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Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces ( 1840 - 1844 )

Journaux consultés et abréviations utilisées Sources
Courrier de la Moselle (CdMo)

 

Les journaux consultés sont issus des collections de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz-Pontiffroy, des Archives municipales de Metz et des Archives départementales de la Moselle.
(références disponibles sur place)

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Année 1840

Samedi 18 janvier 1840
Etude de Me Gougeon, notaire à Metz. Le dimanche 26 janvier 1840, à l'issue des vêpres, à Woippy, près Metz, il sera, par Me Gougeon, notaire à Metz, procédé à la vente en détail, par adjudication, de terres labourables, jardins et bois situés bans de Woippy et voisins. (CdMo)

Samedi 8 février 1840
Vente à cause de décès, à Woippy. Mercredi prochain, 12 du courant, dix heures du matin, au domicile mortuaire de la veuve Martin, à Woippy, Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 12, procédera à la vente du mobilier dépendant de la succession de ladite veuve Martin, consistant en : une bonne vache, des couchages, linge, garde-robe de femme, meubles, batterie de cuisine, étain, airain, futailles, une grande cuve et autres objets. Crédit jusqu'au 11 novembre 1840. (CdMo)

Vente à cause de cessation et de départ, à la Maison-Rouge, commune de Woippy. Jeudi prochain, 13 du présent mois de février, dix heures du matin, à l'auberge de la Maison-Rouge, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente du mobilier garnissant cette auberge et qui consiste en : dix lits garnis, de quantité de matelas, plumons, duvets, traversins, oreillers, rideaux, linge, couvertures ; glaces, tous les meubles d'aubergiste, batterie de cuisine ; 25 hectolitres de vin de 1837 et 1839, 40 hectolitres d'avoine, foin, paille et autres articles. A crédit jusqu'au 11 novembre 1840. (CdMo)

Mardi 10 mars 1840
Plusieurs habitants de Woippy nous ont adressé une réclamation contre un arrêté du préfet de la Moselle en vertu duquel il a dû être procédé, le 8 du courant, à l'élection de huit membres du conseil municipal de cette commune. En ne considérant que le loi du 21 mars 1831, et en supposant que trois démissions aient été données, les réclamants seraient parfaitement dans leur droit ; mais, administrativement, l'arrêté du préfet trouve sa justification dans une ordonnance royale du 18 janvier dernier. Cette ordonnance, qui fausse évidemment deux des dispositions de l'art. 17 de la loi, couvre pourtant l'acte de la préfecture. La loi dit expressément, il est vrai, que les conseillers seront élus pour 6 ans et que les conseils seront renouvelés par moitié tous les 3 ans, mais l'art. 2 de l'ordonnance du 18 janvier modifie dans certains cas, ces prescriptions : or, ce cas est celui dans lequel se trouve le conseil municipal de Woippy. C'est ainsi que ce qui est régulier peut n'être pas légal ; c'est ainsi que, dans notre système de légalité par excellence, le creuset des ordonnances peut faire évaporer la loi . Les réclamants nous paraissent avoir raison quand ils regrettent qu'on n'ait point retardé cette élection d'une vingtaine de jours. Alors elle eût pu se faire d'après les listes électorales qui seront arrêtées le 31 mars prochain, et elle eût été plus exactement l'expression de la majorité des électeurs de la commune. On dit qu'en effet de notables changements seront apportés cette année à la liste des électeurs communaux de 1839 ; s'il n'y avait péril en la demeure, l'autorité aurait dû trouver dans ce fait seul l'obligation morale de ne consulter qu'un collège électoral nouvellement complété. Si on se préoccupait de pareilles choses, nous dirions que cela eût été plus conforme aux droits des citoyens et à l'esprit de la loi. (CdMo)

Jeudi 12 mars 1840
Nous recevons la lettre suivante :
« Woippy, 10 mars 1840. M. le rédacteur, Il a été procédé, les 8 et 9 du courant, à l'élection de huit membres du conseil municipal de Woippy, et cela contrairement à l'art. 17 de la loi du 21 mars 1831 : car, si je suis bien informé, et je crois l'être, il n'y a pas trois membres de l'ancien conseil municipal qui aient officiellement donné leur démission, il n'y en a que deux. Au cas présent, l'art. 17 de la loi de 1831 n'était donc pas plus applicable que l'art. 2 de l'ordonnance du 18 janvier dernier. Mais dans le cas où l'arrêté du préfet serait de tout point justifié par la loi et l'ordonnance précitées, les élections faites les 8 et 9 de ce mois n'en seraient pas moins radicalement nulles, pour violation des formes légales. Ainsi, il est constant que la plupart des électeurs, avant de déposer leur vote, n'ont pas prêté le serment prescrit par l'art. 47 de la loi ; il est constant que le bureau s'est trouvé souvent de fois représenté par un seul de ses membres, ce qui constitue infraction à l'art. 49 ; il est même arrivé que l'agent de police de la commune, qui n'est pas électeur, s'est trouvé exclusivement chargé de représenter l'assemblée, le bureau, et de garder le scrutin ; il est constant qu'une grande partie des bulletins ont été écrits hors de la salle d'assemblée, dans une maison voisine ; il est constant que dix-neuf électeurs déclarent hautement avoir voté pour un certain candidat, et que toutefois au dépouillement du scrutin, il ne s'est trouvé que huit voix en faveur de ce candidat ; il est constant que le garde-champêtre, agent salarié de la commune et non électeur, n'a pas quitté l'assemblée, dont il n'a pas le droit de faire partie, et qu'il n'a cessé de travailler, comme on dit, la matière électorale ; etc. Afin de rappeler pour une autre fois au respect de la loi, qui ne doit pas être violée dans une élection de campagne plus qu'ailleurs, j'au cru devoir vous adresser cette lettre. Je vous prie de la porter à la connaissance du public et à celle du préfet, qui doit vouloir et pouvoir que la loi soit toujours et partout observée. J'ai l'honneur, etc. Dussel, Electeur communal. » (CdMo)

