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Le Bulletin paroissial de Woippy
Année 1960


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N° 78. 1er janvier 1960

Non disponible.

N° 79. 1er février 1960

MES BIEN CHERS AMIS,
L'année nouvelle a pris son départ ! Puisse-t-elle nous apporter courage et entrain pour la vivre selon la Très Sainte Volonté de Dieu. L'année écoulée s'est terminée par les exercices de la Grande Mission, englobant toutes les paroissess de Metz et de la proche banlieue. Vous avez entendu vous-même ce que l'on se proposait d'essayer de réaliser. La participation à la « Mission d'Eglise » a connu un certain succès, nous ne pouvons pas en dire autant de la Mission de quartier. Sans doute, ce fut un essai et tout essai est toujours voué à devoir enregistrer certains petits échec. Mais l'idée est lancée, et nous devrons chercher à la faire pénétrer dans les esprits et les coeurs. L'Eglise du Christ, disons plus simplement la connaissance et l'amour de Notre-Seigneur demande notre concours à tous et à toutes pour envahir tous le quartiers de la paroisse. Les Mouvements d'Action Catholique sont à revivifier et à revaloriser. Personne n'a le droit de se soustraire à ce devoir que nous impose notre baptême et notre confirmation. Que Notre-Dame nous aide à nous faire comprendre nos responsabilité chrétiennes. Votre curé.
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Baptêmes à la Paroisse :
Le 8 novembre : Dolorès Webert. Quatre Bornes.
Le 20 décembre : Marie, Bernardette, Françoise Gusse. Rue de Biche.
En dehors de la paroisse « donnés en communication » :
Le 15 novembre, en la paroisse de Hottviller : Rita, Cécile Zahm.
Le 6 décembre, à la Maternité de Metz : Albert, Charles Bombardier et Roger Alibert.
Le 30 décembre, à la Maternité de Longeville-les-Metz : Françoise, Jeanne Deladonchamps.
Le 3 janvier, à la Maternité de Metz : Alain, Frédéric Rengghi.
Sépultures :
Le 3 décembre : M.-Louise Paulin, 66 ans, rue de l'Eglise.
Le 12 décémbre : Adrien Pierron, 70 ans. Nachy.
Le 19 décembre : Charles Simon, 48 ans. Quatre Bornes.

Vous ne devez pas, ignorer que :
I. - 1° au cours de l'année 1959 il y a eu 79 baptêmes, dont 43 à la Paroisse et 36 en dehors de la paroisse. - 2° 18 mariages. - 3° 22 sépultures.
II. - Les cotisations versées aux oeuvres de la Propagation de la Foi s'élèvent à cent quarante mille francs légers.
III - Les dates retenues pour les Communions :
a) Privées le jour de l'Ascension ; les Solennelles : à la Pentecôte pour Woippy.
b) Privées : le dimanche après 1'Ascension ; les Solennelles à la Trinité, pour Sainte-Bernadette.

N° 80. 1er mars 1960

Mes chers Amis,
N'oublions pas trop vite les recommandations faites par Notre Evêque, lors de son passage chez nous, à l'occasion de la « Mission », Il nous a recommandé d'être « d'Eglise. ». Tout récemment, Mgr Bazelaive, Evêque de Chambéry, faisait paraître un opuscule intitulée : « Les laïcs sont aussi l'Eglise. » Sa pensée réjouit celle de notre Evêque. L'Evêque de Chambéry souligne dans ces pages doctrinales la nécessité, pour tout chrétien, malade ou bien portant, enfant, adolescent, adulte, d'avoir le sens de l'Eglise, d'être l'Eglise. La conclusion de son livre est la suivante « En tout temps et en tout lieu, sois digne fils de l'Eglise. » Nous devons donc nous efforcer d'approfondir le sens de l'Eglise. Un catholique digne de ce nom doit cultiver en lui le sentiment de la catholicité et de son universalité. Le catholique digne de ce nom doit s'efforcer d'avoir un coeur ouvert sur le monde, un coeur battant à l'unisson avec celui du monde et de l'Eglise.
En qualité de catholique, il garde un esprit universel et un cœur apostolique, il se sent responsable de la marche du monde. Où qu'il vive en liberté ou en prison, à la ville ou à la campagne, qu'importe, il doit songer qu'il est le « Frère Universel ». Il est le frère de ceux qui, connaissent le Christ mais aussi de ceux qui ne Le connaissent pas et hélas ! plus ! Un vrai catholique met toutes ses facultés au service de l'Eglise. Intelligence, volonté et cœur.
Pour acquérir le sens de l'Eglise dans toute la force du terme, il faut s'efforcer d'acquérir le sens de Dieu et le sens du péché ; ce sont deux conditions essentielles pour arriver à ce but. Mais, me diront certains : « Qu'est-ce donc le sens de l'Eglise ? » Ce n'est pas l'édifice de pierre ou de ciment armé. La définition est toute autre. C'est un petit Chinois qui nous l'offre. Un beau matin, en pleine persécution religieuse, ce garçon se rend à l'église et au catéchisme, Hélas ! durant la nuit l'église a été saccagée, le missionnaire conduit en prison et les religieuses dispersées.
Le petit Chinois ignorait ces graves événements survenus au cours de la nuit. Il entre à l'église. A la place des fidèles, il aperçoit des soldats armés jusqu'aux dents. « Que fais-tu là », lui demande la sentinelle. - Je veux aller à l'église. - Rentre vite chez toi, car il n'y a plus d'église. » L'enfant pâlit, muet de stupeur. « Il n'y a plus d'église », répète-t-il en pleurant. Puis il reprend ses sens; il laisse tomber de ses lèvres ce mot sublime : « Je suis baptisé, je suis un temple de Dieu, par conséquent, je suis, moi, l'Eglise. »
Faisons, s'il vous plaît, notre examen de conscience. Possédons-nous, à l'instar de ce petit, le sent de l'Eglise ! Vivons-nous comme étant un temple de Dieu ? Cultivons-nous en nous en nous la Présence de Dieu ? Ces notions de base étant pleinement comprises et vécues, alors seulement nous sommes à même de définir le vrai sens de l'Eglise.
Nous connaissons sûrement pour l'avoir vu, le film « Dieu a besoin des hommes », ou plus exactement Dieu veut bien se servir des hommes pour continuer son œuvre. Un immense chantier en construction attend notre collaboration. Apportons des matériaux solides, notamment le sens de Dieu et du péché, le sens de l'Eglise, Notre œuvre constituera une réussite, un petit paradis, prélude et antichambre du Paradis Céleste.
Chers Amis, ne tardons pas à nous mettre au travail, Dieu le veut et nous ne ménagerons pas notre peine. Votre Curé.
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LA VIE PAROISSIALE
Baptêmes. - En l'église paroissiale :
Le 10 janvier Beaumeunier Georgette et Lagal Lucienne.
Le 17 janvier : Deshayes G. Catherine.
Mariages :
Le 20/1 : Weber André et Brucker Georgette.
Le 6/11 : Learcocavicchi et Canti Charlotte.
Sépultures religieuses :
Le 7/1 : Heller Jutes, 83 ans. Rue Rose-Marcus.
Le 12/1 : Remy Marie, 85 ans. Place du Champé.
Le 16/1 : Mangenot Germaine, 61 ans. Nachy.
Le 20/1 : Daguenet Anne, 11 ans. Rue de Ladonchamp.
Le 26/1 : Bourgeois Hortense, 80 ans. Rue de l'Eglise.
Le 1/II : Casser Maurice, 13 ans 1/2, Quatre-Bornes.

