Woippy : 1e prime : 200 fr. à M. Methlin, de Montigny-la-Grange. 2e prime : 200 fr. à M. Xardel, de Ravillle. 3e prime : 100 fr. à M. Hurlin, des Grandes-Tappes. 4e prime : 100 fr. à M.Pierret, de Woippy. 5e prime : 100 fr. (n'a pas été distribuée, faute de sujets). (MoMo)

Dimanche 19 juillet 1868
A la fête du Comice de Metz, à Woippy, communication a été donnée d'une lettre de M. le Préfet de la Moselle, annonçant qu'à la demande de M. le colonel Hennocque, député de Metz, S. Exc. M. le Ministre de l'agriculture vient d'accorder une médaille d'or au Comice, pour être décernée à l'agriculteur qui aura fait faire le plus de progrès à ses cultures. Le Comice a décerné cette médaille à M. Ferry, de la Maxe, premier prix du concours de bonne exploitation.
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M. le Président du Comice de Metz nous a fait l'honneur de nous adresser la lettre suivante :
Monsieur le rédacteur, On lit dans votre numéro du mercredi 15 juillet : « …… La fameuse estrade votée par le Comice dans un moment d'irritation contre la ville de Metz….… etc. »
La répugnance que j'éprouve à recourir à la publicité me déterminerait cette fois encore à garder le silence, si ce silence, aujourd'hui, ne pouvait être considéré comme un acquiescement à des paroles qui attribuent à notre société des sentiments diamétralement opposés à ses sentiments véritables, si ce silence n'était ainsi de nature à altérer les excellents rapports qui n'ont jamais cessé d'exister entre l'administration municipale et le Comice.
C'est un honorable représentant de la municipalité elle-même qui a officieusement suggéré au bureau l'idée de proposer la construction d'une estrade mobile semblable à celle du Comice de Thionville. En votant cette construction, le Comice de Metz, bien loin de témoigner des sentiments d'irritation contre la ville, n'a donc fait qu'adopter une résolution qui paraissait conforme aux idées de la municipalité messine, et qui était d'ailleurs la conséquence nécessaire d'un vote formel du Conseil.
Je passerais également sous silence vos assertions moins graves, relatives à l'ornement de l'estrade, si réparation d'honneur n'était due à l'honorable entrepreneur qui l'a dessinée et construite, M. Laurent.
La précocité extraordinaire de la moisson ayant forcé le Comice à devancer le jour fixé pour la fête, M. Laurent a consenti à établir l'estrade le 12 juillet, sans ornements ni accessoires ; il a pensé, lui aussi, que la présence des cultivateurs était plus nécessaire au succès du concours que celle des cartouches, inscriptions, etc., dont vous énumérez l'absence.
Soyez assez bon, Monsieur le Rédacteur, pour accepter du Comice de Metz, l'année prochaine encore, une hospitalité à laquelle vous savez répondre avec une si exquise courtoisie, et en voyant l'estrade achevée, vous rendrez justice à son actif et habile constructeur.
Veuillez aussi revoir les localités que vous avez décrites, vous constaterez que le friche inégal et raboteux se trouve précisément à côté de l'emplacement nécessaire au concours, emplacement parfaitement choisi, et nivelé, grâce à l'intelligente direction de M. Le Maire et à la coopération gratuite et empressée de 60 habitants de Woippy.
Aussi, je m'associe sans réserve à votre conclusion qui ne paraissait point résulter de vos prémisses, c'est que la plus grande part dans le succès de la journée du 12 revient à la généreuse initiative de le Maire et des habitants de Woippy : je suis heureux de saisir cette occasion nouvelle qui nous est offerte, de leur témoigner publiquement notre vive reconnaissance pour leur cordiale et brillante hospitalité.
Je vous serai obligé, Monsieur le Rédacteur, de vouloir bien insérer cette rectification dans votre plus prochain numéro.
Agréez, je vous prie, Monsieur le Rédacteur, l'assurance de ma considération distinguée ». Le Président du Comice de Metz, H. MAGUIN.

