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  Dernière mise à jour : 9 mai 2014

La cité des Quatre-Bornes
La chapelle Sainte Bernadette - 3

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Extraits de la revue « Metz Images du mois »
( Janvier 1977 - Mars 1981 )

N° 108 – Janvier-Février 1975
DEVANT-LES-PONTS : c'est quoi ?
Par rapport à Metz-Centre, Devant-les-Ponts est une banlieue. Naguère, ce quartier était surtout résidentiel ; le terrain était surtout occupé par des maraîchers et des installations militaires. De nos jours, Devant-les-Ponts tend de plus en plus à devenir un ensemble réfectoire-dortoir. Chaque parcelle de terrain y est convoitée. Peut-on vraiment parler d'un plan d'urbanisme ? Les anciennes maisons, avec leur jardin clos, les " blocs " et les nouvelles " cages-à-lapin ", et aussi la mentalité individualiste assez développée empêchent Devant-les-Ponts d'être un quartier familial, amical. Du coup, les associations familiales, culturelles et religieuses, ont du mal à se forger une âme.

Une paroisse avec quatre églises...
Cette banlieue constitue la paroisse de Devant-les-Ponts. L'église-mère en est le " Saint-Sacrement " (rue Nicolas-Jung). A cause de l'étendue du territoire et de l'importance de la population, l'église-mère a donné naissance à trois autres lieux de culte l'église de la Sainte-Famille (La Patrotte), située rue Lejoindre ; la chapelle Notre-Dame-de-Lourdes (rue de Tortue), et la chapelle Sainte-Bernadette (rue du Général-Morlot).

... et leur clergé
On peut contacter les prêtres ou leur téléphoner aux adresses suivantes :
- L'abbé Louis BROTZ, curé-archiprêtre, 22, rue Nicolas-Jung, Tél. 30.58.44, curé du Saint-Sacrement;
- Le Père Paul MARIN, lazariste, attaché à la paroisse du Saint-Sacrement, 22, rue Nicolas-Jung, Tél. 30.58.44 ;
- L'abbé Jean-Marie ANTOINE (église de la Sainte-Famille/La Patrotte), centre paroissial, rue Lejoindre, Tél. 30.35.00 ;
- L'abbé Maximilien FERBER (église Sainte-Bernadette/Quatre-Bornes), réside au couvent des Franciscaines, 13, rue de Lardemelle, Le Ban-Saint-Martin, Tél. 30.18.25 ;
- L'abbé Paul GROSTEFAN (église Notre-Dame-de-Lourdes), 17, rue de Tortue, Tél. 30.26.14.

Accueillons-nous les uns les autres !
Une bonne paroisse se doit d'avoir un service d'accueil. Un tel service est toujours à repenser en fonction des réalités et de leur évolution. Il exige un personnel un peu stable et un équipement coûteux. Mais le meilleur des services d'accueil ne dispensera jamais de l'accueil à faire par les habitants eux-mêmes. Pour les chrétiens, l'esprit d'accueil devrait être normal et habituel. Quelle tristesse de constater que des voisins de palier, de maison, de rue, s'ignorent, même pendant des années ! N'est-ce pas là, dans cet accueil réciproque à petite échelle, que s'enracine la bonne entente des peuples, la paix du monde ?

Et cet écho dans notre cœur ?
La " Constitution pastorale sur l'Eglise dans le monde de ce temps ", signée le 7 décembre 1965 par le Pape Paul VI, commence par ces mots : " Les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ, et il n'est rien de vraiment humain qui ne trouve écho dans leur cœur "...
Ainsi donc, les événements joyeux ou douloureux d'une paroisse devraient nous concerner tous et nous interroger.
(…)


N° 124 – Janvier-Février 1977
QUATRE – BORNES
Chers amis,
A l'occasion de cette nouvelle année je suis heureux de vous présenter mes meilleurs vœux de bonheur à toutes les familles qui composent notre paroisse des 4-Bornes. Que la patronne de notre paroisse, sainte Bernadette, toute puissante auprès de la Vierge Marie, protège tous les membres de vos familles et vous épargne de trop lourdes épreuves. Que l'entente continue à régner entre vous tous car la paix n'est-elle pas le principal bienfait que Dieu puisse accorder au monde ? Toute mon affection va surtout à toutes les personnes malades ou âgées, à toutes les familles qui ont été éprouvées par un deuil en l'année 1976 et elles sont une quinzaine dans notre paroisse.
Permettez-moi de vous signaler une intention de prière chère à l'Eglise en ce mois de janvier : c'est cette semaine de prière pour l'Unité de tous les chrétiens, du 18 au 25 janvier. Certains peuvent se désintéresser de la question, d'autres sont désorientés par les motifs de division traînés depuis des siècles comme une malédiction. Le Concile avait suscité une grande espérance mais les problèmes sont très complexes et l'union des chrétiens n'avance guère. Les chrétiens non-catholiques se divisent en trois groupes principaux : orthodoxes, anglicans et protestants. Un pas immense est en cours de réalisation entre orthodoxes et catholiques. Mais avec les anglicans et les protestants le moment ne semble pas encore venu. Dieu peut tout, il a voulu que son Eglise soit UNE ; prions à cette intention et disons aux témoins de Jéhovah qui viennent si souvent frapper à nos portes, que nous prions pour eux.

LE FOYER DES ANCIENS DU QUARTIER DES 4-BORNES
Il se trouve au 5, rue de Fleurus. Il est très bien fréquenté. Il y a toujours 30 à 35 anciennes et anciens le mardi et le vendredi après-midi. Il y a encore de la place pour quelques-uns. On joue aux cartes ou bien, dans un salon on se raconte les nouvelles du quartier ; on se lance parfois dans de grandes discussions. Nos anciens vont ensemble au cinéma une fois par mois pour voir « la connaissance du monde». Un petit groupe va même à la piscine prendre son bain hebdomadaire et faire un peu de gymnastique. Nos anciens font presque tous les mois un bon repas ensemble au foyer ou bien lors d'une sortie. La dernière a eu lieu à Jussy. Lors de la clôture de la saison, vers le mois d'avril, on fait une sortie un peu plus longue, vers le pays de Bitche ou du Luxembourg. On peut dire qu'ils se la coulent douce ! sous l'œil vigilant de Mmes Cayatte, Schmid, Poirot, Ravenel, Calmes et Schoffel que nous remercions de tout cœur pour tout leur dévouement.
FERONS-NOUS UNE KERMESSE CETTE ANNÉE ?
Puisque nous n'avons pas de fête patronale, le Comité de Kermesse voudrait organiser une fête tous les ans vers le début juin. Nous aurons donc une kermesse cette année, comme les deux années précédentes avec une tombola. Cherchez donc chez vous si vous ne trouvez pas l'un ou l'autre lot, pour cette tombola ! et je pense que nos anciennes et même des jeunes confectionneront de belles petites choses qui pourront servir de lots ou pour la vente.
Veuillez me remettre directement ces objets ou le signaler à vos enfants que je vienne les chercher. D'avance Je vous en remercie.
M. FERBER, curé


N° 125 – Mars 1977
QUATRE – BORNES
Mon fils, tu seras un homme.
Le rôle du père dans la formation de la personnalité d'un jeune est capital. Etre père dans toute la grandeur du mot est difficile.
80 % des délinquants sont des jeunes qui n'ont pas de père. Si tant de jeunes, sans être délinquants, sont mal dans leur peau, déséquilibrés, c'est peut-être qu'on ne remplit pas bien son rôle de père.
Beaucoup d'entre nous pensent que leur rôle le plus important est de gagner la vie du foyer. Ils s'occupent de loin de l'éducation de leurs enfants. Pour beaucoup tout ce qui concerne la vie du foyer, l'éducation des enfants, la question religieuse, tout cela incombe à la mère de famille. Je me rappelle une visite dans une famille du quartier, le père de famille qui m'ouvre et je me présente comme étant le curé de la paroisse, voulant parler un peu des enfants et connaître la famille, le mari cherche sa femme et me dit : Voilà, c'est elle qui s'occupe de tout cela !
Quand un jeune a des difficultés scolaires, dans la plupart des cas, c'est la mère qui va voir les professeurs. Si nous savions combien nos enfants attachent d'importance à ces contacts entre les parents et les professeurs, même de sports, de dessin, de musique ou de religion, les pères de famille ne se déchargeraient pas aussi facilement sur la femme. Nous trouvons le temps d'aller chez le médecin, ou le dentiste, nous pourrions le trouver pour discuter de notre enfant avec un éducateur. Maintenant que papa est venu voir mon professeur, m'a dit Bertrand, il me pose des questions sur mon travail et s'y intéresse ; mon prof, aussi me comprend mieux.
Un père doit dialoguer avec ses enfants et cela dès le jeune âge. S'il n'a commencé quand l'enfant était petit, autour du train électrique, en grandissant il aura plus de mal à le faire. Un père doit parler de sexualité à ses grands garçons et pas seulement interdire ; il doit dialoguer avec ses grands sur de graves sujets : avenir, profession, religion, mariage, et dialoguer c'est écouter d'abord et pas seulement imposer ses idées.
Etre père, ce n'est pas dire fièrement : quand je suis à la maison, personne ne bronche !
mais connaître chacun de ses enfants, savoir se mettre à leur portée, les aider et c'est cela finalement : les aimer.
Cela nous porte à parler des écoles des 4-Bornes.
C'est toujours un plaisir, d'aller visiter la splendide école maternelle des 4-Bornes. Elle a l'air toute neuve encore, et est bien adaptée aux enfants avec son grand hall d'entrée où tous les enfants peuvent se réunir, puis de chaque côté deux classes avec les commodités.
Elle est dirigée depuis de longues années par Mlle Dietrich qui est secondé par Mmes Cascaret, Espisson et Gérard, les institutrices sont aidées par Mmes Firmin et Nicolaï. Remercions ces dames de tout leur dévouement car l'éducation, même des tout-petits n'est pas toujours facile, nous remercions aussi Mme Barthel qui a passé de si longues années dans cette école maternelle ; les enfants aiment y venir parce que ils se sentent aimés.

AUTRES INDICATIONS :
La Première Communion pour les enfants des C.E. 2 est bien fixée au jeudi de l'Ascension, le 19 mai.
La Confirmation avec Profession de Foi, sera donnée par Mgr Paul Minni, vicaire général le 8 mai à 10 heures : 5e dimanche de Pâques.
M. FERBER


N° 126 – Avril 1977
QUATRE-BORNES
Chers Amis,
En ce temps de Pâques il est bon de se demander ce que valent nos messes du dimanche. Sont-elles obligatoires pour un chrétien ? Aime-t-on y venir dans notre humble chapelle. Sont-elles de véritables assemblées dominicales où chacun aime y apporter sa participation ?
Voici d'abord un appel des évêques de la région de l'Est en faveur de cette assemblée dominicale :
L'assemblée du dimanche est une nécessité, car il n'y a pas d'existence chrétienne ni d'Eglise sans rassemblement.
La messe dominicale n'est pas seulement une obligation, ce n'est pas un simple geste de dévotion : c'est une expression capitale de la foi et de l'Amour de Jésus-Christ.
Dès l'origine les chrétiens se sont rassemblés 1e dimanche pour célébrer l'essentiel de leur foi : la Résurrection du Christ. C'est Lui qui les convoque. Il est au milieu d'eux. Leur réponse est nécessaire pour que vive son Eglise.
Ensemble, par le ministère du prêtre, ils s'unissent dans l'Eucharistie au Christ mort et ressuscité.
Trop de catholiques s'abstiennent à la légère de participer à la messe du dimanche. Ils risquent de perdre le sens de l'Eglise ; leur foi ne peut que s'anémier.
Sans l'assemblée dominicale, enfants et adolescents ne peuvent parvenir à une authentique vie chrétienne. Que les prêtres sachent leur proposer une participation active. Que les parents et les éducateurs prennent conscience de leur responsabilité.
Nos assemblées seront accueillantes, fraternelles, vivantes. Cela dépend de chacun. C'est le Christ ressuscité que nous célébrons. Il faut en témoigner.
Le samedi soir, comme le dimanche, il y a une bonne participation à nos messes. Le dimanche matin la chorale anime magnifiquement la messe ; je tiens à la féliciter et la remercier, surtout le directeur, M. Leroy, et l'organiste, Mlle Ravenel, mais aussi chaque membre, prenant de son temps pour les répétitions et la messe du dimanche. Je remercie également ceux qui entretiennent cette chapelle et veillent à sa propreté. Sœur Walburge, sœur franciscaine de Ban-Saint-Martin, ainsi que les dames de la paroisse, M. Leichtnam qui s'occupe des radiateurs à gaz, ainsi que M. Vincent Menechetti qui s'occupe de l'allumage de ces radiateurs. Je remercie les dames qui viennent fleurir notre chapelle durant presque toute l'année. Enfin un grand merci pour les lecteurs et lectrices qui nous rendent également d'inestimables services.

OU EN EST LA MAISON FAMILIALE OU FOYER DES JEUNES ?
Un nouveau conseil d'administration va être voté. Il prendra en main aussi bien les activités de la Maison familiale que celles des jeunes. Beaucoup de réparations ont été effectuées dans cette Maison et de nouvelles activités viennent de démarrer. Ainsi :
Folklore, pour garçons et filles de 10-14 ans, tous les mercredis de 17 heures à 18 h 30.
Gymnastique féminine : a débuté en février.
Ping-pong : également en février.
Initiation musicale : pour tous les enfants de 4 à 10 ans, le mercredi.
Voici donc déjà de bons débuts et nous souhaitons que tout le quartier des Quatre-Bornes participe activement, jeunes et vieux, à ces diverses activités déjà en cours et à celles qui viendront.
M. FERBER


N° 127 – Mai 1977
QUATRE-BORNES
Chers Amis,
Dans le numéro du mois de mars nous avons parlé de l'école maternelle. Que dire de l'école primaire ? que les baraques sont minables et que depuis longtemps on aurait pu les remplacer par une belle école ? Il paraît que cela se fera bientôt et le dynamitage de la cheminée de l'usine des allumettes a soulevé quelques espoirs ! En tout cas le quartier des Quatre-Bornes peut être fier et heureux d'avoir pour ses enfants des éducateurs de cette compétence et d'un tel dévouement. Nous remercions Mme et M. Genson d'avoir dirigé cette école si longtemps et avec tant de cœur.
Maintenant nos directrices, Mmes Hinsberger et Simon, dirigent magistralement cette grande école. C'est M. Schutz qui a un C.M. 2 complet, Mme Simon ayant un C.M. 2 et un C.M. 1, Mme Bevin a un cours C.M. 1 complet. Mme Hinsberger a un C.E. 2 complet, Mme Rousseau a un C.E. 1 complet tandis que Mlle Guebel a un C.E. 2 et un C.E. 1. Mmes Walter et Coron ont chacune un cours préparatoire. Cela fait donc huit classes, qui sont bien chargées. On aimerait bien d'ailleurs une neuvième classe pour décharger un peu les autres.
Le quartier ne peut que remercier la compétence et le dévouement de ces institutrices et instituteur qui donnent à nos enfants le meilleur d'eux-mêmes.
Mmes Gleser et Potteck assurent la propreté de ces classes qui sont toujours impeccables.
Le mardi matin, tous ces élèves ont une heure de catéchisme fait par les Sœurs Franciscaines de Ban-Saint-Martin et par moi-même. Nous en reparlerons une autre fois, mais je tiens à dire dès maintenant que c'est un plaisir pour nous de venir dans cette école où les classes sont si bien tenues et si propres.

LA RETRAITE : TOURNANT décisif dans la vie
Il faut l'envisager à l'avance en ménage, sans égoïsme. Il ne faut pas qu'elle soit une coupure trop grande avec le cadre de sa vie active, autrement elle risque d'être mal acceptée.
Etre retraité ne veut pas dire être un vieillard. Il ne faut pas arrêter toutes ses activités bénévoles, au contraire, les rechercher, se sentir utile maintient jeune.
Profiter du temps pour lire, bricoler, se cultiver, jouer aux cartes au Foyer des Anciens ! Baisser les bras, c'est cela être vieux ! Tournez-vous alors un peu plus vers les autres.
Prendre encore une petite responsabilité, car un retraité qui se sent utile ne vieillit pas !
Cela nous amène à parler encore de la Maison familiale de Metz Quatre-Bornes, qui est aussi Maison des Jeunes et de la Culture.
Le 11 mars on a procédé à l'élection d'un nouveau conseil d'administration. En voici les membres : M. Laheurte, président ; M. Mathiote, vice-président; Mme Mathiote, secrétaire ; Mme Zech, secrétaire adjoint; M. Crugnola, trésorier ; M. Schmit, trésorier adjoint ; MM. Knoll, Leichtnam, Wernert et Schaller sont assesseurs.
Il n'y a pas de doute qu'avec un tel conseil tout marchera bien. Et voici déjà des réalisations.
- Les mercredis éducatifs où il y a toujours 30 enfants, continuent de 14 à 16 heures ;
- Le ping-pong a débuté et a lieu tous les mardis de 17 h 30 à 19 h 30 ;
- La gymnastique pour adultes a lieu tous les vendredis ; il y a toujours une douzaine de personnes ;
- Le mercredi à 17 heures il y a toujours une douzaine d'enfants qui veulent s'initier au folklore ;
- Enfin des enfants sont ramassés par cars avec ceux de La Patrotte pour la piscine.

