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  Dernière mise à jour : 9 juin 2011

Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces ( 1962 )

Journaux consultés et abréviations utilisées Sources
Républicain Lorrain (RL)
Le Lorrain (LL)
 
  Les journaux consultés sont issus des collections de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz-Pontiffroy,
des Archives municipales de Metz et des Archives départementales de la Moselle.
(références disponibles sur place)

| Année 1961 | Année 1962 : janvier-avril , mai-août | Année 1963 |

Année 1962 (Septembre à décembre)

Samedi 1er septembre 1962
- Permanence médicale

La permanence médicale, depuis ce soir samedi, à 18 heures, jusqu'à lundi 3, à 7 heures, pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et toutes celles situées dans leur périphérie, sera assurée par le docteur Scharf, à Woippy, tél. 60.69.09.
- Don à mariage
A l'occasion du mariage Bouque-Bott, 46 NF 85 ont été remis au profit des vieux. Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux. (RL)

Lundi 3 septembre 1962
Le motocycliste tombe près du carrefour de La Maxe

A 6 h 40 hier matin, l'ambulance des sapeurs-pompiers de Metz est allée cherche un motocycliste qui, à une centaine de mètres du carrefour de La Maxe, sur la route de Thionville, avait fait une chute de sa machine, M. Frédérico Fernandez, 27 ans, de Marange-Silvange. Ce dernier a été transporté à l'hôpital Belle-Isle avec des blessures à la jambe gauche et au bras droit. (RL)

Epaves
Une certaine somme d'argent ainsi qu'une carte d'identité au nom de Germain Claude ont été trouvées sur le territoire de la commune. Les réclamer au secrétariat de la mairie. (RL)

Mardi 4 septembre 1962
AUX MAMANS

La consultation de nourrissons aura lieu à la mairie demain mercredi 5 septembre, à 14 heures.
OBJETS TROUVÉS
Une certaine somme d’argent ainsi qu’une carte d’identité scolaire au nom de Germain Jean-Claude, ont été trouvées. Les réclamer au secrétariat de la mairie. (LL)

Samedi 8 septembre 1962
La permanence médicale sera assurée depuis ce soir samedi, à 18 h., jusqu'à lundi, à 7 h., pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et toutes celles se trouvant situées dans leur périphérie, par le Dr Tordjman, Woippy, tél. 60.68.12. (RL)

Dimanche 9 septembre 1962
Echos des Quatre-Bornes

Avant l'installation d'un groupe scolaire maintes fois projeté, les Quatre-Bornes se voient dotés de deux nouvelles classes mobiles qui viennent d'être installées. Elles dégageront d'une manière déjà satisfaisante les classes jusqu'alors insuffisantes. Un nombre impressionnant de 300 élèves sera réparti dans ces deux classes supplémentaires et dans les sept autres fonctionnant déjà auparavant. Il reste néanmoins certain que de nombreux enfants devront encore aller à Devant-les-Ponts, point qui est distant pour le moins d'un kilomètre. Il semble qu'une solution doive s'imposer assez rapidement pour permette à tous les enfants et non à une grande partie seulement, de suivre les classes dans leur quartier.
L'ancien domaine du Coupillon, propriété de la ville, serait un lieu rêvé et tout indiqué pour y installer un nouveau groupe scolaire. Souhaitons que ce problème soit assez rapidement résolu, pour le grand contentement des parents et de leurs enfants.
Les rues des Quatre-Bornes, dangereuses par leur densité de circulation, voient, depuis quelques temps, les dangers se multiplier par la faute d'une bande d'énergumènes qui prennent les rues pour des pistes de course. Que ce soit le jour ou la nuit, les compétitions pétaradantes continuent sur un rythme accéléré, négligeant les plus élémentaires lois du code de la route.
Un avertissement des autorités compétentes ne serait-il pas de nature à calmer les ardeurs motorisées, encore très juvéniles ? (RL)

Lundi 10 septembre 1962
Inscriptions aux écoles

La directrice de l’école de filles et le directeur de l’école de garçons, recevront dans leurs écoles respectives les inscriptions des élèves, mardi 11 et mercredi 12, de 9 à 12 heures.
Pour les enfants nés en 1956, on est prié de se munir du livret de famille, des certificats de vaccinations et du certificat de visite médicale préscolaire.
D’autre part, pour les enfants venant d’autres écoles, le certificat de radiation sera exigé. Aucune inscription ne pourra être prise le jour de la rentrée. (LL)

Dans une rue de Rombas
Une voiture fait une embardée, se retourne et prend feu : le conducteur de Woippy est sérieusement blessé, les autres occupants plus légèrement atteints Samedi soir, vers 23 h. 45, un accident grave s'est produit au centre de Rombas. Une voiture conduite par M. Gérard Ravidas, demeurant rue Maisons-Neuves à Woippy, qui avait à son bord trois passagers, MM. Jean Bilaine, cultivateur à Villers-lès-Plesnois, François Mignon, serrurier, 42, rue de Ladonchamps à Woippy, et Jacques Koch, employé d'administration, 12 rue de la Nation à Woippy, venait de passer le dangereux virage de la côte dite des "Trois-Maisons" pour en amorcer la descente. Soudain, pour une cause indéterminée, le véhicule bifurqua à droite et quitta la chaussée après une trentaine de mètres de freinage, en direction des habitations bordant la rue de Metz à Rombas. Montant sur le trottoir, la voiture alla percuter une autre voiture en stationnement sur le trottoir, appartenant à M. Robert Gauthier, résidant 51 rue de Metz.
Sous la violence du choc, cette dernière, défoncée sur tout le côté et à l'arrière, fut projetée à plusieurs mètres dans un passage séparant deux des habitations, tandis que l'un des quatre occupants de la voiture tamponneuse était éjecté. Finalement, la voiture capota par-dessus la clôture d'un jardinet en contrebas et se retrouva sur le toit.
L'un des trois passagers se dégagea aussitôt, tandis que des habitants du quartier, réveillés en sursaut, en dégagèrent un second. Quant au chauffeur, il fut également éjecté par l'avant et se blessa sérieusement à la tête.
Cet ultime sauvetage fut suivi d'un incendie spectaculaire du véhicule. Les riverains tentèrent ensuite de maîtriser le feu, qui s'étendait déjà aux volets de l'habitation.
Une heure plus tard, le véhicule était totalement consumé : il n'en restait qu'une carcasse noirâtre.
Grâce au sang-froid des sauveteurs, les blessés furent aussitôt acheminés vers l'hôpital de Marange-Silvange ; MM. Koch et Mignon, légèrement contusionnés, purent néanmoins regagner leur domicile après soins. (RL)

Mardi 11 septembre 1962
Reprise des répétitions à l’Union

Les musiciens de l’Union sont informés que les répétitions reprendront cette semaine, salle de l’ancienne mairie, ce soir mardi, à 20 h. 30 pour l’harmonie, et jeudi 13 septembre, à 20 h.30, pour la batterie.
La présence de tous les exécutants est indispensable, en vue de la préparation des prochaines sorties. (LL)

Mercredi 12 septembre 1962
ÉCOLE MATERNELLE

Les inscriptions et admissions des nouveaux élèves nés en 1957, 1958 et de ceux nés en 1959 jusqu’au 1er août, seront reçue à l’école maternelle le jour de la rentrée, à 8 heures.
Se munir du livret de famille et des certificats de vaccination. (LL)

Jeudi 13 septembre 1962
Woippy, avec ses 12 entrepôts, est devenu le grenier de la 7e armée américaine

Sur l’intendance militaire repose parfois le sort d’une bataille. Des exemples frappants illustrent parfaitement au cours de l’histoire cette théorie qui valut certains succès ou insuccès aux armées engagées dans les grands conflits mondiaux. Napoléon en personne créa et organisa l’intendance militaire française, laquelle faute d’avoir pu le suivre durant la campagne de Russie causa sa perte et celle de la Grande Armée.
D’importance psychologique
En matière de stratégie, le ravitaillement des troupes devient un facteur de première importance. D’importance psychologique même car sans nourriture le soldat perd ses jambes et sa tête, autrement dit le moral. Pour éviter pareil fléau générateur de panique et une des ferments les plus virulents de la défaite, l’intendance est là qui veille. Celle de l’armée américaine au cours de la dernière guerre mondiale a suffisamment démontré l’organisation parfaite de ses rouages. Elle avait tout prévu. Aujourd’hui encore, on reste étonné de sa diversité comme de son ingéniosité. Elle joua un rôle capital qui fait figure de véritable épopée dans l’histoire.
Mais quand la grosse voix du canon s’est tue, que le repos du guerrier devint un droit acquis par la victoire, il n’en restait pas moins vrai que des besoins en nourriture demeuraient plus impérieux que jamais. Aussi l’intendance garda sa raison d’être pour satisfaire l’appétit du ventre énorme de ses armées désormais pacifiques, stationnées en Europe et en particulier sur le territoire français, elle créa des dépôts.
A l’origine, celui de Woippy, n’était qu’un tout petit dépôt. En dix ans, il a décuplé sa superficie, agrandi ses entrepôts, multiplié son personnel. Il approvisionne la table des unités de la 7e Armée américaine stationnée en Allemagne et en France y compris l’aviation ainsi que les unités canadiennes. Hommes, femmes et enfants y trouvent leur compte. En tout 12 magasins et entrepôts variant de 30.000 à 46.000 pieds carrés (le pied mesure 30 cm 48) desservit par 2 km 500 de voies et par des élévateurs à fourche qui suppriment les manipulations fastidieuses et manuelles et un nombreux personnel.
Un camp bien gardé
Le camp de l’intendance générale de Woippy est bien gardé.
Des miradors occupés par des anciens soldats de l’armée Sanders, Polonais pour la plupart et qui n’ont pas voulu rejoindre la Pologne après la guerre, veillent le long des clôtures de béton. A l’entrée il faut montrer patte blanche au poste militaire qui ne laisse filtrer qu’à cette seule condition. Et pourtant, un regard circulaire jeté sur l’ensemble donne une impression de solitude.
Tout se passe à l’intérieur des magasins ou à la « gare d’arrivée » laquelle se cache derrière plusieurs entrepôts massifs. Là, une activité fébrile règne. Sur leurs élévateurs à fourche, militaires américains blancs ou de couleurs et civils français dansent un ballet infernal au rythme fou des moteurs à l’intérieur d’un espace aussi grand qu’un mouchoir de poche sans jamais se toucher cependant. Leur dextérité de mesure au millimètre. Ici des tonnes de marchandises sont chargées vers les magasins d’entrepôts.
Dans ces magasins de fourniture générale les objets les plus disparates allant du crayon de papier au matelas, en passant par la plus petite pièce de la voiture automobile voisinent avec les fusibles de moindre importance identifiés seulement par un numéro de stock. Mais la place la plus large est laissée dans les entrepôts à l’alimentation générale. Des rations pour la troupe contenant des paquets de poudre d’orange, de saucissons, de céréales sont empilées de plus de 2 fois la hauteur d’un homme.
Il est difficile d’évaluer l’importance en poids et en argent de ces marchandises. De même qu’il serait fastidieux d’en énumérer le détail. Par exemple le bâtiment numéro 9 ne contient pas moins de 515 articles différents, nous a dit M. André Fath, plus spécialement chargé de la coordination pour l’acheminement et l’enregistrement des marchandises, au cours de la visite des entrepôts effectuée sous l’aimable direction de MM. Bour, public-relation, auprès des autorités américaines ; Aullen, Entremeyer, Ordener, Munier, Pourchot et Nilles qui représentent le personnel français du dépôt.

Dans un entrepôt, un élévateur à fouches en pleine action. (Photo E.L.)

Le service général de l'Intendance de Woippy : ici on regroupe et on réemballe les marchandises avariées au cours du transport. (Photo E.L.)
Le grand patron

Voici à son bureau M. André FATH, chef principal, qui s'occupe de la coordination entre l'acheminement et l'enregistrement des marchandises. (Photo E.L.)

Car en effet, deux cents Français contre cent-soixante militaires américains seulement ont le monopole des principales activités.
Quand on pénètre dans le bâtiment réservé au personnel administratif, le sourire irrésistible de John-Fitzgerald Kennedy vous accueille. On sent de suite que c’est lui le grand patron qui préside depuis son bureau de Washington de l’autre côté de l’Atlantique.
A vrai dire, l’employé local ne sait plus bien lui-même s’il est Français ou Américain. Il vit à l’heure américaine, travaille sur des machines électroniques américaines, mais pense en Français tout en déchiffrant l’Américain pour un salaire raisonnable qui lui est payé en francs lourds au bout de la semaine anglaise. Car au dépôt de Woippy on travaille cinq jours par semaine à raison de huit heures par jour, de 8 à 12 heures et de 13 à 17 heures. A Woippy, on n’a jamais eu à déplorer de grève, on le comprend d’autant plus quand M. Fath nous explique :
« J’ai débuté ici il y a dix ans comme petit employé, me voici chef principal avec un bureau personnel dans un service qu’on désigne comme étant le cerveau du dépôt de Woippy ».
Evidemment, dans une administration qui laisse une large part à l’initiative personnelle aux suggestions personnelles, l’avancement est rapide pour des hommes dynamiques et ambitieux. Mais l’intendance suit la troupe. L’armée américaine, dans un avenir plus ou moins lointain, quand l’Europe deviendra une réalité, n’aura plus de raison de demeurer ici. Du moins aura-t-elle eut le mérite d’avoir marqué son passage en laissant des cadres rompus aux méthodes modernes de travail du nouveau monde. René ANTOINE (LL)

Vendredi 14 septembre 1962
Le monument : construction approuvée

Par décret en date du 8 septembre 1962, pris en application des dispositions du décret du 16 janvier 1947, est approuvée l’érection d’un monument aux morts à Woippy. (LL)

800.000 nouveaux plants de fraisiers permettront aux producteurs de Moselle de renouveler leurs plantations durement éprouvées par la sécheresse cette saison

L'ASSOCIATION FAMILIALE DES QUATRE-BORNES
élabore le programme de la nouvelle saison culturelle Après la période des vacances et avant le démarrage de la nouvelle saison culturelle, le comité de l'Association familiale se réunira demain samedi, à 20 h. 30, au centre familial.
Cette réunion sera avant tout une reprise de contact en vue de répartir les tâches pour la saison hivernale.
On regrettera un nouveau départ au sein du comité, celui de M. Meyer, qui fut précédemment secrétaire avant de laisser cette charge à une de ses collègues en prévision de son départ. M. Meyer se voit affecté à la gare de Strasbourg à titre de promotion, aussi ses collègues du comité lui témoigneront par leur présence samedi soir leur gage d'affectueux souvenirs.
Au cour de cette réunion, sera établi le bilan semestriel des activités déployées ; ce bilan permettra à l'Union départementale d'établir un bilan global en vue de sa présentation aux Journées Régionales des Marches de l'Est qui se dérouleront cette année à Metz, les 29 et 30 septembre prochains, et auront entre autre comme cadre le Centre familial de Jussy et la vallée de la Moselle avec visite de l'usine Sidélor.
En outre, seront passés en revue les problèmes propres à l'association et à ses activités tels que :
1. Utilisation possible du centre pendant la saison d'hiver pour les soirées de ciné-club, théâtre, conférences, etc... avec ou sans remise en état préalable des locaux.
2. Prévision d'une réunion générale ou assemblée générale extraordinaire sur les problèmes de quartier, tels que constructions scolaires, les constructions de garages, etc... Dans ce dernier domaine, il faut retenir qu'actuellement des constructions s'édifient un peu partout dans les rues délimitant le quartier, en particulier sur le territoire de Woippy, dans la rue St-Etienne et sur le territoire de Metz dans les rues Georges-Lenôtre et du Coupillon sans parler de la rue des Frières. Il faut donc espérer que la viabilité de ces artères sera assez rapidement adaptée au rythme de la construction et que l'aménagement de ces rues en "définitif" permettra au quartier de trouver le cachet que s'efforcent de lui donner depuis quelques temps les différents services qui ont mis leur efforts en commun pour créer un ensemble harmonieux conforme aux nouvelle règles d'urbanisation, en regrettant cependant que ces aménagements ne se réalisent que d'un seul côté du quartier et non sur le territoire des deux communes agglomérées. (RL)

Vendredi 14 septembre 1962
L'érection du monument aux Morts est approuvée

Par décret que publie le J.O. d'hier, est approuvée l'érection du monument aux Morts de Woippy. (RL)