Nous nous serions fait un devoir d'insérer cette réclamation, sans aucun commentaire, si elle ne contenait une observation ironique, sur laquelle nous tenons à dire notre pensée.
Passant donc sommairement sur l'amertume des déceptions qui accueillirent le refus d'allocation du conseil municipal de Metz, sur les doléances et les protestations incessamment renouvelées de l'honorable M. Puyperoux, contre un projet d'estrade mobile, sur la réputation bien consacrée de l'habile M. Laurent, qui n'est en rien responsable du choix définitif du dessin de la malencontreuse construction, venons droit au fait.
M. le Président du Comice nous rappelle, avec la plus exquise courtoisie, que nous avions accepté son hospitalité à Woippy.
C'est vrai.
Au banquet du Comice, infortuné convive, nous étions invité ; mais nous ignorions bien certainement que cette gracieuseté fût cotée si cher au tarif de M. le Président. Il paraît qu'elle imposait l'abstention absolue de toute critique, même de détail !
A ce compte, nous renonçons désormais à accepter aucune invitation de M. le Président du Comice de Metz. Les conséquences en sont trop onéreuses pour notre indépendance. Nous tenons à conserver le droit intégral de signaler -sans pour cela passer pour un monstre d'ingratitude- les défectuosités de la fête agricole ; de dire qu'on en a vu de mieux ordonnées, de plus suivies ; de maintenir nos appréciations sur le champ de concours, sur l'absence des drapeaux traditionnels au faîte de la trop fameuse estrade, etc., etc.
Tout cela ne touche pas heureusement au fond des choses, et pas une de ces remarques ne portera atteinte à la renommée dont jouissent les fêtes du Comice. Les présidents passent, les estrades s'effondrent, mais l'institution reste inébranlable…
Et maintenant que les remords nous soient légers. Louis Wendling. (MoMo)

Mercredi 22 juillet 1868
Le Moniteur de la Moselle, qui abuse souvent de son inépuisable vocabulaire d'expressions laudatives quand il s'agit de la politique gouvernementale, aime aussi, à l'occasion, à dépouiller la majesté de son enthousiasme officiel ; il s'est permis quelques critiques, modérées toutefois, à propos de la fête du Comice agricole de Metz.
Vite, un Communiqué lui a été adressé par M. le Président du Comice, sous la forme de la lettre suivante : « Monsieur le Rédacteur, On lit dans votre numéro ... (voir article ci-dessus du 19 juillet) ... Et maintenant que les remords nou soient légers ! Louis Wendling. »
Le Moniteur a deux fois raison ; et bien que ses critiques ne portent que sur des faits de peu d'importance, on fera bien de les mettre à profit ; et nous engageons, de plus, le Comice à choisir un champ de concours moins éloigné des habitations que celui de Woippy, auquel on n'arrivait que par un long pèlerinage en plein soleil ; et s'il retardait dorénavant la fête jusqu'après la moisson, elle gagnerait beaucoup au double point de vue du nombre des candidats et de la valeur des produits. Puisque nous sommes sur le terrain des réclamations, nous nous permettrons de constater de nouveau qu'à l'heure qu'il est nous n'avons pas encore reçu communication de la liste des lauréats du Comice ; c'était autrefois un document que l'on aimait à publier avant tout compte-rendu pour la plus grande satisfaction des intéressés. Ed. MAYER. (IdMo)

Mercredi 29 juillet 1868
Police correctionnelle de Metz. Dans l'audience du 22 juillet, le tribunal de police correctionnelle de Metz, a condamné : A deux ans de prison deux facteurs employés au chemin de fer de Metz : l'un âgé de 23 ans, célibataire, et l'autre né à Woippy, âgé de 35 ans, marié et père de deux enfants, pour avoir de concert, commis un vol consistant en une grande quantité de toile neuve déposée en la gare de Metz. (IdMo)

Dimanche 16 août 1868
Liste des jurés pour la 3e session des assises. MM. (…) ; 25, Leroy, cultivateur et maire à Plesnois ; … ; 28, Delatte, cultivateur à Saint-Eloy, écart de Woippy. (MoMo)