N° 81. 1er avril 1960

MES CHERS AMIS,
« Tous tes péchés confesseras au moins une fois l'an. » Tel est le commandement que nous propose l'Eglise. Arrêtons-nous, s'il vous plaît, quelques instants, et voyons ce qu'il veut nous dire. Nous apportons, au confessionnal nos péchés, desquels nous avons pris connaissance dans un sérieux retour sur nous-mêmes et aussi pour lesquels nous ressentons un réel dégoût. Pour cela il nous faut avoir acquis une notion exacte du péché. L'enfant voit habituellement une infraction à des ordres reçus, une désobéissance à un règlement. Incapable de trouver par lui-même ce qui est permis ou défendu, il s'en remet au jugement des adultes. Hélas ! ces adultes lui dictent souvent leurs volontés avec celles de Dieu. Heureux est-il si les adultes l'aident à dépasser le stade de l'infraction à un règlement pour se mettre en face de Dieu, qui l'invite à son amitié. Sinon, il risque de rester toute sa vie un enfant, qui ne voit le péché que sous la forme d'une dissimulation à des lois. Hélas ! beaucoup de confessions restent à la matérialité des choses ordonnées ou défendues. La vie chrétienne ne se ramène pas d'abord à un règlement qu'il faut observer ; le péché n'est pas, avant tout, une désobéissance à une loi.
Le péché n'est pas non plus une faute contre un programme intérieur, un manquement à un idéal personnel. S'il est cela, il devient un dégoût de soi-même, un découragement total, une persuasion d'avoir raté sa vie. Les appels vers le bien que nous entendons viennent de Dieu. La vie ne consiste pas seulement et d'abord à éviter le mal, mais à s'unir davantage à Dieu, à venir en aide à autrui, donc à sortir de soi.
Il nous faut grandir dans la conception du péché. Alors, qu'est-il ?
Ne jaugeons pas notre vie selon les termes abstraits d'une loi extérieure ni selon les normes d'un idéal arbitraire, mais selon un Amour : celui de Dieu pour nous ! Pour nous juger, ne nous mettons pas en face de quelque, chose : loi ou idéal mais en face d'un Etre vivant qui nous appelle à vivre dans son Intimité pour accomplir une mission parmi les hommes. Tous les talents que Dieu nous a donnés, depuis l'existence jusqu'au don de la liberté, en passant par l'instinct de manger, de parler, de transmettre la vie, tout cela, nous l'avons reçu pour travailler avec Lui au bonheur matériel et spirituel de nos semblables, donc pour nous rapprocher de Dieu. Pécher, c'est donc refuser ou diminuer l'amitié de Dieu, pécher, c'est refuser ou limiter le don de soi aux autres ! Qui prend le péché au sérieux, prend, au sérieux le Seigneur et son œuvre. Dieu connaît nos faiblesses, il ne s'en étonne pas, il pardonne quand nous les regrettons.
A tous, bonnes et joyeuses fêtes pascales ! VOTRE CURE.
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LA VIE PAROISSIALE
a ) A la Paroisse :
I. - Baptêmes: Néant.
b ) En dehors de la Paroisse : Baptêmes :
Le 7- I 1960 : Michel Bourgeois. Saint-Vincent, Metz.
Le 10- I 1960 : Daniel Faure Brac. Metz, Bon-Secours.
Le 17- I 1960 : Jean Dominique Boh. Metz, Maternité.
Le 18-II 1960 : Rosolina Cannataro. Metz, Maternité.
Le 21-II 1960 : Jean-Luc Marth. Longeville-les-Metz.
Le 25-II 1960 : Jean-Marc Bourgeois. Metz, Bon-Secours.
II. - Mariage :
Le 26-II : Robert Bastien-Claudette Simon.
III. - Sépulture :
Le 10-II : Albert Thisse, 45 ans. Rue Rose-Marcus.
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PROGRAMME DES FETES PASCALES
Avant la Grand'Messe des Rameaux : Procession, suivie de la Messe solennelle.
Lundi, mardi, mercredi :
Confessions : de 10 h. à 12 h. et de 16 h. 30 à 18 h.
Jeudi Saint : Confessions : de 9 h. à 12 h. et de 14 h. à 17 h, 30. Présence de prêtres étrangers à la paroisse 19 h. à 20 h. 20 h. Messe solennelle du Jeudi-Saint. Communion générale. - Après la Messe : Procession et Heure Sainte au Reposoir jusqu'à 22 h.
Vendredi Saint : Confessions : de 10 h, à 12 h. et de 14 h. à 16 h. 30.
17 h.: Offices du Vendredi Saint. - Quêtes pour les Lieux Saints.
Samedi Saint : Confessions de 10 h. à 12 h. et de 14 h. à 19 h. 20 h. 30 : Vigile Pascale suivie de la Messe.
Jour de Pâques : Confessions : de 6 h. à 8 h. 7 h. : Communion. 8 h. : Messe lue. 10 h. Grand'Messe de la Procession. Quêtes pour les Séminaires. 14 h. : Chapelet. 14 h. 30 : Vêpres.
Lundi de Pâques 7 h, Messe lue. 10 h. Grand'Messe.