Samedi 15 septembre 1962
• M. Joseph Gribelbauer, titulaire de la médaille militaire à titre exceptionnel et de la croix de la Valeur militaire avec trois étoiles, vient d'être nommé au garde de sous-lieutenant dans la gendarmerie nationale pour prendre rang au 1er septembre 1962. Félicitations au nouveau promu.
• La permanence médicale, depuis ce soir samedi, à 18 h., jusqu'à lundi à 7 h., pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et celles situées dans leur périphérie, sera assurée par le Dr Gourvennec, Marange-Silvange, tél. 60.21.41.
• Nous apprenons le prochain mariage de M. Albert Bouque, soudeur, résidant à Hauconcourt, avec Mlle Marie-Thérèse Schmitt, résidant chez ses parents à la ferme de Sainte-Adèle, annexe de Woippy. Vœux de bonheur aux futurs époux et félicitations aux familles. (RL)

Dimanche 16 septembre 1962
La société de musique de l'Union prêtera son concours à la fête organisée aujourd'hui par le Football-Club de Lorry-lès-Metz.
Les musiciens se rassembleront cet après-midi, à 15 h. 45, au siège du Football-Club de Lorry. (RL)

Lundi 17 septembre 1962
Deux piétons fauchés par une voiture à Saint-Rémy
ILS SONT MORTELLEMENT BLESSÉS

METZ. – La nationale 57, menant de Metz à Thionville, a justifié une fois de plus et de façon tragique sa triste réputation. Deux piétons, qui circulaient sur le côté droit de la chaussée, ont été fauchés par une voiture et mortellement blessés à Saint-Rémy.
A 21 h. 15, la circulation était danse sur cette artère et les voitures se croisaient sans cesse au centre de Saint-Rémy, écart de la commune de Woippy. C’est à cette heure-là que M. Raymond PASTOR, âgé de 25 ans, domicilié à la cité des Castors à Fèves, quitta le domicile de ses beaux-parents, M. et Mme Nicolas PIERRARD, habitant le début de l’agglomération, en direction de Maizières-lès-Metz. Il était accompagné d’un de ses camarades, travaillant tout comme lui à l’UCPMI à Hagondange, et de l’un de ses beaux-frères M. Joseph Speter. Les trois hommes avaient à peine parcouru une centaine de mètres sur le bord de la chaussée, qu’une voiture survint. Le conducteur de ce véhicule, tout d’abord surpris, amorça un freinage brutal et tenta de serrer à gauche pour éviter les piétons.
Il fut gêné dans sa manœuvre par les véhicules qu’il croisait et ne put éviter le groupe.
Le choc fut d’une extrême violence, M. Pastor, ainsi que son camarade happés par le véhicule basculèrent sur le capot puis sur le toit, glissèrent sur la malle arrière. La voiture ayant enfin réussi à s’immobiliser 150 Mètres plus loin, les deux corps furent projetés dans le fossé.
Les consommateurs d’un café se précipitèrent aussitôt sur les lieux et découvrirent les deux malheureuses victimes gisant inanimées non loin du véhicule. M. Speter, quant à lui était indemne. Une ambulance prit les deux corps en charge et les mena dans un hôpital messin où, à leur arrivée on constata leur décès consécutif à de multiples fractures et blessures. (RL)

Deux ouvriers de l'UCPMI tués par une voiture dans la traversée de St-Rémy
Ainsi que nous le relatons en « Grande Région », un nouvel et tragique accident de la circulation s’est produit la nuit dernière, sur la route Metz-Thionville. Tragique bilan : deux morts.

Devant la voiture, l’accident est vivement commenté, tandis qu’un motocycliste de la gendarmerie, de passage, assure l’écoulement de la circulation.

Comme tous les dimanches soir, la Nationale 53 connaissait un trafic intense et, dans l’agglomération de Saint-Rémy, les véhicules se croisaient et se suivaient à une cadence accélérée. Peu après 21 heures, ce devait être le drame.
M. Raymond Pastor, 25 ans, chauffeur au service du chemin de fer de l’U.C.P.M.I. à Hagondange et habitant la cité des Castors, à Fèves, qui venait de passer l’après-midi chez son beau-père M. Nicolas Pierrard, quittait le domicile de ce dernier en compagnie de l’un de ses beaux-frères, M. Joseph Speter, et d’un ami, M. Miczyslow Slodlak, 25 ans, également, et travaillant tout comme lui à l’U.C.P.M.I.
A défaut de trottoirs, les trois hommes marchaient sur le bas-côté droit de la chaussée quand surgit une voiture au volant de laquelle se trouvait M. Louis Busché, habitant 63, rue Franiatte, à Montigny-lès-Metz.
L’automobiliste n’aperçut qu’au dernier moment le groupe, tenta une manœuvre désespérée, mais, gêné dans celle-ci par des véhicules qu’il croisait, faucha deux des trois hommes, épargnant miraculeusement le troisième. Ceux-ci, M. Pastor et Siodlak, basculèrent tout d’abord sur le capot, puis sur le toit et enfin sur la malle arrière, tachant de larges traînées sanglantes la carrosserie de la voiture. Celle-ci s’étant immobilisée cent mètre plus loin, les deux malheureux glissèrent enfin dans le fossé où ils restèrent inanimés.
Malgré le vrombissement incessant des moteurs traversant l’agglomération, les consommateurs d’un café proche avaient perçu le bruit du choc. Plusieurs d’entre eux se précipitèrent et n’aperçurent tout d’abord que la voiture, le pare-brise éclaté, immobilisée au bord de la route. Ils découvrirent bientôt les deux piétons qui gisaient, affreusement blessés, dans l’obscurité.
Les sapeurs-pompiers, alertés, envoyèrent immédiatement une ambulance sur les lieux qui transporta les malheureux à l’hôpital Belle-Isle. Hélas, à leur arrivée, tous deux avaient cessé de vivre.
Dans l’intervalle, le service de permanence du commissariat central s’était transporté sur place, tant pour régler la circulation, toujours très importante, que pour déterminer les circonstances de l’accident. Au cours de leurs recherches, les enquêteurs devaient découvrir une chaussure appartenant à l’une des victimes à l’endroit du choc, une seconde à 40 mètres plus loin et une troisième peu avant l’endroit où s’était immobilisée la voiture. (RL)

Le cri d’alarme des habitants de ST-RÉMY
A la suite de l’accident que nous relatons par ailleurs et qui a fait deux nouveaux morts, hier soir, dans la traversée de l’agglomération, les habitants de Saint-Rémy sont de plus en plus alarmés.
Un seul trottoir existe dans la traversée de cet écart de Woippy, un seul trottoir qui, de surcroît est impraticable en raison des travaux qui y sont effectués. Il y a longtemps déjà, les responsables avaient promis aux habitants de Saint-Rémy d’apporter remède à une situation qu’ils avaient eux-mêmes estimée dangereuse. Cette situation n’a fait que s’aggraver jusqu’alors et le tragique accident d’hier soir ne peut que le confirmer.
Aurait-on à déplorer ces deux décès si la sécurité des habitants du hameau avait été prise en considération ? Le piège mortel de la nationale 53 va-t-il continuer à fonctionner ? Les parents, justement alarmés, ont néanmoins envoyé leurs enfants à l’école de Woippy, ce matin. Ils l’ont fait, l’inquiétude au cœur, en souhaitant au fond d’eux-mêmes que rien n’arrive à leurs petits.
Ils espèrent néanmoins et très vivement que des mesures urgentes seront prises, telle par exemple que l’installation d’un passage clouté au centre de l’agglomération, précédé de feux orange.
Ceci aurait déjà pour résultat de permettre aux enfants une traversée moins dangereuse de la route aux heures des départs ou retours de l’école. Quant aux trottoirs… (RL)

Lundi 17 septembre 1962
LIBÉRALITE

A l’occasion du mariage Matthews-Kuntz, la somme de 24,50 NF a été remise à M. le Maire au profit des écoles. (LL)

Mardi 18 septembre 1962
Une voiture dérape et fait plusieurs tonneaux à la sortie de Saint-Rémy : le conducteur est blessé

Hier soir, vers 18 heures, une voiture à bord de laquelle se trouvent trois personnes et pilotée par M. Jean-Pierre Guichard, âgé de 29 ans, et habitant 2, place Saint-Louis à Metz, roulait sur la R.N. 53 en direction de Thionville.
Soudain, pour une cause indéterminée, le véhicule échappa au contrôle de son conducteur à quelques centaines de mètres de la sortie de Saint-Rémy. Ayant dérapé sur la chaussée mouillée, la voiture roula plusieurs mètres sur la berne, avant de se renverser sur le côté, puis effectua plusieurs tonneaux dans le champ situé en contrebas. Seul le conducteur fut atteint de contusions multiples et transporté à l’hôpital Belle-Isle par l’ambulance des sapeurs-pompiers de Metz. (RL)

Les deux morts de l’accident de St-Remy sont venus s’ajouter à la longue liste des victimes de la route Metz-Thionville
Nous avons relayé dans nos éditions d’hier le tragique accident survenu dimanche soir à Saint-Rémy.


Deux piétons qui marchaient en bordure de la route nationale furent fauchés par une voiture qui n’avait pu les éviter, et tués sur le coup. Le beau-frère de l’un d’eaux, qui les accompagnait, fut miraculeusement épargné, et c’est sous le coup d’une compréhensible émotion qu’il nous rappela hier matin les circonstances de l’accident.

Sur notre photo : M. Speter, rescapé de l’accident de dimanche soir, montre l’endroit précis où son beau-frère et son camarade furent fauchés à ses côtés.
M. Raymond Pastor, l’une des victimes, était âgé de 25 ans. Né le 31 juillet 1937 à Maizières, il travaillait depuis le 16 février 1954 à l’U.C.P.M.I. où son père est lui-même employé. Le 24 septembre 1960, revenant de son service militaire qu’il avait accompli dans une unité parachutiste en Algérie, il épousait Mlle Josette Pierrard, employée à l’époque à la chemiserie Rosenfeld, rue des Jardins, à Metz, et dont les parents habitent 28, Grand-Rue à Saint-Rémy. Dimanche après-midi, M. et Mme Pastor, qui habitent cité des Castors à Fèves, étaient venus avec leur petit garçon, âgé d’un an et demi, chez M. et Mme Pierrard où ils avaient passé la journée en compagnie de leur beau-frère, M. Speter, et d’un camarade de travail, M. Lieczyslaw Siodlak, réfugié politique polonais, fixé en France depuis de nombreuses années et qui est né le 11 mai 1937 à Goluchow (Pologne). M. Siodlak, la seconde victime de l’accident, était également employé à l’U.C.P.M.I. et habitait à Boussange. Il était célibataire et avait plaisir à passer ainsi de temps en temps un dimanche calme dans l’ambiance familiale de ses camarades de travail.
En fin de journée, M. Pastor proposa à son beau-frère, M. Speter, et à son ami, M. Siodlak, de sortir un peu et d’aller retrouver quelques amis au café de Saint-Rémy, tandis que son épouse préparait le repas du soir.
Les trois hommes sortirent de la maison et s’engagèrent sur la route. Malheureusement, le groupe avait à peine fait quelques mètres lorsque survint la voiture, dont le conducteur fut sans doute aveuglé par les lumières des voitures venant en sens inverse, et qui faucha brutalement deux d’entre eux. Alors que M. Speter se trouvait indemne, le véhicule avait frappé dans le dos M. Pastor et M. Siodlak, qui, projetés par-dessus le capot et le toit, furent atteints de fractures multiples et si grièvement blessés qu’ils devaient décéder peu après, lors de leur transfert à l’hôpital.
Mme Pastor, restée chez ses parents, apprit par des voisins le terrible accident qui venait de lui enlever le père de son jeune garçon et de l’enfant qu’elle attend pour le mois de février prochain.
Les deux victimes devaient être transportées peu après à l’hôpital Belle-Isle où leur décès fut constaté, tandis que le commissaire de police du 4e arrondissement de Metz ouvrait l’enquête qui doit déterminer les responsabilités de cet accident. (RL)

Depuis onze ans, les employés français du dépôt de l’armée américaine à Woippy, prenaient leur repas de autour de quelques fourneaux de campagne, en attendant de disposer de locaux dignes de l’appellation « restaurant » ou même « cantine ».
Grâce à l’action entreprise par un comité placé sous la présidence de M. Aullen, inspecteur de la Prévention, une vaste pièce a été aménagée en salle à manger, avec bar et cuisine. Le restaurant accueillera 140 à 150 personnes à qui sera présenté un plat du jour dont le prix correspond approximativement à l’indemnité alimentaire versée aux employés. Aux cuisines officient MM. Jean et André Thilly, qui ont préparé pour le premier repas plusieurs dizaines de poulets, garnis de riz « à la créole ». Précisons que la cuisine restera française. Le colonel Bruehl, commandant le General Depot de Metz, a tenu à couper le ruban symbolique tendu à l’entrée du restaurant, avant de présider un vin d’honneur auquel participèrent son adjoint le major O’Des, le commandant Brault, intendant de 3e classe ; M. Roger Bour, public relation à l’état-major ; le capitaine Kimman, commandant par intérim le dépôt de Woippy ; M. Aullen, MM. Wesemael, conseiller à l’organisation du travail ; Westerbeek, chef du personnel ; Rouyer, ingénieur français au Génie U.S. ;Nilles, du personnel du garage ; Jean Bour, chef du service inspection ; Mme Ahron, technicienne au service du budget ; Marder, du service informations ; Mme Rouchel, secrétaire du commandant du dépôt de Woippy ; Mme Gangloff, représentant l’intendance française sur les bases U.S.
Le colonel Bruehl visita les installations de l’établissement, prit contact avec les responsables et exprima sa satisfaction de voir se concrétiser une initiative qui améliorera les conditions de travail des employés. (RL)

Mercredi 19 septembre 1962
Le dépôt américain de Woippy dispose d’une nouvelle installation, son restaurant


Ci-contre : Après la cérémonie officielle, c’est l’apéritif au bar accueillant de la base. (Photo E. L.)

SOCIÉTÉ D’AVICULTURE « LE PROGRÈS »
Une réunion d’information extraordinaire aura lieu mercredi 19 septembre, à 20 h. 30, au café Albarède.
Sujet traité : myxomatose ; inscriptions pour la vaccination.
Toutes les personnes intéressées par cette importante question sont cordialement invitées. (LL)

La cravate du « Père Tranquille »
L’homme qui inspira le célèbre film vient de recevoir la décoration à laquelle il tient le plus Sur les hauteurs à étages de Scy-Chazelles qui dominent le Val de Metz, à deux pas de la propriété de M. Robert Schuman, un octogénaire encore étonnamment vigoureux, droit comme un chêne, aux bras musclés par une vie de travail, règne sur un monde innombrable de fleurs et de plantes vertes blotties dans la moiteur de leurs serres. Depuis la mort de sa femme, il vit là un peu en ermite, mais un ermite au franc parler, ne se laissant manquer de rien et prenant soin d’avoir toujours au frais la bouteille qu’il débouchera pour les amis.
Nos premières paroles sont des félicitations. M. Pisani vient d’attribuer à M. Kempnich une distinction plutôt rare : la cravate de commandeur du Mérite agricole. Une façon comme une autre de célébrer un trentenaire ; le nouveau décoré était officier de l’ordre depuis 1932…
Aux U.S.A., à ses frais
M. Kempnich rentrait tout juste d’un long voyage lorsqu’il apprit la nouvelle. Cet horticulteur renommée dans la France entière, qui accomplit depuis soixante-cinq ans les mêmes gestes précis, délicats et patients qu’exige son métier, cet expert an art floral dont ses plus jeunes confrères auraient tant à apprendre, venait de passer sept semaines en Amérique, du Canada à la Floride, pour étudier les méthodes que l’on pratique là-bas. Non pas délégué par sa corporation et profitant de l’aubaine d’une mission : à ses propres frais !
« Mais y aurait-il donc, en cette matière quelque chose que vous ne sachiez pas déjà ? » - Voyez-vous, répond-il, gravement, la nature est un livre immense, dont personne ne terminera jamais la lecture. Il n’y a pas de jour où elle ne m’enseigne encore quelque chose. Et comme pour illustrer cette remarque pleine de sagesse, il nous conduit à travers son domaine, ces longues et basses maisonnettes vitrées, claires et chaudes, où sont rangés des milliers de pots de toutes dimensions.
Comment contempler ce tableau coloré, en compagnie d’un tel homme, sans s’empêcher de penser aussitôt à un film que la télévision a projeté il n’y a pas longtemps : « Le Père Tranquille » ? Car le brave, l’inoffensif Français moyen, l’anodin M. Martin qui cultivait ses orchidées le jour et transmettait la nuit des messages à Londres, c’était lui, M. Kempnich, c’est sa propre aventure que Noël-Noël devait mettre en scène.
Un langage des fleurs en morse

