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Saint-Rémy par les journaux d'époque
Années 1800
(Collection Bibliothèque-Médiathèque de Metz)

Mardi 10 janvier 1832
M. Lapointe, adjoint au maire de Woippy, depuis la révolution de juillet, n'a point été appelé à continuer ses honorables fonctions. M. Lapointe est le plus riche propriétaire de Saint-Remy (annexe de Woippy) ; il est, de plus, un des conseillers municipaux de cette commune qui aient réunit le plus de voix aux dernières élections. Mais il a eu le malheur de fermer la bouche, au sein du conseil municipal, à M. le curé de Woippy qui attaquait les hommes et la révolution de juillet ; il l'a même menacé de le mettre à la porte, et pas plus que sous la restauration pareilles choses ne sont oubliées par les hommes de la quasi-restauration. Aussi, M. Lapointe n'est-il plus adjoint de sa commune. (Courrier de la Moselle)

Mardi 30 mai 1843
Aujourd'hui, à deux heures de relevée, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente de 6000 gros fagots et de 80 stères de bois de chauffage, déposés au bois de la Julière, près Saint-Rémy, appartenant à Antoine Lapointe, cultivateur à Woippy. Cette vente aura lieu à crédit. (CdMo)

Jeudi 29 août 1850
Me Gougeon, notaire à Metz, rue de la Princerie, 3, procédera :
Le dimanche 1er septembre 1850, deux heures après midi, au village de la Maxe, à l'adjudication en détail d'une belle maison toute neuve, avec jardin et cour, située à Saint-Rémy, commune de Woippy, sur la route de Thionville, et de terres labourables situées bans de Woippy, Argancy et Hauconcourt. (CdMo)

Mardi 7 novembre 1854
Le mercredi 15 novembre 1854, à neuf heures du matin, au hameau de Saint-Rémy, et le même jour à deux heures de l'après-midi, en la maison commune de Woippy, Me Gougeon, notaire à Metz, rue Serpenoise, 60, procédera à la vente en détail, par adjudication, de cinq maisons, jardins, et de 32 hectares de terres labourables, prés, bois, étangs et chènevières, situées sur les bans de Woippy, Saint-Rémy, Ladonchamps et Norroy-le-Veneur. Pour connaître les conditions, s'adresser audit Me Gougeon, en son étude, sise rue Serpenoise, n° 60, à Metz. (CdMo)

Mardi 16 janvier 1855
Le mercredi 24 janvier 1855, à onze heures du matin, au village de Woippy, Me Gougeon, notaire à Metz, rue Serpenoise, n° 60, procédera à la vente en détail de : 1° Une belle maison de maître, avec vastes jardins, située à Saint-Rémy. 2° D'une autre maison située à Woippy, terres labourables, prés, bois, étangs et chènevières, situés sur les bans de St-Rémy, Woippy, Ladonchamps et Norroy-le-Veneur. Pour connaître les conditions, s'adresser audit Me Gougeon, en son étude sise à Metz, rue Serpenoise, 60. (CdMo)

Jeudi 2 octobre 1856
A louer, pour entrer en jouissance à la St-Martin prochaine, maison située à Saint-Rémy, route de Thionville à 6 kilomètres de Metz. Cette maison est composée de six pièces, avec chambre à four, cave, grenier, cour, remise, et un beau et bon jardin muré contenant 36 ares. On pourrait au gré des amateurs, la diviser en deux ou trois parties pouvant convenir à quelque rentier comme habitation d'agrément ou à des mésoyers. Le propriétaire céderait des terres en location. S'adresser rue Vincentrue, 6, à Metz, au premier étage. (CdMo)

Mardi 3 août 1858
Etude de Periquet, huissier à Metz, rue du Petit-Paris, 6. Le dimanche 8 août 1858, à quatre heures du soir, sur le chemin de Saint-Rémy à la Maxe, ban de Woippy, au lieu-dit le Pâtural, il sera procédé à la vente de la récolte sur pied d'une pièce de terre ensemencée en avoine, de la contenance de 4 hectares. A crédit. (CdMo)

Samedi 30 août 1862
Résumé des Publications légales. Vente par licitation, le 5 septembre, par Me Gilbrin, notaire à Metz, d'une maison avec jardin, située à Saint-Rémy, commune de Woippy, dépendant de la succession Rémy. Mise à prix, 1 500 francs. Me Mangin, avoué. (CdMo)

Samedi 21 mars 1863
A vendre par adjudication en détail, au village de Saint-Rémy, commune de Woippy, en la demeure de M. Bombardier, aubergiste audit lieu, par le ministère de Me Hennequin, le 15 avril 1863, à midi, diverses pièces de terre, situées bans de Woippy, Norroy-le-Veneur et Maizières-lès-Metz. (CdMo)