N° 82. 1er mai 1960

MES BIEN CHERS AMIS,
Combien ont, cette année fait « leurs Pâques ». Je vous avoue bien sincèrement ne pas le savoir exactement. L'église paroissiale ne voit pas affluer vers elle ceux et celles qui devraient y venir régulièrement. C'est regrettable, mais nous essayerons d'y porter remède ! Vous tous qui avez fait vos Pâques et qui les avez bien faites, vous avez dû prendre de bonnes résolutions. Vous avez promis au Seigneur Jésus de vous adresser à une pratique sérieuse de l'obéissance à Dieu. Oui, chers Amis, il nous faut grandir dans l'obéissance. Le sujet va peut-être déplaire, surtout parmi les jeunes ! Se soumettre ? alors qu'on aspire à la liberté absolue, à l'indépendance complète. Vive la Liberté ! Cependant il faut constater que l'on est jamais entièrement libre de faire ce que l'on veut.
Il faut nous Soumettre :
à notre nature humaine. Elle nous fixe des limites que nous ne pouvons pas franchir. Par exemple le sportif ne peut faire un « 100 mètres » en cinq secondes. Le gourmand, malgré son désir de manger, doit admettre que son estomac a une contenance déterminée, il faut compter sur les impératifs de son foie.
2° Nous dépendons des événements extérieurs. Le froid, le chaud, le mauvais temps, les changements de pression. Songeons à Fréjus. Une maladie, une amputation, un deuil peuvent bouleverser nos projets, limiter notre liberté.
3° Nous dépendons des hommes. L'employé doit se soumettre au chef du bureau, le soldat doit obéissance à ses officiers, le député doit tenir compte de ses électeurs.
Dans la vie, personne n'échappe à la dépendance sous une forme ou sous une autre. Il faut coûte que coûte une certaine obéissance. Il faut grandir, il faut nous élever jusqu'à celle qui est enrichissement et liberté. Un enfant se soumet instinctivement, comme l'animal bien dressé. Incapable de décider par lui-même, il se repère à la conscience de ses parents ; la liberté et sa responsabilité sont très limitées. Pareille obéissance passive disparaît un jour.
L'adolescent rejette la passivité de l'enfant, mais il s'achemine vers une vie personnelle dans la mesure on il est capable de comprendre le bien fondé des ordres.
L'adulte, intelligent, comprend que le bien de tous exige une hiérarchie ; il accepte de se plier à un règlement, obéir à un chef et il doit rester un élément actif. Tout homme adulte doit remplir un service social ; ce mot indique une indépendance. Il faut aller plus loin et rejoindre Dieu. Il faut briser le cadre restreint de la famille et d'une entreprise, il faut prendre les dimensions du monde et il se mettra à sa place dans l'immense plan du Créateur. L'adulte intelligent qui sait qu'à chaque instant il dépend de Dieu, que Dieu le voit non comme un grand Seigneur, mais comme un Père qui aime ses enfants et leur parle. Ce Dieu il faut le voir sous les traits d'un Ami, d'un Chef en la personne du Christ Dieu nous invite à travailler avec Lui, à son Oeuvre, d'une manière active et joyeuse. Puissent notre confession pascale nous avoir aidé à grandir dans cette obéissance noble et grandiose. Si oui, nous apporterons par une aide précieuse à établir la Paix, la Concorde parmi tous nos frères. VOTRE CURE.
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LA VIE PAROISSIALE
Baptêmes :
1. - A la Paroisse :
Le 20 mars : Anne-Marie Jansen. Route de Lorry.
2. - A la chapelle Sainte Bernadette :
Le 13 mars : Didier Laborde. Rue du 17 novembre.
Le 13 mars : Sylvaine Defer. Rue du Coupillon.
3. - A l'église paroissiale :
Le 3 avril : Elie, Joseph Creuza. Bellevue. Gino Bianchi. Route de Rombas.Micheline Bianchi. Route de Rombas.
4. - Hors de la Paroisse. - Chapelle de. la Maternité. Metz :
Le 20 avril : Daniel, Paul Strunk. Rue de Ladonchamps.
Mariage :
Le 29 mars : Louis Malmonte et Yvonne Martz.
Sépultures :
Le 19 mars : Nicolas Weinsberg, 60 ans, Bellevue.
Le 28 mars : L'enfant Sylviane Hagen, 14 mois. Route de Rombas.
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Vous n'ignorez pas que nous voulons songer à la restauration des orgues. Il y a grande urgence de ne pas tarder à attaquer à cette besogne.
Si, et par bonheur, une aide substantielle est fournie par une contribution des dommages de guerre, la paroisse devra elle aussi, apporter son concours, Je crois qu'il nous faudra trouver la somme d'un million-francs légers. Je fais appel à votre générosité. Woippy se doit de posséder des orgues dignes de la paroisse. Faites un beau geste !
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Nous reprendrons nos exercices du « Mois de Marie comme les années précédentes. Nous nous rendrons dans les différents quartiers et annexes de la paroisse !