Depuis soixante-cinq ans, les mêmes gestes précis, délicats et patients : le « Père Tranquille » de la Résistance, devenu, malgré lui, le héros d’un film, n’a eu qu’une véritable passion dans sa vie, celle des fleurs. (Photo Etienne Lorrain)
Cela se passait au début de 1944. Les Alliés avaient alors grand besoin de renseignements concernant la région messine, les mouvements de troupes nazies et l’emplacement des industries de guerre. Une nuit, on parachuta un poste émetteur. Qui pourrait s’en charger, - Confiez-le-moi, proposa M. Kempnich, qui connaissait les résistants de la ville et notamment ce « commandant Grégor » qui allait devenir le député Krieger. Il cacha le dangereux dépôt dans ses serres de Woippy, situées juste à côté d’une usine où l’on fabriquait des pièces détachées pour les appareils de la Luftwaffe.
C’est là, presque sous la protection des uniformes gris, que furent transmises en morse les informations dont secrets de Londres tirèrent alors le plus grand profit. Et quand il lui fallut préciser ce qui se passait chez ses voisins des « Hobus Werke », M. Kempnich, le cœur battant, sachant bien ce qui l’attendait, lui et ses fleurs, en cas de bombardement, fit néanmoins transmettre le message à l’opérateur.
« Ils » vinrent, le 22 mai 1944, à 14 h.15 exactement. La première bombe, oui, la toute première, tomba sur la maison de l’horticulteur. Les deux tympans crevés, M. Kempnich se retrouva sous un amas de pierres et de gravats. C’est depuis ce moment qu’il est un peu dur d’oreille et qu’il demande qu’on lui parle fort. Vingt mille semis d’orchidées – une fortune – furent ravagés par le bombardement, dans la terre labourée, les débris de verre, le spectacle apocalyptique commandé dans le mystérieux et insolite « langage des fleurs », dont « le Père Tranquille » avait été à la fois l’ordonnateur et la victime.
Le goût du risque
Cette histoire, qu’on se racontait à Metz après la Libération, plut beaucoup à un journaliste parisien, Merry Bromberger, qui l’envoya à son journal. Elle tomba sous les yeux de Noël-Noël, alors à la recherche d’un sujet de film. En 1946, l’acteur-auteur en tira son « Père Tranquille », créant avec le titre une expression qui devait faire fortune. Il vint le présenter lui-même à Metz, parce qu’il avait grande envie surtout de faire la connaissance du modèle qui ne ressemblait guère, d’ailleurs, à sa réplique à l’écran.
M. Ernest Kempnich venait alors d’être élu adjoint au maire, le corps électoral ayant ratifié une désignation que l’intéressé, sous le couvert de Londres, avait faite lui-même durant les derniers mois de l’occupation.
N’avait-il pas eu un jour l’audace, dans son appartement de la rue Serpenoise – Woippy n’était habitable pour les raisons que l’on sait – c’est-à-dire en plein centre de la ville, de célébrer un mariage en qualité d’officier d’état civil français, ceint de l’écharpe tricolore ? Un prêtre, l’abbé Déro, confirma aussitôt cette union par les sacrements de l’Eglise.
Cela se passait le 3 septembre 1944 et Metz ne devait être délivrée que fin novembre. Ce « Père Tranquille » avait décidément le goût du risque.
Aujourd’hui, M. Kempnich vit retiré des affaires publiques, un peu même à l’écart du monde, semble-t-il, consacrant tout son temps aux fleurs, l’éternelle passion de sa longue existence. De « La Lézardière », sa propriété de Scy-Chazelles, il voit les choses de haut. Au propre comme au figuré… Charles HENRY (LL)

Jeudi 20 septembre 1962
Les obsèques de M. Pastor victime de l’accident de Saint-Rémy

Hier matin se sont déroulées, en l’église paroissiale, les obsèques de M. Raymond Pastor, l’une des malheureuses victimes de l’accident mortel survenu dimanche soir à Saint-Rémy.
De nombreuses personnes avaient tenu, à cette occasion, à rendre un dernier hommage au disparu et l’on notait dans l’assistance la présence de plusieurs délégations : de l’UCPMI, conduite par MM. Brettnacker et Lauer, des Ets Claas, de Saint-Rémy, de la cité des Castors franco-italiens à Fèves, du corps expéditionnaire français en Extrême-Orient et son porte-drapeau, M. Kauth, etc. On notait également la présence de M. de Ladonchamps au cours du service funèbre.
A la famille, nous renouvelons nos sincères condoléances. (RL)

A propos de la sécurité routière
Dans la traversée de St-Rémy

A la suite du tragique accident de la route, survenu dimanche soir, dans la traversée de St-Rémy, commune de Woippy, nous nous sommes fait écho des doléances des habitants de cet écart, justement émus par la fréquence de ces accidents. A ce propos, le maire de Woippy, auquel cette situation n’a nullement échappé, a bien voulu nous communiquer les renseignements complémentaires suivants :
« La municipalité de Woippy s’est toujours penchée sur les problèmes de cet écart et la mise en ordre des trottoirs est en cours depuis le 1er septembre dernier, ainsi d’ailleurs que l’on peut s’en rendre compte sur place. Un passage pour piétons est envisagé et l’éventualité de pose de clignotants sera étudiée. Quant au problème de la sécurité des enfants, il reste entier, l’autorité supérieure n’ayant pas admis que la distance à parcourir nécessite l’organisation d’un ramassage scolaire. Les horaires d’autobus ont été aménagés de façon à coïncider pour le mieux avec ceux des classes. La municipalité chargera incessamment une commission d’étudier la possibilité d’une subvention pour les élèves des familles nécessiteuses, empruntant l’autobus pour se rendre en classe.
La construction, dans un proche avenir, de 16 classes, route de Rombas, résoudra heureusement le problème douloureux des enfants de St-Rémy et Bellevue. » (RL)

Samedi 22 septembre 1962
• La permanence médicale, depuis ce soir samedi, 18 h., jusqu’à lundi, à 7 h., pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et toutes celles de trouvant dans leur périphérie, sera assurée par le Dr Scharf, Woippy, tél. 60.69.09.
• A l’occasion du mariage Bouque-Schmitt, 31,90 NF ont été remis en mairie, au profit des écoles. Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux.
• Mercredi dernier, les membres du Syndicat d’aviculture étaient convoqués pour une réunion extraordinaire, au café Albarède. Le président, assumant en même temps les fonctions de juge conseil, informe que, vu la gravité de l’épidémie de myxomatose qui sévit dans la région, il est du devoir de chacun de faire vacciner ses sujets pour prévenir ce fléau. La totalité des présents se firent inscrire pour la commande des vaccins, opération qui se fera dès le début de la semaine prochaine. Les non-inscrits se verront obligés d’avoir recours à un vétérinaire.
Petites nouvelles
- Il est rappelé que l’occupation des trottoirs par des matériaux est formellement interdite. Un passage pour piétons doit être toujours réservé pour assurer leur sécurité.
- Les débris en provenance des champs et jardins ne doivent pas être jetés dans les chemins ou en bordure de ceux-ci.
- Les riverains de cours d’eau sont priés de procéder au curage de ceux-ci d’ici fin octobre prochain. Les curages non effectués seront exécutés aux frais des riverains.
- A l’occasion du mariage Matthews-Kuntez, 24,50 NF ont été remis au profit des écoles. Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux. (RL)

Samedi 22 septembre 1962
DON À MARIAGE

A l’occasion du mariage Bouque-Schmitt, la somme de 31,90 nouveaux francs a été remise à M. le Maire au profit des écoles.
Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux. (LL)

Mardi 25 septembre 1962
Le terrain de football à Villers-lès-Plesnois

Le stade Général-Gibon venant d’être rénové en ensemencé, sera indisponible toute la saison. Le F.C. Woippy vient d’aménager un stade, route de Norroy, à Villers-lès-Plesnois (à côté de la ferme Gircourt, avec vestiaires au café Dumas, qui se situe à 50 mètres. Pour l’inauguration du terrain, dimanche prochain, deux rencontres figurent au programme : en championnat UDJLL, Woippy accueillera Montigny à 13 h. 15 et à 15 h., l’équipe FFF sera opposée à Devant-les-Ponts, pour le challenge de Wendel. (RL)

Mardi 26 septembre 1962
Les cours de solfège reprennent

Continuant ses efforts pour l’éducation artistique des jeunes de Woippy, le comité a tenu, cette année encore, à confier des cours de solfège au chef de musique de la société. Il serait regrettable que des enfants ayant des dispositions ne puissent être dirigés dans leurs premiers efforts pour devenir musiciens : qu’il s’agisse pour eux de remplacer dans les rangs de l’harmonie ou à la chorale paroissiale des membres ayant cessé leurs activités ou de devenir exécutants professionnels, ou, plus simplement de trouver un délassement excellent pour leurs loisirs, il faut les y aider !
Le comité de l’Union de Woippy demande à tous les parents intéressés de faire inscrire leurs enfants aux cours de solfège, au plus tôt. Le président recevra volontiers au cours d’une réunion dont la date sera fixée ultérieurement pour leur donner des renseignements complémentaires sur l’organisation qui est en préparation ; et qui réunira en principe tous les mercredis à 18 h. 15, les nouveaux élèves dont l’instruction élémentaire musicale sera gratuite.
Les inscriptions seront reçues par tous les membres du comité et notamment par MM. René Thiriet, vice-président, Albert Billotte, vice-président et président de la commission musique, J. Bott, vice-président, J. Bott, chef de la batterie, J. Albarède, animateur dévoué de la section de théâtre (qui enregistrerait volontiers aussi des noms de candidats et candidates pour les pièces des soirées d’hiver). (LL)

Vendredi 28 septembre 1962
Ce dimanche, à l’occasion du relève-selle, une soirée dansante rassemblera jeunes et vieux, au Lion d’or. Afin de satisfaire tout le monde, les organisateurs ont de nouveau engagé la formation vedette de Louis Ferrari, le célèbre trompettiste qui, au cours des différents bals de la fête patronale, avait su donner une ambiance encore inégalée dans la cité des fraises. (RL)

Samedi 29 septembre 1962
• Ce soir à partir de 18 h., jusqu’à lundi à 7 h., le médecin de garde sera le docteur Tordjman (tél. Woippy 60.68.12) pour les localités de Marange-Silvange et de Woippy.
• Prochainement seront célébrés les mariages de M. François Matarini, militaire de carrière, demeurant à Morsbach, et de Mlle Ginette Schmitz, résidant route de Thionville ; de M. Jean-Marie Bertin, chauffeur-mécanicien, avec Mlle Pierrette Arnoux, demeurant à Lorry-lès-Metz ; de M. Roger Gaicher, artisan-peintre au Bourget, avec Mlle Hildegarde Kahn, domiciliée rue St-Eloi.
Nos compliments aux familles et nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux. (RL)

Dimanche 30 septembre 1962
- Aujourd'hui dimanche, le comité-directeur de la section du Souvenir Français se réunira pour mettre un point final à l'organisation de la cérémonie annuelle du Souvenir Français, célébrée, dimanche prochain à l'occasion de l'anniversaire de la bataille de Ladonchamps-Woippy en 1870.
- Ce dimanche, une grande nuit tropicale est organisée à l'occasion des relève-selle, au Lion d'Or. Plusieurs concours et jeux sont prévus au programme, animé par le trompettiste Louis Ferrari. Le Football-Club invite toute la jeunesse à venir se divertir à cette occasion. (RL)

Mardi 2 octobre 1962
RÉPÉTITION À L’UNION

Ce soir, à l’ancienne mairie, répétition pour les musiciens de l’Union, à 20 h., pour les jeunes exécutants, et à 20 h. 45, pour les anciens.
La présence de tous les musiciens est indispensable, pour la mise au point du programme de la sortie de dimanche prochain à l’occasion de la cérémonie annuelle organisée par le Souvenir Français. (LL) (RL)

Mercredi 3 octobre 1962
Le Souvenir Français honorera dimanche la mémoire des héros de 1870

Afin de perpétuer le souvenir des soldats sacrifiés au cours de la bataille de Ladonchamps-Woippy, le 7 octobre 1870, la section locale du Souvenir Français organisera dimanche prochain une cérémonie à caractère patriotique à laquelle participeront outre des personnalités civiles et militaires, les sections voisines du S.F. et la société de musique l'Union de Woippy.
Un détachement militaire rendra les honneurs. Le service religieux sera célébré par Monseigneur Stenger, prélat de Sa Sainteté. (RL)

Vendredi 5 octobre 1962
PASSAGE DU PERCEPTEUR

Le percepteur se tiendra à la mairie le mercredi 10 octobre, de 9 à 12 h., pour y effecteur le recouvrement des contributions et taxes ainsi que pour le paiement des droits de chasse. (LL)

Deux vélomotoristes accidentés à Woippy
Circulant à vélomoteur, André Kessler, 18 ans, ajusteur, demeurant à Silvange, cité de la Marjottée, ayant pour passager Guy Casse, 20 ans, assembleur, domicilié lui aussi à Silvange, 14, rue Pasteur, est entré en collision, hier, peu avant 14 heures, avec la voiture d’un ingénieur messin. Les deux vélomotoristes ont été légèrement blessés. (RL)

Samedi 6 octobre 1962
Cérémonie annuelle du Souvenir Français

Demain, dimanche, respectant la pieuse tradition, la section du Souvenir Français présidée par M. Henry, honorera la mémoire des héros, en associant ceux de 1870, morts à la sanglante bataille de Ladonchamps qui, cette année, coïncide avec la journée du 7 octobre de cette douloureuse année et, en même temps celle des enfants de Woippy tombés au cours des guerres de 1914-18, ceux de 1939-45 et ceux tombés sur les territoires d’outre-mer.
Dès 14 h. 40, rassemblement des associations patriotiques et locales de la cité devant l’hôtel de ville pour la réception des officiels et invités. Une section militaire en armes rendra les honneurs.
15 heures : office religieux en l’église paroissiale. Le sermon de circonstance sera prononcé par Mgr Stenger, prélat de Sa Sainteté, à l’issue de l’office religieux, pèlerinage aux monuments aux morts et à la suite, sur les tombes de 1870 au cimetière. Allocution et dépôt de gerbes.
Après la cérémonie, vin d’honneur, salle des fêtes du Lion d’Or, et remise de distinctions et de récompenses du Souvenir Français. La société de musique, l’Union de Woippy, prêtera son concours à la manifestation. Toute la population de Woippy et des écarts est cordialement invitée à la cérémonie. (LL)

DEMAIN CÉRÉMONIE COMMÉMORATIVE DU SOUVENIR FRANÇAIS
Demain dimanche, la section locale du Souvenir Français, présidée par M. Henry, honorera la mémoire des héros de la bataille de Ladonchamps, des soldats tombés au cours des batailles qui ont ensanglanté le sol lorrain ainsi que des enfants du village morts sur des territoires d'outre-mer.
Voici le programme de la cérémonie : 14 h. 30, rassemblement des associations patriotiques devant la mairie pour la réception des autorités (une section militaire rendra les honneurs) ; à 15 h., service religieux avec sermon de Mgr Stenger, prélat de Sa Sainteté, suivi d'une procession au monument aux Morts. Après les allocutions et le dépôt de gerbe, vin d'honneur au Lion d'Or, au cours duquel aura lieu un remise de distinctions et récompenses. La société de musique « l'Union de Woippy » prêtera son concours à la manifestation.
- Le percepteur se tiendra à la mairie, le mercredi 10, de 9 h. à midi, pour y effectuer le recouvrement des contributions et taxes ainsi que pour le paiement des droits de chasse.
- La permanence médicale depuis ce soir, à 18 h., jusqu'à lundi, à 7 h., pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et toutes celles situées dans la périphérie, sera assurée par le Dr Scharf, 1, rue Général-de-Gaulle (téléphone 60.69.09). (RL)

Dimanche 7 octobre 1962
Les membres du syndicat d’aviculture « Le Progrès » sont cordialement invités à une réunion d’information demain lundi, à 20 h., au café Mangenot, au cours de laquelle seront données les instructions relatives à l’exposition internationale d’aviculture qui se tiendra à Metz, en novembre. (RL)

Plesnois. – Vendredi dernier a eu lieu le mariage de Mlle Raymonde Arnould, vendeuse, fille de M. Lucien Arnould et de Madame, née Pierron, avec M. Gérard Bourdon, machiniste, de Woippy. Nos meilleurs vœux aux jeunes époux et compliments aux deux familles.
A cette occasion, 47 NF ont été collectés pour la caisse de l’école. Remerciements aux donateurs. (RL)

Lundi 8 octobre 1962
Le S.F. de Woippy a rendu hommage aux combattants disparus

La section locale du Souvenir Français, que préside M. Henry, a célébré, hier, sa traditionnelle cérémonie du souvenir.