Activités en vue et bientôt réalisées :
- Le judo, la pétanque sous la direction de M. Genson ;
- L'initiation à la guitare, initiation au football pour les enfants.
Pour ces multiples activités, la Maison des Jeunes a déjà été transformée et adaptée. Il reste encore l'achat de pas mal de matériel pour faire fonctionner toutes ces activités.
Notre quartier des Quatre-Bornes deviendra bientôt un quartier modèle, aussi bien à cause des réalisations des jeunes qu'à cause de celles des adultes.
M. FERBER


N° 128 – Juin-Juillet-Août 1977
QUATRE-BORNES
Chers Amis
Nous venons de vivre le dimanche 8 mai une journée qui marquera dans la vie des jeunes et de tous les paroissiens de Sainte-Bernadette. C'était la confirmation donnée ce jour-là par Mgr Minni, vicaire général, à 39 jeunes de la paroisse et à 3 jeunes du Foyer départemental de l'Enfance.
- 19 filles dont voici les noms :
Bourgin Nathalie, Burgio Martine, Delobel Corinne, Delmaere Christine, Fichenich Evelyne, Fichenich MarieAnge, Grandin Catherine, Guyader Agnès, Herbin Corinne, Laguerre Brigitte, Mandrier Florence, Nasso Annick, Peugeot Catherine, Pinter Virginie, Sar Martine, Schagené Gisèle, Schaller Anne-Christine, Schütz Nathalie, Wenner Anne.
- 20 garçons :
Biagoni Didier, Boudot Didier, Boudot Yves, Brethenoux Philippe, Burgio Philippe, Calimera Antoine, Didier Bertrand, Didier Eric, Fichter Pierre, Geister Daniel, Grandin Didier, Hess Jean, Hinckel Jean-Claude, Lejuste Didier, Mandrier Vincent, Raynaud Guy, Renda Serge, Sar Michel, Schneider Patrick, Traver Christian.
Ont fait leur profession de foi et reçu le sacrement de confirmation à leur entrée dans l'adolescence.
La cérémonie fut d'une exceptionnelle grandeur à cause des chants de la chorale, comme des chants des jeunes.
Notre chapelle était aussi magnifiquement ornée. Un grand merci à tous ceux qui ont contribué à la beauté de cette fête.
Beaucoup m'ont fait cette réflexion : pourvu que ce ne soit pas une fête sans lendemain ! J'espère que tous ces jeunes garderont dans leur cœur un profond souvenir, non seulement de la beauté de la cérémonie, mais aussi de ce « je crois ». J'espère qu'ils continueront à croire au fond de leur cœur et à transmettre leur foi à leurs enfants plus tard.
Mais quelle foi, eu quel Dieu ?
Quel visage les chrétiens donnent-ils à leur Dieu, pour que les athées, les incroyants refusent cette image de la divinité ?
Pour ma part, quand je veux savoir qui est Dieu, comment il se comporte à l'égard de l'homme, je prends mon Evangile, et je lis.
J'y trouve une réponse à ma question, celle de Philippe, un ami de Jésus, qui, un jour, demandait à son Maître :
- Montre-nous le Père, et cela nous suffit.
- Comment, Philippe, répond Jésus ; depuis le temps que nous vivons ensemble, tu n'as pas compris que le Père et moi sommes un ?
Et quand un homme paie de la mort la plus cruelle, du supplice le plus affreux, une telle affirmation, ou bien il est fou, ou bien il a raison.
Et quand ces têtes dures, ces cœurs lents à croire que sont les apôtres, donnent aussi leur vie pour soutenir la même thèse, cela donne à réfléchir !
Il y a quelque temps, je discutais avec une chrétienne qui a une vie difficile. Il semble que tous les « pépins » lui sont réservés : peines physiques, maladie de son enfant, peines morales...
Elle se résigne, parfois avec difficulté, et elle dit : C'est de ma faute. Je paie, Dieu se venge parce que je n'ai pas fait ce qu'il attend de moi.
J'ai violemment réagi. Si Dieu est un Dieu vengeur, ce n'est plus Dieu. Et un Dieu comme ça, je n'en veux pas, je le renie.
De même, le « Dieu-gendarme », prôné par certains chrétiens, ce Dieu qui nous « attend au virage », qui met un malin plaisir à « coincer » les siens. Ce Dieu-là n'est pas le Dieu de Jésus-Christ.
Dieu est pardon, partage, tendresse, communion.
Regardons vivre Jésus-Christ, et nous comprendrons.
Qui choisit-il pour en faire ses amis, ses privilégiés, ceux à qui il livrera ses secrets les plus intimes ? Des petits, des pêcheurs, des gens du peuple.
Parmi quels gens passe-t-il le plus clair de son temps ? Au milieu des « paumés » ces « publicains » que les gens honorables montrent du doigt. D'ailleurs les « gens bien » de l'époque ne se gênent pas pour reprocher aux apôtres les « fréquentations » de leur Maître.
Les hommes, ses contemporains, n'ont pas laissé à Jésus-Christ le temps de nous en dire plus sur Dieu.
Un certain vendredi, tout nu sous les coups de trique de la police de l'époque, recevant en plein visage les crachats de la foule déchaînée, un certain Jésus va mourir, les bras écartelés sur une croix qui se dresse à la porte de la ville.
Est-ce un illuminé ? Est-ce un doux rêveur ?
Son cadavre va-t-il rejoindre, dans la fosse commune, ceux des brigands qui le côtoient dans son supplice ?
Des témoins oculaires nous racontent la suite, la fin de son histoire. Une histoire, d'ailleurs, qu'ils refusent de croire tellement elle est invraisemblable : Il est vivant !
Et si c'est vrai qu'il est vivant, qu'il est vivant maintenant, ne trouvez-vous pas que cela change tout ?
S'il est vivant, alors nos rêves les plus fous deviennent réalité.
Nous ne sommes plus des êtres appelés à la vie qui ne peut finir.
Nous sommes réconciliés, avec Dieu et entre nous. Plus de chaînes, plus d'esclavage, plus de rivalité possible : nous sommes frères.
Les opprimés sont libérés, les montagnes de misère de notre monde s'écroulent sous le poids de l'amour.
Un monde nouveau s'épanouit dans les cœurs.
C'est le printemps éternel.


N° 129 – Septembre 1977
QUATRE-BORNES

Après les vacances, c'est peut-être l'occasion de nous demander, nous les grandes personnes, qu'est-ce que le bonheur ?
Le bonheur est-il uniquement dans le bien-être, le confort, les voyages, la détente ! Beaucoup de jeunes refusent ce confort pour vivre pauvrement.
Le bonheur vient-il quand on est bien dans sa peau, quand on est en accord avec soi-même ?
II y a beaucoup de cela, comme un certain bien-être, comme dans le dévouement des autres.
Il est aussi dans une certaine solidarité, dans l'amitié, dans l'amour. Mais disons-nous, avant tout, le bonheur, il faut le vouloir ; il n'est jamais donné définitivement. Il y a certes une chance, mais l'un saura construire son bonheur et l'autre le détruire. Un petit témoignage : À 20 ans, m'a dit quelqu'un, après un accident de la route, je suis tombé paralysé des jambes et d'un bras. J'ai eu envie de me suicider, et puis, jour après jour, avec l'aide de ma famille, d'un médecin, d'amis j'ai réappris à vivre ; maintenant je suis heureux. Oui le prix du bonheur, je le connais. Qu'est-il pour nous ?
Le plus grave serait que nous l'ayons sans le voir, car alors nous ne le trouverions jamais.
LA KERMESSE : du 4 et 5 juin, a été pour nous une occasion de nous retrouver dans une ambiance de fête et de joie. Le méchoui du samedi soir a été magnifique, aussi bien comme temps, comme ambiance que comme cuisine. La joie du dimanche a été ternie quelque peu par la pluie survenue dans l'après-midi. Notre but est surtout d'avoir une fête de quartier où l'on puisse se revoir et se réjouir ensemble, et il semble que ce but a été atteint. Merci à tous les organisateurs qui n'ont pas ménagé leur temps et leur peine pour que cette fête réussisse.
Merci à tous les visiteurs qui sont venus nous encourager : M. le maire de Woippy, avec quelques conseillers municipaux, les délégués du conseil municipal de Metz et vous tous, habitants du quartier des Quatre-Bornes, qui avez été magnifiques.
Autres nouvelles des Quatre-Bornes :
Il y a eu deux mariages depuis le 1er janvier jusqu'à ce jour 10 septembre, ils ont été magnifiques dans notre chapelle bien ornée et fleurie, c'est celui de Mlle Myriam Schmid avec M. Michel Underer, et celui de Mlle Dominique Disch avec M. Joël Mangin. Tous nos vœux de bonheur à ces jeunes époux, ainsi qu'à ceux qui se sont mariés en dehors de la paroisse. Mlle Annie Borr ; M. Jean-Paul Leclere ; M. Gérard Moog. Mes excuses pour ceux que j'aurai pu oublier : c'est que je n'en avais pas connaissance.
Beaucoup de décès, au contraire, sont venus apporter la tristesse dans certaines familles depuis le 1er janvier :
Mme Louise Masson, maman de M. Laguerre ;
M. Grégoire Isler, père de Mme Hesse ;
M. Eugène Gény, de la rue Morlot ;
Mme Joséphine Dusselle, de la rue du 17-Novembre ;
M. Edmond Reguin, de la rue Fleurus ;
M. Ernest Figenwald, de la rue Gantrel ;
Mme Lucie Heschinger, de la rue du 17-Novembre ;
M. Jacques Schneider, de la rue du 17-Novembre ;
Mme Raymonde Martin, de la rue Morlot ;
M. Antoine Maciejewski, de la rue des Frières ;
Mme Hélène Schikowski, de la rue du 17-Novembre ;
M. Jean Feyte, de la route de Metz.
Toutes ces familles éprouvées, qu'elles acceptent l'assurance de nos prières et de ma participation à leur deuil.
Il y a eu aussi la joie dans quinze familles, pour le baptême de leur enfant, depuis le 1er janvier : dans la famille Tuzza, la joie d'une petite Virginie ; dans la famille Stien, d'un petit Régis ; dans la famille Venner, d'un petit Bruno ; dans la famille Hamon, d'un petit Christophe ; dans la famille Muller, d'un petit Sébastien ; dans la famille Schoenecker, d'une petite Anne ; dans la famille Schlesser, d'une petite Kathy ; dans la famille Royer, d'un petit Christian ; dans la famille Viceconti, d'un petit Thierry ; dans la famille Defer, d'un petit David ; dans la famille Kutscheck, d'une petite Catherine ; dans la famille Thiriet, d'un petit Christophe ; dans la famille Denis, d'une petite Angélique ; dans la famille Pontoy, d'un petit François, dans la famille Bouchy, d'une petite Nadine.
Tous nos vœux de bonheur et de santé aux enfants ainsi qu'à leurs parents.
Nous formons ainsi, par ces nouvelles, une grande famille aux Quatre-Bornes, qui prend sur elle la joie comme la peine des autres.
M. FERBER


N° 130 – Novembre 1977
QUATRE-BORNES
Chers Amis,
Soir de TOUSSAINT
Nous venons de célébrer le jour de Toussaint la fête triomphale des éternels vivants. Mais dans l'opinion publique, la Toussaint est plutôt la fête des morts. C'est qu'elle est avant tout, le jour du souvenir : souvenir de tous ceux que nous avons connus ici-bas et qui sont déjà auprès de Dieu.
Souvenir de tous ceux que nous n'avons pas connus mais pour lesquels nous avons de la reconnaissance, comme tous ces morts des dernières guerres auxquels nous devons notre liberté et notre sécurité.
En de nombreuses villes ce jour de la Toussaint, se déroulent les cortèges officiels à la mémoire des morts des deux guerres, des résistants, etc., ces cortèges sont parfois bien maigres : c'est que nous oublions facilement. L'après-midi de la Toussaint, les abords des cimetières sont encombrés : c'est que nous sommes tous mus par le souvenir de ceux qui nous ont quittés. Comme pour un jour de visite amicale on apporte des fleurs, des chrysanthèmes symbole de la vie passée ou future, expression de l'amour, de l'amitié ou du regret. En Allemagne les « Champs des Morts » scintillent de mille petites lumières du souvenir ; ce qui fait penser à la chanson du Père Duval : « Tiens ta lampe allumée, le Seigneur reviendra ».
Il y a de la tristesse en nos cœurs ce jour-là mais une joie tranquille et sereine doit dominer parce que nous sommes sûrs que tous ceux que nous avons aimés et connus sont maintenant d'éternels vivants dans le bonheur de Dieu.

NOUVELLES DE LA PAROISSE
Avec l'école, c'est aussi le catéchisme qui a repris. Préparation à la première communion qui aura lieu le jeudi de l'Ascension 4 mai 1978.
Tous les jeunes des C.E.2 sont maintenant inscrits. Préparation à la grande fête des jeunes : confirmation et profession de foi, le 23 avril 1978, 5e dimanche de Pâques.
Tous les jeunes nés en 1965 ne sont pas encore inscrits : qu'ils le fassent sans tarder, les catéchismes ont commencé.
Le foyer des jeunes a commencé ses activités par les mercredis éducatifs, la piscine, etc.
Le foyer des anciens a rouvert ses portes également. Nous y constatons quelques vides car plusieurs nous ont quittés pour un monde meilleur. Un habitué de notre foyer, M. Perlot, se trouve actuellement dans la maison Saint-Maurice à Belletanche ; en confectionnant des petits objets pour notre future kermesse, M. Perlot a l'occasion de penser souvent à nous. À tous, il envoie son meilleur souvenir.
Signalons que la grande église du Saint-Sacrement de Devant-les-Ponts dont notre chapelle dépend, a cinquante ans d'existence cette année et qu'elle fêtera ce jubilé le 13 novembre prochain par une grand-messe concélébrée à 16 heures, où toutes les chorales de la ville de Metz se retrouveront.
Cela nous amène à parler de notre chapelle qui est plus modeste par son âge et ses dimensions.
C'est l'abbé Bémer, ancien curé de Woippy, qui a eu l'idée de bâtir cette chapelle dans ce quartier populeux des Quatre-Bornes assez distant des autres églises de Woippy comme Devant-les-Ponts.
C'est en 1957 qu'il a demandé à l'évêché de lui procurer une chapelle en fer dénommée Filiot. Il fallait quelques ressources pour faire les fondations de cette chapelle, la construction et l'aménagement intérieur. Aussi certains dimanches on a vu des hommes de notre paroisse à la porte de toutes les églises de Metz, vendre des billets de Tombola. Ces mêmes hommes, tous des bénévoles que nous remercions aujourd'hui, ont fait les fondations de la chapelle ainsi que la construction par l'assemblage des différents panneaux sous la direction d'un contremaître.
Ce sont MM. Meyer et Haas, tous deux rue du 17-Novembre, qui ont donné le premier coup de pioche.
Sont venus s'adjoindre à eux : MM. Meyer Paul et Lebrun de la rue du Graoully, Denis de la rue Saint-Etienne, Hartenstein et Gribelbauer de la route de Metz, Fert et Obringer de la rue du Coupillon, Rouyer de la rue Gantrel.
Commencée en juin 1957 cette bonne équipe a terminé la construction et l'aménagement de cette chapelle en septembre 1957, où Mgr l'évêque est venu la bénir solennellement. Cette année notre chapelle a donc 20 ans.
M. FERBER (à suivre)


N° 131 – Décembre 1977
Absent.


N° 132 – Janvier-Février 1978
QUATRE-BORNES
Chers Amis,
Permettez-moi de présenter mes meilleurs voeux de bonne et sainte année à toutes les familles de notre paroisse des Quatre-Bornes.
Que la joie du Seigneur règne dans tous les foyers et je suis sûr que, malgré les épreuves, il y aura le bonheur dans chaque famille.