N° 83. 1er juin 1960

Mes bien chers Amis,
Je crois qu'il n'est pas inutile dans ce billet mensuel de vous entretenir un peu plus longuement de la nécessité de la « Pureté ». Il se passe actuellement des choses qui doivent retenir l'attention du pasteur et de son troupeau !
C'est étonnant combien les gens exigent la pureté en certains domaines ! mais négligent cette pureté en d'autres. Voyons, s.v.p. On demande que toute marchandise soit offerte exempte d'imperfections. Depuis le pain dont l'emballage est exigé intact jusqu'au poste de télévision qui doit donner une image nette et un son sans parasite, en passant par le poisson du vendredi qu'on requiert bien nettoyé, le verre de bière qui sera refusé si la boisson est trouble, et la confiture garantie « pur fruit », sans oublier le lait « pasteurisé », le tissu « pure laine », l'essence « Purfina », les oeufs frais, etc., etc...
Et encore ! Ce besoin de pureté, on l'exige aussi de l'eau qui coule du robinet, des verres de lunettes qu'inlassablement on frotte avec une peau de chamois, de la blanchisserie, qui doit remettre un linge d'un « blanc impeccable », sinon on ira ailleurs, de l'assiette dans laquelle on mange, de la carafe qui est sur la table, du pot à moutarde, des enfants qui ne pourront pas s'asseoir à table, les mains sales, et passeront à la douché avant d'aller se coucher, du mot qu'on emploie en classe ou ailleurs, et qui doit être le « mot propre », de l'auto familiale, soigneusement débarrassée de toute souillure, le samedi, afin de pouvoir fuir à la campagne, le dimanche, et y trouver enfin « de l'air pur ».
Tout s'organise pour lutter centre une série de malpropretés la lutte anti-taudis, anti-bruits, anti-poussières, anti-buée, anti-microbes, etc., etc... Tout cela, c'est très bien, mais, oui mais ! Il faut se féliciter de cette chasse à ce qui n'est pas pur, pas intact, pas bienfaisant. Ce qui est anormal, c'est de ne pas apporter la même préoccupation quand il s'agit de sa vie intérieure. Et cependant, à quoi sert d'exhiber une chevelure sans pellicules, une raie tirée au cordeau, si la tête produit à longueur de journée des pensées impures ou s'il y règne un indescriptible désordre ? A quoi sert d'avoir une cravate sur une chemise immaculée, si cela cache un coeur où s'accumule la crasse ? A quoi bon sert de maquiller ses cils et de donner au blanc de l'oeil un éclat extraordinaire, si l'oeil est mauvais et chargé de basses convoitises ?
A quoi sert d'exiger une nourriture propre, saine et fraîche pour le corps, si l'âme se repaît d'ordures. Un être intelligent cherche la Pureté en tout, sur ses vêtements et sur sa peau, mais aussi dans ses pensées, ses désirs, ses intentions, ses paroles et ses actes. Par snobisme ? Non, simplement pour rester ce qu'un chrétien doit être. Un chemin pour les autres. Tous, nous nous devons de trouver le chemin vers Dieu et vers le prochain, aimé en Dieu et pour Dieu !
Bien à vous. VOTRE CURE.
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LA VIE PAROISSIALE
BAPTEMES
En notre église, le 10-4-1960 : Robert Volles, rue St-Eloy.
En la chapelle de N.-D. de Bon-Secours, Metz, le 24-4-1960 : Pascal, Hervé Rettel, rue H.-de-Ladonchamps. MARIAGES
Le 21-4-1960 : Julien Martz - Olga Conrard. - Le 23-4-1960 : Roland Gallotti - Jacqueline Michel. - Le 23-4-1960 : Jean-Antoine Wawrzyniak - Christiane Lamort. - Le 3-5-1960 : JeanClaude Schmidt - Monique Marie Gusse. SEPULTURES
Le 9-4-1960 : Joséphine Schwarz, 59 ans, La Maxe.
Le 14-4-1960 : Marie Augustine Guiot, 74 ans, rue H.-de-Ladonchamps.
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WOIPPY-CENTRE. - La Procession de la première Fête-Dieu parcourra les rues de l'Eglise, Général-Leclerc, de Briey - Reposoir. Retour : rues de Briey, De-Gaulle - Reposoir (école des filles) - rue de l'Eglise. A l'église, Grand'Messe solennelle de la Fête-Dieu. Les habitants des rues parcourues par la Procession voudront bien orner chaussées et maisons en l'honneur de N.-S.
QUATRE-BORNES. - Reposoirs : rue Graoully et rue Etienne-Gautrel. Nous parcourrons les rues du Général-Morlot, du Graoully, du Goupillon, Etienne-Gantrel et retour par la place. Sainte Bernadette vous demande de participer nombreux à la procession et de pavoiser. - Merci.

Les grandes vacances approchent. Ne confiez vos enfants qu'à des personnes qui vous donnent toute satisfaction. Que d'enfants sont exposés aux pires dangers pour leur âme et pour leur corps.