Les personnalités devant la stèle élevée devant l’église aux combattants disparus. (Photo Ed. L.)
A 14 h. 30, M. Henry, entouré des membres du comité, recevait les personnalités qui étaient venues s’associer à la manifestation, parmi lesquelles MM. Schaff, conseiller général, maire de Montigny-lès-Metz ; Bartélemy, conseiller général ; Debs, maire de Woippy, et les membres du conseil municipal ; Cathelin, délégué général du Souvenir Français ; M. le chanoine Stenger ; de nombreux présidents des sections voisines, dont le colonel Goerens, de la section de Metz.
Un cortège se forma qui gagna l’église où M. l’abbé Bémer allait célébrer l’office. En tête, venait la musique de Woippy, les sapeurs-pompiers puis un détachement de troupe, les scouts, une vingtaine de porte-drapeau, les personnalités et membres des associations patriotiques. Après la messe, devant le monument aux morts élevé près de l’église aux disparus de la Grande Guerre, M. l’abbé Bémer récita les dernières prières et tandis que retentissaient les sonneries. M. Schaff déposa une gerbe de fleurs. La Marseillaise clôtura cet acte du souvenir, qui fut renouvelé au cimetière où trois nouvelles gerbes fleurirent monument et tombes, les représentants du Souvenir Français rappelant, dans leurs allocutions, le culte dû à ceux qui donnèrent leur vis pour la patrie.
Au cours du vin d’honneur qui suivit, des médailles et diplômes furent décernés à plusieurs membres du Souvenir Français de Woippy. (LL)

Mardi 9 octobre 1962
Les pompiers à l’épreuve

Au feu… La sirène du dépôt U.S. de Woippy vient de retentir. Un incendie dans une menuiserie a brusquement prix naissance. Immédiatement, l’alerte a été donnée. Il est 14 h. 30. Sous la direction du chef d’équipe, Jean-Marie Hirn, les pompiers du dépôt de Woippy se précipitent. Aussitôt quatre lances, trois extérieures et une à l’intérieur du bâtiment en flammes sont mises en action.
Malgré un épais rideau de fumée, les pompiers réussissent à pénétrer dans le bâtiment pour dégager une victime présentant des signes d’asphyxie. Transportée à l’air libre, elle reçoit les premiers soins de M. Ledur, secouriste. Respiration artificielle jusqu’à l’arrivée des pompiers de Hagondange, également alertés et dont la voiture est dotée d’un appareil de réanimation. Réanimé, le blessé est évacué par une ambulance jusqu’à l’hôpital la plus proche. Il est exactement 16 h. 30. L’intervention a duré six minutes exactement.
Heureusement, il ne s’agissait là que d’une démonstration. Elle entre dans le cadre de la Semaine de prévention contre le feu qui se déroule du 7 au 13 octobre. C’est une initiative des autorités américaines. A Woippy, l’organisateur du programme de la journée d’hier est le major Walker, fire marshal. Son application est faite par le sergent Billy Clark, fire chief, et M. Le dur, chef des pompiers du General Dépôt.
La démonstration devait se poursuivre par une intervention des pompiers de Hagondange, soit quinze hommes, conduits par le capitaine Alfred Schorsch et le lieutenant Louis Keiff, lequel dirigea les opérations. Il fallait en effet éteindre un feu de gaz oil qui présentait de hautes flammes tournant au vent. Cependant, en quelques minutes, grâce à l’efficacité du matériel moderne employé et à l’emploi de mousse carbonique dont la citerne des pompiers de Hagondange en contient 100 litres ainsi que 2.500 litres d’eau, le feu, attaqué à la base, est circonscrit. (LL)

Les équipes de pompiers du Centre militaire US de Woippy et celle d’Hagondange. (Photo E.L.)

La semaine de prévention contre le feu a débuté par un exercice combiné franco-américain à Woippy

Nos photos : En haut, les soldats du feu ayant participé à l’exercice.
En bas, deux phases importantes de l’exercice d’hier après-midi.

« Evaluer dans quelle mesure les forces de lutte contre l’incendie peuvent maîtriser en un minimum de temps un sinistre se déclarant dans un établissement militaire », tel est le thème de la semaine de prévention du feu, qui a débuté, hier, au dépôt U.S. de Woippy.
En prélude à cette série d’exercices combinés franco-américains, la Military Police a distribué dimanche des formulaires destinés à mettre au courant chaque employé de ce qui allait se dérouler pendant la semaine, et lui indiquer éventuellement ses devoirs en cas d’incendie. Hier matin, le personnel français du dépôt de Woippy, théâtre des premières opérations factices, assista à une démonstration de lutte contre le feu à l’aide d’une pompe à eau et d’appareils à base de poudre et mousse carbonique.
Dans le courant de l’après-midi, un « sinistre » devait dévorer un bâtiment et justifier l’intervention immédiate des pompiers de Woippy, sous la direction du chef d’équipe Jean-Marie Hirn, celle d’une escouade du corps de Hagondange, commandée par le capitaine Alfred Schorsch et le lieutenant Louis Keiff. Pour corser l’exercice, les soldats du feu retirèrent du baraquement investi par six lances, une victime présentant des signes d’asphyxie. M. Ledur, en tant que secouriste, pratiqua la respiration artificielle en attendant que l’acte de sauvetage soit pour suivi par un appareil de réanimation dont disposent les pompiers d’Hagondange.
Quelques instants plus tard, les pompiers s’attaquèrent à un minuscule cratère au fond duquel brûlait du gas-oil. Malgré les hautes flammes attisées par un vent violent, le trou disparut rapidement sous la neige carbonique. Le capitaine Walker, fire marshall, organisateur du programme, le sergent Billy Clark, chargé de l’application pratique ; M. Ledur, chef des pompiers du général dépôt ; le sergent Josey, inspecteur de la prévention, et les représentants de la presse militaire U.S. assistaient à l’exercice.
Des manœuvres similaires et complémentaires s’échelonneront chaque jour à la caserne Colin, à Tournebride, avec la participation des pompiers et du personnel militaire américain et français de la B.A.O. 128. (RL)

Mercredi 10 octobre 1962
Mariage aux Quatre-Bornes

C’est en la chapelle Sainte-Bernadette, aux Quatre-Bornes, qu’a été célébré, hier matin, le mariage de Mlle Gisèle QUENETTE, fille de M. et Mme Vincent Quenette, 1, rue des Bournon, avec M. Jean-Marie ROBERT, professeur soudeur à l’U.C.P.M.I., à Hagondange, fils de M ; et Mme Marcel Robert, domicilié au numéro 5, à Norroy-le-Veneur.
En cette heureuse circonstance, nous présentons nos meilleurs vœux de bonheur aux jeunes époux et nos félicitations aux deux familles.
Sur notre photo : Les jeunes époux à leur sortie de la chapelle Sainte-Bernadette passent sous la haie d’honneur que forment les camarades soudeurs et électriciens du nouveau marié. (RL)

Nous apprenons le prochain mariage de M. Guy Grossmann, ouvrier, avec Mlle Juliette Charrette, ouvrière ; celui de M. Yvon Vial, installateur, résidant à Metz, avec Mlle Jeanne Vincent, vendeuse ; ainsi que celui de M. Jean-Claude Calba, technicien en bâtiment, avec Mlle Huguette Legendre, puéricultrice, à Morhange. Nos meilleurs vœux de bonheurs aux futurs époux.

Une dératisation générale de la commune sera entreprise à partir du 15 octobre. Pour que cette opération trouve une complète efficacité, il est indispensable qu’elle soit effectuée dans le même temps, sur l’ensemble du territoire de la commune.
Le dosage du poison étant très faible, les risques d’intoxication pour l’homme et les animaux domestiques sont nuls dans les conditions normales d’utilisation. Les Laboratoires de l’Est se posent garants du succès pour autant que chacun apporte son concours à la réussite de cette opération. Tous les foyers de contamination doivent pouvoir être atteints. (RL)

Jeudi 11 octobre 1962
REPRISE DES COURS DE SOLFÈGE

L’Union de Woippy reprendra ses cours de solfège le mercredi 17 octobre, sous la direction de M. Muller, chef de musique.
Une vingtaine de jeunes gens et jeunes filles sont déjà inscrits à ces cours. Il est précisé que le président de l’Union et le chef de musique recevront les parents des élèves déjà inscrits et ceux qui désirent encore y participer, le vendredi 12 octobre, à 19 h. 45 précises, salle de l’ancienne mairie, près de l’église.
La présence de tous les parents serait souhaitable à cette courte réunion de prise de contact. (LL)

Reconstitution, hier soir, à St-Remy d’un accident qui fit 4 morts en janvier dernier
On se souvient encore du tragique accident survenu le 23 janvier dernier, entre Saint-Rémy et Maizières-lès-Metz, et qui devait, hélas ! se solder par la mort de quatre personnes, toutes d’une même famille.
Vers 21 h., une voiture conduite par M. Jean-Paul Reuther, 34 ans, mécanicien, domicilié 3, rue Cavaignac à Metz-Bellecroix, et dans laquelle avaient pris place son épouse, leurs deux enfants, ainsi que la petite Laurence Schmitt, percuta l’arrière d’un camion qui se trouvait immobilisé à la suite d’une panne sur le bas-côté de la route. M. Reuther fut tué sur le coup. Deux bambins succombèrent peu après leur transfert à l’hôpital Belle-Isle. Un troisième enfant, le petit Jean-Paul Reuther, 4 ans, mourut le lendemain, portant ainsi à quatre le nombre des morts de cette effroyable collision.
Or, hier soir, à 21 heures, une descente du Parquet sur les lieux a été décidée. Le magistrat instructeur, M. Kuhn, voulut se rendre compte sur place des conditions dans lesquelles cet accident a pu trouver son origine, afin de compléter son dossier. (RL)

Le monteur a eu le pied fracturé
M. Mario Frisoni, monteur à l’entreprise Levivier, de Woippy, employé sur un chantier de son entreprise, à Longwy, a été victime d’un accident. Souffrant de contusions diverses et ayant le pied gauche fracturé le monteur a été admis à l’hôpital de Mont-Saint-Martin.

Le comité de la section locale des Engagés Volontaires se réunira ce jeudi, à 20 heures, au café Albarède. (RL)

Samedi 12 octobre 1962
- La permanence médicale depuis ce soir, samedi à 18 h., jusqu'à lundi à 7 h., pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et toutes celles se trouvant situées dans leurs périphérie, sera assurée par le docteur Gourvennec, Marange-Silvange, tél. 60.21.41.
- A l'occasion de la cérémonie du Souvenir Français, célébrée sur les lieux de la bataille de Ladonchamps, les distinctions suivantes ont été remises : Médaille de vermeil à MM. Jules Zennezenne et Pierre Kopp. Médaille d'argent à MM. Lucien Natier et Charles Claude. Médaille de bronze à MM. Albert Billotte et René Thiriet. Un diplôme d'honneur à MM. Debs, maire de Woippy, Clément Mayot, Roger Glander, Filstrof, Augustin Mangenot, Raymond Laroche et Lucien Fenard. Félicitations aux récipiendaires. (RL)

Mardi 16 octobre 1962
LA SEMAINE À L’UNION

Mardi, à 20 h., répétition des jeunes musiciens, et à 20 h. 30, pour toute l’harmonie.
Mercredi, à 18 h. 15, salle de l’ancienne mairie, début des cours de solfège.
Jeudi, à 20 h. 30, répétition de la batterie. (LL)

Mercredi 17 octobre 1962
750.000 jeunes plants de fraisiers sont répartis dans trente-cinq communes pour renouveler les variétés mosellanes


Dès hier après-midi, dans les exploitations, ce fut la procession des arrosoirs bienfaitrices pour les nouveaux plants. (Photos E. L.)


750.000 pieds de fraisiers ont été expédiés de la maison de l’Agriculture vers les exploitants agricoles.
Le conseil général de la Moselle, sur une initiative de son président, M. Driant, vient d’entreprendre un effort sans précédent pour préserver la culture des fraises en Moselle et lui donner une nouvelle impulsion. 750.000 jeunes plants sont actuellement répartis dans 35 communes. Ils sont livrés à moitié prix aux coopératives et aux producteurs par l’intermédiaire des mairies. Une subvention du Conseil général, votée dans le cadre du plan d’aménagement fruitier, couvre les 50 % des frais d’achat. Ces plans, qui arrivent pour la plupart de Sologne, sont acheminés par les maisons Fabre et Marionet, sous le contrôle de la direction des Services agricoles et de M. Marion, directeur du Centre d’Ars-Laquenexy.
La maladie réduit la production de 50 %
Les champs de fraises, on le sait, ont souffert cette année des gelées puis de la sécheresse. Mais les plus graves dommages leur sont causés par des parasites, et principalement par le « Tarsonem » du fraisier.
« Je considère, pour ma part, nous a déclaré un producteur de Corny, que les virus et les maladies font plus de tort à la production que les rigueurs de notre climat. Les plants atteints sont facilement repérables. Leurs fleurs avortent, les hampes florales sont tachées de points noirs. Il est difficile d’enrayer l’épidémie qui trouve dans les pucerons d’excellents agents de propagation. Des recherches et des analyses ont été entreprises par les Services de la protection des végétaux, mais il n’y a pas de drogue miracle en cette matière. Tout au plus peut-on employer des insecticides qui donnent de bons résultats contre le « Tarsonem » logé à l’intérieur de la fleur quand les feuilles ont la moitié de leur grandeur normale et définitive. A la production, les conséquences sont désastreuses et j’estime à 50 % la diminution de la récolte. Aussi l’initiative du Conseil général est-elle particulièrement bien accueillie. Il était urgent, en effet, de renouveler nos variétés avec des plants sains. Toute la question sera, maintenant, de la mettre à l’abri de la contagion. »
Trop sec pour repiquer
Autre difficulté qui tient, elle, à la sécheresse persistante. Le repiquage et le manque d’eau posent des problèmes un peu partout. Ainsi, à Corny, hier après-midi, l’arrosage préalable indispensable a été interrompu à la suite d’une pénurie d’eau.
« La solution d’attente consiste, nous a dit M. Bouteille, ingénieur des services agricoles, à repiquer en pépinière dans un jardin jusqu’à la prochaine pluie. »
De toute façon, ce traitement de choc par apport de 750.000 souches neuves est un événement qui console les producteurs de bien des déboires. Il n’aurait pas pu être pratiqué sur une telle étendue sans l’aide du département et les bons offices, répétons-le de la direction des Services agricoles. (LL)

Un nouvel arrivage de plants de fraisiers a été enregistré hier à Woippy
Afin de remédier à la situation provoquée par la sécheresse dans les plantations de fraises du département, une campagne de renouvellement a été inaugurée le 13 septembre dernier par l’arrivage et la distribution aux producteurs du val de Metz de 110.000 plants, originaires de Val de Loire.
L’opération, échelonnée, porte sur 800.000 plants.
Hier, une deuxième vague de 175.000 unités est arrivé à Woippy, en provenance des rives de la Loire.
Elle sera répartie, comme la précédente et comme les suivantes, entre les différents fraisièristes de la Moselle, sur la base de 1.500 plants environ par producteur. (RL)

Jeudi 18 octobre 1962
DE TOUT UN PEU

Une certaine somme d’argent a été trouvée sur le territoire de la commune. La réclamer au secrétariat de mairie.
Le comité de la section des Anciens Combattants s’est réuni dernièrement sous ma direction de M. Léon Henry. Les plus important point figurant à l’ordre du jour était l’organisation de la fête de l’Armistice, qui a lieu cette année un dimanche. D’après les décisions du comité, cette journée revêtira les fastes traditionnels. Après le service religieux une manifestation aura lieu devant le monument aux Morts et sera suivie d’un vin d’honneur. Le Bleuet de France sera vendu tout au long de la journée ; celle-ci se terminera par une soirée dansante. Une remise de distinctions est également prévue.
Comme chaque année, la section du Souvenir Français, que préside M. Léon Henry, se rendra, avec son drapeau et une délégation, à la cérémonie annuelle de la section du S.F. de Norroy-le-Veneur - Plesnois, dimanche prochain. (RL)

Samedi 20 octobre 1962
Vue d’avion, la gare de triage de Woippy qui, dans quelques mois, assurera un trafic quotidien de 3.000 wagons

Nous avons publié, récemment, une étude complète du chantier ouvert il y a environ deux ans par la S.N.C.F. en vue de la réalisation d’un centre de triage moderne qui doit compléter l’équipement de voies de la région Est. Ce triage assurera notamment l’acheminement plus rapide des convois de marchandises dont l’importance et le trafic croissent avec l’expansion économique de la Lorraine.
Trois faisceaux dits de réception, de débranchement et d’attente, constituent l’essentiel d’un triage moderne. Rappelons que le faisceau de réception comporte 16 voies de 800 mètres de long, le faisceau de débranchement est formé de 18 voies de 900 mètres et le faisceau d’attente au départ est constitué de 8 voies de 750 mètres.
Enfin, cet ensemble est complété de deux faisceaux de formation comptant chacun 8 voies de 800 mètres.
Le tout est complété par divers bâtiments qui abritent les services et les mécanismes de commandement et de triage des convois.
Nous publions ci-contre une photographie aérienne qui permet de situer ces divers éléments du chantier. Précisons que cette photo est prise de la direction de Maizières-Thionville vers Metz qu’on aperçoit dans le lointain. La route Metz-Thionville se trouve à gauche de la photo, et on reconnaît nettement à la blancheur des bas-côtés, la partie qui a été déviée il y a 18 mois pour laisser place aux voies de la S.N.C.F. (RL)
Légende :
(1) ; faisceau d’attente au départ ; (2) : faisceau de débranchement ; (3) : faisceau de formation ; (4) faisceau de réception ; (5) : nouvelles voies principales ; (6) : voies principales anciennes ; (7) nouvelle route nationale 53 ; (8) : nouveau chemin départemental 153 et son passage supérieur ; (9) : building Sainte-Barbe, à Metz ; (10) : le mont Saint-Quentin. (A) : bâtiments des services divers EX-MR ; (B) : poste B ; (C) bâtiment du poste central de triage PRS ; (D) : poste de débranchement ; (E) : sous-station électrique ; (F) : poste de formation.