CINQUANTENAIRE DE LA CONSÉCRATIONDE L'ÉGLISE DU TRÈS-SAINT-SACREMENT À METZ DEVANT-LES-PONTS
Tous les habitants des Quatre-Bornes connaissent et aiment cette église du Saint-Sacrement dont nous dépendons ; aussi nous allons lui consacrer cette page spéciale de notre revue.
Voici ce que dit M. l'abbé Brotz Louis, curé de cette église dont il a fêté le cinquantenaire :
C'est le 31 octobre 1907 que le conseil municipal de Metz vote l'incorporation de la commune de Devant-les-Ponts, faubourg de la cité messine. La même année y fut envoyé un prêtre zélé, ancien vicaire à Saint-Simon (Fort-Moselle) dont dépendait Devant-les-Ponts : M. le chanoine Joseph Soissong, né à Walscheid (Moselle) en 1877 (il y a cent ans). Il reste 52 ans à la tête de cette paroisse en perpétuelle expansion. Pour le culte, on édifie une pauvre chapelle de secours (1907) qui s'avère bientôt trop petite. La paroisse de Devant-les-Ponts fut officiellement fondée en 1911. Puis vint la guerre de 1914-1918.
Après la guerre, il fallut construire une église à la taille du quartier qui s'étendait de la route de Plappeville à Metz-Nord, du Fort-Moselle aux abords de Plappeville. Le premier coup de pioche fut donné le 8 septembre 1924, en la fête de la Nativité de la Vierge Marie. La première pierre fut bénite et posée le 9 novembre 1924 par Mgr Pelt, l'évêque de Metz. L'architecte principal était M. Tribout, et l'entrepreneur M. Nicolas. Le 27 mars 1927, Mgr l'évêque consacrait la nouvelle église qui porte désormais le nom de « Très-Saint-Sacrement ». L'architecte de cette église avait réalisé la pensée du curé-bâtisseur : Que rien n'arrête le regard qui doit s'accrocher à l'autel, au tabernacle, à la Croix.
L'autel principal est de marbre, surmonté d'une croix monumentale d'où s'échappent des rayons dorés. La table de communion, flanquée des statues du Sacré-Cœur et de saint Fiacre, patron des jardiniers, ainsi que les autels latéraux sont en marbre de Carrare. Les autels latéraux sont dédiés à Notre-Dame du Saint-Sacrement et à saint Joseph. Ils sont, comme le maître-autel, ornés de ferronneries d'art représentant des symboles bibliques et dues au maître-serrurier Eugène Goulon.
Les orgues primitives, acquises en 1925, provenaient de l'hôpital militaire I de Metz, et dataient de1870. Les orgues actuelles, de la maison Haerpfer de Boulay, furent installées en 1946. Les cloches sont de la fonderie Georges Farnier de Robécourt (Vosges), d'un poids total de 6.830 kg. Bénites le 24 août 1930, elles reçurent les noms de Marie, Joseph, Fiacre et Louis. Quand aux vitraux, de coloris variés et de superficie étonnante, ils sont d'avant et d'après guerre, sortis des ateliers Benoît et Janin de Nancy, et Simminger de Montigny-lès-Metz.
On peut appeler l'église du Très-Saint-Sacrement « l'église-mère » de Devant-les-Ponts. Elle l'est dans les faits. La population du faubourg croissant rapidement, M. le chanoine Soissong provoqua la création de trois vicariats résidentiels dont chacun a eu, par la suite, son église : Notre-Dame-de-Lourdes, la Sainte-Famille (la Patrotte) et Sainte-Bernadette (Quatre-Bornes).
C'est le 13 novembre dernier que nous avons fêté le cinquantenaire de la consécration de cette église du Saint-Sacrement : le matin par une messe pontificale concélébrée ; l'après-midi à 16 heures, par une messe chantée par toutes les chorales de Metz : celle de Sainte-Bernadette y était aussi. Ce fut une grande journée de joie et de prière pour notre église voisine : celle du Très-Saint-Sacrement.
M. FERBER


N° 133 - Mars 1978
QUATRE-BORNES
Chers Amis, des Quatre-Bornes
Dans l'Ancien Testament, huit siècles avant Jésus-Christ, un prophète a poussé ce cri en voyant les injustices et les misères de son temps : « Pourvu que nous vienne un homme ! ». Les chrétiens sont persuadés que cet homme, ce Messie est venu sous les traits de Jésus de Nazareth. Son message a marqué quelle était pour les hommes, la voie de la véritable vie. Ce Jésus attend de tous ceux qui se réclament de Lui, qu'ils fassent entendre autour d'eux la « Bonne Nouvelle », l'Evangile. Il leur demande d'être, à leur tour, des pacificateurs, des libérateurs, des semeurs de fraternité et cela spécialement en ce temps de Carême, c'est-à-dire d'efforts pour nous préparer à cette grande fête de libération qu'est Pâques. Il faut voir en face notre temps dans sa triste réalité : tant de misère atteint des peuples entiers, le chômage et l'inquiétude menace tant de nos frères ; nous assistons au scandale du gaspillage, de la course à l'argent, de l'étalage du luxe, de la débauche, des hold-up, de la drogue et la liste serait encore longue !
A nous d'être ces hommes que Dieu cherche pour notre temps afin de lutter contre les injustices et la misère. Voilà notre préparation à Pâques.

Maison des Jeunes et de la Culture.
Tous les habitants de notre paroisse des Quatre-Bornes ont eu l'honneur d'élire le nouveau conseil d'administration de cette Maison des Jeunes.
Voici le conseil d'administration actuel :
Membres de droit :
M. le maire de Metz, Hôtel de Ville, 57000 Metz, Service Jeunesse et Sports.
M. le directeur départemental de Jeunesse et Sports, 3, boulevard Paixhans, 57000 Metz.
M. le délégué régional des M.J.C., 27, rue de la République, 54000 Nancy.
Membres associés :
U.L. des M.J.C. de Metz, 1, rue du Coëtlosquet, 57000 Metz.
Association familiale des Quatre-Bornes, M. Holveck, rue Alfred-Mézières, 57000 Metz.
M.J.C. Patrotte, 4, rue Paul-Chevreux, 57000 Metz.
M.J.C. Woippy, rue du Général-de-Gaulle, 57140 Woippy.
A.P.E. « Cornec », président : M. Schwarz, 1, rue Saint-Etienne, 57140 Woippy.
Mme Simon, directrice de l'école primaire des Quatre-Bornes.
Mme Dietrich, directrice de l'école maternelle des Quatre-Bornes.
M. Paté, conseiller général, 21, rue Belle-Isle, 57000 Metz.
M. le directeur des H.L.M.
Mme Ferrari, conseillère municipale, 2, rue Castors, 57000 Metz.
Membres élus :
Président : M. Laheurte Jean, 6, rue Georges-Lenôtre, 57000 Metz.
Vice-président : M. Mathiote Gilles, 7, rue Fleurus, 57000 Metz.
Secrétaire : Mme Mathiote Jacqueline, 7, rue Fleurus, 57000 Metz.
Secrétaire-adjointe : Mlle Delcourt Simone, 1, rue Fleurus, 57000 Metz. Trésorier : M. Grugnola Pierre, 213, rue des Frières, 57000 Lorry-lès-Metz.
Trésorier-adjoint : M. Schmidt Raymond, 13, rue Alfred-Mézières, 57000 Metz.
Assesseurs :
M. Leichtnam Rémy, 51, rue du Rucher, 57140 Woippy.
M. Detrois Louis, 10, rue Etienne-Gantrel, 57000 Metz.
Mme Cascaret Yvette, 20, rue du Coupillon, 57000 Metz.
M. Bruneau Frédéric, 7, rue Etienne-Cantrel, 57000 Metz.
Mme Leichtnam, 51, rue du Rucher, 57140 Woippy.
Mme Detrois, 10, rue Etienne-Gantrel, 57000 Metz.
Mme Zech Jacqueline, 23, rue du Coupillon, 57000 Metz.
Mlle Thirion Monique, 32, rue de Brest, cité Le Martet, 57140 Woippy.
Les activités de cette Maison des Jeunes sont déjà nombreuses.
Remercions d'abord le conseil et tous les volontaires qui ont contribué à la réussite des fêtes pour les enfants et pour les anciens au temps de Noël.

Voici les activités actuelles :
- Mardi :
Gymnastique pour adultes de 14 h 30 à 15 h 30.
Ping-pong pour enfants et adolescents de 17 h 30 à 19 heures (de 9 à 12 heures la salle est prêtée à l'école primaire).
- Mercredi :
Expression corporelle pour les enfants de 5 à 7 ans, de 9 h 15 à 10 h 15.
Initiation à la musique pour les enfants de 5 à 7 ans, de 9 h 15 à 10 h 15.
Ateliers du mercredi pour les enfants à partir de 6 ans, de 14 h 30 à 16 h 30.
Piscine pour les enfants de 6 à 12 ans, de 17 h 30 à 19 heures.
- Jeudi :
Initiation à la guitare pour les adolescents(tes), âge minimum : 12 ans, de 18 à 19 heures. (de 9 à 12 heures et de 14 à 16 heures la salle est prêtée à l'école primaire.)
- Vendredi :
Expression corporelle pour les enfants de plus de 7 ans, de 17 h 30 à 18 h 30.
Expression corporelle pour les adolescents(tes), de 18 h 30 à 19 h 30. (de 9 à 12 heures la salle est prêtée à l'école primaire.)
(de 15 h 45 à 16 h 45, la salle est prêté au 3e âge pour la gymnastique.)
Samedi :
Tennis de table pour adultes et adolescents à partir -de 14 heures (de 10 à 12 heures la salle est prêtée à l'école primaire).
La Maison des Jeunes a pris un bon départ et toute la population la félicite et la remercie.
M. FERBER, curé


N° 134 - Avril 1978
QUATRE-BORNES
Chers Amis,
La fête de Pâques est déjà passée. Nous y avons fêté ce miracle incomparable : que Jésus se ressuscite Lui-Même.
Ses saints ont rendu la vie à des morts. Dans l'Ancien Testament nous avons l'exemple d'Elie qui a ressuscité un mort. Dans l'histoire de l'Eglise saint Pierre a ressuscité une femme nommée Tabitha qui avait fait beaucoup de bien. Saint Paul lui aussi a ressuscité un jeune homme tombé du deuxième étage, lors d'une cérémonie religieuse. Jésus en ressuscite plusieurs. Ceux que l'Evangile nous rapporte sont de plus en plus forts : c'est la fille d'un chef de synagogue de Capharnaüm ; c'est le fils d'une pauvre veuve de Naïm ; c'est son ami Lazare de Béthanie, au tombeau depuis quatre jours. Mais le plus fort sera celui de sa propre résurrection. En se rendant la vie à Lui-Même, Il a manifesté sa puissance absolue. En fêtant Pâques, nous fêtons la plus grande manifestation divine de Jésus, Fils de Dieu. Paul Claudel a raison de dire que sa résurrection est le « Miracle formidable auquel est suspendu tout le christianisme ».
Nous aurons :
Le 23 avril : la confirmation et la profession de foi des jeunes. Mgr l'évêque viendra lui-même les confirmer.
Le 4 mai : jeudi de l'Ascension : première communion de 27 de nos enfants.
Le 4 juin : notre kermesse traditionnelle, dont nous parlerons encore.

HISTOIRE DE NOTRE PAROISSE DES QUATRE-BORNES
Nous avons vu déjà la construction de notre chapelle provisoire e n 1957.
Dès 1960 la paroisse des Quatre-Bornes eut son premier vicaire résident en la personne de M. l'abbé Rolph Leidwanger. En effet comme Sainte-Bernadette dépend de l'église-mère du Saint-Sacrement de Devant-les-Ponts, nous n'avons pas le titre de curé, mais de vicaire résident. Cependant, nous avons toutes les charges du curé.
De même, ceux qui administrent la paroisse ne constituent pas un Conseil de Fabrique, mais un Conseil d'administration.
Voici le premier Conseil d'administration réuni le 16 janvier 1961 et composé de MM. Lebrun René, président ; Nozières Jean, trésorier ; Cayatte Louis, secrétaire ; Haas Jean et Bastien Robert, membres.
Le 9 avril 1961 : M. Nozières Jean, ayant déménagé à Lyon, fut remplacé par M. Mathieu Charles comme trésorier.
Le 21 avril 1963 ont été nommés M. Ravenel Emile en remplacement de M. Haas Jean et M. Poirier André en remplacement de M. Mathieu Charles. M. Poirier assumera les fonctions de trésorier.
Le 5 avril 1964, MM. Lebrun René et Bastien Robert, ayant quitté la paroisse, ont été remplacés par MM. Schmitt Henri et Meyer Auguste. M. Cayatte Louis a été nommé président du Conseil.
Le 26 avril 1965, le Conseil a élu un sixième membre : M. Denis Jean.
Le 18 avril 1971, le Conseil nomme M. Schaller Roland comme nouveau membre, à la place de M. Schmitt Henri.
Le 27 mai 1972, M. Cayatte est décédé ; durant huit ans il avait été président du Conseil d'administration et a administré la petite paroisse des Quatre-Bornes avec un grand dévouement.
Nous lui en sommes toujours reconnaissants.

A mon arrivée dans la paroisse le 13 décembre 1972 : M. Meyer Auguste a été élu président du Conseil et M. Boilot Jacques a été élu comme membre de ce Conseil.
Le 12 octobre 1977, M. Poirier André ayant quitté la paroisse pour Woippy-Centre et M. Ravenel Emile pour Montigny, deux nouveaux membres ont été élus : MM. Garner Erwin et Leichtnam Rémy.
De sorte que notre Conseil d'administration se compose ainsi pour le moment.
- M. Meyer Auguste, président ;
- M. Garner Erwin, trésorier ;
- M. Boilot Jacques, secrétaire ;
- M. Schaller Roland, membre ;
- M. Leichtnam Rémy, membre ;
- M. Denis François, membre.
Je remercie encore M. Poirier André et M. Emile Ravenel de leur long dévouement au service de la paroisse.
M. FERBER, curé


N° 135 - Mai 1978
QUATRE-BORNES
Chers Amis,
Rectificatif
Dans la revue du mois d'avril un oubli a été fait en ce qui concerne le conseil d'administration actuel : M. Denis François a été oublié dans la liste. C'est grâce à lui, comme vous pouvez le constater bien souvent qu'il y a un bon accueil dans notre chapelle et que l'ordre y règne toujours. Nous l'en remercions ; le conseil d'administration actuel est donc composé de MM. Meyer Auguste, président ; Garner Erwin, trésorier ; Boillot Jacques, secrétaire ; Denis François, Schaller Roland, Leichtnam Remy, membres.

CÉLÉBRONS MARIE AVEC NOS ENFANTS
Le mois de mai avec la nature en fête est aussi le mois de Marie et, sans doute, l'occasion de faire avec nos enfants des prières du soir qui sortent de l'ordinaire en l'honneur de la Maman de Jésus et de notre Mère.
Notre petit aimera avoir dans sa chambre, ou même dehors, un petit coin avec une statue ou une image de la Sainte Vierge, de bon goût et qu'il changera de temps à autre. Il y allumera peut-être une bougie de couleur et l'ornera du bouquet qu'il aura cueilli dans la journée et toute la famille pourra se retrouver là le soir pour célébrer Marie, par une prière personnelle, ou un chant. Quand il sera plus grand, votre enfant apprendra, là aussi le « Je vous salue ».
Lourdes attire tous les ans des millions de pèlerins, mais c'est dans chaque famille que nous devons apprendre à nos enfants à aimer et à prier Marie. L'important est que s'éveille peu à peu cette confiance toute simple qui soutiendra la prière de l'enfant. Qu'il découvre qui est Marie ; qu'elle est toujours présente, toujours disponible et qu'elle obtient de Jésus tout ce qu'il nous faut pour grandir dans l'Amour de Dieu et des autres.
Le 4 mai, 27 de vos enfants feront leur première communion et confieront à Marie leurs jeunes années. Que toutes les mamans aident ces enfants à garder cette confiance en leur Maman du Ciel.
Retenez la date des 3 et 4 juin pour participer à notre kermesse, qui sera honorée de musiques et de majorettes comme les années précédentes. Ainsi que d'une tombola sur place. Des lots, petits et grands, seront les bienvenus pour cette tombola.

M.J.C. « MAISON POUR TOUS »
La M.J.C. « Maison pour tous » des Quatre-Bornes a enfin réussi cette année à intéresser une importante partie des habitants du quartier en proposant un large éventail d'activités, de spectacles et de fêtes.
La fête de Noël a su attirer un grand nombre d'enfants.
La fête des Rois, qui s'est déroulée début janvier, a resserré les liens d'amitiés entre les enfants et les personnes du troisième âge. Une quarantaine d'enfants des ateliers du mercredi avaient préparé un spectacle qui fut présenté devant les grands-pères et les grands-mères. Cette réunion des 7 à 77 ans s'est terminée par la traditionnelle galette des Rois offerte par le club du troisième âge. Mémés, pépés et enfants furent tous ravis, et dans l'enthousiasme général, il a été décidé que nous renouvellerions cette expérience l'année prochaine.
La période de janvier et février fut de loin la plus favorisée. Elle commencera par la projection de films. Ensuite, un cirque de passage vint émerveiller les enfants, grâce à des animaux savants, un lanceur de couteaux, des équilibristes et le meilleur ami des enfants : le clown. Participation également des enfants du quartier à la Maison pour tous de Woippy à deux séances théâtrales données par le théâtre de Jarnisy.
Mais le plus important fut certainement les deux sorties de ski de fond dans les Vosges réunissant une centaine d'adultes et d'enfants. Deux journées merveilleuses, baignées de soleil, vécues dans une ambiance sympathique et laissant à tous le regret de ne pouvoir renouveler cette année ce genre d'activité (les finances de l'organisation ne le permettant pas).
Le calendrier pour les mois à venir se trouve déjà bien rempli.
L'Office d'H.L.M. propriétaire du Centre, aménage actuellement une nouvelle salle dans le Centre social, ce qui permettra peut-être de concrétiser un projet déjà ancien : la création d'une bibliothèque de quartier.
Voici un aperçu des activités qui reflètent la vie intense de la Maison :
Gymnastique pour adultes (22 inscriptions) ;
Tennis de table (15 enfants et 9 adultes) ;
Piscine (34 enfants de 6 à 11 ans) ;
Expression corporelle (17 enfants et 14 adolescents) ;
Initiation musicale (5 enfants à partir de 5 ans) ;
Initiation à la guitare (9 adolescents et adolescentes) ;
Ateliers du mercredi (57 enfants).
Celles-ci ne sont pas limitatives, toutes les propositions seront accueillies et discutées par le conseil d'administration.
M.J.C. « Maison pour tous » compte actuellement 160 adhérents environ, mais hélas ! un point noir : le trop petit nombre d'adolescents et d'adultes. Un appel est donc lancé dans cette direction et fera l'objet d'une proposition du conseil d'administration (création de nouvelles activités).
Ainsi donc la « Maison » a bien démarré, mais c'est aux habitants de continuer, d'épauler l'action par sa bonne marche.
Les idées, les suggestions seront accueillies avec reconnaissance. A ce sujet, une permanence se tient chaque mardi, de 15 h 30 à 18 h 30 ; Tél. 31.19.87.
Répondons généreusement à cet appel.
M. FERBER