Jeudi 30 avril 1840
Un propriétaire de Woippy qui venait, dit-on, d'être nommé maire de sa commune, ayant appris qu'à cette occasion quelques propos, insignifiants d'ailleurs, avaient été tenus sur son compte, s'est tiré un coup de fusil dans la tête. Le fusil n'étant chargé qu'à plomb, ce malheureux a eu la mâchoire inférieures brisée en mille morceaux : il n'a succombé que le lendemain. (CdMo)

Mardi 2 juin 1840
Vente sur publications judiciaires, en un seul lot, à l'audience des criées du tribunal de première instance de Bordeaux, sis en cette ville, au palais de justice, rue de Gourgues, d'un immeuble appelé BRASSERIE ANGLAISE, situé commune de Woippy, arrondissement de Metz, département de la Moselle, dépendant de la succession bénéficiaire de feu sieur Charles-Antoine Dousset. L'adjudication préparatoire aura lieu le mardi 23 juin, heure de midi.
En exécution 1 ° d'une délibération du conseil de famille des mineurs Dousset, ci-après nommés, en date du 18 mars 1839 , homologuée par jugement du tribunal de première instance de Bordeaux , en date du 27 du même mois ; 2° dudit jugement ; 3° et d'un autre jugement en date du 24 février 1840, qui ordonne la vente de l'immeuble ci-après désigné, ladite délibération et lesdits jugements dûment enregistrés et expédiés ; Et aux requêtes, poursuites et diligences du sieur François-Amand-Daniel Schœffler, négociant, demeurant et domicilié à Bordeaux, cours St-André, n° 69, agissant au nom et comme tuteur des sieurs et demoiselles Charles-Robert, Angeline-Emilia, Emile-François-Julien et Anna-Maria-Georgina Dousset, enfants mineurs issus du mariage de feue dame Marie-Françoise-Whealtey Henderson et Charles-Antoine Douset, héritiers bénéficiaiares de ce dernier, nommé à cette qualité de tuteur, qu'il a acceptée, par délibération du conseil de famille desdits mineurs, prise le 17 mars 1838, devant M. le juge de paix du deuxième arrondissement de la ville de Bordeaux, et sous la présidence de ce magistrat ; ladite délibération dûment enregistrée et expédiée ; lequel sieur Schoeffler, audit nom, a pour avoué constitué près le tribunal de première instance de Bordeaux, Me Emile Barincou, licencié en droit, demeurant audit Bordeaux, rue Margaux, n°10. En présence, ou lui dûment appelé, du sieur Thomas Dunkin, négociant, demeurant à Bordeaux, façade des Chartrons, n° 158, subrogé-tuteur desdits mineurs Dousset, nommé à cette qualité, qu'il a acceptée, par la délibération précitée, en date du 17 mars 1838.
Il sera procédé, à l'audience des criées du tribunal de première instance de Bordeaux, le mardi 23 juin 1840, à une nouvelle lecture et publication du cahier des charges, déposé au greffe du tribunal le 21 avril 1840, pour parvenir à la vente dont s'agit, et immédiatement après à l'ouverture et réception des enchères, et à l'adjudication préparatoire, en un seul lot, de l'immeuble dont la désignation sommaire suit :
DESIGNATION SOMMAIRE
Des immeubles composant la brasserie dite Anglaise, située commune de Woippy, arrondissement de Metz, département de la Moselle. Cet immeuble comprend une maison qui est la brasserie, avec plusieurs corps de bâtiments, cour et jardin entourés de murs, situés à gauche et joignant la grande route de Metz à Thionville. L'habitation se compose d'une grande cour avec une porte cochère et une petite porte d'entrée ; dans cette cour se trouvent deux arbres noyers et une pompe en bois ; à droite est un pavillon renfermant une chambre surmontée d'un colombier, au-dessus est une cave voûtée, pavée et garnie de quatre rangs de gîtes, à côté est une remise plafonnée ; au-dessus de ces deux pièces règne un grenier ; toujours à côté, se trouve une écurie à la droite de laquelle est un poulailler, auprès se trouvent un cellier et une chambre planchéiée et plafonnée, à la suite desquels sont une cuisine et une grande salle, au-dessus du rez-de-chaussée sont deux chambres précédées d'un dégagement, le tout planchéié et plafonné, dans le dégagement est un cabinet. Le second corps de bâtiment à gauche de la cour comprend, au rez-de-chaussée, une allée pavée, une chambre avec alcôve et niche, une décharge, une chambre à