Vendredi 28 août 1868
A louer en plusieurs lots la dernière récolte de luzerne sur 17 hectares de terre, bans de Devant-les-Ponts et de Woippy.
Lundi prochain 31 août 1868, à midi précis, sur la route de Thionville, il sera procédé à la location en plusieurs lots de la dernière récolte en luzerne à faire cette année sur : 1° Une pièce de terre, ban de Woippy, lieu-dit à la Grande-Bayonville, devant la Maison-Neuve, entre la route de Thionville et le chemin de Saint-Eloy ; 2° Et une autre pièce de terre, à Devant-les-Ponts, en face de la Maison-de-Planches, aboutissant sur la route de Thionville. Nota. On commencera par la pièce de la Grande-Bayonville. Immédiatement il sera procédé à la vente aux enchères de 15 000 kil. de paille déposés dans la maison de M. Montpeut, route de Thionville. Aux conditions du procès-verbal. (MoMo)

Mercredi 2 septembre 1868
Etude de Me François Iager, notaire à Metz, rue Nexirue, 7, et de Me Woirhaye, avoué à Metz, rue Haute-Pierre, n° 8.
Il sera procédé, par le ministère de Me Iager, notaire à Metz, à la vente par adjudication sur licitation en détail, des immeubles ci-après désignés, aux jours ci-après indiqués, dépendant de la succession bénéficiaire de M. Joseph-Vincent Sarazin, décédé propriétaire à Saulny, Savoir : (…) Le samedi 5 septembre 1868, au village de Woippy, à 1 heure après midi, d'une pièce de terre située ban de Woippy. (MoMo)

Dimanche 27 septembre 1868
Le jeudi 22 octobre 1868, à 2 heures après midi, rue Goussard, n° 3, à Metz, il sera procédé, s'il est fait des offres suffisantes, à la vente, sur soumissions cachetées, des 5 coupes suivantes, appartenant aux héritiers de M. Roget : 1° Chailly-lès-Ennery (Champion), 5 hectares 57 ares. On vendra en outre, et séparément, 76 peupliers longeant la coupe au sud ; 2° Saulny (la Gentière, près Woippy), 5 hectares 40 ares ; 3° Saulny (le Chesnois), 3 hectares 54 ares ; 4° Rurange-Luttange, 4 hectares 25 ares ; 5° Vigny-Solgne, 2 hectares 31 ares. (MoMo)

Mercredi 7 octobre 1868
Annonces et Avis divers.
7 coupes de bois. Le jeudi 22 octobre 1868, à 2 heures après midi, rue de l'Evêche, 63, à Metz, il sera procédé, s'il est fait des offres suffisantes, à la vente, sur soumissions cachetées, des 7 coupes suivantes, appartenant aux héritiers de M. Roget : 1° Woippy (bois des Fées), 80 ares ; 2° Plesnois-Norroy (bois de Forêt), 83 ares ; 3° Saulny (le Gentière, près Woippy), 5 hectares 40 ares ; 4° Saulny (le Chesnois), 3 hectares 54 ares ; 5° Chailly-lès-Ennery (Champion), 5 hectares 57 ares. On vendra en outre, et séparément, 76 peupliers longeant la coupe au sud ; 6° Rurange-Luttange, 4 hectares 25 ares ; 7° Vigny-Solgne, 2 hectares 31 ares. (MoMo)

Mercredi 21 octobre 1868
Woippy. Jeudi, 15, le nommé Jean Biver, originaire de Luxembourg, ayant à garder un petit troupeau de moutons pâturant en face de la Maison-Neuve, s'adjoignit dans sa surveillance un individu d'assez mauvaise mine, se disant natif de Leipzick et qui lui était tout à fait inconnu. Après quelque temps de garde, celui-ci demanda à Biver quelle heure il était. Biver tirait à peine sous sa blouse sa montre d'argent que l'inconnu se précipitant sur lui, lui arracha sa montre et s'enfuit à toutes jambes dans la direction de Saint-Eloi. Biver se mit à sa poursuite, mais sans pouvoir l'atteindre, et au lieu de sa montre, il ne rapporta à la maison qu'une paire de mauvais souliers que le voleur avait abandonnés pour courir plus à son aise. Ceci se passait en plein jour, à trois heures et demie, à moins de quatre kilomètres de Metz. (IdMo)