N° 136 – Juin-Juillet-Août 1978
QUATRE-BORNES
Chers Amis,
Le 28 mai nous avions la fête des mères et ces mots de « bonne fête maman, papa » ont été souvent prononcés. Dans quelques jours nous avons la fête des pères qui jouit, en vérité, d'un moindre prestige. Depuis quelques années en effet, l'habitude de célébrer les mères est installée dans les mœurs familiales et officielles. Il est heureux de constater que la famille a résisté jusqu'à présent à toutes les pressions de destruction. La solidarité continue de s'exprimer dans les relations affectives et physiques des enfants avec leurs parents : dans la fréquence des visites, des repas ou des vacances prises en commun, des lettres échangées. On peut dire que la famille évolue, mais elle n'est pas morte. Les souhaits de bonne fête distribués ne sont pas simple survivance du passé, puisque ces fêtes n'existaient pas, mais elles sont la traduction actuelle d'une vie familiale différemment sentie.
Puissions-nous dire longtemps : « Bonne fête, papa, maman ».
Le dimanche 23 avril a eu lieu la profession de foi des jeunes de la paroisse et, du Foyer départemental de l'Enfance. Ces jeunes ont reçu également le sacrement de confirmation des mains de Mgr l'évêque de Metz.
Il y avait 10 garçons de notre paroisse :
Barbet Xavier, Bennici Calogero, Clémente Yves, Guély Philippe, Mathiote Pascal, Sanchez Stéphane, Schaller Pierre-Yves, Schneider Marc-Antoine, Vergé Pierre, Volff Jean-Nicolas.
Ainsi que 21 filles :
Ballasse Nathalie, Barbet Elisabeth, Besler Nathalie, Brücker Nathalie, Clément Corine, Clément Sabine, Dimichele Paola, Dufresnes Florence, Dufresnes Nathalie, Dupont Catherine, Goux Fabienne, Hug Evelyne, Kiffer Brigitte, Sanchez Michèle, Sebatiannutti Pina, Stef Nicole, Stutz Laurence, Wernert Laurence, Wilbois Anne, Wilbois Christine, Zennezenne Marie-Claire.
Il y avait également sept jeunes du Foyer départemental de l'Enfance.
C'était une grande fête pour tous ces jeunes. Espérons qu'elle restera gravée dans leur mémoire pour toujours et qu'ils resteront fidèles à l'Esprit-Saint qu'ils ont reçu ce jour-là.
Le 4 mai, fête de l'Ascension a eu lieu la première communion de 27 enfants.
- 16 garçons :
Bertin Laurent, Bourgin Olivier, Burtin Laurent, Herbin Didier, Hinsberger Christophe, Hirn Nicolas, Kiffer Francis, Kubler François, Mathiote Christophe, Petesche Franck, Pierret Patrick, Potier Philippe, Rey David, Stutz Thierry, Stutz Denis, Willaume Pascal.
- 11 filles :
Bennici Laura, Deratte Agnès, Florsch Sophie, Gnad Nathalie, Grondin Nathalie, Legrand Colombe, Lohr Anne-Françoise, Ollivier Magalie, Rindone Nathalie, Ritz Brigitte, Sebastiannutti Sandrine.
La messe de cette fête a été chantée par M. le chanoine Lapierre et les enfants ont magnifiquement exécuté leurs chants. Espérons qu'ils en garderont toujours le souvenir et qu'ils resteront fidèles au Christ qu'ils ont reçu pour la première fois.
La chorale de la paroisse sous la conduite de M. Leroy, directeur de la chorale, et de Mlle Ravenel, organiste, a également exécuté de magnifiques chants en ces fêtes là.
La paroisse l'en remercie de tout cœur et tous les jeunes ou moins jeunes qui voudraient faire partie de la chorale seront accueillis bien cordialement.
M. FERBER


N° 137 - Septembre-Octobre 1978
QUATRE-BORNES
Chers Amis,
PARTIR A LA MONTAGNE
C'était le cas de beaucoup de nos familles et de nos jeunes durant ces vacances. La montagne a toujours exercé sur les hommes une espèce de séduction. Pourquoi cela ? À cause justement des dangers que présente la montagne ; elle oblige l'homme à concentrer son attention sur sa propre vie. Il doit triompher des forces de mort qui l'entourent, chercher sa route, mesurer ses efforts selon les difficultés. Et quelle joie profonde quand il atteint le sommet, qu'il s'est fixé ! non seulement à cause du paysage mais surtout parce qu'il a le sentiment de s'être dépassé, il a triomphé de ses peurs.

Dans la Bible il est souvent question de montagne. Moïse gravit le mont Sinaï pour aller à la rencontre de Dieu et recevoir les dix Commandements. Le prophète Elie s'est installé au Mont Carmel et de là-haut il a adressé à ses contemporains les appels et les avertissements du Seigneur. L'Evangile localise sur une montagne quelques-uns des moments les plus marquants de la vie de Jésus : le sermon sur la montagne, la tentation au désert qui domine Jéricho, la transfiguration au Thabor, l'Ascension au mont des Oliviers, sans parler du Temple et du Calvaire que l'on considérait comme des monts. Dans la Bible, la montagne est pour l'homme le symbole de son élévation. Pour rencontrer Dieu, l'homme doit s'arracher aux basses terres, c'est-à-dire au quotidien, il doit prendre de la hauteur par rapport à sa vie ordinaire. Nous retrouvons ce même symbole avec la montée des pèlerins de la « Scala Sancta » du saint escalier. Bien des pèlerinages conservent cet escalier qu'il faut gravir à genoux pour accéder au lieu Saint. Ainsi à Jérusalem, à Rome, à Lourdes, à Rocamadour et beaucoup de pèlerinages sont situés sur une montagne comme la Salette, Rocamadour, Montserrat en Espagne et tant d'autres. Aimons la montagne où le silence devient prière.

NOUVELLES DE LA PAROISSE
Périodiquement je vous communique les joies et les deuils de notre paroisse afin que nous puissions tous participer aux joies et peines de ces familles.
Jusqu'à cette date du 10 août, huit enfants sont devenus enfants de Dieu par le sacrement du baptême.
Virgine Bach, rue de Metz ; Stéphan Neuveux, rue de la Folie ; Sophie Bennici, rue des Frières ; Vanessa Wolff, de la Patrotte ; Céline Coussot, rue Dagat ; Christophe Louis, rue Fleurus ; Sébastien Bor, rue du Graouilly ; Alexandre Pétry, de la Patrotte.
Nous souhaitons longue vie et grande joie à ces enfants et à leurs parents.
Cinq mariages de jeunes de la paroisse ont été célébrés en notre chapelle : ceux de Claude Del-maere, rue des Bournon, avec Martine Suzanne, rue Fleurus ; Pierre Hic, Norroy-le-Veneur, avec Martine Burtin, rue de Metz ; Jean-Louis Leblond, Batilly, avec Brigitte Burtin, rue de Metz ; Gilbert Courte, Rémilly, avec Christine Clément, rue du Coupillon ; Charles Keff, Montenach, avec Brigitte Allègre, rue Saint-Etienne.
Nous souhaitons grand bonheur à ces jeunes époux.
Cinq décès sont venus jeter le deuil et la tristesse dans nos familles :
Mme Jeanne Royer, rue Morlot M. Léon Bertrand, rue de Metz ; M. Dominique Gœtzmann, rue Fleurus ; Mme Antoinette Idesheim, rue du Graouilly ; M. Jean Borr, rue du Coupillon.
Que ces familles en deuil sachent que nous prenons part à leurs peines par nos prières et notre amitié.
En ces mois de septembre-octobre, renouvelez votre abonnement à Metz-Images du Mois (10 F) et soyez nombreux à prendre un abonnement si vous ne recevez pas encore notre petit journal.
M. FERBER


N° 138 - Novembre 1978
QUATRE-BORNES
Chers amis,
En novembre on parle beaucoup de mort, mais s'il y a mort c'est que d'abord il y a vie et c'est une bien mystérieuse aventure que la vie. D'où venons-nous ? Où allons-nous ! La première page de la Bible débute par cette formule : « Au commencement, Dieu créa le Ciel et la Terre. » Le vieux texte explique que Dieu est à l'origine de tous les êtres vivants, y compris l'homme : « Faisons l'homme à notre image. » Le récit n'a rien de scientifique, inutile de cherche une explication sur les origines de la Terre et de la vie. Sous la forme d'images naïves le texte affirme une vérité fondamentale : Que Dieu est à l'origine du monde. Pour l'auteur de ce récit la vie n'est pas le fruit du hasard. Certes, il y a l'évolution par laquelle on veut tout expliquer actuellement. Nous savons que l'intelligence divine a pensé également l'évolution, le progrès des animaux, comme nos ingénieurs ont pensé le progrès de nos automobiles.
Alors, il faut toujours en revenir à l'intelligence suprême, à l'énergie première, au Créateur et l'univers est chargé dé sa présence.
Tout notre être nous dit qu'il y a une autre vie après cette vie mortelle et qu'il doit y avoir une éternité bienheureuse auprès du Créateur.
Préparons cette éternité durant cette vie et prions en ce mois pour ceux qui sont déjà dans cette éternité afin qu'elle soit heureuse pour eux.

Nouvelles de la paroisse
Le Foyer des anciens a rouvert ses portes pour accueillir tous les anciens le mardi et le vendredi après-midi. Moi-même j'y viendrai tous les premiers jeudis du mois, à part au mois de novembre où ce sera le jeudi 9 à 14 h 30, pour un petit entretien spirituel.
Nos écoles : des changements sont intervenus dans le personnel de nos écoles. A l'école maternelle c'est Mme Marie-Rose de Pena qui a été nommée directrice et qui a la classe des plus petits (2 à 3 ans).
Mme Cascaret dirige la classe des grands (5 à 6 ans) et Mmes Gérard et Guerné ont les deux classes des moyens (3 à 5 ans). Deux dames aident les institutrices dans leur tâche : Mmes Nicolay et Amaudru.
Dans la grande école primaire aussi quelques changements : M. Roudergues a été nommé directeur en remplacement de Mme Simon et M. Wittmer remplace M. Schutz devenu conseiller pédagogique.
Le personnel se compose donc ainsi : Mme Hinsberger, directrice, ayant un C.M. 2 ; Mlle Santaguiliana avec un C.E. 1 et 2 ; Mme Mousseau avec un C.E. 1 ; Mme Bevin avec un C.M. 2 ; M. Wittmer avec un C.M. 1 et M. Roudergues avec un C.M. 1 et 2. Les classes préparatoires sont toujours assurées par Mmes Walter et Coron. Toute la paroisse remercie le personnel enseignant pour son dévouement et sa gentillesse.
La Maison des jeunes est dirigée par une éducatrice, Mme Christiane Mallot, qui anime les différentes activités pour enfants et pour jeunes.
Signalons les mercredis éducatifs, tous les mercredis après-midi, avec Mme Mallot, Mme Zech et plusieurs animateurs bénévoles ; le lundi, les activités de danse moderne de 17 heures à 20 heures ; le ciné-club pour enfants à 17 h 30 ; le ciné-club pour adultes le vendredi soir ; la couture le jeudi après-midi ; le judo pour enfants le jeudi soir ; le ping-pong ; la piscine, etc. Il y en a pour tous à condition de vous faire inscrire à la Maison des jeunes où il y a une permanence mardi et vendredi après-midi.

Résultat du lâcher de ballons de la kermesse des Quatre-Bornes le 4 juin 1978
• 1er prix : Un baptême de l'air pour Mlle Anne Cascaret, 20, rue du Goupillon, Metz. Ballon ramassé à Schwakenberg en Autriche.
• 2e prix : Une mallette de jeux de société pour M. Olivier Reynaud, 9, rue du Graouilly à Woippy. Ballon ramassé à Bruchmühlbach, près de Francfort (Allemagne).
• 3e prix : Un ballon de plage pour M. André Lazard, 36, rue du Goupillon, Metz. Ballon ramassé à Schwalbachelm, près de Francfort (Allemagne).
• 4e prix : Un ballon de plage pour Mme Olb, rue Théodore-de-Gargan, Metz.
• 5e prix : Un jeu de babington pour M. Bucciarelly, 40, rue des Sablières à Montigny-lès-Metz. Ballon ramassé à Lebach, près de Sarrebruck (Allemagne).
M. FERBER


N° 139 - Décembre 1978
QUATRE-BORNES
Chers Amis,
Nous attendons tous avec impatience le beau jour de Noël. Je vous souhaite à tous bon et joyeux Noël : spécialement à vous les vieillards qui passerez peut-être la journée seuls, avec pour toute tendresse celle de votre chat ou de votre chien. Vous rêverez au passé pour oublier le présent en fixant la flamme dansante de votre feu.
Bon Noël à vous, les malades, qui attendez le cachet qui calmera votre douleur ; vous handicapés qui réapprenez à vivre dans un fauteuil roulant.
Bon Noël à vous qui venez de perdre l'un des vôtres et n'avez plus le courage pour continuer à vivre.
Bon Noël à vous, tous les parents qui sentez tous les jours les difficultés de la vie et qui portez votre croix avec courage.
Pour chacun d'entre vous, amis dans la peine, l'enfant de la crèche est venu. Il est venu non pas supprimer votre souffrance, mais la partager, afin qu'elle ne soit pas inutile.
Alors, courage et bon Noël malgré tout.

Les Sœurs Franciscaines de Sainte-Blandine
Vous voyez souvent dans votre paroisse des Sœurs de Sainte-Blandine. Il y a sœur Walburge, qui, avec un grand zèle et une grande délicatesse, prend soin de votre chapelle : de sa propreté, de sa beauté en faisant l'ornementation de l’autel et du chœur ; elle s'occupe de tous les habits des prêtres et des servants de messe et nous la félicitons pour la grande propreté qui règne partout, elle assiste à tous nos offices et participe activement à nos kermesses.
Nous la remercions de tout son dévouement.
11 y a aussi sœur Pauline et sœur Pétronille qui s'occupent spécialement des catéchismes. Sœur Pauline fait le catéchisme des enfants des cours préparatoires, elle leur donne les premières connaissances de Jésus et leur apprend les premières prières. Sœur Pétronille fait le catéchisme des enfants des cours élémentaires 1 et 2 et s'occupe ainsi spécialement de la première communion ou communion privée ; c'est tous les mercredis après la messe qu'elle fait le catéchisme spécial de vos enfants de la première communion.
Nous les remercions de tout cœur de s'occuper si bien de vos enfants.
Signalons encore qu'on fait souvent appel à ces religieuses pour différents services auprès des malades, des familles en peine et aussi pour nos kermesses pour lesquelles, elles sont très généreuses. Elles ont adopté notre paroisse des Quatre-Bornes, et je suis sûr que la paroisse les aime bien.
Nos sœurs s'occupent également des missions, y envoyant des timbres, des habits, des médicaments. Si vous avez des timbres français ou étrangers, ayant servis évidemment, des habits ou des médicaments qui ne vous servent plus, remettez-!es aux sœurs ou à moi-même.

Pour mieux connaître ces religieuses ; voici un petit aperçu sur l'origine de cette Congrégation et sur ses diverses activités.
Cette Congrégation a été fondée en Allemagne à Salzkotten, en Westphalie, par Mère Claire Pfender. C'est en 1870, en pleine guerre, que des sœurs allemandes sont venues en Lorraine pour soigner des blessés. Elles s'installèrent rue Saint-Marcel, où elles s’occupèrent de l'Œuvre de Sainte-Blandine qui existait déjà et qui consistait à accueillir, à héberger et puis à placer des jeunes filles comme employées de maison. Cette œuvre existe encore et fonctionne actuellement à l'hôpital Sainte-Blandine. Les sœurs furent sollicitées également à venir soigner des malades à domicile et elles installèrent alors un petit hôpital rue Saint-Marcel ; cet hôpital s'avérait tout de suite trop petit et c'est alors qu'elles achetèrent les bâtiments de l'ancienne gendarmerie, rue de la Gendarmerie, où elles installèrent l'hôpital de Sainte-Blandine.
Cet hôpital fut agrandi en 1906, en 1933 et en dernier lieu vint s'ajouter une aile très moderne rue du Cambout, en 1974.
(à suivre)
M. Ferber


N° 140 – Janvier-Février 1979
QUATRE-BORNES
Chers Amis,
Le 11 février il y a une fête qui nous est chère : c'est la fête de Notre Dame de Lourdes. Le 11 février 1858 a eu lieu la première apparition de la Vierge à la grotte de Massabielle à Lourdes. Marie a fait à Bernadette une recommandation qui nous étonne peut-être : « Prie tous les jours ton chapelet. » Voici à ce sujet une histoire racontée par l'évêque de Marseille et qui lui est arrivée personnellement ; il intitule cette anecdote : « Le chapelet du policeman ».
« C'était à Philadelphie, où le bruit d'un plastiquage, loin d'être assourdi, s'est amplifié en traversant l'océan et a fait d'un pauvre évêque, tout au long du Congrès eucharistique international, un homme placé sous la protection serrée de deux solides policiers qui ne vous lâchaient pas d'une semelle, encombrants à force d'être prévenants. Curieux compagnonnage, plein de péripéties : on ne s'en tire que par humour raisonné ! Voici enfin venu, sur le quai de la gare, le moment où chacun va reprendre sa liberté. Quelle n'est pas ma surprise de voir que le dernier geste de sécurité devient un geste d'appel : d'une poche intérieure, l'un de mes anges gardiens, celui qui avait la mine la plus sévère, sort discrètement, non pas son arme de défense, mais un gros chapelet en me disant : « C'est ma sécurité quotidienne, mon Père, voulez-vous le bénir? » Et comme si j'avais l'air d'hésiter, il ajoute : « Oui, chaque jour je le récite. »
« Ainsi donc le chapelet se trouve entre les mains les plus diverses, sans fausse honte ni vaine ostentation. Francis Jammes, le poète de l'Angélus de l'aube à l'angélus du soir, l'a comparé à une corde à nœuds offerte à ceux qui peinent durant une ascension en montagne. Il faut l'avoir expérimenté - et pendant longtemps - pour être persuadé de son efficacité spirituelle. Parler du chapelet aujourd'hui, ce n'est pas plaider une cause perdue. »

Ce 11 février 1979, un « jeune couple » habitué de notre messe du samedi soir fêtera ses noces de diamant. 60 ans de mariage ! Nous félicitons de tout cœur ces parents entourés d'une belle couronne d'enfants et de petits-enfants, mais nous les remercions surtout de leur exemple de piété mariale, car, comme le policeman, ils sont restés fidèles à leur chapelet quotidien.