Le nouveau triage de Woippy sera mis en service dès l’an prochain
Metz. – On sait que la S.N.C.F. poursuit actuellement l’aménagement du triage de Woippy, dont les installations sont parallèles à la route de Metz-Thionville. Par son importance et la qualité de son équipement, ce triage sera, pour la région de l’Est, l’équivalent de celui de Villeneuve-St-Georges.
Conçu pour un débit maximum de 3.500 wagons par jour, ce centre disposera, au total, d’un faisceau de triage de quarante-huit voies, complété par deux faisceaux de formation et d’attente au départ de huit voies chacun.
L’ouvrage, dont l’achèvement définitif est prévu pour 1964, sera partiellement exploité dès le début de l’an prochain, époque à laquelle il sera en mesure de trier 1.500 wagons par jour.
Sur notre photo, une vue aérienne de ce nouveau triage.
Au premier plan, le dépôt américain de Metz-Woippy. Dans l’angle, en haut et à droite, le chantier de l’autoroute Metz-Thionville. (RL)

La permanence médicale depuis ce soir samedi, à 18 heures, jusqu’à lundi, à 7 heures, pour Marange-Silvange, Woippy et les localités situées dans leur périphérie, sera assurée par le Dr Tordjman, Woippy, tél. 60.68.12. (RL)

Mardi 23 octobre 1962
ACTIVITÉS À L’UNION

- Ce soir mardi, à 20 h., répétition pour les jeunes instrumentistes.
- Demain mercredi, à 18 h. 15, salle de l’ancienne mairie, cours de solfège. Il est précisé que les dernières inscriptions à ce cours seront encore acceptées dès 18 heures. En effet, aucune autre inscription ne pourra être par la suite enregistrée, compte tenu du nombre important des participants.
- La section théâtrale se réunira également mercredi, salle de l’ancienne mairie, à 20 h. 30, pour jeter les premières bases de sa saison 1962-63. Tous les jeunes gens et jeunes filles désireux de parfaire leur éducation scolaire par la pratique du théâtre amateur, sont invités à assister à cette réunion. (LL)

ECHOS DES QUATRE-BORNES
Prévue par la ville de Woippy depuis quelques années, la rue St-Etienne prend forme maintenant et ceci sur l’ensemble de son tracé depuis la route de Metz jusqu’à la rue du Coupillon. Sur la partie inférieure, une chaussée provisoire avait été aménagée pour rendre moins pénible l’accès aux nouvelles habitations qui s’y trouvent déjà ; sur sa partie supérieure, la plate-forme est virtuellement achevée maintenant.
Avec la reprise des séances de cinéma pour les jeunes, les activités de l’Association familiale prennent petit à petit leur rythme normal. Un peu en retard sur les adultes, le Ciné-Club des jeunes a tenu sa première séance dimanche, au centre culturel.
Il est rappelé aux amateurs des salles obscures que le Ciné-Club adulte fonctionne chaque 2e mercredi du mois et le Ciné-Club des jeunes chaque 2e dimanche.
Le Foyer des jeunes fonctionne sans interruption depuis l’année dernière, quoique au ralenti durant la période des vacances.
La section photos dispose maintenant d’un animateur hautement qualifié venant de la proche cité de la Patrotte. Cette occasion unique pour s’initier à cet art, devrait inciter tous les amateurs de belles photos à se faire inscrire à cette activité très passionnante.
Une autre activité en sommeil depuis deux ans, refera peut-être aussi surface ; il s’agit bien entendu du théâtre. En effet, certains jeunes s’intéressent vivement à cette distraction, d’ailleurs très éducative, et projettent de la reprendre en mains. Puisse leur élan avoir suffisamment de souffle pour mener jusqu’au bout une entreprise qui demande beaucoup d’abnégation et de bonne volonté.
Enfin, comme par le passé, seront reprises les conférences de tous genres ; les dates seront divulguées le moment venu. (RL)

Mercredi 24 octobre 1962
Avis mortuaire
Monsieur Pierre KLEMAN, Retraité S.N.C.F., décédé à Woippy le 23 octobre 1962, à l’âge de 88 ans. Domicile mortuaire : 2, rue du Moulin.

D’une semaine à l’autre
- La réfection de l’accès d’un tronçon de la ruelle dite « ruelle du Fond des R’gaux » a satisfait tous les usagers.
- La transformation de l’immeuble Bihr, rue du Général-de-Gaulle, qui est acquis par la commune, va donner un certain cachet à ce carrefour.
- Les travaux intérieurs de la nouvelle salle d’œuvre qui servira sans doute pour les soirées cinématographiques, sont en cours.
- Les ouvriers municipaux sont en train d’enlever la banquette bordant la rue du Rucher, ce qui permettra l’élargissement de la voie, qui était devenue trop étroite pour les besoins actuels de la circulation.
- Un nouvel établissement, rue de la Gare : il s’agit d’un atelier de serrurerie mécanique, dont le siège se trouve à Metz-Nord.
- La distillerie de la rue Rose-Marcus a rouvert ses portes depuis quelques jours. - Depuis le début du mois, le café du Commerce a changé de gérants. Les nouveaux exploitants sont M ; et Mme Trichter, qui fêteront officiellement l’ouverture de leur commerce samedi soir. Tous les habitants sont invités à venir prendre le verre de l’amitié à cette occasion. (RL)

Jeudi 25 octobre 1962
Une réunion du Comité de la F.E.V.A.L.

Le comité de la FEVAL, section de Woippy, s’est réuni dernièrement au café Albarède, sous la présidence de M. Billotte.
Après l’établissement du calendrier des concours de belote pour la saison d’hiver, le comité décida de fixer le premier concours de belote au café Mangenot, le samedi 10 novembre ; il sera doté de nombreux prix.
Le comité lance également un appel à tous les membres de la section pour qu’ils participent en grand nombre, aux côtés de l’U.N.C. à la cérémonie patriotique du 11 Novembre.
Avant de lever la séance, le comité rappela le souvenir d’un de ses membres, M. Gabriel Héraux, de Lorry-lès-Metz, hospitalisé depuis le début du mois de septembre, à la suite d’un accident. Tous les engagés volontaires et amis, lui adressent leurs vœux de prompt rétablissement. (RL)

Vendredi 26 octobre 1962
PETITES NOUVELLES

- Il est rappelé aux concessionnaires de terrains dans les cimetières communaux qu’à l’occasion de la Toussaint, tous travaux de construction ou de réparation aux monuments et pierres tombales sont interdits du 26 octobre au 2 novembre 1962.
- En raison des fêtes de la Toussaint, le ramassage des ordures ménagères se fera le mercredi 31 octobre (localité) et le vendredi 2 novembre (cité des Quatre-Bornes, route de Thionville et annexes). (RL)

OBSÈQUES
Une grande affluence, composée de parents et d’amis a conduit hier, M. Pierre Kleman à sa dernière demeure. Le défunt, l’un des doyens de la cité, était retraité de la S.N.C.F. et établi à Woippy de longue date. Très affable, jouissant de l’estime de toute la population, il avait adopté une petite fille qui, devenue grande, a épousé M. Bémer et lui a donné plusieurs petits-enfants. Membre très assidu du Souvenir Français, dont il portait avec fierté la médaille d’honneur et malgré ses 88 ans, M. Kleman s’occupait des travaux des champs. C’est une très grave maladie qui l’a enlevé à l’affection des siens.
En cette douloureuse circonstance, nous renouvelons à toute la famille nos sincères condoléances.

Samedi 27 octobre 1962
POLICE DES CIMETIÈRES

Il est rappelé aux concessionnaires de terrains dans les cimetières communaux qu’à l’occasion de la Toussaint, tous travaux de construction ou de réparation aux monuments et pierres tombales sont interdits du 26 octobre au 2 novembre.
AUX MÉNAGÈRES
En raison des fêtes de la Toussaint, le ramassage des ordures ménagères se fera comme suit :
Mercredi 31 octobre : localité.
Vendredi 2 novembre : cité des 4-Bornes, route de Thionville et annexes. (LL)

NÉCROLOGIE
M. Paul SCHNEIDER, maître-plâtrier
C’est hier qu’est survenu le décès, à l’âge de 54 ans, de M. Paul SCHNEIDER, maître-plâtrier, 1, rue de la Gare. Le défunt habitait la localité depuis 1909, et avait longtemps travaillé dans l’entreprise paternelle, fondée en 1941. M. Schneider avait pris la succession et c’est à la tête de son entreprise qu’il se fit connaître et valoir dans toute la région messine. Mais la même maladie qui avait frappé son père devait l’atteindre à son tour. Il y a un an, époque à laquelle il dut cesser toute activité et abandonner la gestion de son affaire.
Les obsèques auront lieu lundi, en l’église paroissiale.
Nous présentons à l’épouse et à toute la famille du disparu, nos sincères condoléances.

Médecin de garde depuis ce soir samedi à 18 h., jusqu’à lundi 7 heures, pour Marange-Silvange, Woippy et les localités se trouvant situées dans leur périphérie : docteur Gourvennec, Marange-Silvange, tél. 60.21.41. (RL)

Dimanche 28 octobre 1962

Lundi 29 octobre 1962
Les résultats du référendum

Inscrits : 461.965. Votants : 384.934. Suffrages exprimés : 378.591.
83,30 % de votants. 70,70 % de oui.

Mardi 30 octobre 1962
Référundum du 28 octobre : Résulats par communes
CANTON DE METZ-CAMPAGNE Inscrits Votants Exprimés OUI NON
AMANVILLERS
AMNEVILLE
BAN-SAINT-MARTIN
BRONVAUX
CHIEULLES
FEVES
HAUCONCOURT
LA MAXE
LONGEVILLE-LES-METZ
LORRY-LES-METZ
MAIZIERES-LES-METZ
MARANGE-SILVANGE
MONTIGNY-LES-METZ
MONTOIS-LA-MONTAGNE
MOULINS-LES-METZ
NORROY-LE-VENEUR
PLESNOIS
372
3816
1729
135
49
186
352
263
2145
478
3629
1614
12056
883
1430
322
170
297
3165
1448
105
46
157
307
247
1812
422
2990
1340
9857
774
1169
277
159
296
3101
1426
104
45
156
302
244
1789
417
2944
1320
9653
765
1154
273
157
256
2006
1238
75
40
128
271
231
1490
379
2447
945
7936
490
973
243
149
40
1095
188
29
5
28
31
13
299
38
501
375
1717
275
181
30
8
SAINT-JULIEN-LES-METZ
SAINTE-MARIE-AUX-CHENES
SAINT-PRIVAT-LA-MONTAGNE
SAULNY
VANTOUX
VANY
WOIPPY
AUGNY
HAGONDANGE
MALANCOURT-LA-MONTAGNE
MEY
PIERREVILLERS
PLAPPEVILLE
ROMBAS
RONCOURT
SCY-CHAZELLES
SEMECOURT
TALANGE
1289
1445
536
278
195
83
1811
444
5359
238
50
713
752
4138
365
950
236
2289
1103
1168
482
250
172
72
1488
371
4409
203
37
583
634
3463
286
808
199
1797
1078
1158
477
250
171
71
1467
368
4328
202
37
575
617
3398
283
806
197
1767
872
880
413
225
162
66
1274
315
2979
170
35
464
550
2593
230
631
164
1240
206
278
64
25
9
5
193
53
1349
323
2
111
67
805
53
175
33
527

DONS À MARIAGES
A l’occasion des mariages Vial-Vincent et Reinert-Remy, les sommes suivantes ont été remises à M. le Maire, respectivement 17,70 NF au profit de la coopérative scolaire et 47,20 NF au profit des vieux. Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux. (LL)

Mercredi 31 octobre 1962
- La permanence médicale pour les fêtes de la Toussaint depuis ce soir 18 h., à vendredi 7 heures, pour les localités de Marange-Silvange, Woippy, de même que pour toutes celles situées dans leur périphérie, sera assurée par le Dr Tordjman, Woippy, tél. 60.68.12.
- A l’occasion des mariages Vial-Vincent et Reinert-Remy, les sommes suivantes ont été remises à M. le Maire : respectivement 17,70 NF au profit de la coopérative scolaire, et 47,20 NF au profit des vieux. Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux.
- Dernièrement, une habitante de la rue St-Nicolas revenait du centre du village, la nuit, fut assaillie par un individu à l’angle des rues Général-Gibon et St-Nicolas. Aux cris de la dame, l’individu, un Nord-Africain, prit la fuite. Une autre fois, une dame résidant rue Maréchal-Foch, a été suivie également par un individu bien qu’elle fut accompagnée de ses enfants. Arrivant devant la demeure de la dame, le suiveur prit la fuite. Dans le même quartier, une jeune fille fréquentant encore l’école, s’entendit interpeller rue Général-Gibon, par un inconnu. S’agit-il de la même personne citée dans ces trois cas.
- A l’occasion de la Toussaint, le cimetière de Woippy, embelli par les ouvriers communaux et par les mains pieuses des familles des défunts, ressemble à un grand jardin. De son côté, le Souvenir Français n’a pas oublié les tombes des braves qui sont morts pour la patrie.

AUX ÉTABLISSEMENTS LEVIVIER
Le 26 octobre eurent lieu les élections pour le renouvellement des délégués du personnel aux Etablissements Levivier.
Sept sièges étaient à pourvoir dans le premier collège, le collège ouvrier. La C.G.T. a obtenu 90 voix pour les titulaires et 86 voix pour les suppléants ; la C.F.T.C. a obtenu 37 voix pour les titulaires et 39 voix pour les suppléants. F.O. n’avait pas présenté de liste.
Les sièges à pourvoir se répartissent de la façon suivante : 3 sièges sur 7 pour la C.G.T., et 2 sièges pour la C.F.T.C.
Le bureau syndical C.G.T. remercie les travailleurs qui, par leurs voix, ont fait confiance à la C.G.T. (RL)

Samedi 3 novembre 1962
CONSULTATION DES NOURRISSONS

La consultation de nourrissons aura lieu à la mairie, le mercredi 7 novembre, à 14 h. Objet trouvé
Un étui contenant une paire de lunettes a été trouvé sur le territoire de la commune. Le réclamer au secrétariat de la mairie. (LL)

- Médecin de garde depuis ce soir samedi, à 18 H., jusqu’à lundi à 7 h., pour les localités de Marange-Silvange, Woippy, et toutes celles se trouvant situées dans leur périphérie : docteur Scharf, Woippy, tél. 60.69.09.
- La consultation des nourrissons aura lieu à la mairie le mercredi 7 novembre, à 14 h.
- Un étui contenant une paire de lunettes a été trouvé sur le territoire de la commune. Le réclamer au secrétariat de la mairie. (RL)

Mercredi 7 novembre 1962
L’usine CLAAS, de Woippy (220 ouvriers, 20 machines agricoles par jour) a été inaugurée hier, en présence de nombreuses personnalités

Fonctionnant depuis le 1er janvier, l’usine Claas de Woippy, a déjà construit 2.506 machines. Elle tourne avec 220 ouvriers mais prévoit une rapide extension sur ses 9 hectares de terrains situés le long de la voie ferrée à cheval sur les territoires de Woippy et de Saint-Rémy.
Hier, de nombreuses personnalités ont assisté à l’inauguration officielle de cette filiale de la plus grande et de la plus ancienne fabrique de moissonneuses-batteuses d’Europe : celle des frères Claas, à Harsewinkel (Westphalie).
C’est en 1953 que les frères Claas ont acheté le terrain sur lequel s’étend aujourd’hui leur entreprise française.
1958 a vu créer la société à responsabilité limitée qui commande l’usine, société au capital de 540.000 NF. L’usine elle-même, a vu le jour en 1961. Le 1er janvier 1962 a marqué le début de l’usinage. Le 10 mars, le début du montage. Au 15 octobre dernier, le capital était porté à 1.000.000 NF. Il le sera à 5.000.000 courant décembre.
A la date d’aujourd’hui, 2.500 machines ont été construites dont 1.380 pour l’exportation. Notons que l’usine Claas de Woippy ne fabrique pour le moment que des presses à basse densité à la cadence de 20 par jour et de 300 par mois.
Drapeaux français et allemands

Les visiteurs devant les dernières-nées des moissonneuses-batteuses. (Ph. J.-E. A.)