Dimanche 8 novembre 1868
Etude de Me Montjean, notaire à Metz, rue des Capucins, n° 10.
Le mardi 24 novembre 1868, à une heure de l'après-midi, Me Montjean procédera, à Woippy, à l'adjudication volontaire et définitive d'une maison située à Woippy, et de terres et bois sis ban de cette commune, le tout appartenant à M. Reitter, père. (MoMo)

Samedi 10 octobre 1868
Etude de Me Ernest Bernard, notaire à Metz, rue du Palais, 24.
Le lundi 19 octobre 1868, à midi, au village de Woippy, Me Ernest Bernard, notaire à Metz, procédera à l'adjudication en détail et à crédit de Terres et Prés, situés sur le ban dudit Woippy. (IdMo)

Vendredi 30 octobre 1868
A vendre 120 peupliers sur le territoire de Woippy. S'adresser à M. Trudon Humbert, à Metz, rue Marchant, n° 19. (MoMo)

Lundi 23 novembre 1868
- Officiers du corps d'état major auxquels il est accordé des prix et des lettres d'éloges.
Travaux d'étude en dehors des conditions réglementaires : M. Amphoux, capitaine, Etudes des frontières du Rhin et de la Moselle.
- Officiers auxquels il est accordé des lettres de satisfaction.
Travaux d'étude
: M. de Biarre, capitaine, Reconnaissance des villages de Woippy et Saulny, au point de vue de l'exécution d'un fourrage.
Travaux de 48 heures : M. de Biar, capitaine, Itinéraire de Metz, à Rozérieulles. (IdMo)

Lundi 30 novembre 1868
Comice agricole de l'arrondissement de Metz. Séance extraordinaire du samedi 31 octobre 1868.
(…) Communications diverses. Champ d'essai du 1er canton. M. Chevrier rend compte verbalement des résultats obtenus à Woippy par l'emploi des engrais chimiques. M. le président se fait l'interprète de l'assemblée, en remerciant M. Chevrier de son intéressante communication, et le prie de rédiger une note que plusieurs membres ont témoigné, par avance, le désir de lire au Bulletin. La séance est levée. Le Secrétaire, P. de Chevigny ; Le Président, H. Maguin. (IdMo)

Lundi 21 décembre 1868
A louer le Moulin-Haut de Woippy. S'adresser à M. Blanc qui l'exploite, ou à Me Emile Gilbrin, notaire à Metz. (IdMo)

Année 1869 Retour haut de page

Dimanche 14 mars 1869
Etude de Me Mathis, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36, successeur de Me Omer Gilbrin.
Mercredi 31 mars 1869, à deux heures de l'après-midi, au village de Woippy, dans la maison à vendre, Me Mathis, notaire à Metz, procédera à l'adjudication, en un ou deux lots, d'une maison de campagne située à Woippy, place de la Mairie, comprenant maison d'habitation, maison de vigneron, jardin potager et verger de la contenance de 53 ares 24 centiares, dans lequel une petite pièce d'eau. S'adresser Me Mathis, notaire. (MoMo)

Vendredi 7 mai 1869
Etude de M. A. Masson, huissier à Metz, rue Poncelet, 9, successeur de M. Périquet.
Lundi prochain dix mai mil huit cent soixante-neuf, à dix heures, précises du matin, dans la Maison Vax, sise commune de Woippy, sur la route de Metz à Thionville, à trois kilomètres de Metz, M. Alexandre Masson, huissier, procédera à la vente aux enchères et par lots pour cause de cessation de commerce de 12 000 kil. de foin, première qualité. A crédit jusqu'au onze novembre mil huit cent soixante-neuf pour les personnes connues et solvables. (MoMo)