Jeudi 30 juillet 1863
Etude de Périquet, huissier à Metz, rue du Heaume, 9. La récolte d'une pièce de terre, ensemencée en avoine, contenant 3 hectares 90 ares, située sur le ban de la Maxe, commune de Woippy, aboutissant sur le chemin de Saint-Rémy à la Maxe. La vente aura lieu sur place, soit en gros, soit par lots, dimanche prochain 2 août 1863, à quatre heures du soir. (CdMo)

Mardi 10 octobre 1865
Les cultivateurs des communes ci-après, des arrondissements de Metz et de Sarreguemines, seront admis à faire, à la mairie de leur commune, aux dates suivantes, la déclaration de planter du tabac, en 1866, pour l'approvisionnement des manufactures impériales, savoir : Le 21 octobre, (…) Woippy et Saint-Rémy. Le 23 octobre : (…) Lorry-lès-Metz. (CdMo)

Samedi 10 août 1872
Avis. Depuis le 22 juillet dernier, une agence de poste a été établie à Woippy, canton de Metz.
L'arrondissement rural de cette agence de poste comprend les localités suivantes :
Aumont, Bellevue, Calembourg, le Chêne, Exnorroy, fort Saint-Eloy, Franclonchamps, la Grange-d'Envie, la Grange-aux-Dames, Ladonchamps, Lorry, Maison-Neuve, Maison-Rouge, Maxe (la grande et la petite), Moulin-au-Pré, Norroy-le-Veneur, Plesnois, le Point-du-Jour, la Rue, Saulny, Sainte-Adèle, Sainte-Agathe, Sainte-Anne, Saint-Baudier, Saint-Eloy, Saint-Maurice, Saint-Remy, Saint-Vincent, Tapes (les grandes et les petites), Thury, Tournebride, Tuilerie, Vigneulles, Villers-les-Plesnois, Wasnanque-au-Charreau.
L'agence de poste à Woippy reçoit ses dépêches par un courrier à pied marchant entre Woippy et Metz, une fois par jour, aux heures ci-après indiquées :
Départ de Metz à 7 h 15 du matin, Arrivée à Woippy à 8 h 30 du matin. Départ de Woippy à 6 heures du soir, Arrivée à Metz à 7 h 15 du soir. (CdMo)

Jeudi 25 mai 1876
Etude de Me Lange, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1.
Adjudication volontaire d’une belle maison située à Saint-Rémy, commune de Woippy. Et de diverses parcelles de terre et jardin situées sur les territoires de Woippy et Norroy-le-Veneur. Le mardi 6 juin 1876, à une heure après midi, à Saint-Rémy, au domicile de M. Bombardier, aubergiste. A crédit et aux conditions du procès-verbal. (Moniteur de la Moselle)

Dimanche 19 juin 1887
- Woippy. On nous écrit le 16 juin : Depuis quelque temps, on voyait rôder, près de Maison Rouge, un quadrupède de la race canine de moyenne taille ; il avait un long poil brun et la tête allongée. Il allait flairer autour de toutes les personnes qu'il rencontrait dans les champs et les suivait assez longtemps. Il se nourrissait des chats et des volailles qu'il allait quérir jusqu'auprès des maisons. Les gens commençaient par le redouter, car ils le prenaient pour un louveteau. Ces jours derniers, on découvrit son gîte, entouré d'os, au milieu d'un champ de seigle. Un habile chasseur, M. P., qui en fut averti, le tua à proximité du village. Le soi-disant louveteau était un chien suspect de rage. Mais comme aucune constatation n'a eu lieu je vous livre cette nouvelle sous toute réserve.
Par contre, j'apprends que les habitants de Saint-Rémy ont aperçu la semaine dernière, vers le soir, un couple de loups accompagnés d'un louveteau qui traversaient le village. Quelques habitants les poursuivirent avec des fourches jusqu'auprès des Tappes, où ces carnivores se réfugièrent dans un champ de colza. (Gazette de Lorraine)

Jeudi 20 septembre 1888
Le sieur Jacques Langard, de Saint-Rémy, commune de Woippy, a été trouvé noyé dans un puits à Woippy ; il paraît que cette mort est due à un accident. (Le Lorrain)

Jeudi 23 mai 1889
On écrit au Messin, le 19 mai : Samedi dernier, un accident cruel est arrivé dans l'annexe de Saint-Rémy, commune de Woippy. Un jeune homme conduisait une voiture chargée de crasse. Au coin d'une rue, un enfant de deux ans, nommé François Becker, courut contre la voiture. Il fut renversé par l'un des chevaux, qui lui marcha sur la tête, de sorte que la mort fut instantanée. Une seule minute sans surveillance a suffit pour amener cet affreux malheur. (LL)