coucher, chambre à four, un réduit voûté, une petite allée, un garde-manger voûté, une cuisine, un évier ; à la suite, deux autres chambres dont une à cheminée ; l'étage auquel on parvient, ainsi qu'au grenier, par un escalier en bois, consiste en réduit sous l'escalier, cinq chambres, dont plusieurs avec cheminées, salle à manger, cuisine, cabinet, décharge, et un grenier. A l'extrémité de l'allée, est une remise avec porte cochère ; à la sortie est un puits garni d'une pompe avec balancier en fer, à droite se trouve une cave voûtée ; à côté de la grande porte est une petite cave et à la suite une écurie, un cabinet, réduit à porcs, chambres ; au-dessus de l'écurie et des caves règnent un vaste grenier et un faux grenier.
BRASSERIE
Un porche avec porte cochère communique directement au jardin ; à droite est une cave voûtée et pavée servant à faire germer l'orge ; à gauche du porche est la brasserie, pavée partie en pierres bis, et partie en dalles avec caniveau et pierres bis, elle est éclairée sur la route par quatre baies de croisées ordinaires, et par deux petites croisées ; un escalier en bois conduit à une estrade reposant sur sept piliers en pierres, dans le plancher de laquelle sont encastrées deux cuves en bois de chêne cerclées en fer ; de cette estrade on arrive sur l'emplacement des chaudières. Contre le mur de face, sur la route, est une pompe dite à l'anglaise, avec corps et conduits en cuivre ; contre le mur opposé sont des tuyaux de cheminée qui servaient à des chaudières qui n'existent plus, au-dessus est un petit rafraîchissoir et au-dessous deux réduits voûtés. A côté de la brasserie est un germoir pavé en ciment, joignant la citerne où l'on fait tremper l'orge ; du grenier on arrive à un magasin communiquant au porche. Il existe dans la brasserie une cuve en bois de chêne et cerclée en fer ; au-dessus du grenier est un autre vaste grenier cimenté en partie, dans lequel est pratiquée une ouverture pour faire tomber l'orge dans le germoir. Au-dessus de la cave servant à déposer l'orge, est un grenier avec aire en ciment ; il existe un second grand germoir au-dessus du premier, il est éclairé par seize croisées ; on y trouve encore un treuil composé d'une manivelle, deux roues d'engrenage en cuivre et fonte ; une poulie de renvoi sert à descendre les grains au moyen de trois paniers en osier garnis de roulettes en fer, et par des trappes dans les greniers inférieurs. Un conduit en fer blanc fait rendre les eaux de la couverture, en passant par les greniers, dans les réservoirs de la brasserie.
Le jardin est séparé de la cour et fermé par des murs en maçonnerie ; il est divisé en carreaux plantés d'arbres fruitiers. En avant de la maison, vers la route, est un mur de terrasses et de clôture avec barrière à claire-voie. Ces enclos sont complantés de quarante-cinq peupliers, de quatorze acacias, et de quatre poiriers ; huit pieds de vigne garnissent les murs en retour. Sur le chemin de Woippy sont trois petits peupliers, un pommier sauvage et un acacia. Le sol des bâtiments et des cours est de la contenance de 19 ares 42 centiares. Le jardin contient 40 ares 76 centiares. L'ensemble des immeubles a été estimé à 19 000 francs.
S'adresser, pour avoir de plus amples renseignements et connaître les conditions de la vente, à Me Barincou, avoué poursuivant, demeurant à Bordeaux, rue Margaux, n° 10 ; et à Metz, à Me Rémond, jeune avoué, rue Haute-Pierres, n° 2. Nota : On ne pourra enchérir que par ministère d'avoué. Fait et dressé par moi, avoué soussigné, le 12 mai 1840. Signé E. Barincou, avoué. Enregistré à Bordeaux, le 18 mai 1840 ; reçu 1 fr. et 10 c. pour le décime. Signé Tardieu. (CdMo)

Samedi 9 juin 1840
Etude de Me Gougeon, notaire à Metz, rue de la Princerie, n° 1. Le mardi 23 juin 1840, deux heures de relevée, il sera en l'étude et par le ministère de Me Gougeon, notaire à Metz, procédé à l'adjudication, en gros ou en détail, d'une belle propriété composée de maisons de maître et de vigneron situées à Woippy (4 kilomètres de Metz), de vignes, croues, jardins et vergers, situés sur les bans de Woippy et voisins, le tout ayant appartenu à M. Sainsère. (CdMo)