La visite de la chaîne de montage des ramasseuses-botteleuses.

Les nombreuses personnalités invitées pour la visite et l’inauguration ont été accueillies par MM. Helmuth et Reinhold Claas, fils du l’illustre fondateur de la firme allemande, M. Auguste Claas, dans une vaste salle décorée des écussons Class et des drapeaux de France et d’Allemagne occidentale.
M. Helmuth Claas a pris la parole en premier pour exprimer combien il était sensible au témoignage d’intérêt de tant de personnalités de l’administration, du commerce, de l’industrie, de l’agriculture, des syndicats et des services économiques.
« L’usine de Woippy, dit-il, est le prolongement souhaité de l’œuvre accomplie par mes parents en Westphalie, il y a 30 ans. J’espère que son implantation sera appréciée autant que nous l’apprécions nous-mêmes ».
Premières botteleuses en 1919
En sa qualité de directeur général adjoint de la société importatrice de Claas pour la France, la CEDMA, M. Girard retraça alors l’histoire de la firme quinquagénaire.
Fondée en 1913, celle-ci fabriqua les premières botteleuses à main en 1919. En 1921, elle inventa le fameux noueur Claas, dont le bec illustre aujourd’hui le label qui figure qui figure sur toutes les productions. 1924 vit le début de la fabrication des épandeurs d’engrais. 1932 vit naître les presses. En 1936, Claas fut la première firme européenne à fabriquer des moissonneuses-batteuses.
« Aujourd’hui, dit M. Girard, la production annuelle se montre à vingt mille machines agricoles exécutées par trois mille cinq cents ouvriers. »
Traitant de l’implantation de l’usine de Woippy, il souligna que celle-ci utilise cent dix-neuf machines-outils, qu’elle est dirigée par M. André Maire, ingénieur I.C.A.M., fils de M. René Maire, directeur de la C.A.A.M., à Metz.
Fournisseurs à 80 % français
« Les fournisseurs de l’usine, ajouta-t-il, sont français à 80 %. »
Dans un proche avenir, l’usine de Woippy sera appelée à fabriquer également des presses ramasseuses à haute densité.
Le marché de l’usine : la France surtout, l’Allemagne ensuite et l’Europe du Marché commun. Suivit une visite de l’usine en plein travail, de la section usinage des pièces à celle du pré-montage, puis le long de la chaîne de montage qui mesure quelque quatre-vingt mètres et aboutit à la section « essais ».
Les invités regagnèrent ensuite la salle d’accueil, où M. Joly, directeur commercial de la C.E.D.M.A., traita de la pénétration de Claas sur le marché français. Celle-ci s’effectua en 1922 avec les premières botteleuses. Elle se continua grâce aux presses à paille et à fourrage, puis aux presses ramasseuses.
39,47 % des ventes en Moselle
Claas a battu cette année sur le marché français un raccord : 39,47 % des ventes en Moselle. Sur cent cinquante-deux machines vendues, soixante étaient signée Claas.
Traitant de la production de l’usine de Woippy, M. Joly signala que mille machines seraient avant la fin de l’année livrées en satisfaction de commandes prises dans tous les départements de France.
M. Jacques Baratte, qui cumule ses activités de président-directeur général de la C.E.D.M.A. avec celles de président de l’Académie d’agriculture, prit à son tour la parole pour se féliciter de l’interpénétration des pays d’Europe.
« L’avenir, dit-il, voudra qu’un pas dépende de l’autre. »

MM. GIRARD, directeur général adjoint de la C.E.D.A.M., accueillant les personnalités : à sa gauche, MM. CLAAS fils, BARATTE, R. MAIRE, A. MAIRE et la préfet LAPORTE.
M. Driant fut le dernier orateur. Il exprima sa satisfaction de savoir que l’usine de Woippy utilisait à 80 % de la matière première française du pays même.
Il se loua également de voir cette firme dirigée par un enfant du pays.
« Vous êtes, dit-il en conclusion aux frères Claas, de ceux qui font de la vulgarisation tous les jours, qui favorisez la nécessaire évolution de l’agriculture. »

Les personnalités
Parmi les personnalités présentes, on notait MM. Laporte, préfet Igame, et Raillard, son directeur de cabinet ; Bibard, directeur du centre d’Anthony et attaché au cabinet du ministre de l’Agriculture ; Driant et Jager, sénateurs ; Mondon, député-maire de Metz ; Lespagnol, président du Crédit agricole, et Semin, directeur ; Rembert, directeur des Services agricoles ; Jung, ingénieur en chef du Génie rural ; Voinier, secrétaire général de la Chambre de Commerce ; Messin, président de la F.D.S.E.A. ; Colas, directeur de la Chambre d’agriculture ; Michel, président de la C.A.M. ; René Maire, directeur, ainsi que les conseillers généraux, Mme de Gargan, MM. Barthélemy et Thiriet. (LL)

Les invités pilotés à travers les installations de la nouvelle usine.

Mercredi 7 novembre 1962
Concours de belote.
– Un grand concours de belote, le premier de la saison, aura lieu samedi prochain 10 novembre, au café Mangenot, organisé par la section des Engagés Volontaires. Doté de superbes prix, le concours débutera à 20 h., et les inscriptions sont reçues dès aujourd’hui. (RL)

De nombreuses personnalités à l’inauguration d’une nouvelle usine de matériel agricole à Woippy


A gauche, M. Helmuth Claas, lors de son discours inaugural.
A droite, une partie des personnalités pendant la visite de l’usine.
Hier, en début d’après-midi, à Saint-Rémy, sur la route de Thionville, avait lieu l’inauguration de l’usine Claas, première filiale française de la firme allemande d’Arsewinkel. La société Claas, comme le souligne dans son allocution de réception M. Helmuth Claas, fils d’un des fondateurs, aux nombreuses personnalités réunies dans un des bâtiments, fut créée en Westphalie il y a peu près 50 ans ; d’agriculteurs qu’ils étaient, ses créateurs devinrent industriels et c’est vers le matériel agricole qu’ils se tournèrent.Cette affaire familiale ne cessa de croître. Dans le cadre de son essor, la société Claas devait tourner ses regards vers la France et c’est en Moselle, dès 1953, qu’elle fit l’acquisition d’un terrain de 9 hectares où s’élève l’actuelle usine. Mais ce désir d’expansion qu’impliquait l’implantation d’une usine dans notre région, devait se heurter aux obstacles habituels en semblable circonstance, et le projet ne put prendre effectivement corps que grâce à l’entremise de la CEDMA (Compagnie européenne de machinisme agricole), qui, fondée en 1955, ne cessa d’œuvrer dans ce sens. C’est la succursale française de cette compagnie qui prit en charge l’importation exclusive des moissonneuses-batteuses « Claas » dès cette époque. Elle devait par la suite favoriser au mieux la création de l’usine de Woippy. Dans cette tâche, elle rencontre la compréhension et l’aide efficace de la CAAM qui, en Moselle, contribuait à l’intensification de l’approvisionnement en matériel agricole moderne. Toutes ces bonnes volontés conjuguées ont permis que s’érige aujourd’hui cette usine qui comprend 220 employés et 119 machines-outils.
Après le bref exposé de M. Helmuth Claas, ce fut M. Giraud, président général adjoint qui prit la parole en développant les points qui avaient été résumés précédemment.
Puis une visite assez détaillée de l’usine fut faite sous la conduite de M. André Maire, et l’on revint au point de départ où avait lieu une réception offerte par la direction.
Après le vin d’honneur, les orateurs se succédèrent. On entendit d’abord M. Joly, directeur commercial, puis M. Baratte, président directeur de la CEDMA lui succéda.
Le sénateur Driant devait clore cette intéressante présentation en se flattant, entre autres choses, que cette création industrielle, en grande partie œuvre française, était bien à l’image de notre temps, en perpétuelle évolution, et, ajoutait-il, l’expansion progressive de la Moselle, à l’heure des échanges sur tous les plans, ne pouvait que décupler les bonnes volontés.
Il voyait d’ailleurs, devait-il dire en conclusion, dans le blason de cette marque qui est « le lieur », un symbole tant sur le plan interprofessionnel que sur le plan humain.
Cette manifestation, qui était honorée de la présence du préfet de la Moselle, groupait un grand nombre de personnalités parmi lesquelles on remarquait : MM. Raillard, directeur du cabinet du préfet ; Paul Driant, sénateur, président du Conseil général ; Mondon, député-maire de Metz ; Messin, président de la Fédération des exploitants agricoles de la Moselle ; Jager, sénateur-maire de Fénétrange ; Betting, directeur de la FDSEA ; Michel, président de la CAAM ; Rembert, directeur des services agricoles de la Moselle ; Lespagnol, directeur du Crédit Agricole de la Moselle ; Semin, directeur de la Caisse de Crédit Agricole ; René Maire, directeur de la CAAM ; Baratte, président directeur général de la CEDMA, et Giraud, président directeur général adjoint ; Mme de Gargan, Barthélemy, Thiriet, Royer, conseillers généraux ; Bibard, directeur du centre d’Etudes de mécanisation agricole d’Autouy, et de nombreuses autres personnalités. (RL)

Jeudi 8 novembre 1962
- Prochainement sera célébré le mariage de M. Gilbert Salomon, mineur, résidant à Sainte-Marie-aux-Mines, avec Mlle Léonie Mourer, secrétaire. Meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.
- Une combinaison de travail a été trouvée en octobre, sur le territoire de la commune ; la réclamer au secrétariat de mairie.
- Plusieurs accrochages se sont produits au centre du village ; dégâts matériels, notamment, entre une voiture particulière et un autobus.
- Dernièrement, la pression d’eau subitement renforcée a fait éclater une conduite d’eau dans un immeuble de la rue Foch. Dégâts matériels appréciables par suite de l’écoulement d’une masse d’eau assez considérable. (RL)

Vendredi 9 novembre 1962
En marge de la fête du 11 Novembre.
– Samedi dernier, le comité de la section de l’U.N.C. s’était réuni pour mettre la fête du 11 Novembre au point. Celle-ci aura lieu dimanche prochain, en plein accord avec toutes les sociétés patriotiques de la localité, sous le haut patronage de la municipalité. Sous la présidence de M. henry, le comité fut d’accord sur le programme de la cérémonie, présenté par les responsables de l’organisation, qui est le suivant : dimanche prochain 11 Novembre, dès 9 h. 30, rassemblement de toutes les associations patriotiques locales avec leur drapeau, devant l’hôtel de ville pour la réception des autorités ; 10 h., service religieux avec absoute, suivi d’une manifestation devant le monument aux Morts. Allocution, dépôt de gerbe, « Marseillaise ». A la suite, vin d’honneur, salle des fêtes du Lion d’Or. En matinée, à 15 h., et en soirée, à 20 h., séance cinématographique, salle du Lion d’Or. La société de musique l’Union de Woippy rehaussera la cérémonie par son concours. Vente du « Bleuet de France ». (RL)


Samedi 10 novembre 1962
SHELL-BERRE INAUGURE SON DÉPÔT DE METZ-WOIPPY

De nombreuses personnalités ont inauguré hier après-midi le nouveau dépôt de Metz-Woippy de la société des pétroles Shell-Berre d’une capacité de stockage de 7,5 millions de litres. Ce dépôt est situé à 8 km au nord de Metz entre la R.N. 412 Metz-Rombas et la voie ferrée de Thionville. Son secteur de distribution couvre 21 cantons de Moselle, 7 de Meurthe-et-Moselle et 11 cantons de la Meuse. Il a été construit sur une surface de deux hectares environ et a été mis en service il y a deux mois. Ses bacs gigantesques peints à l’aide d’une séduisante couleur grise métallisée attirent immanquablement le regard des usagers de la route sur l’ensemble de l’installation moderne rationnelle et propre.
La capacité totale de stockage est de 7.500 mètres cubes ce qui représente 7,5 millions de litres. Elle se répartit entre 3 bacs de 1.620 mètres cubes, 4 bacs de 650 et 2 bacs de 50 mètres cubes, notons que quatre de ces bacs sont à toit flottant. Ils sont appelés à contenir des produits volatiles. Le système de toit flottant permet d’éviter la formation de vapeurs carburées.
C’est à M. Château, directeur régional de la société des pétroles Shell-Berre qu’il appartient de montrer aux invités le fonctionnement du dépôt. Il le fit en une brève conférence suivie d’une visite détaillée.
Chacun a ainsi pu apprendre que la réception des stocks s’effectuait bien entendu par fer, plus exactement par train technique de 1.200 tonnes en provenance de la Petite-Couronne. Trois pompes de réception peuvent entrer en service, l’une pour l’essence et le super, l’autre pour le gaz oil et le fuel domestique, la troisième pour le fuel léger.

Les visiteurs au sommet des réservoirs. (Photo Etienne Lorrain)
Cinq camions de distribution de 9 à 28.000 litres sont affectés au dépôt. Ils sont chargés à deux postes différents comprenant 12 pantographes équipés d’un système de sécurité. 7 pompes peuvent entrer en service pour le chargement.
L’équipement du dépôt comprend une section « sécurité » équipée en liquide émulseur. Ce liquide peut en quelques secondes grâce à un système de pompes inonder le toit des différents bacs.
Bureau, vestiaires, douches, bâtiment pour stockage des huiles et habitation complètent l’équipement de ce dépôt qui emploie six personnes.
Parmi les personnalités présentes on notait MM. Laporte, préfet igame et Raillard, son directeur de cabinet ; Mondon, député-maire de Metz ; Driant, sénateur ; le général Massu, gouverneur ; le général Gion, intendant militaire ; M. Bizoul, directeur départemental de la protection civile ; de nombreux conseillers généraux ainsi que les représentants des différentes administrations, groupements professionnels, commerciaux ou industriels.
La société des pétroles Shell-Berre était représentée par : MM. Chateau, directeur régional ; Marche, chef de secteurs ; Kleine et Formici, attachés commerciaux ; Bironneau, chef d’exploitation régional et Boisson, chef du dépôt de Woippy.
Le siège social de Paris était représenté par MM. Deglane attaché à la direction générale et Bultel, coordinateur régional. (LL)

Samedi 10 novembre 1962
M. Laporte et de nombreuses personnalités ont inauguré le nouveau dépôt de Woippy de la société des pétroles SHELL-BERRE (capacité totale de stockage : 7.500 m²)

Nos photos : en haut, les visiteurs s’intéressent au fonctionnement des pompes de réception, qui depuis les wagons-citernes, à quai, alimentent les bacs ; en bas, au mépris du vertige, les personnalités sont montées sur les dômes des immenses réservoirs.
L’expansion extraordinaire de notre département, la courbe sans cesse croissante de l’utilisation des produits de consommation qui en est la conséquence logique, amènent la grande industrie à voir dans notre région un marché solide et sûr, et l’obligent à y implanter des installations de production ou de distribution.
L’exemple en est frappant dans le domaine des carburants : la Moselle se classe parmi les départements français où l’accroissement du marché pétrolier est le plus important. En un peu moins de dix ans, la consommation de l’essence et du super y a doublé ; celle du gas-oil s’est accrue de 50% ; celle des fuels s’inscrit avec un bond de 900%, et des fuels lourds, de 800%.
La société Shell-Berre a tiré les enseignements de ces chiffres. Alors qu’autrefois la Moselle dépendait, en ce qui la concerne, des centres distributeurs de Reims, de Strasbourg ou de Nancy, elle a décidé d’installer aux portes de Metz un dépôt qui, dès à présent, couvre non seulement le département, amis encore la zone industrielle du Nord de la Meurthe-et-Moselle et une partie du département de la Meuse.
C’est ce nouveau dépôt qui a été inauguré hier après-midi et a reçu la visite de nombreuses personnalités : autorités officielles, parlementaires et conseillers généraux, conseillers et fonctionnaires municipaux, police, gendarmerie et magistrature, chefs de service des grandes administrations et groupements constitués, auxquels s’étaient joints de très nombreux chefs d’entreprises. Il revint aux représentants de la société des pétroles Shell-Berre : MM. Château, directeur régional ; Marchal, chef de secteur ; Kleine et Formici, attachés commerciaux ; Bironneau, chef d’exploitation régionale ; Boisson, chef du dépôt de Woippy ; Deglane, attaché à la direction générale, et Bultel, coordinateur régional, tous deux représentants le siège social de Paris, d’accueillir MM. Laporte, préfet de la Moselle, I.G.A.M.E. ; Driant, sénateur, président du Conseil général ; Mondon, député-maire de Metz ; le général Massu, gouverneur militaire, ainsi que tous les invités, dans les locaux flambant neuf du nouveau dépôt.
Celui-ci a été aménagé de toutes pièces, en un peu moins d’un an, sur un vaste terrain de 28.000 mètres carrés, qui s’étend avant Ste-Agathe, entre la route de Rombas, et la nouvelle gare de triage S.N.C.F. Sa capacité totale de stockage et de 7.500 m3 (7millions et demi de litres) en neuf bacs : trois de 1.630 m3, quatre de 630 m3, et deux de 50 m3, dont les réservoirs argentés dominent l’ensemble.
La réception est assurée par trains techniques de 1.200 tonnes, en provenance de Petit-Couronné, sur deux voies de 220 mètres. Trois pompes de réception et sept de chargement complètent ces installations pourvues des plus récents perfectionnements en matière d’automatisme de sécurité. Cette dernière, notamment, a été minutieusement étudiée : depuis les bacs pourvus de toits flottants, évitant au maximum la formation d’éléments gazeux, jusqu’aux interrupteurs à distance, en passant par un centre-incendie, depuis lequel les bacs peuvent être simultanément ou isolément noyés sous des tonnes de mousse. Il suffit de six personnes pour faire fonctionner ce dépôt, dont l’activité est cependant de l’ordre de cinq millions de litres par mois, prévue pour 1963.
Les quelque cent personnes qui avaient répondu hier à l’invitation de Shell-Berre ont pu, tout à loisir, visiter les lieux et suivre le fonctionnement du dépôt, grâce aux explications détaillées qui leur furent fournies : elles s’en montrèrent très intéressées et ne manquèrent pas de le dire à leurs hôtes au cours du vin d’honneur qui termina cette réception.
Ainsi le patrimoine industriel de l’agglomération messine vient-il de s’enrichir d’un nouveau complexe de distribution qui lui apporte une activité nouvelle, dans un domaine où il n’est pas impossible que cet exemple soit suivi par d’autres. (RL)