Vendredi 19 juin 1891
Tribunal des échevins, audience du 16 juin.
Marie Jaminet, femme Conslin, à Saint-Rémy, commune de Woippy, et Mélanie Mérin, veuve Fribourg, à Metz, toute deux laitières, encourent pour avoir vendu par inadvertance du lait falsifié, chacune 20 marks d’amende, éventuellement quatre jours de prison. (LL)

Jeudi 30 juillet 1891
Tribunal des échevins, audience du 28 juillet.
La femme Michel Schuck, née Clémentine Mangenot, laitière à Saint-Rémy, est condamnée pour falsification de lait à une amende de 10 marks, éventuellement deux jours d’arrêt. (Le Messin)

Samedi 10 juin 1893
Tribunal des échevins, audience du 6 juin.
15 marks d’amende, éventuellement trois jours d’arrêts, sont infligés à Clémentine Mangenot, femme Michel Schuck, laitière à Saint-Rémy, près de Woippy. (LL)

Dimanche 20 août 1893
On nous écrit le 18 août : Encore un accident de guêpe. Aujourd'hui vers midi, un enfant de Saint-Rémy, âgé de 7 ans, qui fréquente l'école de Woippy, mangeait gentiment sa petite tartine de confiture de mirabelles sans s'apercevoir qu'une méchante guêpe travaillait avec lui et partageait son petit dîner. Tout-à-coup, le pauvre enfant se sent piqué à la langue et pousse un cri. En moins de quelques minutes, la langue était affreusement enflée et lui sortait de la bouche. On lui prodigua de suite les remèdes d'usage en telle circonstance : du sel, du persil, de l'alcali. Puis on dut le conduire bien vite au médecin. Le pauvre est à l'Hôpital Bon-Secours en ce moment. Malgré la gravité du mal, on espère le sauver.
Attention aux fruits ! Attention aux graines de raisins ! Attention au verre de bière que vous absorbez ! Attention, enfants, aux bonnes tartines que vous savourez avec tant d'appétit. Les guêpes se logent partout. (LL)

Dimanche 1er octobre 1893
La Maxe. On nous écrit : la gendarmerie vient de procéder à l’arrestation de sept jeunes gens de notre localité : Charles Jobbin, les frères Nicolas et Charles Job, Félix Duval, les frères Fraçois et Lucien Conslin, et Jules Méaux, tous ouvriers qui, lors de la fête patronale de Saint-Rémy, le 17 septembre, s’étaient livrés à des voies de fait graves sur la personne d’un domestique, Nicolas Wallscheidt. Ce dernier a succombé le 22 septembre aux suites de ses blessures. (LL)

Mardi 17 octobre 1893
La Maxe. Nous avons annoncé, il y a quelques temps, l’arrestation de sept jeune gens de cette localité impliqués dans une rixe à la suite de laquelle un domestique de Saint-Rémy a trouvé la mort. Cinq d’entre eux ont été remis en liberté ; les deux autres, Nicolas Schopp et Charles Conslin, sont maintenus en prévention ; le premier paraît particulièrement compromis dans cette affaire. (LL)

Mardi 17 avril 1894
Tribunal des échevins, audience du 13 avril.
Dominique Mangenot, laitier à Saint-Rémy, commune de Woippy, et Augustine Frankhauser, se sont injuriés réciproquement. Le premier est condamné à 4 m. d’amende, éventuellement un jour de prison et la seconde à 20 marks d’amende, éventuellement quatre jours de prison. (LL)
La marchande de lait Augustine Dal, épouse Frankhauser, de Saint-Rémy, a insulté le marchand de lait Dominique Mangenot également de Saint-Rémy, en le nommant les 19 et 20 janvier dans les rues du village « voleur de cruches ». Elle a été condamnée à 20 marks d'amende ou 4 jours de prison. (Metzer Zeitung)

Mercredi 14 novembre 1894
Tribunal des échevins, audience du 9 novembre.
Dominique Mangenot, laitier à Saint-Rémy, commune de Woippy, encourt une amende de 85 marks ou 13 jours de prison pour offense envers la femme Franckhauser, de la même localité. (LL)

Vendredi 11 octobre 1895
Tribunal des échevins, audience du 8 octobre.
La femme Marie Mayer, née Grandmangin, à Saint-Rémy, est condamnée pour offense envers la femme Bombardier, aubergiste, à une amende de 10 marks ou un jour de prison. Elle avait reproché à la femme B. d’avoir prêté un faux serment. (LL)

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