Samedi 20 juin 1840
On a enterré le 16, à Woippy, deux femmes mortes de la veille et qui étaient nées, il y a 67 ans, le même jour et dans ce même village. (CdMo)

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Samedi 2 janvier 1841
Souscriptions reçues à la recette générale de la Moselle, en faveur des victimes des inondations (liste commune de Woippy).
Section Woippy. (Les sommes souscrites n'apportant rien de nos jours ne sont pas reproduites)
Thiébaut Antoine, membre du conseil municipal. Poulain Victor, id. Busy Etienne, id. Barthélemy Michel, id. Delatte Etienne, id. Roget Simon, id. jacot Victor, curé. Zentz Jacques, receveur municipal. Bolley Alexis, aubergiste. Auburtin Marie, domestique. La domestique de M. de Bony. Richard Nicolas, marchand. Mangenot Nicolas, propriétaire. Boda Jean-Baptiste, cordonnier. Bouvin Nicolas, jardinier. Mangenot Dominique, vigneron. Brulé Jean, id. Vaugein Etienne, garde-champêtre. Hennequin Louis, tonnelier. Joly, rentier. Vion Charles-Philippe, vigneron. Vion veuve. Hennequin Jean-Etienne, vigneron. Lemoine François, cordonnier. Vion François, vigneron. Lacour François, id. Paulin Pierre, vve. Marchal Pierre, rentier. Henrequelle Louis, vigneron. Hennequin Antoine vve, vigneronne. Lacour Pierre, vigneron., Gadelle Victor, tailleur d'habits. Brulé Jean, père, vigneron. Remiatte Charles, manœuvre. Gadelle Nicolas, id. Lacour Pierre, id. Lahaire Louis veuve, propriétaire. Lahaire Jean vve, id. Remiatte Perruque, manœuvre. Mangenot Jean veuve. Lahaire Dieudonné, propriétaire. Lahaire François, vigneron. Hennequin Antoine, id. Brulé Louis, id. Job André, jardinier. Pilat, officier retraité. Paulin Jean veuve. Marchal Philippe, jardinier. Hennequin Antoine père, propriétaire. Hennequin Nicolas, id. Lacour Etienne veuve. Remiatte Jean père, manœuvre. Henrequelle Claude, id. Nicolas Joseph-Louis, jardinier. Lacour Jean, vigneron. Schlinder Jean, marchand. Paulin Brice, propriétaire. Thiébaut Joseph, cantonnier. Boury Jean-Baptiste veuve. Roth Nicolas, manœuvre. Boury Jean-Baptiste fils. Remy Jean, tisserand. Rusier Jean, manœuvre. Paulin Jean-Baptiste, id. Paulin Marie veuve. Paulin François, cabaretier. Hannesse Jean, jardinier. Bouchère Grégoire, manœuvre. Mangenot François, id. Trognon Joseph, id. Dremère Jean, id. Ducatoire veuve, id. Linel veuve, id. Bayer Jean-Pierre, id. Gusse Michel, voiturier. Duplessy Nicolas, manœuvre. Charrette Laurent, maçon. Julien Pierre, manœuvre. Gusse François, id. Perin Simon, vigneron. Mangenot Antoine, débitant. Vion Jean veuve. Boury Jean-Mathias, vigneron. Weyer Richard, propriétaire. Floersingher veuve. Somny Louis, manœuvre. Godard vve. Zeuzenne veuve, propriétaire. Rollin Céleste, instituteur. Boucheré Jacques, vigneron. Boucheré Jacques fils, id. Dieudonné Sigronie, manœuvre. Bayer Louis, id. Delatte Michel vve, rentière. Mayer Moyse, boucher. Dick Jacob, berger. Narot Christophe, aubergiste. Bombardier Charles, maçon. Richet François, marbrier. Boucheré Jean-Nicolas, vigneron. Boucheré Nicolas, id. Thiébaut Joseph fils, propriétaire. Fagot Sébastien, voiturier. Paulin Joseph-Maximilien, jardinier. Enfants de l'école. Daniel Marguerite, sœur, Lurion veuve, propriétaire. Marchal Maximilien, jardinier. Baudron vve, rentière. Manœuvre Sébastien, manœuvre. Maujean Louis, id. Charette Sébastien, cabaretier. Lentz Nicolas, id. Roville Joseph, maréchal-ferrant. Gendarme Louis, manœuvre. Henrequelle Nicolas, maçon. Gendarme Nicolas, manœuvre. Mayer Pierre, propriétaire. Perrin Nicolas, tailleur d'habits. Perin Louis, propriétaire. Dalbour Etienne, id. Paulin François, manœuvre. Remiatte François-Lic, id. Thiriet Jean-Baptiste, propriétaire. Boucheré Jacques fils, tissier en soie. Simpt Pierre, manœuvre. Baptiste François, id. Mangenot Nicolas, tonnelier. Mangenot Jean-Nicolas, tailleur. Thiébaut Charles-Brice, cabaretier. Bello François, cordonnier. Remy François, jardinier. Mlle Louise. Gendarme François, vigneron. Feytes Jacques, épicier. Cayé Nicolas, vigneron. Renaul Luc, manœuvre. Nicolas Dominique, jardinier. Perin Nicolas, vigneron. Lallemand François, jardinier. Thomen Jean