MESSAGE à notre quartier des 4-Bornes de Mme Christiane BALLOT, directrice de la Maison des jeunes
« Décembre c'est le mois privilégié pendant lequel fleurissent les fêtes et les veillées. Un peu partout on remplace la chaleur extérieure par des élans du cœur.
A la M.J.C., maison pour tous des 4-Bornes, nous avons accueilli une centaine d'enfants et une vingtaine de parents pour le mercredi de Noël, organisé avec le soutien financier du Comité de la kermesse, par les animateurs de loisirs enfants du mercredi. Nous remercions tout particulièrement M. et Mme BOUQUÉ ainsi que Jacqueline et Nicole ZECH pour leurs prestations ; les ressources matérielles, pour importantes qu'elles soient, ne suffisent pas, et un équipement socio-culturel est inefficace sans les hommes et les femmes qui permettent de l'animer.
A la maison pour tous des 4-Bornes, nous sommes trop peu nombreux : les moyens financiers dont nous disposons sont maigres, notre équipement peu rationnel : nous avons imaginé quelques aménagements qui le rendraient plus accueillant et plus fonctionnel ; nous essaierons de la réaliser le samedi 3 février : tous les bricoleurs, tous les spécialistes peuvent participer à cette journée : il faut aménager la petite salle, installer des étagères, vérifier un radiateur à gaz, déménager la cuisine, faire du rangement, transformer des armoires, etc.
Faites connaître vos compétences à la M.J.C., c'est une excellente façon de participer à l'animation de votre quartier.
De mi-février à la fin mars, nous manquons d'encadrement pour les loisirs enfants du mercredi : quatre de nos animateurs seront en stage. Tous les parents disponibles le mercredi après-midi peuvent nous aider ; ceux qui le veulent bien doivent se faire connaître rapidement. Il n'est pas nécessaire d'être libre tous les mercredis.
Nous organisons deux sorties ski avec les enfants : le 24 et le 26 février. Les inscriptions sont prises tous les jours à la M.J.C. ; donnez-nous la pointure précise et une approximation de la taille.
Ces informations doivent paraître en février, ce sera un peu tard pour vous présenter nos vœux de santé et de prospérité pour 1979.
D'ailleurs ces vœux, mêmes sincères, que peuvent-ils contre les événements qui frappent des milliers de Lorrains ?
Alors, pour l'année qui vient, nous ne faisons qu'un vœu, pour vous, pour nous, pour la Lorraine toute entière, une pincée de bon sens, « la SOLIDARITÉ ».
Christiane


N° 141 – Mars 1979
(absent)

N° 142 – Avril 1979
Chers Amis,
Le 15 avril nous avons la grande fête de Pâques qui marque le triomphe de la vie. Vie de la nature car c'est le printemps, les bourgeons, les fleurs, le beau temps ; c'est la fête qui chante la vie du corps puisque c'est la Résurrection du Seigneur, mais cette fête proclame aussi le triomphe, le respect et l'Amour de toute vie, avant tout de la vie de l'Esprit - la vie de l'esprit est cette faculté de penser, de vouloir, de savoir, de choisir et de dire. Qu'ils croient au Christ ou qu'ils n'y croient pas, tous ceux qui, au cours des siècles ont travaillé pour la liberté, pour la science ou pour la dignité de l'homme, ont donné quelque chose d'eux-mêmes et souvent jusqu'à leur vie : ils engendrent le monde.
Sommes-nous des lutteurs de la vie ? Qu'avons-nous donné de nous-mêmes pour faire vivre nos frères ? Jésus-Christ saura-t-il se reconnaître en nous, Lui qui est venu pour qu'ils aient la vie et qui, chaque jour, se manifeste vivant à travers les vivants.
Que Pâques soit pour nous la victoire de la Vie sur la Mort.

NOUVELLES : Au foyer des Anciens on ne s'ennuie pas. Nombreuses sont les manifestations qui apportent la joie et la gaité.
Ainsi le 9 janvier c'était le repas des Rois auquel plus de trente anciens ont pris part avec les invités des Communes de Metz et de Woippy dans les personnes de Monsieur le Docteur Jacquard pour la municipalité de Metz et de Monsieur le Professeur Hinsberger pour la commune de Woippy. Monsieur le Sénateur Rausch, Maire de Metz, a tenu venir saluer les Anciens à la Maison des Jeunes pour le goûter des Rois. Il y a eu des Reines, Mesdames Sadier et Bill, il y a eu des Rois Messieurs Ravenel et Diesch. Il y a eu surtout l'animation joyeuse des Jeunes et l'ambiance dansante des grandes fêtes.
Le 16 février, c'était le repas Choucroute bien savoureux qui a.plu à tout le monde. Bien des réjouissances sont à l'horizon : Cirque RENO; excursion à Nancy ; ballets des petits rats au théâtre, dont nous parlerons la prochaine fois.

Connaître un peu l'histoire de Woippy : cela vous intéressera certainement. C'est René Paquet qui a fait l'histoire de Woippy en 1878, mais on ne trouve plus guère son ouvrage. Plus près de nous c'est Gilbert Catherine qui en a récrit l'histoire en 1972 avec une préface de Monsieur Paul Sechehaye. C'est de cet ouvrage que nous tirerons quelques extraits.
Le nom de Woippy vient sans doute de la voie romaine qui traversait cette localité et qui s'appelait VIA PIA : la voie pieuse? C'est une route qui allait de Metz à Trèves par le St-Quentin, Plappeville et Woippy. Selon René Paquet le nom de Woippy viendrait du mot patois Ouépi qui signifie guêpier, les noms se transforment ensuite au cours des siècles. En effet, la configuration des lieux, l'abondance de la flore sauvage et des arbres fruitiers ont de tout temps attiré guêpes, frelons ou abeilles et il faut peut-être rechercher là l'origine du Nom de Woippy.
On ne connaît pas l'époque de la fondation de Woippy, mais son origine est très ancienne. Woippy est mentionné pour la première fois dans un bref, c'est-à-dire, une lettre brève du Pape Calixte II le 9 avril 1123 où le Pape confirme les donations faites au chapitre de la Cathédrale de Metz des domaines de Woippy et de Lorry-les-Metz. (à suivre).
M.FERBER


N° 143 – Mai 1979
Chers amis,
Depuis bien longtemps, le mois de mai est un mois consacré à la Sainte Vierge, c'est-à-dire que nous pensons plus souvent à notre Mère du Ciel durant ce mois et nous la prions surtout par le chapelet. Redisons souvent ce petit poème de Paul Claudel en l'honneur de Marie

Mère de Jésus-Christ
Mère de Jésus-Christ, je ne viens pas prier.
Je n'ai rien à offrir et rien à demander.
Je viens seulement, Mère, pour vous regarder.
Vous regarder, pleurer de bonheur, savoir cela.
Que je suis votre fils, et que vous êtes là.
Rien que pour un moment, pendant que tout s arrête,
Etre avec vous, Marie, en ce lieu où vous êtes,
Ne rien dire, regarder votre visage, Laisser le cœur chanter dans son propre langage.
Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes immaculée,
La femme dans la grâce enfin restituée,
La créature dans son bonheur premier, dans son épanouissement final,
Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin de sa splendeur originale, Parce que vous êtes là pour toujours, simplement parce que vous êtes Marie,
simplement parce que vous existez. Mère de Jésus-Christ soyez remerciée !
Paul CLAUDEL


En ce mois de mai, nous aurons également les grands moments religieux qui doivent marquer dans la vie de nos jeunes
Le 13 mai : la confirmation de 20 jeunes de la paroisse avec la profession de foi et leur communion solennelle. Mgr l'évêque de Metz nous envoie pour cette circonstance un évêque missionnaire : Mgr Lingenheim, qui donnera le sacrement de confirmation à nos jeunes.
Le 24 mai : la première communion de 36 de nos enfants ; c'est aussi un jour qui doit marquer dans leur vie.
Le 10 juin : nous aurons notre kermesse habituelle. Comme l'année dernière nous ferons une tombola dont les billets sont vendus ce jour-là : tous les lots, petits et grands, seront les bienvenus.
L'idée d'un clocher en poutrelles de fer pour notre chapelle a été lancée. On y a même mis trois cloches ! Qu'en pensez-vous ? Le clocher sera construit avec l'argent de nos kermesses, mais y aura-t-il l'une ou l'autre famille généreuse pour nous offrir une cloche ? les familles laisseraient un beau et durable souvenir dans notre paroisse.
LES NOUVELLES
Les 9 et 10 mars, le Cirque RENO a laissé parmi nos jeunes un souvenir inoubliable. 1.300 enfants de Metz sont venus le vendredi 9 mars pour dresser le chapiteau et assister à plusieurs spectacles ; le samedi 10 mars, pour apprendre des clowns l'art du maquillage et participer au défilé à travers les rues ! Le journal nous dit « Que les Quatre-Bornes, à l'initiative de la M.J.C., avaient choisi l'école de clowns ; entourés de garçons et de gamines, ravis de l'aubaine, Yves, le clown blanc, et Jean-Yves, son Auguste partenaire, ont donné un cours magistral et pas triste de gags visuels et parlés, de grimaces, détaillant l'art du maquillage. Tous étaient clowns et fiers de l'être et les enfants ont posé de multiples questions sur le métier, sur la vie ambulante et sur l'envers du clown...
Le 28 mars, les enfants et jeunes des Quatre-Bornes ont montré leur savoir en organisant un grand carnaval auquel ils ont invité le Foyer des Anciens. Les enfants ont fabriqué leurs costumes, les castagnettes, les maracas, etc. M. Bouqué a animé toute cette jeunesse, aidé par des éducatrices : Mme Zech et Mme Paulette Marin ; des moniteurs et monitrices : Vincent, Laurent, Yvette, Corinne, Christine, Nicole. Plusieurs ont aidé à la confection des fleurs et des beignets : Mmes Detrois, Bruneau, Losung, Mattiothe, etc.
Le troisième âge a confectionné également des fleurs et des pompons et a surtout dansé.
Bravo pour cette belle fête !


N° 144 – Juin-Juillet-Août 1979
Chers amis,
Juin est toujours le mois de notre kermesse dont nous voulons faire une fête du quartier des Quatre-Bornes. Elle aura lieu cette année le 10 juin ; je pense qu'elle sera particulièrement agréable et attrayante.
C'est maintenant l'Association des amis de Sainte-Bernadette qui organise la kermesse et qui en gère les finances. Le comité soutient aussi bien le Foyer des anciens que la Maison des jeunes. Il pense également à la chapelle Sainte-Bernadette et pense lui élever un magnifique clocher de 8 mètres qui sera situé derrière la chapelle et pourra servir de clocher à la nouvelle chapelle où il sera situé devant.
Nous voudrions mettre trois cloches dans ce beau clocher. Voici le prix de ces cloches, qui seront les mêmes que celles que vous pourrez voir dans le clocher de l'église de Corny :
• Première cloche de 20,0 kg revenant à 11.900 F ;
• Deuxième cloche de 290 kg revenant à 15.400 F ;
• Troisième cloche de 400 kg revenant à 19.600 F.
Une famille a déjà répondu à mon appel pour l'achat d'une cloche. D'autres, certainement, seront heureuses, même un groupe de familles, de faire l'achat d'une autre. C'est en même temps une bonne œuvre et un souvenir qui reste dans une paroisse.

Autre sujet qui intéresse surtout les amateurs de champignons, et ils sont nombreux. Nous avons dans la paroisse une personne qui connaît merveilleusement les champignons : c'est M. LOHNER, un Mycologue, rue de Fleurus. Il est membre de la Société d'histoire naturelle de la Moselle ; il organise des expositions de champignons à METZ et dans la région ; en 1971 il a été décoré des palmes académiques pour services rendus à l'Education nationale, où il a organisé de nombreuses expositions pour les établissements scolaires.
M. LOHNER possède une bibliographie sur les champignons, riche en ouvrages anciens et nouveaux, ce qui est indispensable à la détermination des cryptogames ; il peint également des tableaux de champignons en relief d'un parfait naturel. Voilà les conseils qu'il nous donne : c'est la-saison des premiers champignons, dès le mois d'avril on trouve à la lisière des bois, dans les haies, les parcs, surtout au voisinage des ormes et des frênes, les MORILLES reconnaissables à leurs alvéoles assez irrégulières ayant l'aspect d'une éponge ou d'essaim d'abeilles.

Puis les MOUSSERONS de la Saint-Georges que l'on trouve en cercle dans les prairies et les friches, ces champignons se distinguent des rosées des prés par leurs lamelles de couleur blanche et la chair à l'odeur de la farine (ce sont de très bons champignons).
Certains ENTOLOMES, appelés mousserons des haies, espèce printanière que l'on trouve dans les haies de prunelier ; les lamelles sont de couleur rose, la chair a l'odeur de la farine, ce sont également de bons comestibles ; les plateaux de. LORRY et de LESSY sont d'ailleurs très fournis ainsi que le plateau de ROZERIEULLES.
A la mi-juillet, c'est la cueillette des CHANTERELLES (girole, jaunotte ou chevrette) et les CÈPES
d'été (BOLETUS RETICULATUS) que l'on trouve dans les bois feuillus ; on rencontre également en nombre suffisant l'AMANITE rougissante ou AMANITE Vineuse ; très bon comestible, ce champignon est reconnaissable du fait qu'il possède une chair rougissante sous la cuticule du chapeau ainsi qu'à la base du pied ; ce dernier ne doit surtout pas être confondu avec l'AMANITE PANTHÈRE, très toxique, que l'on trouve également dans notre région et qui se caractérise du précédent par des bourrelets à la base du pied ; par contre, la chair sous la cuticule n'est pas rougissante.
Un autre champignon dont il faut particulièrement se méfier et qui connaît parfois une forte poussée est la tristement célèbre AMANITE PHALLOI DE, champignon dont chacun sait qu'il est mortel de six à douze heures après l'absorption ; il faut d'autant plus se méfier de l'AMANITE parce qu'elle est souvent confondue avec des RUSSULES qui sont comestibles, plus généralement avec la RUSSULE VIRESCENS ; ce champignon est à chair granuleuse, tandis que l'AMANITE PHALLOIDE est à chair fibreuse ; une autre distinction peut être remarquée : l'AMANITE PHALLOIDE possède une collerette et une volve à la base du pied, tandis que la RUSSULE n'en possède pas.
Le mois de septembre est également très favorable aux trompettes des morts, bon comestible qui est peu engageant puisqu'il est entièrement noir, mais son goût est agréable ; comme son nom l'indique il a la forme d'une trompette allongée.
On pourra trouver à la fin d'octobre, sur les plateaux de LESSY ou de ROZERIEULLES, les pieds bleus des prés et quelques boules de neige.
La rapide description que nous venons de donner des champignons ne dispense pas le chercheur, surtout amateur, de consulter une personne compétente, un pharmacien ou M. LOHNER en cette occurrence.
Nous remercions M. LOHNER de mettre ainsi ses compétences à notre disposition.
M. FERBER