- Médecin de garde de ce soir, à 18 heures, jusqu’à lundi, à 7 heures, pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et toutes celles situées dans leur périphérie : docteur Gourvennec, à Marange-Silvange, tél. 60.21.41.
- Les quêtes faites au cours de la journée nationale des aveugles et de celle des vieillards ont rapporté respectivement 107 NF 54 et 173 NF 90.
Merci aux quêteurs et quêteuses et aux généreux donateurs.
- Les engagés volontaires sont invités à participer nombreux aux cérémonies de demain 11 Novembre. Rassemblement à 9 H. 45 devant l’hôtel de ville. (RL)

Dimanche 11 novembre 1962
La société de musique prêtera son concours à la cérémonie organisée ce jour pour l’anniversaire du 11 Novembre 1918.
Présence de tous les musiciens indispensable. Rassemblement ce matin, à 9 h. 30, salle de l’ancienne mairie. (RL)

Lundi 12 novembre 1962
QUÊTES

Les quêtes faites au cours de la journée nationale des Aveugles et de la journée nationale des Vieillards ont rapporté respectivement les sommes de 107,54 NF et 173,90 NF.
Merci aux quêteuses et quêteurs et généreux donateurs. (LL)

Mercredi 14 novembre 1962
Belle assistance, samedi dernier, au concours de belote, organisé par la FEVAL, disputé âprement au café Mangenot. En voici les résultats : 1. Challois (2.821 pts) ; 2. Julien Sidot (2.81 pts) ; 3. Lapaque (2.590 pts). Les trois gagnants se partagèrent douze prix. Quant au prix de consolation, il revint à M. Germain Zimmer. Le prochain concours aura lieu le dimanche 2 décembre, à 15 h., au café Albarède, rue de l’Eglise. (RL)

Vendredi 16 novembre 1962
Echos des fêtes du 11 Novembre

Nombreuses étaient les sociétés qui avaient répondu à l’appel du comité de l’U.N.C. pour recevoir les autorités de la ville le 11 novembre. Précédé du corps des sapeurs-pompiers, des drapeaux du groupe de Lorraine, du Souvenir Français, des Malgré-Nous, des Engagés volontaires et de la Reconnaissance Française, le cortège, précédé de l’Union de Woippy gagna l’église paroissiale, où une messe fut célébrée par l’abbé Bémer, curé de la paroisse.
Après le service religieux, une gerbe fut déposée au monument aux Morts et M. L. Henry, président de la section de l’U.N.C. rappela la signification de cette manifestation. Il remit ensuite un diplôme d’honneur à M. Bogenez, pour ses 34 ans de bons et loyaux services, comme porte-drapeau, au sein de la section. Un vin d’honneur fut servi dans la salle des fêtes du Lion d’Or, où M. Henry remercia toutes les sociétés qui avaient pris part à cette manifestation. (RL)

Samedi 17 novembre 1962
GÉNÉROSITÉ

A l’occasion du mariage Gossmann-Charrette, la somme de 26 NF a été remise à M. le Maire au profit des vieux. Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux.
LES OBJETS TROUVÉS
Une montre-bracelet ainsi qu’une veste de travail ont été trouvées sur le territoire de la commune. Les réclamer au secrétariat de la mairie. (LL) (RL)

- Demain dimanche, salle du Lion d’Or, super-bal attractif, animé par l’excellent orchestre Ray François, avec son virtuose et champion d’accordéon Alain Dal. Au cours de ce bal sera élue « Miss Woippy 63 ». Les candidates au titre pourront se faire inscrire à la caisse, lors du bal, et ce jusqu’à 23 h. Chacune d’entre-elles bénéficiera de l’entrée gratuite.
- Médecin de garde depuis ce soir samedi, à 18 h., jusqu’à lundi, à 7 h., pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et toutes celles situées dans leur périphérie : Dr Tordjman, Woippy, tél. 60.68.12. (RL)

Dimanche 18 novembre 1962
C’est ce dimanche soir, à partir de 21 h., qu’aura lieu, au Lion d’Or, le bal au cours duquel sera élue « Miss Woippy 63 ». Les candidates pourront se faire inscrire à la caisse et bénéficieront de l’entrée gratuite.
L’excellent orchestre Ray François avec son virtuose et champion d’accordéon Alain Dal, mènera la danse. (RL)

Lundi 19 novembre 1962
Résultat des élections législatives du 18 novembre
CANTON DE
METZ-CAMPAGNE
Inscrits Votants Suffr. exprim. CHEVRE HEINTZ MONDON VASSEUR
AMANVILLERS
AMNEVILLE
BAN-SAINT-MARTIN
BRONVAUX
FEVES
HAGONDANGE
HAUCONCOURT
LA MAXE
LONGEVILLE-LES-METZ
LORRY-LES-METZ
MAIZIERES-LES-METZ
MALANCOURT-LA-MONTAGNE
MARANGE-SILVANGE
MONTOIS-LA-MONTAGNE
372
3814
1746
139
186
5359
352
263
2148
478
3629
237
1614
883
245
2735
1227
92
145
3808
281
233
1569
384
2529
178
1149
659
240
2673
1184
88
144
3708
271
232
1512
367
2462
174
1127
642
27
1124
55
29
25
1225
24
4
122
12
492
26
328
205
44
196
202
4
26
379
52
49
226
120
349
16
161
42
153
1236
874
50
90
1942
186
177
1074
223
1503
122
653
350
16
117
53
5
3
162
9
2
90
12
118
10
75
45
MOULINS-LES-METZ
NORROY-LE-VENEUR
PIERREVILLERS
PLAPPEVILLE
PLESNOIS
ROMBAS
RONCOURT
STE-MARIE-AUX-CHENES
ST-PRIVAT-LA-MONTAGNE
SAULNY
SCY-CHAZELLES
SEMECOURT
TALANGE
WOIPPY
1430
322
713
752
170
4151
365
1445
537
277
950
235
2291
1810
1013
259
507
564
150
3128
239
897
423
217
700
177
1495
1234
974
252
488
545
148
3042
239
871
413
216
681
175
1453
1195
113
14
106
26
8
684
33
240
70
9
72
34
434
102
116
63
38
164
14
203
45
65
62
34
102
30
147
231
714
171
327
329
122
2033
151
510
257
173
473
102
777
829
31
4
17
26
4
102
10
56
24
0
34
9
95
33

Mercredi 21 novembre 1962
Les activités de l’Union

Cette semaine sera encore très chargée à l’Union. En effet, dès ce soir mercredi à 18 h. 15, cours de solfège, fréquenté depuis un mois par une vingtaine d’élèves. Il est précisé qu’à partir de ce soir, les cours auront lieu dans une salle de classe de l’école de filles.
Ce soir également, à 20 h. 30, salle de l’ancienne mairie, la section théâtrale se réunira pour la distribution des rôles de la prochaine soirée envisagée pour dans quelques semaines.
Par ailleurs, la société fêtera Saint-Cécile, dimanche prochain. Le programme de cette journée paraîtra dans une prochaine édition. (LL)

Vendredi 23 novembre 1962
Les demandes de carburants détaxés sont à retirer de suite en mairie.
Un décret ministériel a fixé l’étendue des zones et les servitudes applicables autour des centres émetteurs-récepteurs du faisceau hertzien PARIS-STRASBOURG, dans l’intérêt des réceptions radioélectriques.
Le dossier est déposé au secrétariat de la mairie où tout intéressé peut en prendre connaissance.
Une certaine somme d’argent a été trouvée dans le bureau de vote. La réclamer au secrétariat de la mairie.
A l’occasion du mariage Salomon – Mourer, 57 NF ont été remis à M. le Maire au profit des vieux. Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux.
Prochainement aura lieu le mariage de M. André Wendling, chauffeur-livreur, avec Mlle Lili Schwœres, employée de bureau, résidant à Metz, ainsi que celui de M. Marc Geffe, boucher, résidant route de Thionville, avec Mlle Anna Okon, employée de maison, à Talange. Vœux de bonheur aux futurs époux. (RL)

Samedi 24 novembre 1962
LES MUSICIENS DE L’UNION FÊTERONT SAINTE CÉCILE DIMANCHE

Au cours de sa dernière réunion, le comité de l’Union a arrêté définitivement le programme des manifestations qui seront organisées dans notre cité des fraises, à l’occasion de la Sainte-Cécile, le dimanche 25 novembre :
9 h. 30. – Rassemblement de tous les membres actifs de la société (comité, musiciens, troupe théâtrale), salle de l’ancienne mairie ;
10 heures. – Grand-messe de Sainte-Cécile ;
11 h. 15. – dépôt d’une gerbe au monument aux morts ;
11 h. 30. – défilé jusqu’au café du Bon Coin, pour l’apéritif ;
13 heures. – Repas amical au café-restaurant Cocilovo ;
20 h. 30. – Sauterie gratuite pour tous les membres de la société et leurs invités, salle du café du Lion d’Or. (LL)

- La permanence médicale depuis ce soir samedi à 18 h., jusqu’à lundi à 7 h. pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et pour toutes celles situées dans leur périphérie, sera assurée par le Dr Gourvennec, Marange-Silvange, tél. 60.21.41.
- Les habitués des concours de belote pourront se donner rendez-vous au prochain, doté de nombreux prix, qui se disputera le dimanche 2 décembre, à partir de 15 h., au café Albarède, rue de l’Eglise. Les inscriptions seront reçues au café le jour même à partir de 14 heures. (RL)

Mercredi 28 novembre 1962
- Hier, vers 7 h., l’appel strident de la sirène réveillait les habitants de la commune et les soldats du feu. La chose était peu importante car il ne s’agissait que d’un feu de cheminée s’étant déclaré dans un immeuble de la rue de Metz. Le sinistre aurait pu engendrer de graves conséquences, les étincelles sortant de la cheminée risquant de provoquer l’incendie des habitations en bois de la cité américaine toute proche. Après l’intervention rapide des sapeurs-pompiers, tout danger fut écarté.
- Une certaine somme d’argent, une paire de lunettes, une médaille ont été trouvées sur le territoire de la commune. Les réclamer au secrétariat de la mairie.
- La section de la F.E.V.A.L. organise son 2ème concours de belote de la saison, dimanche prochain, à 15 h., au café Albarède, rue de l’Eglise. Il est doté de nombreux lots. Les inscriptions sont prises dès à présent, au café. (RL)

Jeudi 29 novembre 1962
OBJETS TROUVÉS

Une certaine somme d’argent, une paire de lunettes d’enfant ; une médaille ont été trouvées sur le territoire de la commune. Les réclamer au secrétariat de la mairie. (LL)

Samedi 1er décembre 1962
Aux parents des soldats en AFN

Les parents ayant des enfants servant en AFN sont priés de les faire inscrire en mairie en précisant leur secteur postal. (LL)

Lundi 3 décembre 1962
Vendredi dernier, les conseillers municipaux s’étaient donné rendez-vous à la mairie, afin de présenter au maire, qui porte le prénom d’André, leurs meilleurs vœux de bonne fête. Après une allocution de circonstance, prononcée par le premier adjoint, M. Hoffmann, un superbe cadeau-souvenir fut offert au premier magistrat de la commune. Tout le monde devait ensuite se retrouver au café Mangenot.
Nous apprenons le prochain mariage de M. Jean-Louis BECKER, paveur à Ban-Saint-Martin, avec Mlle Colette GNAD, fille de Mme et M. Gnad, coiffeur, rue de Briey ; ainsi que celui de M. Roland SAUTRE, chauffeur à Longeville-lès-Metz, avec Mlle Micheline BECK, secrétaire-dactylo, résidant rue du Graoully, aux Quatre-Bornes. Sincères vœux de bonheur aux futurs époux. (RL)

Avis mortuaire
Monsieur François REMIATTE, décédé

Mardi 4 décembre 1962
A l’écoute de l’Union

Ce soir (mardi), à 20 h. pour les jeunes musiciens, répétition de détail, et à 20 h. 30, pour l’ensemble de l’harmonie, salle de l’ancienne mairie.
Mercredi, à 18 h. 15, salle de l’école de filles, cours de solfège et à 20 h. 30, répétition de théâtre, salle de l’ancienne mairie.
Jeudi, à 20 h. 30, salle de l’ancienne mairie, répétition de la batterie.
Dimanche prochain, la société de musique prêtera son concours pour les festivités de la Sainte-Barbe. Rassemblement à 9h. 30 au local habituel. (LL)

« Quand la ville dort » ce soir, au C.C. Quatre-Bornes
Le Ciné-club des Quatre-Bornes présentera ce soir mardi à 20 heures 30, dans la salle du centre familial, rue Etienne-Gantrel, le film de John Huston : « Quand la ville dort », avec Sterling Hayden, Louis Calhern, Jean Hagen, etc. En complément : « Le chaudronnier ». (RL)
le 1er décembre 1962, à l’âge de 51 ans.

Mercredi 5 décembre 1962
- La consultation des nourrissons a lieu aujourd’hui mercredi, à 14 heures, à la mairie.
- A l’occasion du mariage Wendling – Schwoerer, 30 NF ont été remis au profit des Vieux. Merci et meilleurs vœux aux jeunes époux. (RL)

Jeudi 6 décembre 1962
Près de 500 logements ou chambres individuelles permettront d’abriter à Woippy le personnel du nouveau triage

Les premières constructions seront mises en service en mars prochain Dans quelques mois, les installations du nouveau triage de Woippy entreront en activité et permettront à la S.N.C.F. de disposer d’infrastructures correspondant aux besoins de notre région, et capables d’acheminer dans les meilleures conditions les importants et nombreux convois écoulant vers l’intérieur de la France et l’étranger les productions industrielles lorraines.

On peut voir, sur notre photo, l’état actuel des travaux du bâtiment I, à gauche, et J à droite,
qui sera mis en service en mars prochain.