N° 84. 1er juillet 1960

Mes chers Amis,
Le mois écoulé, nous nous sommes arrêtés à réfléchir sur la Pureté. Le sujet est vaste et long à épuiser. La pureté est toujours à reconquérir, il n'y a pas lieu de s'en étonner. Une ménagère s'imagine-t-elle qu'il n'y aura plus de poussière sur les meubles qu'elle vient de rendre bien nets ? S'imagine-t-on qu'une route n'aura jamais besoin d'être rectifiée ? Ce qui importe, c'est de se purifier régulièrement sans lassitude, en utilisant en particulier les sacrements de la Pénitence et de l'Eucharistie. Un vrai catholique se sait être un vrai pécheur, c'est un réaliste et non un lunatique. Il ne joue pas au pur cent pour cent, avec un regard de dédain vers la masse qui patauge. Il se rappelle la page de I'Evangile sur le pharisien et le publicain. Il prend bien simplement l'attitude du publicain. Il recourt aux services de la voirie (c'est la confession) en exposant sur la rue sa boite à détritus, dont il n'est pas fier et en acceptant volontiers du Seigneur les flot, d'eau claire (c'est la grâce) qui purifient le trottoir. Bien plus, il prend contact avec le Seigneur dans l'Eucharistie, afin de purifier de plus en plus ses intentions et de mieux ressembler à Celui qui s'est défini la Voie, la Route, le Chemin. Il lui faut être le « chemin » pour les hommes qui, près de lui et par lui, cherchent Dieu et son Amitié. Les obstacles que rencontre le vrai chrétien, ce sont souvent ces chrétiens qui offrent l'exemple d'une vie tellement médiocre, tellement souillée de désirs mauvais, de bas appétits, d'exemples vulgaires qu'ils croient pouvoir conclure « Ils ne valent pas mieux que les autres. » Telle est, chers amis, la véritable notion de la pureté chrétienne, celle qui faisait dire au Christ :
« Bienheureux les coeurs purs, ils verront Dieu. »
Dans le langage courant, le mot « pureté » a un sens particulier et désigne tout ce qui se rapporte de loin ou de près à l'instinct sexuel. Nous parlerons de cette conception dans notre prochain billet. D'ici là, demandons à Dieu par Notre-Dame, la Vierge très pure, de nous parer de cette vertu et de nous conquérir à cet idéal.
Bien à vous, VOTRE CURE.
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Nos joies et nos deuils
I. - BAPTEMES
A Sainte-Bernadette.
Le 8 mai : Christian Burtin, rue de Metz. Georges Goebel, rue du 17-Novembre. Anne-Marie Goebel, rue du 17-Novembre.
Le 29 mai : Philippe Schneider, rue de Metz.
A l'église paroissiale.
Le 15 mai : Elisabeth Nolin, quartier Saint-Eloy.
Le 22 mai : Jocelyne Nowakowski, Saint-Eloy.
Le 4 juin : Jacques Levain, rue de Ladonchamps.
II. - MARIAGES
Le 21 mai : Michel Pedinelli - Maria Pia Tura.
III. - SEPULTURES
Le 9 mai : Justin Bemer, 83 ans, Metz-Queuleu.
Le 9 mai : Victorine Marchal, 75 ans, Bellevue.
Le 28 mai : Marie Humbert, 66 ans, Metz-Saint-Vincent.
Le 31 mai : Gabriel Humbert, 68 ans, Metz-Saint-Vincent.
Le 31 mai : Anna Schuster, 70 ans, Bellevue.
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PENSEES A MEDITER : mettons le Christ à la place de tout ce qui nous manque.
« Le bonheur ? C'est d'en donner. » (F. Coppée.)
« On peut être grand sans faire de grandes choses. Il y a deux manières d'être grand l'une en donnant à son âme la mesure des grandes choses ; l'autre en donnant aux petites choses la mesure d'une grande âme. » (Eymieu.)
Voulons-nous régner ? Aimons servir !
Voulons-nous. être riches ? Soyons détachés !

A partir de ce numéro, la dernière page du cahier intérieur (cinéma et jeux) a été arrachée