Dimanche 13 juin 1869
Etude de Me Mathis, notaire à Metz, place Saint-Louis, 36, successeur de Me Omer Gilbrin.
A vendre à l'amiable, en un ou plusieurs lots, une belle propriété de campagne, située à Maison-Neuve, route de Thionville, à 2 kilomètres de Metz, entre M. Winsbach et le chemin vicinal de Woippy, comprenant :
1° Une belle maison de maître composée de 8 pièces au rez-de-chaussée et 8 au premier étage, 3 chambres de bonne, une chambre à four, cave sous la maison, pompe distribuant l'eau à l'étage ; jardinet entouré d'une grille devant la maison ; grande cour, salle de bain et colombier, remise, écuries, 2 chambres de poulailler, grande cave de 12 mètres de longueur ; jardin de 22 ares, entouré de murs, derrière la maison ;
2° Un bâtiment contenant grange, 2 caves de 16 mètres de long, un logement de 3 pièces, greniers au-dessus ;
3° Un bâtiment ayant servi de brasserie, pouvant servir à l'établissement d'une laiterie ;
4° Et un bâtiment composé de 5 pièces au rez-de-chaussée et de 2 pièces à l'étage, greniers au-dessus, écurie, jardinet avec puits devant.
L'ensemble est d'une superficie d'environ 44 ares. Susceptible d'un revenu de 1 500 fr. Facilités de payement.
S'adresser pour visiter la propriété, au propriétaire, qui l'habite ; et pour traiter, à Me Mathis, notaire à Metz. (MoMo)

Mercredi 30 juin 1869
Caisse d'Epargne de Metz. En l'exécution de l'article 4 de la loi du 7 mai 1853, le Conseil d'administration informe les intéressés que les dépôts ci-dessous énoncés, abandonnés par leurs titulaires depuis l'année 1839, seront, au premier janvier prochain, acquis définitivement à la Caisse d'épargne. Les ayants droits sont, en conséquence, invités à faire, avant le trente-un décembre prochain, toutes les diligences nécessaires auprès de la Caisse d'épargne pour prévenir l'effet de cette déchéance. X, couturière, à Woippy, montant actuel du capital : 0 fr. 44 cts. Y, capitaine en retraite, à Woippy, montant actuel du capital : 0 fr. 80 cts. (MoMo)

Vendredi 2 juillet 1896
Le service des Omnibus pour Plappeville et Woippy commencera le 1er juillet prochain. Heures des départs : Pour Plappeville : 8 h. ½ matin, midi ½, 4 h. ½ soir. Retour : 9 h. matin, 1 h. soir, 5 h. soir. Pour Woippy : 7 h. ½ matin, 1 h. ½ soir, 5 h ½ soir. Retour : 8 h. matin, 2 h. soir, 6 h. soir. Bureau : rue du Pont-Saint-Marcel, 9. Prix ordinaires. (MoMo)

Dimanche 26 septembre 1869
7 coupes de bois. Le mardi 26 octobre 1869, à trois heures après midi, rue de l'Evêché, 63, à Metz, il sera procédé, s'il est fait des offres suffisantes, à la vente sur soumissions cachetées, des coupes suivantes, appartenant aux héritiers de M. Roget : 1. Chailly-lès-Ennery (Champion), 5 hectares 62 ares ; 2. Saulny (le Gentière), près Woippy, 4 hectares 16 ares ; 3. Saulny (le Chesnois), 3 hectares 54 ares ; 4. Rurange-Luttange, 4 hectares 25 ares ; 5. Vigny-Solgne, 1 hectares 61 ares ; 6. Woippy (bois des Fées), 80 ares ; 7. Plesnois-Norroy (bois de Forêt), 83 ares. (MoMo)