N° 145 – Septembre-Octobre 1979
Chers amis,
Beaucoup parmi vous sont déjà allés à Lourdes, plusieurs familles ont participé aux pèlerinages du diocèse de Metz au mois d'août. Mais connaissez-vous l'origine de ce mot de Lourdes ? Voici ce qu'un historien en dit : « Un reflux de peuple fait surgir en France, au VIIIe siècle, les invasions arabes. Charles Martel sauve la civilisation chrétienne en écrasant les Maures à Poitiers en 732. Décimés près de Tarbes, quelques-uns se cramponnent, pendant un demi-siècle au donjon de Lourdes (qui ne s'appelle pas Lourdes à cette époque). Ils y commandent au défilé du Gave quand Charlemagne, portant la guerre en Espagne, décide de les déloger.
Ses efforts restent vains, et le grand Empereur est décontenancé par la résistance du chef sarrazin Mirat, en son Castel de Mirambel. Un aigle laisse tomber de ses serres un poisson qu'il avait saisi dans le Gave. L'habile Mirat l'envoie à Charlemagne.
La famine, pense ce dernier, ne le menace guère, puisqu'il peut fournir de tels poissons de son vivier.
« L'Empereur se dispose à lever le siège. Mais l'Evêque du Puy, Mgr Rocice, aumônier de Charlemagne, présent à ses côtés, demande d'aller en ambassadeur vers Mirat.
- Puisque tu ne veux pas te rendre au plus illustre des hommes, rends-toi à la plus noble Dame qui fut jamais, à la Mère de Jésus. Je suis son serviteur, toi deviens son chevalier. »
Pour l'âme du musulman, l'honneur est ainsi sauf et il se rend à Maryam, la Vierge de l'Orient. Une grâce insigne le presse. II se livre avec tout ce qui lui appartient à Notre-Dame, que l'on vénère au Puy. Il demande que son Comté ne relève jamais que d'Elle seule, pour « lui et ses descendants ». Il est fait chevalier, reçoit le baptême et le nom de Lorus. Selon l'usage d'alors, il donne à son castel le nom et l'appellation qui en dérive : Lordum, qui devient Lourdes désormais.
La ville de Lourdes porte toujours en ses armes »« l'Aigle tenant en son bec une truite d'argent.
« C'est donc chez Elle, que descendra la Mère de Jésus, le 11 février 1858. Et, « chez Elle » par le don d'un fils de Mahomet qui, en plus a baptisé Lourdes de son propre nom, acquis par le baptême. »

Nouvelles de la Paroisse :
Le 13 mai nous avions la Confirmation et Profession de foi de 14 garçons et de 9 filles de la paroisse ainsi que de 5 garçons du Foyer Départemental de l'Enfance.
Voici les noms des enfants de la paroisse qui ont été confirmés par Mgr Lingenheim Evêque Missionnaire du Togo :

Philippe CANNONE, Michel CUENIN, Pascal DESECO, Michel FICHTER, Frédéric HERBIN, Hervé JEAN-PIERRE, Sylvain LABORDE, Frédéric OLLIVIER, Thierry RITZ, Philippe STIRNEMANN, Daniel TEHAMI, Pascal TEHAMI, Bertrand TOUSSAINT, Hubert ZECH,
Isabelle CANONNE, Sylvie DELOBEL, Véronique DELOBEL, Corine GEISTER, Sabina HERBIN, Virginie HESS, Laurence JUNG, Dom. OLLIVIER, Nicole SPENLER.
Souhaitons que tous persévèrent dans leur Foi comme ils l'ont promis au Christ.

Le 24 mai nous avions la Première Communion de 37 enfants de la Paroisse dont voici les noms :
20 garçons et 17 filles :
Jean-M. ALLEGRE, Olivier AUSSANT, Thierry AUSSILOUS, Olivier BASTUCK, Lyonnel DANTZER, Pierre FACHOT, Eric FROELIGER, J.-P. GIRAUD, Laurent GOUX, Christophe VINCENT, Xavier LOHR, Olivier MAUBRE, Stéphane MAUBRE, Pascal MORHAIN, Sébastien MULLER, Franck SCHMITT, Cyrill SOVIS, Philippe TEHAMI, François TOUSSAINT,
Isabelle ARKER, Corine BRECHE, Valérie BASTUCK, Estelle BAUDINET, Isabelle BURGIO, Valérie CANNONE, A. Elis. CASCARET, S. LABORDE, Judith LAVEINE, Virginie LEGER, Sandrine MORHAIN, M.-H. PIERRET, Nathalie ROHRBACHER, Véronique ROHRBACHER, Isabelle SIOSSAC, Annie TEHAMI, R. WEINGARTNER.
J'espère que les parents continueront à envoyer leurs enfants à la Messe du Dimanche à 10 h 30 et parfois à la Messe du Mercredi 9 h 30 pour continuer à bénéficier des bienfaits de la Communion.

Où en est notre Clocher ?
Il est en ce moment devant la Commission d'urbanisme pour solliciter son permis de construire.
Je remercie tout spécialement deux familles qui ont voulu prendre en charge deux cloches, la petite et la grosse. Il reste encore la moyenne, qui la prendra ?
M. FERBER


N° 146 – Novembre 1979
Metz - Quatre-Bornes

Cliché de Sainte-Bernadette
Le mois de novembre nous fait rêver à un bonheur sans fin car nous sentons bien que l'homme est fait pour le bonheur mais que l'homme est trop fragile pour assurer seul son bonheur. Les prophètes nous rappellent que l'homme est comme la fleur des champs qui est vite fanée et desséchée, que toutes nos années sont comme un souffle.
Mais ils nous disent aussi de la part de Dieu que l'homme n'est pas un enfant perdu et abandonné, quelqu'un vient à sa recherche, quelqu'un qui l'aime : c'est Dieu qui se présente comme le Créateur et aussi comme un Père qui pardonne et qui veut le bonheur de tous ses enfants sans exception. Face à tous nos manquements, ravivons notre espérance pour nous-mêmes et nos chers défunts. II n'est pas de véritable vie que la vie éternelle. Il n'est pas de bonheur total et parfait que s'il dure toujours, un tel bonheur est un don qui nous est réservé à tous par un Père qui est l'Amour.

Nouvelles de la paroisse
Voici jusqu'à ce 15 octobre 1979 ceux qui nous ont quittés pour un monde meilleur.
M. Adrien TOTTEL de la rue du Graoully.
M. GIROEXPOSITO-LANGELLE de la rue Morlot.
M. Ernest LANGFELD de la rue E.-Gantrel.
M. Louis POINT de la rue Morlot.
M. Jean LEGER de la rue du 17-Novembre.
Mme Solange BURGER de la rue E.-Gantrel.
M. René ANTOINE de la rue E.-Gantrel.
Prions pour nos morts surtout ce mois ci.

Voici les baptêmes jusqu'au 15 octobre
Sylvie LUCAS de Woippy.
Kathy CUCCI de Woippy.
Cédric DEFER de Metz-Bellecroix. Gregory ZINGRAFF de Metz. Xavier MASSENET de Metz. Hélène WAWZYNIAK de Woippy. Michel DENIS de Woippy, rue Saint-Etienne.
Tous nos voeux de bonheur à ces heureux parents.

Enfin les mariages jusqu'au 15 octobre
M. Francis AUBERTIN qui s'est uni à Mlle Dominique HINSBERGER de Woippy le 30 décembre 1978.
M. Jean-Louis COUPET qui s'est uni à Mlle Denise ORTH de la rue Fleurus.
M. Carmelo TROVATO qui s'est uni à Mlle KREMER de la rue du Graoully.
M. Alain BRAND qui s'est uni à Mlle Marie-Paule ZENNEZENNE de la rue des Frières.
Nous souhaitons un heureux foyer à tous ces jeunes époux.

Communion et Confirmation
Dans une lettre envoyée à toutes les familles, j'ai précisé que ce sont les enfants du cours Elémentaire 2 qui font cette année leur Première Communion qui est fixée au jeudi de l'Ascension 15 mai 1980. Un frère ou une sœur d'un an plus jeune pourront la faire avec le jeune du C.E. 2. Il y a pour eux messe et catéchisme tous les mercredis de 9 h 30 à 10 h 45.
La Confirmation est fixée au 5e dimanche de Pâques, le 4 mai 1980, à moins que Monseigneur l'Evêque nous demande de changer de date. Ce sont les jeunes nés en 1967 qui recevront ce sacrement cette année, également les jeunes de 1968, s'ils ont un frère ou une sœur nés en 1967. II y a catéchisme de préparation pour la Confirmation le samedi de 11 h à 12 h, dans la sacristie de la chapelle ou le mercredi de 10 h à 11 h pour ceux qui ont cours au C.E.S. le samedi. Je demanderai aussi à ces jeunes d'être fidèles à leur messe du dimanche.

La Maison des Jeunes
Une nouvelle directrice a été nommée à la Maison des Jeunes : c'est Mlle Francine DROUOT de Nancy, qui a déjà commencé les différentes activités pour jeunes et adultes. Nous souhaitons à Mlle DROUOT bon succès auprès des jeunes et des anciens.
M. FERBER


N° 147 - Décembre 1979
(absent des archives)


N° 148 – Janvier-Février 1980
Paroisse Sainte-Bernadette Quatre-Bornes

Chers amis,
Février est le mois de Sainte-Bernadette, patronne de notre chapelle. On a écrit le martyre secret de Bernadette. Voici quelques extraits :
C'est à 22 ans que Bernadette partit de Lourdes pour ne plus y revenir. Elle s'évanouit en quittant ses parents ; elle va s'enfermer désormais dans le silence et la nuit d'un couvent de Nevers. Elle est devenue Sœur Marie-Bernard et commence par laver le carrelage et la vaisselle. Puis, on lui confie l'infirmerie où elle devient elle-même la grande malade. Elle y prononce ses voeux et reçoit le voile des professes. Lors de sa profession solennelle, la Supérieure dira à l'Evêque : « Nous ne savons pas quoi en faire, elle n'est bonne à rien ». Les humiliations ne lui ont pas manqué ! Elle meurt le 16 avril 1879. Elle fut enterrée dans l'Oratoire du jardin. On a exhumé son corps trente ans plus tard ; il était intact avec le visage un peu bruni ; on le recouvrit d'une mince pellicule de cire.
C'est ainsi qu'elle nous attend dans sa châsse transparente ; elle y est si petite mais si belle !

SŒUR WALBURGE REMERCIE
Vous nous faites souvent parvenir des timbres ; ils sont tous envoyés aux Pères et étudiants de l'Ile de Sumba en Indonésie. C'est une île où les gens sont pauvres, ce sont surtout de petits exploitants agricoles. Noël a été très pauvre pour ces gens comme un peu le Noël de Jésus, venu au monde sur la paille dans une étable. Jésus a accepté cette condition de pauvreté et c'est ainsi qu'Il a sauvé le monde même les gens de l'île de Sumba.

Il y a des missionnaires qui leur apportent la bonne nouvelle ; nous les aidons par ces timbres que nous leur envoyons et dont ils retirent un peu d'argent. De la part des Pères et des étudiants, un grand merci à tous ceux qui ont pensé à nous donner quelques timbres pour eux.
Sœur WALBURGE

Je précise qu'il s'agit de timbres ayant déjà servis, qui sont oblitérés. Tous les timbres de n'importe quel pays, français ou étrangers, peuvent leur servir. Veuillez les donner à la Sœur ou les mettre dans la boîte aux lettres de la Chapelle.

Voici enfin un article de Mlle F. Drouot, directrice de la Maison pour Tous à Metz-4-Bornes.
La M.J.C. - Maison de tous des 4-Bornes prépare de nouvelles activités pour les adolescents et les adultes. L'équipe d'animation espère pouvoir répondre rapidement aux suggestions des jeunes réunis le 7 décembre au cours d'une soirée-crêpes.
Les enfants, eux, ont fêté le 12 décembre avec la troupe « Rideau d'Arpège », venue de l'Hérault. Les 140 jeunes spectateurs ont suivi avec enthousiasme le voyage et les aventures de mémère-Noël à bord d'une étoile filante. L'après-midi s'est terminée par une distribution de friandises.
Ses enfants avaient préparé la fête des Rois du mercredi 9 janvier pour personnes du foyer du 3e âge.
M. FERBER


N° 149 – Mars 1980
Sainte-Bernadette - Metz-Quatre-Bornes

Chers amis,
La Liberté est pour l'homme quelque chose de sacré. Or, le Pape nous dit que la liberté religieuse est la base de toutes les autres libertés. Par expérience, nous savons que dans les pays où la liberté religieuse est supprimée, toutes les autres libertés sont bafouées.

Voici le texte du Saint-Père sur cette liberté religieuse :
« Permettez-moi d'attirer l'attention de l'assemblée sur l'importance et la gravité d'un problème qui est aujourd'hui encore vivement ressenti et douloureux. Je veux dire le problème de la liberté religieuse, qui est la base de toutes les autres libertés. L'Eglise s'efforce d'être l'interprète de la soif de dignité que ressentent les hommes et les femmes d'aujourd'hui. Aussi, je voudrais solennellement demander que, en tout lieu et par tout le monde, soit respectée la liberté religieuse de toute personne et de tous les peuples. Je suis conduit à lancer cet appel solennel par ma profonde conviction que, sans même parler du désir de servir Dieu, le bien commun de la société elle-même peut profiter des qualités morales de justice et de paix qui ont leur origine dans la confiance que l'homme met en Dieu et en sa sainte volonté. Le libre exercice de la religion sert à la fois aux individus et aux gouvernements. D'où il ressort que l'obligation de respecter la liberté religieuse incombe à tous, à la fois aux citoyens en tant que personnes privées, et aux autorités civiles légitimes ».
« Pourquoi alors se livrer à une action répressive et discrimatoire à l'encontre de nombre de citoyens qui ont eu à craindre toutes sortes d'oppressions, même la mort, simplement parce qu'ils ont voulu préserver leurs valeurs spirituelles et qui, malgré cela, n'ont jamais cessé de coopérer en tout ce qui sert le vrai progrès civique et social de leur pays ? Ne devraient-ils pas être objets d'admiration et de louanges, au lieu d'être considérés comme des suspects et des criminels ?
« A toute personne doit être donnée la possibilité, dans le contexte de la vie, de professer sa foi et sa croyance, seule ou avec d'autres, en privé ou en public ».

Nouvelles de la Paroisse
Le Foyer des Anciens manifeste toujours une grande vitalité, surtout en ce qui concerne les repas : repas des Rois bien réussi avec les délégués des Municipalités de Metz et de Woippy. Surtout avec l'animation des jeunes qui ont apporté la joie et la gaieté parmi les Anciens.
Repas du 3e âge avec tous les Anciens de la Ville de Metz à la Foire Exposition. Repas...
Il y a aussi quelques Anciens qui font de la gymnastique et d'autres qui se jettent courageusement à l'eau dans la piscine, mais ils sont assez rares.

Que devient le clocher ?
Il devrait se terminer au mois de mars, mais les questions administratives sont si nombreuses !
En tout cas, le projet était qu'on construise en février pour que les jardins soient remis en ordre au printemps ; que les riverains de la chapelle me pardonnent d'avoir pris quelques parcelles de leurs jardins pour ce clocher, ils les ont données de bonne grâce et je les en remercie. Rappelons-nous à ce sujet, que la Ville de Metz a acheté tous les terrains de la rue Moriot à la rue St-Etienne, en vue de la construction de la chapelle définitive.
Dans quelques années, il faudra là aussi faire quelques sacrifices de jardins !

Nouvelles de la Maison pour tous
Voici un petit compte rendu de la directrice Mlle Francine Drouot.
Après la fête des rois qui s'est déroulée dans la bonne humeur, les jeunes et les moins jeunes vont se retrouver pour fêter le Carnaval, le mercredi 13 février.
Pour la première sortie ski du 27 janvier, le soleil et la neige étaient au rendez-vous. Une deuxième sortie est prévue pour les adultes le 17 février et pour les enfants 2 journées seront consacrées au ski pendant les vacances : les 21 et 23 février. Le vendredi 25 janvier, les adolescents du quartier ont participé à une soirée-détente où chacun s'est adonné à son jeu favori (ping-pong, cartes, scrabble, etc...) Cette expérience réussie sera probablement renouvelée.



N° 150 – Avril 1980
Sainte-Bernadette - Metz-Quatre-Bornes


Chers Amis,
Les 3 mois qui viennent vont voir de grandes fêtes dans notre paroisse.