N° 85. 1er août 1960

MES BIEN CHERS AMIS,
Pour clore l'année paroissiale 1959-1960, terminons par quelques idées sur les intentions que vous avez la gentillesse de nous proposer. La plupart du temps vous les destinez à vos défunts. Quelquefois c'est une Messe d'action de grâces ou une intention particulière, grâce spéciale à obtenir d'ordre spirituel ou temporel. Cette pratique n'est pas à blâmer, mais il faut la compléter. Trop de fidèles ignorent qu'au lieu de laisser uniquement des Messes à dire après leur mort, ils feraient mieux d'en faire célébrer pour eux-mêmes de leur vivant.
Un Bref apostolique, daté de 1921, en faveur de l'Association de N.-D. de la Bonne Mort, s'est plu à le rappeler. Ecoutons, s.v.p., le Pape Benoît XV : « Une bonne et sainte Mort est un don essentiellement gratuit de Dieu, qu'il n'est pas possible de mériter en rigueur de droit, mais qu'il faut demander instamment à Dieu. La prière la plus efficace s'exprime par l'offrande du Saint Sacrifice de la Messe. » Le Pape ajoute : « Pourquoi donc les fidèles qui veulent s'assurer une Mort précieuse en toute garantie ne font-ils pas célébrer le Saint Sacrifice à cette intention ?
D'après le Concile de Trente, l'offrande du Saint Sacrifice, en apaisant la Justice divine, procure la grâce et le don de la pénitence, remet les fautes, obtient même le pardon des péchés graves et acquitte les peines qui restent à expier ; en outre cette sainte offrande peut obtenir et procurer à l'âme tous les secours nécessaires et opportuns, non seulement pour éviter le péché et se purifier de ceux qu'elle a commis, mais encore pour persévérer dans la grâce et dans l'amitié de Dieu et obtenir ainsi de mourir de la Mort des justes.
Mais une considération importante reste à faire : les fruits du Sacrifice de la Messe sont d'une bien plus grande efficacité pendant la vie qu'après la mort : l'application qui en est faite aux vivants bien intentionnés et bien disposés est plus directe, plus certaine et plus abondante ; en conséquence, la Messe, avec la vertu de nous assurer la grâce de la persévérance finale, a encore celle de nous offrir dès cette vie le moyen efficace d'apaiser la justice de Dieu et d'acquitter entièrement, ou au moins d'abréger considérablement l'expiation des peines réservées au feu du purgatoire.
Un trop grand nombre d'hommes, oublieux et ingrats, négligent malheureusement de faire célébrer le Saint Sacrifice de la Messe pour le repos éternel des personnes qui leur furent les plus chères, mais un bien plus grand encore, au grave préjudice de leurs intérêts spirituels, ignorent que ce sacrifice leur serait d'un bien plus grand profit si, de leur vivant, ils le faisaient offrir pour eux, au lieu de laisser à leurs héritiers, à leurs proches, ou à leurs amis, le soin de le faire célébrer pour le soulagement de leurs âmes après leur mort. »
Le premier objet de nos prières pour nous et pour ceux qui nous sont chers, avant la demande des biens d'ordre temporel, est la sanctification de nos vies et la réalisation plénière dans le ciel de notre destinée d'enfants de Dieu. Réfléchissons et dans l'avenir agissons selon les directives du Pape. Votre Curé.
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LA VIE PAROISSIALE
Baptêmes
A la paroisse :
Le 4 juin : Martine Faggiano, rue Saint-Eloy.
Le 12 juin : Catherine Gensinger, route de Thionville.
Le 12 juin : Michel Kreyenborg, rue de Lorry.
Le 19 juin : Martine Robert, Quatre-Bornes.
En dehors de la paroisse :
A la chapelle de Bon-Secours (Metz) , le 12 juin : Hervé Grandjean, route de Metz.
A la chapelle de la Maternité (Metz), le 16 juin : Marie Tonk, rue Foch.
A la chapelle de N.-D. Bon-Secours (Metz), le 16 juin Nadine Lion, rue de Ladonchamps.
A la chapelle de la Maternité (Metz), le 19 juin : François Mognon, rue de l'Eglise.
Sépultures
Le 31 mai : Anna Schuster, 70 ans, Bellevue.
Le 28 juin : Bénédicte Florch, 1 Jour, Quatre-Bornes, rue de Metz.
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PENSÉES A MEDITER
« Notre salut éternel est moins une tâche individuelle qu'une oeuvre collective. Dieu ne mous demandera pas seulement compte de notre vie personnelle, mais de celles de toutes les âmes en général, surtout de celles qui vivent dans notre entourage. »
« La meilleure façon de s'assurer l'indulgence de Dieu, c'est de lui offrir ce qu'il trouve de meilleur en nous pour la corédemption du monde. »
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Nous aurons le plaisir de pouvoir admirer à l'Assomption trois nouveaux vitraux qui trouveront leur place dans le haut de la nef, côté Evangile. Le travail est confié à une une maison du cru, les Ateliers Kléman Marcel, rue de l'Eglise. N'oubliez pas votre contribution au solde qui s'élève à 3.350 nouveaux francs. Merci.

Revue mensuelle n° 1. Septembre-Octobre 1960

Le mot de votre curé
MES BIEN CHERS AMIS,
Finies les vacances ! Les classes ont repris leur cours normal ! J'espère que tout le monde a pris le harnais avec courage et joie, rempli du désir de ne pas relâcher leur zèle devant les difficultés et le devoir. Nous avons commencé l'année scolaire sous le regard du Seigneur et nous Lui avons demandé de nous aider et guider. Cependant ce billet est surtout destiné à vous, chers Parents. Une certaine propagande, très naturelle et très dangereuse, a ancré beaucoup de parents dans l'idée que leur devoir religieux essentiel était d'engager leurs enfants à l'école chrétienne. Ils s'occupent encore quelque peu de leur première formation religieuse ; mais après, ils agissent comme si leur tâche était finie et leur compétence dépassée, dès que le gosse entre à l'école. Or, que voit-on ? L'expérience le montre chaque jour, ni l'école chrétienne ni les oeuvres ne peuvent remplacer la famille chrétienne ! Bien plus, l'école souffre de la confiance exagérée qu'on a mise en elle. Beaucoup d'enfants ne reçoivent plus au foyer une formation religieuse et leur présence, en nombre croissant, empêche l'école chrétienne de répondre pleinement à l'attente de la famille. La confiance que les parents mettent dans la formation religieuse offerte par l'école n'est justifiée que si elle est limitée et son oeuvre n'est solide qui si la famille collabore sérieusement.
Ce qui éduque, c'est ce qu'on voit faire. A mesure que l'on avance dans la vie, on est de plus en plus étonné de voir la force de la première préparation celle qu'on a reçue chez soi, au foyer. J'ose même affirmer que l'adolescence et surtout la maturité sont les périodes où on cesse d'apprendre.
Plus l'homme travaille, moins il apprend. Le grand moment de l'éducation, c'est l'enfance, le temps de la confiance, de l'heureux loisir, de la docilité facile aux influences ; le temps où se créent les habitudes premières, où se gravent les souvenirs inaltérables, où s'assimilent en convictions profondes les traditions de famille. Ce qui agit sur l'enfant à cet âge, ce n'est pas la leçon, le conseil, même pas le fameux bon exemple qu'on reçoit en famille, mais ce que vous vivez, ce que vous êtes, vous, chers Parents. Vos enfants ne vivront que de votre vie. Votre curé.
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Notre vie paroissiale depuis juillet
Sont devenus enfants de Dieu, par le BAPTÊME conféré :
En notre église paroissiale
= Le 7 août, Claude Gasman, rue Saint-Eloy ; Christian Marasse, rue de Thionville.
= Le 21 août, Fabienne Petit, Bellevue ; Jean-Marie Muller, rue Saint-Eloy.
A la chapelle Sainte-Bernadette
= Le 11 août, Michel Jean, rue Et.-Gantrel, QuatreBornes.
= Le 28 août, Laurent Huaux, rue Saint-Etienne.
Hors de la paroisse (Maternités Sainte-Croix et Bon-Secours)
= Le 3 août, Isabelle Feyte, rue H.-de-Ladonchamps.
= Le 4 août, Eliane Hinckel, Maternité de Notre Dame-de-Bon-Secours.
= Le 25 août, Michèle Leidelinger ; Marie-Anne Zahm, Maternité Sainte-Croix, Metz.
= Le 28 août, Jocelyne Cavicchi, Maternité Notre Dame-de-Bon-Secours.
Ont été liés, par les liens indissolubles du MARIAGE chrétien
= Le 9 juillet, Attilio Gattone et Gilda Ulpiano ; Gilbert Conrad et Thérèse Schlouppe. - Le 9 août, Jacques Kuntz et Jacqueline Stablo ; Jacques Grandidier et Astrid Kuntz. - Le 27 août, Claude Schenke et Jacqueline Arnould.
Ont reçu les honneurs de la SÉPULTURE religieuse
= Le 8 juillet, Marie Sidot, 75 ans, rue de la Gare.
= Le 9 août, Victor Charrette, 78 ans, rue Général Leclerc.
= Le 10 août, Marie Perquin, 72 ans, Saint-Remy.
= Le 20 août, Marie-Joelle Dobosclard, 5 mois, route de Thionville.
= Le 22 août, Léontine Gilles, 82 ans, Nachy.
Qu'ils reposent en paix !
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LES PRIÈRES DU ROSAIRE SE FERONT...
à 16 h. 30, les lundi, mercredi, jeudi
à 19 h. 30, le mardi et le vendredi
à 18 h. 00, le samedi
A L'ÉGLISE PAROISSIALE