vve, rentière. Paulin Louis, vigneron. Basompierre Nicolas, manœuvre. Remiatte Pierre, id. Brulé Pierre, id. Lamiable Jean, id. Richet Dominique, cabaretier. Boucheré Pierre, jardinier. Mangen Nicolas, manœuvre. Lacour Jean, vigneron. Dussel Jean-François, propriétaire. Nicolas Michel, cabaretier. Antoine Michel veuve. Leclerc Jean-Baptiste, cultivateur. Ladaique Sébastien, bourlier. Martin fils, propriétaire. Sélaitener vve, rentière. Pierret Jean, maréchal-ferrant. Pierret Jean, propriétaire. Bourguignon François, id. Bourson Antoine, charron. Lamiable Louis, propriétaire. Boutry Louis, jardinier. Duplessy Nicolas, id. Vignon Joseph, id. Duplessy Nicolas, id. Remy François, id. Perin Louis vve, id. Munier Jean, id. Barrière Louis, cultivateur. Petit Jean, jardinier. Obellianne Pierre, cultivateur. Virion Pierre, propriétaire. Remiatte Jean, manœuvre. Lapointe François, cultivateur. Poulain vve, rentière. Thiriet Charles, garde. Gusse Dominique, jardinier. Bernard Nicolas, propriétaire. Periquet Matrhias, huilier. Musquar Jean, id. Thiébaut vve, manœuvre. Marchal Pierre, vigneron. Remiatte veuve. Lapied François, jardinier. Nicolas Claude, propriétaire. Lapied les fils, sonneurs. Paulin Joseph, manœuvre. Mlle Jacquemaire, propriétaire. Charraux Dominique, manœuvre. Michelet Nicolas, garde. Feyte Etienne, menuisier. Jacques Joseph, pompier. Remiatte François, vve. Fagot François, manœuvre. Boucheré père. Mangenot François, aîné, propriétaire. Barrière Jean, meunier. Vion Etienne, domestique. Remiatte François, aîné, vigneron. Lapied Jacques, id. Mangenot Nicolas, veuve, propriétaire. Dremeré Gérard, id. Créange Isaac, boucher. Blanc Joseph et François, meuniers. Reller Jean, id. Burtin Jean, manœuvre, Richard. Simon Jean, cultivateur. Mangenot François, basculeur. Lapierre Augustin, jardinier. Vax François, aubergiste. Hayer Pierre, propriétaire. Thiébaut Joseph, enfant de chœur. Nicolas François, id. Delatte Mélaine. Delatte fils. Daulion Anne. Total : 163 fr. 55 c.
Section de Thury.
MM. Jacques Michel, membre du conseil municipal. Alexandre Nicolas, id. Poinsignon Joseph, id. Job Michel, cultivateur. Periquet Joseph, id. Hurlin Charles, id. Pelte Jean, id. Jacques Antoine, propriétaire. Jacques Louis, cultivateur. Hurlin vve, cultivatrice. Alexandre François, cultivateur. Evrard François, id. Pelte vve, rentière. Ponsignon vve, id. Poinsignon Dominique, propriétaire. Charry Louis, cultivateur. Poinsignon François, propriétaire. Poinsignon Nicolas, id. Joppin Jean-François, charron. Evrard François, propriétaire. Paquin Pierre, manœuvre. Duval Jean-François, id. Mathieu vve, id. Goujon Etienne. Duval Dominique, garde-champêtre. Duval Jean vve. Hennequin Nicolas, manœuvre. Hennequin Michel, propriétaire. Hennequin vve, id. Evrard François fils, charron. Berjottin Jacques, propriétaire. Evrard Jean-François, rentier. Duval Paul-Nicolas, propriétaire. Petit François, id. Duval Jean-Mathieu, id. Duval Louis-Baudier, id. Berjotin Dominique fils, id. Bourg Louis, maréchal-ferrant. Berjottin Dominique, propriétaire. Mathieu François, id. Thiorlet veuve, id. Meaux Louis, jardinier. Meaux père, rentier. Jacques Charles, propriétaire. Coré Michel, instituteur. Marie Berjotin. Duval Dominique jeune, propriétaire. Vagner Jean, tailleur. Total : 97 fr. 95 c.
Section de Ladonchamps.
MM. Lapointe Charles, membre du conseil municipal. Hurlin Pierre-Antoine, cultivateur. Valentin Marie. Bourg Jean, maréchal-ferrant. Nathier François-Gabriel, manœuvre. Stef veuve. Petit Beaudier, garde-champêtre. Nathier Gabriel, manœuvre. Remy père, id. Remy Louis, id. Conslin Nicolas, id. Remy Nicolas aîné, manœuvre. Conslin Paul, manœuvre, Langard Gaspard, id. Conslin Jean-Nicolas, id. Evrard veuve. Evrard les filles. Mangenot Louis, cabaretier. Evrard Grégoire, manœuvre. Evrard François, id. Nillus, id. Remy Paul fils. Maire Jean-Claude, cultivateur. Lapointe Charles femme. Leur servante. Stef, manœuvre. Nathier Marie. Nassoy Claude, cultivateur. Evrard Grégoire, manœuvre. Mangenot Nicolas, cabaretier. Mangenot veuve. Mangenot François, manœuvre. Mangenot Antoine, id. Total : 49 fr. 05 c. (CdMo)