Pâques
Le 6 avril, c'est la fête de Pâques qui domine toutes les fêtes de l'année.
Confirmation
Le 4 mai, à 10 heures, nous avons la Confirmation, Profession de foi et Communion Solennelle de 32 jeunes de la paroisse. La Confirmation sera donnée par un délégué de l'Evêque, M. l'Abbé Reibel, vicaire épiscopal de Metz qui a déjà donné la Confirmation, il y 5 ans dans notre paroisse.
La Confirmation est un Sacrement important puisque nous y recevons l'Esprit-Saint. Aussi, ces jeunes qui recevront la Confirmation se sont préparés sérieusement, pour la plupart, à recevoir ce sacrement qui doit les aider à garder la foi en Jésus-Christ reçue au baptême, à nourrir cette foi par des communions fréquentes et à développer cette foi par leur charité, leur amour à l'égard des autres. Je voudrais que ce jour du 4 mai ne s'efface plus de leur mémoire et qu'il soit le commencement d'une vie d'intimité avec le Christ et non pas, comme c'est bien souvent le cas, le point final de toute pratique religieuse.
Ascension
Le jeudi 15 mai : fête de l'Ascension de Notre Seigneur et Première Communion de 40 enfants de la paroisse. Que ce soit une grande fête et une grande joie pour nos enfants et que toute la paroisse s'y associe.
Le dimanche 1er juin sera la fête traditionnelle de notre Kermesse. Le foyer des anciens travaille depuis des mois à confectionner de petits objets utiles et agréables. Chaque famille peut donner un ou plusieurs lots pour la Tombola. On pourra toujours me les donner à moi-même, ces lots, ou les remettre à une personne qui travaille pour la Kermesse.
Bénédiction
Le dimanche 22 juin verra la Bénédiction de nos 3 cloches qui iront s'installer dans le clocher qui se dressera sans doute déjà derrière la Chapelle. Ce sera certainement la plus grande et la plus joyeuse fête de notre paroisse car cet événement n'arrive pas souvent dans une paroisse. Le mois prochain, j'en donnerai tous les détails.
Puisque c'est le mois des Communions, parlons un peu de nos Communions, de notre Communion pascale.
Nous constatons qu'on communie plus facilement et plus fréquemment qu'il y a quelques années.
« En même temps qu'il nous réjouit, cet état de fait nous pose question. Si ceux qui viennent communier le font pour témoigner leur foi en la présence du Christ ressuscité et pour manifester leur volonté d'avancer dans cette foi, on ne peut que s'en réjouir.
Par contre, si cette démarche n'était motivée que par le souci de faire comme tout le monde, il y aurait de quoi être inquiet.
En effet, la Communion n'est pas un geste sans importance, il est donc nécessaire que chacun soit conscient de sa responsabilité. Déjà, au début de la vie de l'Eglise, l'apôtre Paul a cru de son devoir de mettre en garde les chrétiens de Corinthe :« Quiconque mange le pain ou boit la coupe indignement aura à répondre du Corps et du Sang du Seigneur. »
A notre tour, nous croyons de notre devoir de vous soumettre les éléments de réflexion suivants :
- Il nous paraît indispensable que chacun soit libre de communier ou non. La -décision ne pourra pas être dictée par l'entourage, même par la famille, surtout pas par l'opinion publique : chacun portera en conscience et devant Dieu la responsabilité de sa décision.
- Nous invitons chacun à se demander ce qu'il vit de la foi. Communier, c'est reconnaître publiquement la présence agissante de Dieu dans le monde. La reconnaissons-nous ?
- A cette question personne ne peut répondre à la place d'un autre.
- Il est nécessaire que chacun s'interroge sur sa relation à Dieu et à l'Eglise. En ce sens, le Sacrement de la Réconciliation (pardon des péchés) est proposé à ceux qui auraient rompu cette relation.
- Nous qui allons communier pour Pâques, que nous soyons habitués ou non à communier souvent ou pas, livrons-nous à cette réflexion et faisons les efforts qui s'imposent. Notre communion n'en sera que plus vraie. Elle n'entraînera ni jugement ni condamnation mais elle rendra gloire à Dieu et sera pour nous source de vie éternelle. Joyeuse fête de Pâques.
M. FERBER


N° 151 – Mai 1980
Sainte-Bernadette - Metz-Quatre-Bornes


Chers ami,
Le mois de mai est un mois consacré à la Sainte Vierge. Beaucoup de pèlerinages se font en ce mois de mai dans les sanctuaires dédiés à Marie et sur les lieux de ses apparitions.
Voici une apparition peu connue et un pèlerinage si fréquenté par les Mexicains et tous les Indiens : c'est Notre-Dame de la Guadeloupe, près de Mexico. Dix ans après la conquête du Mexique par les Espagnols, le 9 décembre 1531, un pauvre Indien, JuanDiégo, se rendait à Mexico pour entendre la Messe.
Arrivé à la colline, il vit un nuage éblouissant d'où sortit une voix douce et mélodieuse qui l’appelait. Une femme d'une beauté céleste lui dit: Juan, mon fils, dis-moi où vas-tu ? « Ma noble maîtresse, je vais à Mexico entendre la messe ».
« Je suis toujours la Vierge Marie, Mère du Dieu vivant. Je veux qu'on me bâtisse une église en ce lieu. De là, je montrerai ma compassion aux Indiens. Ici leurs prières seront exaucées et je les consolerai. Va trouver l'évêque de Mexico et raconte-lui les merveilles que tu as vues et entendues ». « J’y vais de ce pas très noble Dame. Adieu ! ». L’évêque, Mgr Sumarrago, l’écouta non sans surprise ; l'interrogea sans pouvoir amener une réponse contradictoire.
Le lendemain, dimanche 10 décembre, Juan-Diégo, après avoir assisté à la messe et au catéchisme, frappa de nouveau à la porte de l'évêché. Cette fois, l'évêque parut davantage incliné à la confiance. Il le renvoya en lui disant qu'il fallait demander à la Dame de lui donner un signe manifeste de son identité et de sa volonté. A son retour, la Vierge l’attendait à la cime de la colline. Il lui fit le récit de sa seconde audience. Marie remercia affectueusement son serviteur et lui dit de repasser, le lendemain pour chercher le signe demandé. Mais le lendemain, il prit autre (chemin) sentier comme cela se disait-il, naïvement, la Madone ne me verra pas et ne me reprochera pas mon rendez-vous manqué. Mais la Madone vint au-devant de lui. Elle : « Où vas-tu, cher fils ? Quel chemin as-tu pris ? » L’indien effrayé tombe à genoux et dit : « Ma dame très chère, mon oncle est très malade et je me hâte vers la paroisse pour chercher un prêtre ». « Mon enfant, lui répond la Sainte Vierge, ne te trouble pas. Ne suis-je pas là, Moi, ta Mère. A cet instant ton oncle est guéri ». « Alors, ma Dame, envoyez-moi vers Monseigneur avec le signe que vous m'avez promis ». « Monte, mon enfant, au faîte de la colline ; coupe les fleurs que tu y trouveras et apporte-les-moi ». Or, ce sommet était uniquement de roc, Juan-Diégo savait qu'aucune fleur n'y pouvait pousser. Il obéit cependant. Arrivé en haut, que voit-il ? Un magnifique parterre de roses fraîches. Il en coupe remplit son manteau et les porte à Notre-Dame ». « Voilà le signe demandé, et que l'évêque, en vertu de ce témoignage, fasse ce que je lui ordonne ».
La Sainte Vierge prit congé de l'heureux Indien qui se hâta vers l’évêché. En annonçant le signe demandé. Il ouvrit son manteau et les roses tombèrent aux pieds de l’évêque et l'image de la Vierge apparut fixée sur le manteau telle qu'on la voit encore aujourd’hui. Mgr Zumarraga, stupéfait, mais convaincu, rendit grâce à Dieu et à sa glorieuse mère.
Aujourd'hui, une vaste basilique se trouve au lieu des apparitions. Les foules y accourent et reçoivent de Notre-Dame de la Guadeloupe, « fleuve de Lumière », des grâces innombrables. Dans la basilique se vénère toujours le manteau de Juan-Diégo avec l'image miraculeuse de Notre-Dame.

Voici les dernières nouvelles de la Maison pour tous. Elles ont été données par Mlle Drouot Francine, Directrice de cette maison.
Depuis la rentrée des vacances de février, deux nouvelles activités régulières sont offertes aux adolescents et aux adultes du quartier.
- Le mardi de 19 h 45 à 20 h 15 : initiation à la guitare classique.
- Le mercredi de 18 h 30 à 20 h : danses de société.
Une nouvelle section tennis de table s'entraîne le mardi soir de 19 h 30 à 21 h.
De plus, une soirée jeux-détente est prévue un vendredi par mois (de 18 h à 20 h) et les adolescents ont la possibi1ité d'organiser une « boum » un dimanche après-midi par mois.
Le dimanche 30 mars, la M.J.C. Maison pour tous a participé au rallye-vélo inter-M.J.C. Ainsi, une vingtaine d'adhérents des Quatre-Bornes ont fait la connaissance des autres M.J.C. de l'agglomération messine. La réussite de cette journée incite l'équipe d'animation à prévoir d'autres sorties vélo au cours du printemps. On prépare aussi une randonnée cycliste d'une semaine au mois de septembre pour les jeunes de 14 à 18 ans.
Le théâtre fait maintenant également partie de la vie de la M.J.C. « Le théâtre sous la pluie » a présenté gratuitement à tous les enfants du quartier le spectacle « Hamelin ou le joueur de flûte ». Leur pièce pour adultes « Rage de temps » sera jouée le vendredi 25 avril à 20 h 30. De plus, la M.J.C. participera aux rencontres régionales du théâtre de Lorraine qui auront lieu du 25 juin au 10 juillet 1980.
Dans le domaine culturel, nous pouvons également déjà annoncer, pour le vendredi 30 mai, l'animation du groupe folk Trimazo de Lorraine, pour le samedi 31 mai, des variétés classiques à l'accordéon et pour la semaine du 27 au 31 mai, une exposition de Sébastien Leclerc, ces trois manifestations étant une participation à l'inauguration des nouvelles salles des musées de Metz.
Comme on peut le constater, l'équipe d'animation s'efforce d'offrir à tous (jeunes et moins jeunes) de nombreuses possibilités, aussi bien dans le domaine sportif que culturel. Nous espérons que les adultes vont bientôt considérer la M.J.C. comme une véritable Maison pour tous et participer aux animations qui leur sont offertes, suivant ainsi l'exemple des adolescents qui aujourd'hui, fréquentent régulièrement la M.J.C.
Francine DROUOT


N° 152 – Juin-Juillet-Août 1980
Sainte-Bernadette - Metz-Quatre-Bornes


Chers amis,
Le mois dernier, j'ai annoncé quatre grandes fêtes pour la paroisse Sainte-Bernadette. Au moment où j'écris, une de ces fêtes est déjà passée, c'était la Confirmation, Profession de Foi et Communion Solennelle de 34 jeunes de la Paroisse et 5 du Foyer Départemental de l'Enfance. D'après l'avis de tous, c'était une fête magnifique, relevée par les chants de la Chorale et les chants si bien appris par les jeunes eux-mêmes. Tous mes remerciements à M. Leroy, qui s'est donné tant de peine pour exercer ces chants. La magnifique décoration de la Chapelle a été faite par Mme Schaller et par Sœur Walburg. Nous les remercions de tout cœur.
C'est M. l'Abbé Reibel, vicaire épiscopal de Metz, qui a été délégué par Monseigneur l'Evêque pour donner le sacrement de Confirmation à nos jeunes. Voici le nom des 34 jeunes qui viennent de recevoir la Confirmation :
- 21 garçons : Baudinet Xavier, Bertin Paul, Besler Jean-Philippe, Besler Hervé, Fajon Alain, Georges Olivier, Horn Jean-Philippe, Kalis Denis, Kalis Didier, Laheurte Thierry, Leichtnam Laurent, Portmann Thierry, Rihm Philippe, Sebastianutti Bruno, Sebastianutti Jean-Claude, Steinmetz Marc, Stutzmann Serge, Travers Alain, Vial Didier, Wirtzler Antoine, Zennezenne Jean-Marie.
- 13 filles : Balasse Isabelle, Bissaglia Laura, Bosch Chantal, Kiffer Céline, Lagrange Corinne, Leichtnam Nadine, Louyot Nathalie, Mathis Chantal, Noirez Carole, Ottinger Fabienne, Portmarin Nathalie, Schwartz Sandra, Wehr Sylvie.
Je souhaite qu'ils restent tous fidèles à leurs engagements de chrétiens et que cette journée reste gravée dans leur mémoire.

Les cloches
Quand vous recevrez ce journal, Metz Images du Mois, deux autres fêtes seront passées : la première Communion du 15 mai et la Kermesse du 1er juin.
Nous en parlerons la prochaine fois.
Une autre fête se prépare activement, la bénédiction de nos cloches. Cette fête aura lieu le dimanche 22 juin de 15 h à 16 h.
La Bénédiction se compose ainsi : Après un chant de pénitence car les cloches sonnent aussi le deuil, c'est le lavage des cloches avec de l'eau bénite, la lecture de l'Evangile et une Homélie ; après cela, Mgr Minni, vicaire général, fera une Onction sur chaque cloche et on placera un encensoir fumant sous chaque cloche. Le tout se terminera par la bénédiction du Saint Sacrement.

Voici les inscriptions sur les cloches :
1re cloche : 400 kg. Tonalité La. Je m'appelle Albertine, Marie, André. Mon donateur reste anonyme. Mon parrain est le Conseil d'administration de Sainte-Bernadette. Ma marraine est la Chorale de Sainte-Bernadette. J'ai été bénie par Mgr Minni, vicaire général, le 22 juin 1980.
2e cloche : 290 kg. Tonalité Si. Je m'appelle Louis, Elisabeth. Mon donateur reste anonyme. Mon parrain et marraine est le Foyer des Anciens de Ste-Bernadette - Metz-Woippy. J'ai été bénie par Mgr Minni, V.G., le 22 juin 1980.
La 3e cloche : 200 kg. Tonalité Do. Je m'appelle Bernadette. Mon donateur et ma marraine est l'Association des Amis de Ste-Bernadette. J'ai été bénie par Mgr Minni, V.G., le 22 juin 1980.
Je remercie spécialement les généreux donateurs de ces cloches ainsi que tous ceux qui ont contribué à l'installation du clocher, ceux qui ont donné une partie de leur jardin comme la famille Schoenecker ou le passage à travers leur jardin comme la famille Charles Obringer.
J'espère que ces cloches ne vous indisposeront pas mais apporteront une note de gaieté dans notre quartier.
M. FERBER


N° 153 – Septembre-Octobre 1980
Sainte-Bernadette - Metz-Quatre-Bornes


Quelques nouvelles encore d'avant les vacances
La première Communion de nos enfants le jeudi 15 mai a été magnifique. Je remercie tous ceux qui ont contribué à préparer toute l'année ces enfants à cette grande fête et je remercie aussi les enfants d'y avoir mis tout leur cœur. Voici les noms de ces 43 enfants qui étaient à l'honneur ce jour-là.

Garçons : 22
BESLER Arnaud, BILL Nicolas, BIZZAGLIO Franco, BRUCKER Wilfried, BOURGIN Christophe, BESNARD Philippe, DROUILLARD Stéphane, GIOVINASSO Jérôme, GIOVINASSO Philippe, GOUY Alexandre, GROSSE Olivier, GUERNE Patrick, JEANPIERRE Yannick, LOSUNG Stéphane, LEGRAND Joël, NEVEUX Michel, OBRINGER Aloyse, PASCA Eric, SALVIONI Cyrille, STEINMETZ Yvon, WAX Jérôme, ZAMFIRESCO Olivier.
Filles : 21
BENNICI Sylvie, BASTIEN Valérie, BRUCKER Aline, BOURGEOIS Sandrine, BESNARD Sandrine, CLÉMENT Catherine, COMPAGNIN Katia, DERATTE Sophie, DECKER Christèle, DELOBEL Nathalie, DONATI Brigitte, FARNIER Magalie, FRANÇOIS Clarisse, FRITZ Katy, GEORGE Sandrine, LAROCHE Régine, MERCIECA Bénédicte, SCHMITT Sandrine, SCHUTZE Maryse, SCHUTZE Hélène, WELFRINGER Magalie.

Notre Kermesse du 1er juin aurait pu être un fiasco complet à cause de la pluie qui n'a cessé de tomber le samedi et le dimanche. Grâce à l'esprit de décision de nos organisateurs le repas du samedi soir a été une belle réunion d'amitié et de gaieté dans la Maison des Jeunes. De même le dimanche s'est passé toujours dans la Maison des Jeunes, où il y a eu beaucoup de jeux et de ventes notamment de la bonne bière sous pression grâce à Mme Rigouleau. Il y a toujours eu une bonne ambiance, de joie et d'union de sorte que la pluie n'a fait que resserrer la solidarité entre tous les habitants du quartier.

Notre clocher est terminé et se dresse petit mais fièrement derrière la chapelle. II est modeste comme la Chapelle elle-même et comme Sainte Bernadette l'était aussi. Je remercie tout spécialement M. Meyer, président du Conseil d'Administration et son équipe M. Bohr Émile, M. Obringer François et M. Weber Joseph qui ont mené à bien la construction de ce clocher.
Bientôt ce clocher sera garni de 3 cloches qui sonneront nos joies et nos deuils ainsi que nos offices du dimanche. La cérémonie se prépare en ce moment et je pense qu'elle sera une grande réjouissance pour la paroisse.
M. FERBER.


N° 154 – Novembre 1980
Sainte-Bernadette - Metz-Quatre-Bornes

Chers amis,
Novembre voit le retour de la Toussaint et de nos pensées, de nos prières pour les morts. Il y a déjà beaucoup qui nous ont quittés cette année. Mme Irène Weber et Mme Jeanne Massenet au mois de janvier ; Mme Anne-Louise Suzanne et Mme Antoinette Masson au mois de février ; M. Emile Lespingal au mois de mars ; M. Charles Obringer et M. Christian Sornette au mois d'avril, Mme Emilienne Bertrand au mois de mai ; M. Robert Defer au mois de juillet, M. Roger Rouyer et Mlle Claire Schneider au mois de septembre.
Prions pour nos chers défunts en ce mois de novembre, c'est le plus grand acte de charité que nous puissions leur faire.