Dimanche 21 novembre 1869
Etude de Me Dourt-Maline, avoué à Metz, rue de l'Esplanade, n° 1, successeur de M. J. Maline.
Adjudication sur licitation. Par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1, commis à cet effet, le mardi quatorze décembre mil huit cent soixante-neuf, à une heure de l'après-midi, au village de Woippy, en la maison commune,
1° D'une maison avec jardin et verger derrière, sise à Woippy ;
2° D'une autre maison avec aisances et dépendances, sise à Woippy ;
3° Et de différents immeubles en nature de terres, prés et vignes, situés bans de Woippy et de Devant-les-Ponts, 1er canton de Metz (Moselle) ; Et le jeudi seize décembre mil huit cent soixante-neuf, à une heure après midi, au village de Grigy, au domicile qui sera indiqué au son de la caisse,
4° D'un jardin et de plusieurs pièces de terres labourables, sises ban de Borny-Grigy, deuxième canton de Metz, et ban de Peltre, canton de Verny (Moselle).
En exécution d'un jugement rendu par le tribunal civil de première instance séant à Metz, le quatre juin mil huit cent soixante-neuf, enregistré ;
Il sera, par le ministère de Me Emile Gilbrin, notaire commis, et à la requête, poursuite et diligences de M. Nicolas Hozé, manoeuvre, demeurant à Metz, ayant pour avoué constitué Me Dourt-Maline, avoué près le tribunal de première instance séant à Metz, y demeurant, rue de l'Esplanade, n°1 ;
En présence de : 1° François Poinsignon, propriétaire, demeurant à Woippy ; 2° Louis Gugnon, rentier, demeurant à Paris , rue du Faubourg-Saint-honoré, 130 , et Anne Hozé, son épouse de lui assistée et autorisée ; 3° Nicolas Hozé, peintre sur verre, demeurant à Paris, rue de la Roquette, n° 59 ; 4° Nicolas Coffetier, artiste peintre verrier, demeurant à Paris, rue Notre-Dame-des-Champs, n° 96, et Marie-Adèle David, son épouse de lui assistée et autorisée ; 5° Joseph Robinet, monteur en plomb, demeurant à Paris, rue Notre-dame-des-Champs, n° 96, et Marguerite David, son épouse de lui assistée et autorisée, tous les sus-nommés ayant Me Emile Bertrand pour avoué ;
6° M. Louis-Pierre Choné, notaire à Metz, comme représentant Auguste David, héritier absent, ayant Me Chatel pour avoué ;
7° Marie-Anne Engler, blanchisseuse, demeurant à Paris, rue des Lyonnais, 16, veuve de Charles David, en qualité de tutrice légale de Marie-Adélaïde David, sa fille mineure, née de son mariage avec sondit défunt mari ; ladite mineure ayant pour subrogé-tuteur le sieur Nicolas Hozé, manœuvre, demeurant à Metz, comparant et procédant par Me Dourt-Maline, son avoué constitué ;
Tous les sus-nommés cohéritiers et co-intéressés ; Procédé, aux jours, lieux et heures ci-dessus indiqués, à la vente par licitation, aux plus offrants et derniers enchérisseurs et à l'extinction de feux, des immeubles ci-après indiqués, dépendant tant de la communauté d'entre les époux Poinsignon que la succession de ladite dame Poinsignon.
Désignation des immeubles insérés au chaire des charges.

VILLAGE DE WOIPPY.

1 - Une maison, sise à Woippy, avec jardin et verger derrière, lieu-dit à la Folie, sur le chemin de la Cheneau, entre M. Henriquet au midi et les chemins ou ruelles des autre côtés, numéros 709, 710, 711 et 712 du plan cadastral, section E, indiquant une contenance de trente-cinq ares soixante-six centiares ; mise à prix, deux mille cinq cents francs.
2 - Une maison, sise à Woippy, avec aisances et dépendances, jardin derrière, sur la Grande-Rue, entre M. Poulain et les héritiers Delatte, section E, n° 446 et 447 du plan cadastral, indiquant une contenance de sept ares cinquante centiares ; mise à prix, cinq mille francs.