Samedi 20 février 1841
Vente à cause de cessation, à la cense de Thury, près la Maxe, commune de Woippy, du train de labour, fonds de boutique de maréchal-ferrant, de blé, orge, avoine, foin, paille, lits, linge et autres objets, appartenant à Mme veuve Hurlin. Jeudi prochain 25 février courant, dix heures du matin, et jours suivants, à la même heure, Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 12, procédera à la vente du train de labour et d'objets mobiliers, ci-après désignés. (…) (CdMo)

Samedi 20 mars 1841
A vendre à Woippy, n° 65, jolie petite maison avec écurie pour 4 chevaux, jardin et verger, plus de 150 pieds d'arbres en plein rapport.

Vente à cause de départ au village de Woippy, de très beaux meubles de salon, quantité de literie, linge de lit et de table, gravures, cadres, glaces, trumeaux, candélabres ; beaucoup de meubles, tels que commodes, secrétaires, tables, bois de lits, armoires, chaises garnies de crin et autres, belle batterie de cuisine en cuivre, airain et fonte, et beaucoup d'autres articles. Dimanche 28 mars courant, et jours suivants, dix heures du matin, à Woippy (maison Mortet), Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente des objets ci-dessus désignés. A crédit. (CdMo)

Mardi 30 mars 1841
Etude de Me Berga, notaire à Metz, rue Nexirue, n° 7.
La terre de Thury, commune de Woippy, premier canton de Metz, à vendre à l'amiable. Cette terre consiste, suivant pied-terrier, nouvellement établi, en 1° Un château avec ses dépendances, clos, jardins, vergers et bois ; une maison de ferme et bâtiments d'exploitation ; ensemble d'une superficie de 8 hectares 18 ares 59 centiares. 2° Des terres labourables aux trois saisons, de la contenance ensemble de 88 hectares 42 ares 27 c. 3° Et des prés, de la contenance totale de 11 hectares 2 ares 52 centiares. S'adresser à M. Berga, notaire à Metz, pour connaître le prix et les conditions de vente, et pour prendre connaissance du pied-terrier, ainsi que des conventions actuelles de location de la ferme ; et pour visiter la propriété, s'adresser au jardinier qui y demeure. Il sera accordé des facilités pour les paiements. (même annonce le 1er mai) (CdMo)

Jeudi 22 avril 1841
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place St-Louis, N° 48. Dimanche 2 mai 1841, à midi précis, en la demeure du sieur Poinsignon, aubergiste à la Maxe, commune de Woippy, Me Gilbrin procédera à la laisse à bail en détail de terres labourables et de prés, situés sur le ban de Thury et sur les bans voisins. (CdMo)

Jeudi 15 juillet 1841
- Vente à cause de départ, au château de Thury, près la Maxe, commune de Woippy, d'un bon cheval de cabriolet, deux vaches, d'autres bestiaux, deux chars à banc, armoires, commodes, glaces, literie, linge, fauteuils, cent chaises, batterie de cuisine, et autres articles. Appartenant à Mme la comtesse de Jaubert, rentière audit Thury. Dimanche prochain, 18 juillet courant, dix heures du matin, et jours suivants, au château de Thury, Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 12, procédera à la vente des objets désignés ci-dessus. A crédit et aux conditions du procès-verbal. (CdMo)

- Vente après décès, à la ferme de Thury, près la Maxe, commune de Woippy, du mobilier, denrées, bestiaux, et des récoltes de 60 hectares de terres, ensemencés de blé, marsages, pois, pommes de terre, millet, chanvre, etc., dépendant de la succession de Madame veuve Hurlin, décédée audit Thury. Mardi prochain 20 juillet 1841, dix heures du matin, et jours suivants, Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 12, procédera à la vente du mobilier et des récoltes ci-dessus indiqués. A crédit et aux conditions du procès-verbal. (CdMo)