Bénédiction des Cloches le 28 septembre :
Tous ceux qui ont pu participer à cette fête ne l'oublieront certainement pas tellement, elle a été belle et grandiose. C'était une fête essentiellement paroissiale, c'est pourquoi elle n'a pas été annoncée par les journaux. Mais les paroissiens le savaient depuis longtemps car après la date du 22 juin prévue initialement pour cette bénédiction, c'est celle du 28 septembre qui a été retenue.
C'est Mgr Minni, Vicaire général, qui a procédé à l'offertoire à la bénédiction, après l'homélie de M. le chanoine Lapierre.
Mgr Minni a interrogé les parrains et marraines quels noms porteraient ces cloches ; noms que nous connaissons déjà : Albertine, Marie, André, pour la 1`e cloche ; Louis Elisabeth pour la deuxième et Bernadette pour la 3e cloche. Ce fut ensuite le magnifique chant des litanies des saints, si bien chantées par notre chorale et toute l'assistance. Monseigneur procéda ensuite à l'aspersion des cloches avec l'eau bénite, à leur chrismation, c'est-à-dire à y faire des onctions avec le Saint Chrême, à leur encensement et c'est lui qui les sonna le premier avec parrains et marraines. Après la messe, tous les paroissiens ont pu les tinter et entendre leur beau son. Dès le dimanche après-midi, l'entreprise Bollée d'Orléans qui a fabriqué ces cloches, les a placées dans le petit clocher situé derrière la chapelle. C'est là qu'elles brillent au soleil comme de l'or en attendant leur électrification qui les fera peut-être sonner la joyeuse fête de tous les saints. Merci aux donateurs de ces cloches. Merci aux parrains et marraines, grand merci à la chorale et à tous ceux qui ont contribué à la beauté de cette fête.

Voici maintenant quelques nouvelles de la M.J.C. par Mlle Francine Drouot, directrice de notre maison pour tous.
Après une activité intense en fin d'année scolaire (fête des fraises, rencontres régionales du théâtre de Lorraine, week-end vélo), la M.J.C. a connu un temps de répis ce qui a permis de donner un petit air neuf aux locaux.
A partir du mardi 14 octobre, toutes les activités reprennent : celles de l'an dernier, mais aussi des nouvelles.
Les adolescents en particulier vont pouvoir s'insérer à un Atelier Théâtre animé par des comédiens du théâtre sous la pluie. Ils pourront à partir de leurs idées et selon leurs envies se confronter à différentes techniques théâtrales : masques, improvisations, jeux de scène, etc...
Aux adultes, une nouvelle activité est également proposée : l'art de la cuisine. Voici le programme détaillé des différentes activités :
- Lundi : de 20 à 22 h, atelier théâtre.
- Mardi : de 14 h à 16 h: cuisine, à 17 h, cinéma enfants (2 fois par mois) ; de 19 h 30 à 21 h 30 : tennis de table (pour les plus de 12 ans) ; de 19 h 30 à 20 h 30 : guitare classique.
- Mercredi : de 10 h à 11 h ; anglais (C.E. 2-C.M. 1.) ; de 11 h à 12h: anglais (C.E. 1) de 14 h 30 à 16 h 30 ateliers du mercredi (6 à 12 ans) ; de 17 h 45 à 19 h15 : natation à partir de 6 ans ; de l8 h à 20 h: danse moderne ; de 20 h à 21 h: gymnastique féminine.
- Jeudi : de 10 h 30 à 11 h 30 : gymnastique féminine ; de 18 h à 19 h : judo.
- Vendredi : de 14 h 30 à 15 h 30 gymnastique 3e âge. (Voir le club du 3e âge) de 18 h à 22 h: soirée jeux-détente (2 fois par mois), à 20 h 30 : cinéma adulte (2 fois par mois).
- Samedi : de 13 h 30 à 14 h 30 éveil musical (4-5 ans) ; de 14 h 30 à 15 h 30 : initiation à la flûte à bec (5-6 ans).
Pour tous renseignements et pour les inscriptions, la directrice est à la disposition des adhérents du mardi au vendredi de 16 h à 19 h 30.
Adresse : Mlle Francine Drouot, rue Etienne-Gantrel, 57050 Metz.



N° 155 – Décembre 1980 – Janvier 1981
Paroisse Sainte-Bernadette


Vers Noël
Nous préparons Noël et notre crèche provençale va faire sa réapparition. La plupart des personnages de la vie quotidienne, au moins de la Provence, sont là. La vérité historique est sans doute un peu bousculée, mais qu'importe ! Le Centre de cette crèche c'est l'enfant Jésus, car cette nuit-là un enfant nous est né, un fils nous a été donné, c'est le Fils de Dieu. Noël, ce n'est pas un mythe, pas une légende ; ce n'est pas de folklore ou simplement une tradition. C'est le rappel d'un fait historique. C'est la fête des enfants, certes, parce que le Fils de Dieu est venu comme enfant en ce monde et nous pourrions imaginer une immense crèche provençale dont les santons seraient des enfants, de tous les temps, de tous les pays : Noël des enfants qui auraient pu ne pas naître. Mais Noël c'est la fête de tous car nous sommes tous heureux d'avoir reçu cet enfant comme cadeau du Ciel, comme nous sommes heureux de donner et de recevoir des cadeaux. C'est la joie qui éclate en cette fête surtout à la Messe de Minuit : « Je vous annonce une grande joie pour tout le peuple » avaient dit les anges aux bergers, des pauvres comme « notre monde entier aujourd'hui est une maison de pauvre qui a grand besoin de Dieu ».
Ayez chez vous cette crèche sur carte postale et envoyez-la à vos amis comme carte de voeux.

Un peu d'histoire locale
La liste des maires de Woippy depuis 1792 jusqu'à nos jours
(par Gilbert Catherine).
1792-1796 : Barrault (Jacques) remplit les fonctions de maire, sans prendre ce titre officiellement.
1796-1801 : Vaugen (Jean-Baptiste), instituteur, prend le titre d'officier de la commune de Woippy.
1801-1804 : Poulmaire (Georges). 1804-1810 : Delatte (Michel). 1810-1825 : Poulmaire (Gabriel).
1825-1836 : Poulain (Jean-François).
1836-1840 : Sechehaye (Jean-Nicolas).
1840 : Mangenot (Nicolas) meurt au mois de juillet de cette année et de cette date à 1845, les fonctions de maire sont exercées par l'adjoint.
1845-1848 : Roger (Simon) qui, ne pouvant remplir constamment ses fonctions, à cause de ses occupations, à cette époque, se fait remplacer par son adjoint : M. Poulain (Victor), homme d'un mérite incontestable.
1848 : Poulain (Victor), nommé maire, cède au bout de quelques mois l'écharpe à J. Reiter.
1848 : Reiter (Jean) ne demeure que peu de temps en fonctions. Lui succède, vers la fin de l'année P. Obelianne.
1848-1851 : Obelianne (Pierre) à dater de cette époque, Woippy voit se succéder les maires dont les noms suivent.
Mangenot (François).
Roget (Simon, Joseph, Dominique-Nicolas) ancien notaire (déjà mentionné plus haut) qui, cette fois, s'occupe très activement des affaires de la commune pendant la durée de sa magistrature.
Poulain (Victor) déjà mentionné plus haut.
Mangenot (Jean), ancien officier de la Gendarmerie, nommé le 6 octobre 1871. Cet homme de bien administre avec la plus grande sollicitude, il meurt subitement le 21 juin 1877. On peut dire sans exagération, qu'il est regretté de tous les habitants de Woippy, aux intérêts desquels il s'est entièrement dévoué. À Jean Mangenot, succède Jean Busy. Celui-ci donne sa démission le 6 septembre 1881. 25 septembre 1881, Pierret (Auguste) devient maire de Woippy ; Boda Louis est son premier adjoint. Ces deux hommes sont réélus dans leurs fonctions le 12 octobre 1886. 12 octobre 1891, Kalan Von Hope, un Allemand, prend en mains les destinées du village, il est secondé par Arnould Charles, 1er adjoint.
21 octobre 1895, démission de Kalan Von Hope.
Ladaïque (Dominique) assure les fonctions de maire jusqu'au 13 juillet 1902.
18 décembre 1902 : Hennequin (Eugène) est élu à la tête de la commune, au service de laquelle il demeure environ 12 ans.
19 août 1914 : Roeper devient maire de Woippy, à partir du 6 avril 1917, c'est son 1er adjoint, M. Mangenot Alfred, qui assure les fonctions de maire.
10 décembre 1919 : Mangenot Alfred est élu maire. 24 juin 1931 : Joseph Fabert, 1er adjoint de Mangenot Alfred accompli le rôle de maire.
1er août 1931 : Paul Sechehaye devient maire de Woippy. Au cours de l'occupation la commune est rattachée à la ville de Metz. M. André Debs, assume à Woippy les fonctions de maire. Pendant cette sombre période, M. Debs se dévoue entièrement aux intérêts des personnes restées au village, en les aidant à surmonter leurs difficultés et leurs misères. A la libération, M. Paul Sechehaye est nommé Président de la délégation municipale, du 14 mars 1945 au 4 octobre 1945. Cet homme intègre et désintéressé, accomplit dans le village ruiné un véritable travail de pionnier. Il est élu maire le 4 octobre 1945 et demeure en fonction jusqu'au 30 octobre 1947.
A partir de cette date, M. Jungling lui succède. Celui-ci poursuit avec honneur et zèle l'œuvre accomplie par son prédécesseur.
19 mars 1959 : André Debs est élu maire. Au cours de son mandat, un travail considérable est réalisé à Woippy, implantation d'usines et d'entreprises, construction des cités, etc...
14 mars 1965 : André Debs est réélu maire de la commune ; mort en 1976, il est remplacé par M. Drosse jusqu'en 1977 où M. Cansell est élu maire où il est toujours en fonction.



N° 156 – Février 1981
Paroisse Sainte-Bernadette


Chers amis,
Voilà un petit article sur les activités de la paroisse qui est passé un peu inaperçu dans le Républicain Lorrain du 5 décembre 1980.
« Une petite paroisse bien courageuse »
Située aux confins de Metz et de Woippy et mordant sur les deux communes la paroisse Ste-Bernadette de Metz 4-Bornes, toute confiante dans l'avenir, a un petit clocher en poutrelles métalliques où carillonnent depuis dimanche 30 novembre, 3 magnifiques cloches. Ce dimanche 30 novembre, Monsieur le Chanoine Spir, chancelier de l'Evêché, a béni le clocher et a procédé à la première sonnerie des cloches.
Sainte Bernadette n'est qu'une humble chapelle métallique provisoire mais dont l'intérieur frappe par sa propreté et sa beauté.
- Après la journée du Clocher, ce fut celle de l'Adoration perpétuelle, le dimanche 14 décembre où beaucoup de paroissiens sont venus faire leur adoration, qui s'est terminé par la Consécration de la Paroisse à Marie et par le salut du St-Sacrement. Tous les ans, nous aurons ainsi une journée d'adoration.
Signalons encore dans ce quartier des 4-Bornes, une magnifique maison pour tous où jeunes et adultes trouvent les activités les plus variées sous la conduite de Mlle Francine Drouot, directrice de la maison.
Un foyer des anciens qui a périodiquement ses réunions bibliques est dirigé avec un grand dévouement par Mme Schmitt, aidée par toute une équipe de dames. Une école neuve et moderne avec cantine sous la direction de maîtres dévoués et des enfants qui aiment leur école. La ville de Metz projette d'ouvrir également une école pour handicapés dans l'ancienne école maternelle. Ce quartier des 4-Bornes, n'est peut-être pas très beau parce qu'il manque un peu d'espaces verts, mais il est aimé par ceux qui y habitent et estimé par ceux qui le connaissent et qui se font un plaisir tous les ans à venir à sa grande fête de la kermesse du début juin.

Février est le mois de notre patronne Ste Bernadette, voici un article de MR1e Marie-Astrid Collombier.
Le martyre secret de Bernadette
Voici cent arts qu'elle est morte et les yeux dés croyants se fixent sur la grotte de Massabielle. C'est à Nevers qu'il faut aller...
A l'hospice de Lourdes, cette gamine dépenaillée, devenue adolescente, fut surprise devant la glace à regarder l'effet du corsage à manches à gigots. Cette légère poussée de coquetterie fut suivie de la décision libre d'entrer au couvent.
Paysanne, il lui coûtait de s'arracher à sa terre, cette terre ou la Vierge s'était montrée à elle. Maintenant elle savait lire et écrire: c'était une jeune fille à l'aspect grave et doux, belle mais pâle, marquée par la tuberculose du cachot. 22 ans. Elle s'évanouit en quittant ses parents; elle pleure dans la carriole qui s'éloigne du sanctuaire en construction, des foules enthousiastes. Elle va s'enfermer dans le silence et la nuit.
Certes, son arrivée au couvent de Nevers ne passe pas inaperçue: celle qui a vue la Vierge, on la regarde: Mais elle n'a rien d'extraordinaire : aux récréations, elle aime sauter à la corde, du moins quand sa poitrine le lui permet, sinon elle la tient, joyeuse, spontanée. Dès lors, deux clans: les novices qui la chérissent ; les professes qui se méfient de « la sainte ». Pas si sainte ! Et la Mère Générale Joséphine Imbert, et la maîtresse des novices, Marie-Thérèse Vauzou qui veulent fondre cette « sainte » dans la vie ordinaire de la Communauté ! Qui vont l'écraser avec zèle sous le poids de l'obéissance et de l'humiliation. Croyant bien faire sans méchanceté. Mais tout de même !
Elle est devenue Sœur Marie-Bernard. Il faut qu'elle perde le souvenir de ce qu'elle fut. Qu'elle lave le carrelage et la vaisselle. On lui donne enfin une mission plus noble : l'infirmerie, mais elle en devient la grande malade. Elle est traitée sans privilège. Pourtant, après une hémoptysie, la Mère Générale lui permet de prononcer ses vœux et de recevoir le voile des professes... avant de mourir ! Elle ne meurt pas! La mère de s'écrier : « Petite sotte ! Vous saviez que vous n'alliez pas mourir et vous ne l'avez pas dit ? Dans ce cas, si vous n'êtes pas morte demain, je vous retirerai le voile ! « Même si c'était une plaisanterie, c'était horrible ! Mais Bernadette, « ce n'est que cela ! », cri, d'une nouvelle Sœur : « Qui croyez-vous être ! ». « Qui je suis ? Que fait-on d'un balai quand il a servi? » ... « Eh bien, je suppose... On le range dans un coin »... « ... Et bien, je suis un balai ! ».
(à suivre...)


N° 157 – Mars 1981
Paroisse Sainte-Bernadette


Le martyre secret de Bernadette
(Suite et fin).
Toujours avec cette idée de forger l'humilité de la sainte, lors de la Profession solennelle des sœurs, Monseigneur Forcade, évêque de Nevers, nomme une à une les religieuses et fait exprès d'oublier Bernadette. A la fin cependant, il questionne : « Et sœur Marie-Bernard ? » « Oh, répond la Supérieure devant l'assemblée, nous ne savons qu'en faire. Elle n'est bonne à rien !» Bernadette est préservée des admirateurs du dehors. On cesse même de lui poser des questions sur les apparitions. Sauf lorsqu'on lui montre les statues de la Vierge, même celle de Massabielle : « C'est une honte ! » affirme-t-elle. Pourtant, lorsqu'il semble acquis que sa mort est proche, une deuxième commission d'enquête vient derechef la torturer de questions : Avait-elle lutté contre le démon ? Avait-elle été fidèle à Dieu ? Les doctes exigent qu'elle parle de ce qu'elle a vu. Demi-moribonde, elle répète mot par mot les paroles de la Vierge, mais refuse de confier « les secrets ».

Le 16 avril 1879, à 15 heures 15, elle mourait, répétant : « Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour moi, pauvre pécheresse... Elle a refusé de prier pour sa guérison. La Vierge ne lui a-t-elle pas dit : « Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse dans ce monde, mais dans l'autre ! »

Dans l'autre, elle entre humblement, joyeuse, cette joie secrète qu'elle a vécue dans son martyre et qui fut sa force : le regard de Marie. Le Dieu d'Amour s'était servi des bonnes volontés maladroites et même des méchancetés pour lui garder son regard d'enfant. Ces yeux, dans la Gloire Divine, revoient à jamais la belle Dame. De tels yeux ne s'éteignent pas. Bernadette fut enterrée dans l'oratoire du jardin. Exhumée trente ans plus tard, ils étaient clos, pris par l'extase intérieure. Son visage était mat, la bouche entrouverte ; les bras gardaient le relief des veines. Nouvelle exhumation en 1925 : corps intact, visage bruni. On préleva une relique à la dernière côte droite (rien ne les arrête !) On recouvrit le visage d'une mince pellicule de cire. Bernadette nous attend dans sa châsse transparente. Si petite...
Marie-Astrid COLLOMBIER

Nouvelles de la M.J.C.
Le mercredi 17 décembre, les enfants du quartier ont fêté Noël à la M.J.C.
Le 14 janvier, ils présentent aux personnes du foyer des anciens un petit spectacle qu'ils ont préparé depuis plusieurs semaines, ceci à l'occasion de la fête des rois.
Les sorties ski dans les Vosges ont eu lieu :
Sorties « familles »
- 18 janvier; - 8 février.
Sorties « enfants »
- 16 février; - 20 février.
Séjour « adolescents »
- du 16 au 20 février.
C'est une innovation pour la M.J.C., qui espère ainsi donner aux garçons et aux filles de 12 à 16 ans, de découvrir en groupe, non seulement les plaisirs du ski, mais aussi toute une nature vosgienne.
Enfin, l'équipe d'animation peut déjà annoncer, pour le mois de mars, une grande animation sur bande dessinée.
Autres nouvelles de la paroisse :
La Confirmation et Profession de Foi de 19 de vos jeunes est fixée par Monseigneur l'Evêque, au dimanche 10 mai à 10 heures.
La première communion de 35 enfants, reste toujours fixée au jeudi de l'Ascension : 28 mai à 10 heures 30.


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