Mais, tandis que se poursuivent ces aménagements techniques, la SNCF s’occupe du logement des employés appelés à assurer les services du triage. Afin d’éviter à ceux-ci d’effectuer chaque jour un long trajet de leur domicile à leur lieux de travail, un vaste programme de constructions a été mis en chantier à Woippy, pour offrir aux célibataires comme aux chefs de famille, un logement correspondant à leurs besoins.
Ce programme a été entrepris parallèlement aux constructions de bâtiments de service du triage, et la première tranche pourra être mise en service d’ici quelques mois.
Cet ensemble, réalisé en coopération entre la S.N.C.F. et la Société d’H.L.M. « Ardennes et lorraine », comporte à la fois des chambres pour célibataires, des logements de cadres et des logements d’employés répartis en plusieurs blocs. Sur le plan de masse que nous publions ci-contre, on peut voir l’implantation de ces divers immeubles.
72 chambres pour célibataires
La première tranche concerne les deux constructions I et J situées en bordure de la route de Rombas, à quelques centaines de mètres du passage supérieur qui relie cette route à celle de Metz-Thionville.
Le bâtiment J offrira aux célibataires 72 chambres, réparties en trois étages, et permettant le logement de deux personnes, avec un lavabo équipé en eau chaude et froide et des placards à vêtements. En outre, ces locataires disposeront d’une salle de détente, qui se trouve à gauche de l’entrée, d’un réfectoire commun, d’une cuisine et, à chaque étage, d’un office avec installations de cuisine et gaz, ainsi qu’un équipement sanitaire : douches et W.C.
Au rez-de-chaussée, un logement sera réservé au concierge, qui assurera la gestion et la surveillance des logements, ainsi que le gardiennage de l’immeuble.
A côté de ce premier bâtiment, un second, le bloc I, comportera dix logements de ménages, réservés aux employés du service des caténaires, dont les obligations de service impliquent qu’ils soient logés le plus près possible du triage de façon à pouvoir faire appel à eux à toute heure du jour ou de la nuit. Ce sont des logements de quatre pièces, cuisine, conçus pour des familles moyennes.
Entre les bâtiments I et J, des garages et des ateliers seront réservés au matériel et aux véhicules de service.
Le bâtiment J, dont le gros œuvre est maintenant terminé, pourra sans doute être mis en service au mois de mars prochain, sauf retard imputable aux intempéries. Les logements du bâtiment I seront probablement terminés quelques semaines plus tard, en mai ou juin 1963.
Un peu plus loin, les ensembles G et H comporteront 27 logements de « cadres », répartis dans les pavillons à un ou deux niveaux, c’est-à-dire avec un rez-de-chaussée ou un rez-de-chaussée et un étage. Ces pavillons seront divisés à chaque « niveau » en deux logements jumelés de cinq pièces et cuisine, conçus selon les normes H.L.M., c’est-à-dire offrant le confort nécessaire, mais sans aucune installation somptueuse.
375 logements H.L.M.
Enfin, le reste de cet ensemble permettra d’offrir aux employés 375 logements de type H.L.M., de trois ou quatre pièces avec cuisine, répartis en six blocs. Trois blocs auront 8 « niveaux » et trois autres auront 5 « niveaux », y compris le rez-de-chaussée.
Sur ces 375 logements, 300 sont réservés d’ores et déjà à la S.N.C.F. pour les employés du triage, et 75 sont mis à la disposition de la commune de Woippy pour les familles prioritaires.
En plus de ces blocs essentiellement affectés au logement, le bloc F comportera un centre commercial pour le nouvel ensemble.
Un autre emplacement sera ultérieurement utilisé pour la construction de garages individuels.
Par la suite, ces installations seront complétées par l’implantation d’un centre médico-social, un équipement culturel, une école, un terrain de sports, et des logements pour les instituteurs de l’école.
Toutefois, cette dernière tranche sera mise en chantier ultérieurement, en liaison entre les diverses administrations intéressées.
Mais dès maintenant, le « planning » établi par la S.N.C.F., qui assure la surveillance des travaux, prévoit que les 27 logements de cadres seront disponibles vers le mois de juillet 1963. Quant aux 375 logements, ils seront terminés dans une période qui s’échelonnera entre le mois de mars 1963 et le mois de décembre 1964. (RL)

Ci-contre, le plan de masse de l’ensemble des bâtiments actuellement en cours de construction.

Samedi 8 décembre 1962
La permanence médicale sera assurée, d’aujourd’hui à 18 h., jusqu’à lundi 7 h., pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et celles se trouvant dans leur périphérie par le Dr Tordjman (téléphone 60.68.12)
La Sainte-Barbe des sapeurs-pompiers
Dimanche, les pompiers célébreront leur patronne suivant le programme ci-après : 9 h. 45, rassemblement en grande tenue devant l’hôtel de ville pour la réception des autorités et des invités ; 10 h., messe solennelle en l’église paroissiale ; 11 h., dépôt d’une gerbe au monuments aux Morts et présentation du corps à la municipalité.
Un vin d’honneur sera servi aux soldats du feu et à leurs invités. Puis, au café du Lion d’Or, apéritif, suivi du traditionnel banquet.
Un bal gratuit à 20 h., salle du Lion d’Or, animé par la société de musique « L’Union », clôturera cette journée. (RL)

Dimanche 9 décembre 1962
Le comité de la section scoute de Woippy-Saulny invite les parents à assister à la réunion annuelle qui se tiendra mercredi prochain, à 20 h., au café Cocilovo. Une documentation filmée du camp de vacances 1962, à Prolignan y sera présentée.
Les musiciens de l’Union de Woippy prêtent leur concours aujourd’hui aux festivités de la Sainte-Barbe. Rassemblement à 9 h. 30, salle de l’ancienne mairie. (RL)


La cérémonie devant le monument aux morts. (Photo J.-E. A.)
Lundi 10 décembre 1962
Les pompiers de Woippy étaient en fête

Les sapeurs-pompiers n’ont pas failli à la tradition, celle d’honorer leur sainte patronne. En grande tenue, drapeau en tête, ils assistèrent à la messe solennelle dominicale célébrée par M. l’abbé Bémer qui, dans son sermon, tint à évoquer la belle figure de sainte Barbe.
A l’issue de l’office, la société de musique « Union » prêtant son concours, nos soldats du feu se regroupèrent devant le monument aux morts au pied duquel, le lieutenant Hubsch déposa une gerbe en présence de M. Debs, maire, et de plusieurs conseillers municipaux, avant de défiler à travers l’agglomération pour se rendre au vin d’honneur puis au banquet de circonstance. (LL)

Lundi 10 décembre 1962
L’ASSOCIATION FAMILIALE DES QUATRE-BORNES,
à l’occasion de la visite que saint Nicolas fit au Centre culturel, avait organisé en son honneur une séance récréative avec le concours des enfants du quartier et la participation des mouvements de jeunesse « Cœurs Vaillants » et « Ames Vaillantes ». Chants, danses et mimes du meilleur effet réjouirent la nombreuse assistance qui s’était logée à grand peine dans la salle appartenant au Mouvement. Cette matinée se termina par une distribution de friandises faite par le bon saint, à la grande satisfaction des enfants que leurs parents avaient, dans bien des cas, accompagnés pour également passer un agréable moment. (RL)

Une partie de l’assistance.

Un groupe de petites filles au cours d’une chanson mimée, au Centre social des Quatre-Bornes.

A WOIPPY, la Sainte-Barbe a commencé par un rassemblement général devant l’hôtel de ville et, après la messe et la cérémonie en l’honneur des morts des deux grandes guerres, les sapeurs-pompiers se retrouvèrent au café du Lion d’Or pour un sympathique banquet, présidé par le maire et son adjoint. (Photo ci-contre)
La journée s’acheva par un grand bal. (RL)

Dernièrement, au café Albarède, s’est déroulé le deuxième concours de belote organisé cette saison par la section FEVAL.
Le premier prix est revenu à M. Dinquel (2.991 points), devant M. Clément Denis. Le prix de consolation a été attribué à M. Joseph Charraux.
Le prochain concours se jouera le dimanche 23 décembre, à 15 h., au café du « Bon Coin ».
Le président de la section de l’U.N.C. informe que, parmi les billets de tombola vendus en faveur de la maison de repos d’Aubure, les numéros 041 et 962 gagnent un lot. MM. Michel Likel et Pierre Kopp en sont les heureux bénéficiaires. (RL)

Mardi 11 décembre 1962
Nouvelles brèves

- La mairie rappelle qu’il est formellement interdit de jeter des ordures ménagères ou de jardins dans les chemins ou les ruelles. Elles sont à placer dans les poubelles, que le service de nettoiement est chargé d’enlever régulièrement.
- Une nouvelle réglementation de la circulation est actuellement à l’étude et sera mise en place prochainement.
- L’élagage des arbres, arbustes et haies en bordure des chemins et ruelles est à terminer dans les plus brefs délais.
- Certains propriétaires dont l’immeuble est branché sur le tout à l’égout ne se sont pas conformés aux prescriptions stipulant que les eaux pluviales devaient êtres raccordées à un réseau séparé.
De graves perturbations s’en sont suivies et des contrôles des installations vont être effectués afin de déceler les infractions. (RL)

Jeudi 13 décembre 1962
SAINT NICOLAS joyeusement accueilli aux Quatre-Bornes

Dans une salle enfiévrée où l’élément « très jeune » dominait, saint Nicolas a été reçu avec l’enthousiasme et le respect qui siéent à un visiteur aussi illustre et vénérable. Une fois de plus, sa légendaire bonté ne fut pas prise en défaut et tous les petits enfants sages reçurent de leur auguste protecteur quantité de bonbons et friandises. Sur notre photo : une vue de la salle avant que n’arrive le saint homme. (RL)

Vendredi 14 décembre 1962
Le président du Syndicat d’aviculture communique les résultats obtenus lors de l’exposition internationale : Fr. Deiss, 20 points, Tatu 14, Kemen 14, Martin 19, Mayot 20, Keller 33, Gilbertoni 40, Heipp 45. En outre, le syndicat de Woippy a remporté les challenges lapins et volailles.
Les éleveurs sont invités à la réunion qui aura lieu demain samedi, à 20 heures, au café Mangenot. Un très important ordre du jour sera discuté. Les sujets pour l’exposition du Sablon les 11 et 1 janvier seront préparés.
Une petite Véronique-Isabelle est venue égayer le foyer de Mme et M. Alphonse Bertrand-Weinsberg, soudeur à l’U.C.P.M.I. Meilleurs vœux au bébé et félicitations aux parents et grands-parents. (RL)

LES NOUVELLES DE LA MAIRIE
- Le maire rappelle qu’il est formellement interdit de jeter des ordures ménagères ou de jardins dans les chemins ou les ruelles, celles-ci sont à placer dans les poubelles que le service de nettoiement est chargé d’enlever régulièrement.
- L’élagage des arbres, arbustes et haies en bordure des chemins et ruelles est à terminer dans les plus brefs délais.
- Certains propriétaires dont l’immeuble est branché sur le tout-à-l’égout ne se sont pas conformés aux prescriptions stipulant que les eaux pluviales devaient être raccordées à un réseau séparé.
De graves perturbations s’en sont suivies et des contrôles des installations vont être effectuées afin de déceler les infractions. (LL)

Samedi 15 décembre 1962
Permanence :
Dr Gourvennec, tél. 60.21.41 à Marange-Silvange.

Dimanche 16 décembre 1962
Une deuxième application de raticide sera effectuée à partir de demain lundi. La population est invitée à réserver bon accueil aux techniciens chargés de la répartition.
Les inscriptions sur les listes électorales sont reçues au secrétariat de la mairie jusqu’au 10 janvier. (RL)

Mardi 18 décembre 1962
« PANTALASKAS » ce soir, au Ciné-club « Quatre-Bornes »
Le Ciné-club Quatre-Bornes présentera ce soir mardi, à 20 h. 30, dans la salle du Centre familial, rue E.-Gantrel, le film de Paul Paviot : « Pantalaskas », d’après le roman de René Masson : « Les Compères de Miséricorde ». Conçu entièrement sur le thème de l’amitié, c’est un très bon film, tant par sa limpidité, sa lucidité, que par son ton résolument moderne. (RL)

Mercredi 19 décembre 1962
Le groupe local de la F.E.V.A.L. organise son troisième concours de belote, dimanche prochain, à partir de 15 h., au café du Bon Coin, chez Clément Robert. De nombreux prix seront distribués. Les inscriptions seront prises chez le président du groupe, Albert Billotte, jusqu’à dimanche. (RL)

Jeudi 20 décembre 1962
Une naissance à la F.E.V.A.L.

Troisième de la famille, une petite Odile est venue égayer le foyer de M. Jean Zennezenne, le sympathique porte-drapeau et membre du comité de la Section des Engagés Volontaires de Woippy. Ses collègues de la section adressent à leur dévoué camarade leurs sincères félicitations, leurs meilleurs vœux à la maman et prospérité au bébé.
La prochaine réunion du comité des E.V. aura lieu le 23 décembre prochain, avant le concours de belote, à 13 h.45. (LL)

La laiterie exploitée par M. Maurice Natier vient d’être transférée dans l’immeuble rénové de la rue de la gare.
Les anciens locaux ont été transformés pour recevoir un salon de coiffure pour dames.
D’autre part, les travaux de construction de garages, rue René-Paquet, ont débuté, de même que ceux d’un nouvel immeuble, rue Général-Gibon.
Troisième de la famille, une petite Odile est venue égayer le foyer de M. Jean Zennezenne, le sympathique porte-drapeau et membre du comité de la section locale des Engagés volontaires.
Ses collègues de la section adressent à leur dévoué camarade leurs sincères félicitations et leurs meilleurs vœux à la maman et au bébé.
La prochaine réunion du comité des Engagés volontaires aura lieu le 23 décembre prochain, avant le concours de belote, à 13 heures 45. (RL)

Lundi 24 décembre 1962
Le comité de la FEVAL de Woippy prépare son calendrier d’activités pour 1963

Le comité de section de la FEVAL s’est réuni hier après-midi au café du Bon Coin, sous la présidence de M. Clément Robert.
A l’ordre du jour figuraient la préparation du calendrier d’activités pour 1963, et la fête enfantine annuelle pour les enfants de la section. Celle-ci aura lieu au courant du mois de janvier et comportera un arbre de Noël garni de cadeaux pour tous les petits de moins de douze ans.
L’assemblée générale aura lieu en févier ; le programme des fêtes patriotiques a également été examiné, ainsi qu’un concours de belote.
Sur notre photo : Le comité à l’issue de la réunion. (RL)

Jeudi 27 décembre 1962
A défaut d’une patinoire officielle et autorisée, les enfants de Woippy ont à leur disposition le ruisseau qui traverse la localité et lui aussi, pris par la glace. Que voilà de belles glissades et aussi de spectaculaires chutes ! (RL)

… Sous les sapins illuminés …
Le FOOTBALL-CLUB DE WOIPPY avait terminé sa saison 1961-62 dans d’excellentes conditions. La saison actuelle, les résultats qu’il a déjà obtenus sont tout aussi satisfaisants. Et c’est pour récompenser les joueurs que le comité avait organisé, hier après-midi, dans la salle des fêtes du café Cocilovo, une réunion de Noël, qui rassembla une joyeuse jeunesse autour de MM. Weber, président ; Ravidas, secrétaire ; Philippe, trésorier, et Bertrand, entraîneur. (RL)
Les membres du Football-Club de Woippy rassemblés autour de leurs dirigeants, au café Cocilovo.

Vendredi 28 décembre 1962
Avis mortuaire
Madame Veuve Théophile BILLOTTE, née Rosalie GADELLE, décédée le 26 décembre 1962, à l’âge de 89 ans. Domicile mortuaire : 14, rue Général-de-Gaulle.

Décès de la doyenne Mme Vve Théophile Billotte
C’est avec peine que l’on apprendra le décès, alors qu’elle entrait dans sa 90e année, de Mme Vve Théophile BILLOTTE, née Rosalie Gadelle, demeurant rue de gaulle. Doyenne de la localité, la défunte y était très connue ; elle en était originaire et y avait toujours résidé. Mme Billotte était la maman de MM. Albert Billotte, président de la section des Engagés Volontaires et vice-président de la société de musique, et Gabriel Billotte, secrétaire de la section locale de la FEVAL.
Expulsée ainsi que toute sa famille en 1940, veuve depuis 1945, la disparue jouissait de l’estime de tous. Les obsèques de la doyenne de la cité auront lieu demain samedi en l’église paroissiale. A la famille éprouvée, nous présentons nos sincères condoléances. (RL)

Samedi 29 décembre 1962
La permanence médicale depuis ce soir, à 18 h., jusqu’au lundi à 7 h., ainsi que de lundi à 18 h., jusqu’au mercredi 2 janvier, à 7 h., sera assurée pour les localités de Marange-Silvange, Woippy et celles de trouvant situées dans leur périphérie par le Dr Tordjman, Woippy, tél. 60.68.12. (RL)

Lundi 31 décembre 1962
Les vœux de la municipalité

« Le maire et son conseil municipal adressent à leurs administrés les vœux les plus sincères de bonheur et de prospérité pour 1963 et les assurent de leur entier dévouement ». (LL)

- La consultation des nourrissons aura lieu à la mairie le mercredi 2 janvier, à 14 heures.
- On annonce le prochain mariage de M. Pitico Guglierno, maçon, résidant route de Rombas, avec Mlle Marie-France François, employée de maison, résidant à Lorry-lès-Metz. Vœux de bonheur aux futurs époux.
- A l’occasion de la Saint-Sylvestre, une soirée dansante aura lieu dans la salle des fêtes du Lion d’Or, lundi, organisée par la section de l’U.N.C. La danse sera animée par l’orchestre Yé-Yé. Cordiale bienvenue à tous. (RL)

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