Samedi 24 juillet 1841
Vente après décès, à la cense de Thury, près la Maxe, commune de Woippy, des bestiaux, cent hectolitres de colza, cent hectolitres de blé, vingt-cinq hectolitres de méteil, farine, literie, linge de lit et de table, toile, chanvre façonné, étoupe, lard, meubles, fourrages, et autres objets, dépendant de la succession de Mme veuve Hurlin, décédée audit Thury. Jeudi prochain, 29 juillet courant, dix heures précises du matin, et jours suivants, à la même heure, et sans discontinuer, jusqu'à six heures du soir, à Thury, domicile mortuaire de Mme Hurlin, Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 12, procédera à la vente du mobilier dépendant de la succession de ladite Vve Hurlin, consistant en : (…) (CdMo)

Samedi 31 juillet 1841
- Etude de Me Rollin, notaire à Metz.
A vendre aux enchères, en vertu de jugements, en l'étude et par le ministère de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 3, le mardi 17 août 1841, deux heures après-midi, la propriété dite Maison Neuve ou Brasserie anglaise située en la commune de Woippy, sur la grande route de Metz à Thionville, et à 3 kilomètres de Metz, dépendant de la succession bénéficiaire de M. Charles-Antoine Dousset. Il y aura facilités pour le paiement. (CdMo)

- Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place St-Louis, n° 48.
Dimanche 22 août 1841, à midi précis, à Thury, commune de Woippy, Me Gilbrin procédera à l'adjudication d'une belle et vaste maison entourée de jardins, située à Thury. (CdMo)

Jeudi 24 août 1841
Un corps de biens situé à Woippy, près Metz, à cinq kilomètres de la ville, composé d'une belle maison d'habitation, agréable et commode ; de jardins, vergers parterres, bosquets arrosés par le ruisseau de Woippy, et des terres et prés qui bordent ce ruisseau ; de logement de jardinier, cuverie, pressoir ; d'une maison de vigneron, et d'environ 1 hectare 82 ares de vignes et croues situées sur les bans de Woippy et de Devant-les-Ponts. Un verger entouré de murs, situé dans la village de Woippy, entre M. Barthelemy et M. Boucheré, contenant environ 35 ares. Un pré situé sur le ban de Woippy, lieu-dit sur le Fin d'Envie, contenant 1 hectare 77 ares 50centiares, entre la route au levant, le ruisseau au nord, et des aboutissants au midi. Un bois, ban de Woippy, contenant 17 hectares 39 ares 50centiares, dans les bois de Woippy, lieu-dit à l'Acacia, entre M. Roget et les représentants de M. Poulion. Ce bois pourra être vendu en plusieurs lots, si les amateurs le désirent. (CdMo)

Samedi 2 octobre 1841
Nous recevons la lettre suivante d'un M. Dussel, de Woippy, qui, dans le temps, a signalé par la voie de notre journal, l'irrégularité avec laquelle on avait procédé dans sa commune à des élections municipales que sa juste réclamation fit annuler. Nous voulons croire que le fait dont il se plaint n'a aucun rapport avec celui que nous rappelons, et que l'on n'exerce pas en ce moment, contre le sieur Dussel, une petite vengeance administrative :
« Woippy, le 29 septembre 1841. Monsieur le rédacteur, Je suis garde-chasse de mon état. M. Cossins, ancien avoué, propriétaire à Woippy, m'avait délivré une commission de garde-particulier, que M. le préfet avait approuvée et que j'avais fait enregistrer, lorsque M. le procureur du roi de Metz s'opposa formellement à ce que je fusse admis à la prestation du serment obligé. Il ne voulut d'ailleurs me donner aucune raison de son refus. M. Cossins, qui ne peut laisser braconner sa chasse, choisit un autre garde, et je me vis enlever mes seuls moyens de subsistance par le refus de M. le procureur du roi. Bien de gens, auxquels j'ai parlé de cette affaire, pensent qu'on me soupçonne de faux au parquet, et voici pourquoi. L'année dernière, comme garde-chasse de M. Roget, notaire, je me suis trouvé dans le cas de dresser un procès-verbal, pour délit de chasse commis en plaine et en temps prohibé, contre plusieurs propriétaires aisés qui m'avaient même, à cette occasion, gravement injurié : or, il ne fut donné aucune suite à ce procès-verbal, soit qu'on ait cru plutôt aux dénégations des délinquants qu'à mon rapport, soit par tout autre motif. De là le soupçon dont on croit que je suis victime. Si l'on m'accuse de faux, je demande qu'on ma poursuive comme faussaire ; mais, avant toute chose, il faut poursuivre mon rapport. Je prouverai sans peine que, sur tous les points, et pour les injures, et pour le délit de chasse, il est fondé. En attendant, et tant qu'on ne l'aura pas soumis à l'épreuve judiciaire que je demande, il fait foi ; c'est moi qui suis en droit d'accuser mes accusateurs de faux, de réclamer justice, et de ma plaindre qu'on m'enlève arbitrairement les seuls moyens que j'ai de gagner ma vie et de soutenir ma famille. Veuillez publier ma lettre, Monsieur, sinon pour réparer le tort qu'on m'a fait, du moins pour prévenir celui qu'on pourrait faire à d'autres, qui, pauvres comme moi, n'auraient pas plus que moi, une fois lésés, les moyens d'obtenir justice. Je suis, etc… Dussel, ex-garde-chasse de M. Roget. »(CdMo)