Revue mensuelle n° 2. NOVEMBRE 1960

Le mot de votre curé
MES TRÈS CHERS AMIS,
Etes-vous satisfaits de la nouvelle présentation de votre « bulletin paroissial ». Jusqu'ici des éloges ont été faits. Si des critiques s'élevaient veuillez, s'il vous plaît, me les communiquer ; ensemble nous chercherions à porter remède.
Parents, êtes-vous d'accord avec les idées émises dans le billet d'octobre? Il me semble qu'il n'est pas inutile que tous nous ayons un besoin urgent de revoir notre conduite, nos responsabilités. Personne n'est parfait, mais tous nous devons tendre toujours plus vers la perfection et la sainteté.
Nous aimons nos enfants et nous cherchons à vouloir faire d'eux des caractères. L'exemple fourni par nous ne saurait suffire ! Les enfants vivent notre vie.
Un grand éducateur moderne s'exprime comme suit : « Les enfants respirent, mangent, boivent la vie de leurs parents. Dans la mesure où ceux-ci vivent physiquement, moralement, spirituellement, dans la même mesure, les enfants se mettent à vivre L'éducation est une transfusion de vie. »
Une telle vérité nous frappe en plein cœur. C'est terrible de se dire, nos enfants vivent de la même vie que nous. Ah ! comme alors on se souhaite plus vivant.
Quelle honte on éprouve alors et quelle anxiété de cette médiocrité, qu'on accepterait peut-être si elle n'était que nôtre mais qu'on refuse désespérément pour eux.
« Une âme qui s'élève, élève le monde », nous l'entendons souvent proclamer. Mais quand on est père, quand on est mère, cet appel devient un devoir, car comment élever ses enfants sans s'élever soi-même. Le motif de cette exigence, c'est que Dieu se révèle aux enfants par leurs parents.
Quand Dieu a voulu découvrir ce qu'Il est, quel était le nom qu'il convenait de lui donner, l'image qu'il convenait de se faire de Lui, il s'est révélé Père !
L'image de Dieu dans le coeur des enfants est une image qui vous ressemble et ils apprennent les perfections de Dieu dans les vertus de leurs parents.
L'idée que vos enfants se feront de Dieu gardera toujours quelque chose de celles qu'ils se sont faites de vous.
Parents, mes très chers Amis, vôtre rôle est sublime ; attachez-vous à remplir généreusement votre haute vocation. Grandes seront vos consolations. Que Dieu vous éclaire et guide votre démarche. VOTRE CURÉ.
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LAVIE PAROISSIALLE
Sont devenus enfants de Dieu et membres de l'Eglise, par le Baptême
donné en l'église paroissiale :

Le 18 septembre, Jean-Michel Fiévet, route de Thionville ; Joël Pousseler, Saint-Eloy.
Le 9 octobre, Jacques-Marie Gravera, route de Thionville ; Gilles-Firmin Proust, rue du Rucher.
donné en la chapelle de la Maternité de Metz-Sainte-Croix :
Le 14 juillet, Michel Lahaire, rue de l'Eglise.
donné en la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours :
Le 1er septembre, Martine Messin, rue de la Gare.
Le 18 septembre, Marie-Anne Tine, rue de Ladonchamps.
Ont été unis, par les liens indissolubles du Mariage chrétien :
Le 17 septembre, Jean-Louis Gadel et Michèle Peterheim.
Le 14 septembre, Raymond Pastor et Joséphine Pierrard.
Le 28 septembre, Jean-Louis Dorschneret et Jacqueline Fink.
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* L'Evêche de Metz nous fait savoir que Monseigneur l'Evêque a l'intention de passer dans toutes les paroisses de la ville et de la proche banlieue, pour y administrer le sacrement de Confirmation, au début de l'année 1961. Parents, aidez-nous à préparer vos enfants à une digne et fructueuse réception de ce grand sacrement.
* Ayons l'âme missionnaire ! Payons de notre personne et de nos biens à cette œuvre. Commençons le travail dans nos rues et dans nos quartiers.
* « Ne condamnons pas ceux qui sont morts sans témoigner de repentir. Nos conjectures pourraient nous tromper. Dieu s'est réservé le secret de ses pardons : ne déshonorons pas la mémoire de nos morts. Jusqu'au bout le Seigneur, comme à Judas, offre la grâce de son amitié aux plus misérables. » (Saint François de Sales.)