BAN DE WOIPPY

3 - Vingt-sept ares vingt-six centiares de terre, à la Pachotte, section E, n° 222 du plan cadastral, entre Ladaique au couchant et Joseph Charaux au levant ; mise à prix, quatre cents francs.
4 - Vingt-sept ares soixante-douze centiares de terre, lieu-dit le Quartier-du-Roi-près-les-Cors, section E, n° 253 du plan cadastral, entre Mme Roget au couchant et Mangenot Hennequin au levant ; mise à prix, sept cents francs.
5 - Vingt-trois ares quatre-vingt-dix-sept centiares de terre, lieu-dit les Basses-Cors, section E, n° 257 du plan cadastral, entre les aboutissants et Humbert Pierre, de Jarny ; mise à prix, six cents francs.
6 - Quatre-vingt-cinq ares quatre-vingt-cinq centiares de terre, lieu-dit Longuenot, section D, n° 103 du plan cadastral, entre les fossés au levant et les héritiers Obellianne au couchant ; mise à prix, six cents francs.
7 - Vingt ares cinquante-deux centiares de terre, entre Joseph Thiébaut et Munier, section E, n° 326 du plan cadastral, lieu-dit le Champ-Ousselotte ou Longlave ; mise à prix, quatre cents francs.
8 - Trente-six ares soixante-deux centiares, lieu-dit les Sattes, section D, n° 58 du plan cadastral, entre Louis Barrière et Jean Pierret ; mise à prix, cinq cents francs.
9 - Cinquante-huit ares quatre-vingt-six centiares de terre, lieu-dit le Martel ou les Trente-Fauchées, section E, n° 1424 du plan cadastral, entre Mme Roget et Charaux ; mise à prix, quatorze cents francs.
10 - Deux hectares onze ares quatre-vingt-six centiares de terre, lieu-dit Gentil-Champ, section E, n° 1402 du plan cadastral, entre Louis Barrière et Mme Roget, les chemins de Metz et de la Maison-Neuve ; mise à prix, cinq mille cinq cents francs.
11 - Douze ares quatre-vingt-huit centiares de terrain planté, lieu-dit les Travaux ou le Jardin-Boda, ou sur le chemin de Woippy à Metz, section E, n° 489 du plan cadastral, entre le sentier au nord, le chemin de Metz au couchant et Ladaique au midi ; mise à prix ; six cents francs.
12 - Cinq ares vingt-quatre centiares de vigne, lieu-dit les Hauts-Cors, section E, n° 358 du plan cadastral, entre M. Jean Pierret, plusieurs et le sentier ; mise à prix, cent francs.
13 - Vingt ares quatre-vingt-deux centiares, consistant en terrain planté et vigne, lieu-dit sur le Moulin-dit-la-Barbatte, section E, n° 820 et 821 du plan cadastral, entre la ruelle au levant et M. Louis Paulain au couchant ; mise à prix, deux cents cinquante francs.
14 - Trente-un ares cinquante-un centiares consistant en terrain planté, lieu-dit les Grandes-Vignes ou Derrière-le-Château, section E, n° 833 et 834 du plan cadastral, entre M. Séchehaye, les sentiers, Richet et la Ruelle-du-Jarre ; mise à prix, quatre cents francs.
15 - Dix ares quatre-vingts centiares de terre, lieu-dit Derrière-le-Château ou les Grandes-Vignes, section E, n° 744 du plan cadastral, entre Henri Mangenot et M. Séchehaye d'une part et les sentiers d'autre part ; mise à prix, deux cents francs.
16 - Dix ares trente-cinq centiares consistant en vigne et pré, lieu-dit les Hauts-Chiloux, section E, n° 1048 et 1049 du plan cadastral, entre Charaux et M. Paulain et aboutissant sur le ruisseau du Bas-des-Chiloux ; mise à prix, deux cents francs.
17 - Treize ares quatre-vingt-cinq centiares consistant en vigne et terre, lieu-dit les Chiloux, section E, n° 1086 et 1087 du plan, entre Joseph Thiébaut et Boucherez, aboutissant sur le ruisseau du Bas-des-Chiloux et sur un sentier ; mise à prix, deux cents francs.
18 - Vingt-quatre ares soixante-un centiares consistant en terrain planté et vigne, lieu-dit les Régats ou Régaux, section E, n° 1158 et 1159 du plan cadastral, entre MM. Séchehaye et Paulain, ; mise à prix, quatre cents francs.

BAN DE DEVANT-LES-PONTS

19 - Quatorze ares quarante-cinq centiares de terre, lieu-dit les Saint-Vincent, section B, n° 335 du plan, entre Pierre Boucheré veuve et héritiers à Ars, Hanesse Pierre à Rémilly, aboutissant sur l'ancien chemin de Woippy au levant ; mise à prix, trois cents cinquante francs. (…)

BAN DE BORNY-GRIGY

(…)
L'adjudication aura lieu sous les clauses et conditions d'un cahier des charges dressé par Me Emile Gilbrin, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1, commis à cet effet, et déposé en son étude, où les amateurs peuvent, sans frais, en prendre communication. Les enchères seront ouvertes sur les mises à prix ci-dessus indiquées et ainsi fixées par le jugement.
Fait et rédigé à Metz, le seize novembre mil huit cent soixante-neuf, par Me Dourt-Maline, avoué soussigné. Signé V. Dourt-Maline. (MoMo)
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