Revue mensuelle n° 3. DECEMBRE 1960

Le mot de votre curé
MES BIEN CHERS AMIS,
Ce mot de votre curé est rédigé le jour du 11 novembre, jour chargé d'immenses souvenirs et aussi rappel de grands espoirs exprimés par les chefs et les soldats de la grande tourmente 1914-1918.
Nous espérions, comme les disciples d'Emmaüs. Oui, nous ne voulions plus voir pareille tuerie. Nous voulions créer la « paix ». Vous savez ce qu'il en est ! Mais la création est une oeuvre continue, il faut alors continuer.
La vraie paix commence dans les esprits et dans les cœurs des hommes, elle s'enracine dans la nature de l'homme grâce à une intervention divine que nous appelions notre foi chrétienne.
Dieu, disions-nous, pour fonder la paix des coeurs se sert de l'éducation offerte aux enfants à travers les parents. Longtemps, les enfants croient que leurs parents sont tout-puissants.
Pour ces petits, il y a une conviction, profonde bien ancrée, nulle tâche dont les parents ne puissent venir à bout, aucune difficulté qu'il ne suffisait de toucher pour l'aplanir, rien qui échappât à leur science et à leur pouvoir. Dans la famille seule, l'enfant acquérit ce sentiment fondamentalement religieux. La confiance de la toute puissance d'un Autre.
La justice est aussi une expérience familiale. En dehors de la famille l'enfant ne trouve qu'injustice. A l'école, les premiers de la classe, parfois, travaillent sans peine, et les bûcheurs échouent souvent. Au jeu le plus fort triomphe, qui n'est pas le plus chic joueur. Les supérieurs se laissent tromper par des hypocrites ou émouvoir par des qualités apparentes. Mais à la maison, chacun reçoit ce qu'il mérite, se montre tel qu'il est et se fait rapidement remettre en place, s'il veut usurper celle d'un autre. Dans le fond de son coeur, l'enfant épris de justice, l'enfant rêve d'un juge impartial. Il n'arrivera à bien croire en cette justice de Dieu que s'il s'est longuement nourri de la justice de ses parents. Mais surtout, chers Parents, c'est chez vous que vos enfants apprennent que l'amour existe et que la vraie force qui meut le monde et qui donne le bonheur, ce n'est pas, comme le croient les enfants mal élevés, l'argent, la violence, la mécanique ou la mitraillette, mais l'amour.
On enseigne aux chrétiens, « Dieu est Amour ». Mais comment pourraient-ils le savoir s'ils n'apprennent pas à connaître, à respirer, à admirer l'amour dans le foyer familial. De quoi ont besoin les enfants pour leur éducation religieuse ? Que vous aimiez davantage, que vous les aimiez comme le Seigneur les aime ; vos enfants doivent sentir davantage l'affection, l'attention, l'admiration, la confiance que vous vous portez l'un à l'autre, afin qu'ils paraissent y découvrir le reflet d'un autre amour dont le vôtre est une révélation. Pour rendre les enfants plus religieux il faudra, chers Parents, être pleinement père, plus pleinement mère, il faudra montrer un amour et un respect inspiré directement du cœur de Dieu.
Noël approche, le Sauveur va nous visiter, qu'Il apporte ce don divin de l'amour vrai « partagé par tous et alors il y aura un espoir sérieux de véritable et longue paix ». VOTRE CURÉ.
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NOUVELLES PROISSIALES
Le Baptême a fait d'eux les enfants de Dieu et membres de l'Eglise
en l'église paroissiale :
- Le 9 octobre, Gilles Proust, rue du Rucher ; Le 16 octobre, Hervé-Pierre Bihr, rue de Briey ; Le 30 octobre, Nicole-Madeleine Satori, rue Saint-Eloy.
en la chapelle Bon-Secours :
- Le 24 octobre, Patrick Holle, route de Thionville ; Le 28 octobre, Anna-Maria Martinpolito, rue de Ladonchamps.
en la chapelle de la Maternité Haut-de-Sainte-Croix :
- Le 16 octobre, Jacky Mangenot, rue Ladonchamps ; Le 6 novembre, François-Virgile Dots, Nachy.
Ont été liés, par les liens indissolubles du Mariage chrétien
- Le 22 octobre, Fernand Simon - Solange François.
Ont reçu les honneurs de la sépulture religieuse :
- Le 22 octobre, Gabriel Paulin, 77 ans, rue Ladonchamps ; Le 9 novembre, Julien André, 75 ans, rue Rose-Marcus.
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* L'ouvre Marie-Immaculée-Reine-du-Clergé, a reçu la coquette somme de 152.000 francs légers provenant de souscriptions faites par les dizainières de la « Ligue ». Un merci cordial a été exprimé par le directeur de l'oeuvre.
* Vous avez la bonne habitude de remettre personnellement votre obole pour les oeuvres pontificales de la Propagation de la Foi. Le prochain bulletin de janvier 1961 se fera un devoir de vous communiquer le résultat de vos offrandes.


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