Samedi 13 novembre 1841
Vente pour cause de départ, à la Maison-Rouge, commune de Woippy, d'un excellent cheval, voitures, 12 mille kilogrammes de foin, mille mètres de bois de chêne, etc., et de tout le mobilier qui garnit la maison d'auberge. Les dimanche et lundi 28 et 29 novembre courant, dix heures du matin, et jours suivants s'il échoit, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente des objets ci-dessus indiqués. A crédit jusqu'au 11 novembre 1842. Jeudi 18 novembre 1841 Le samedi 11 décembre 1841, une heure après-midi, en l'étude de Me Roget, il sera, par son ministère, procédé, en gros ou en détail, à l'adjudication d' une maison située à Woippy, connue sous le nom de la Folie, jardin y attenant, de la contenance de 44 ares, et d'une métairie de vigne située sur les bans de Woippy et de Devant-les-Ponts. (CdMo)

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Samedi 15 janvier 1842
Etude de Me Gilbrin, notaire à Metz, place St-Louis, n° 48.
Me Gilbrin procédera : Mardi 8 février 1842, à dix heures du matin, en son étude à l'adjudication d'une maison avec jardin derrière située à Thury, commune de Woippy.

Jeudi 3 mars 1842
Vente après décès, d'un mobilier, au village de Woippy.
Dimanche 6 mars 1842, à l'issue de la messe, il sera procédé, au village de Woippy, au domicile mortuaire de Barbe Paulin, veuve Lahaire, par le ministère de Muller, huissier-audiencier au tribunal de première instance et à la justice de paix du premier canton de Metz, y demeurant, place de Chambre, n°13, à la vente de divers meubles, tels que habillements d'hommes et de femme, couches, plumons, oreillers, traversins, taies, draps de lit, plusieurs coupons de toile; une grande armoire, tables, chaises ; chanvre, étoupe ; cruches et pots de grès, faïence, chandeliers en cuivre, trumeau, fourneau, planches ; une belle vache à lait, du fumier, tonneaux, échelles et autres objets. A crédit. (CdMo)

Samedi 29 janvier 1842

Mardi 5 avril 1842
Le nommé Lemoine, de Bellevue, près Norroy-le-Veneur, a péri dans les eaux, vendredi dernier. En passant avec sa brouette sur un petit pont voisin de Ladonchamps, et que l'inondation avait ébranlé, il a été précipité dans le courant : on n'a retrouvé son corps que le lendemain à une demi-lieue de là. Il laisse une veuve et quatre enfants. Indépendamment de cet accident, les dernières pluies ont occasionné de grands ravages dans les environs de Metz ; les coteaux plantés en vignes ont beaucoup souffert, les terres supérieures ayant été, presque partout, entraînées par les pluies des derniers jours de mars. (CdMo)

Samedi 23 avril 1842
Vente pour cause de départ, en la commune de Woippy, au domicile de M. Joly, rentier. Le dimanche 1er mai 1842, à Woippy, à une heure après-midi, au domicile susdit, il sera procédé à la vente en détail de 80 hectolitres de vin rouge, première qualité, des côtes de Dâle, ban de Metz, récoltes 1837, 39, 40 et 41, avec et sans fûts, et quantité de foudres et futailles en bon état. Et le lendemain, lundi, à Metz, rue des Bénédictins, n° 1, au domicile de Mademoiselle Joly, il sera procédé à la vente de 24 hectolitres de vin , rouge, des mêmes côtes de Dâle, récolte 1834, première qualité, avec foudres et futailles en bon état. Le tout à quatre mois de crédit. Le commissaire-priseur, Peupion. (CdMo)

Samedi 23 avril 1842
Maline, commissaire-priseur, rue de la Chèvre, n° 1 bis.
Le dimanche 24 avril 1842, onze heures du matin, et jours suivants, par le ministère du sieur Maline fils, commissaire-priseur à Metz, rue de la Chèvre, il sera procédé au village de Woippy, premier canton de Metz, maison n° 38, à la vente après d'un beau mobilier, batterie et ustensiles de cuisine, linge de lit et de table, draps, taies d'oreiller et de traversin, nappes et serviettes, rideaux de lits, de croisée ; matelas, traversins, oreillers, couvertures, couvre-pieds ; glaces et pendules, vases à fleurs, meubles de salon, canapés, fauteuils, chaises garnies en velours rouge et vert, en noyer et en bois sculpté ; commodes, secrétaires, consoles, chiffonnier, tables à thé, tables de nuit, desservants, couches, tables à jouer et à manger, tables et blocs de cuisine, bancs et chaises pour jardin, et autres ustensiles de jardinage ; un billard en chêne avec ses billes ; environ 60 hectolitres de vin de 1841, et quantité de foudres et futailles vides, cuves, cuvelles, etc ; 35 caisses dans lesquelles des orangers, des lauriers, des grenadiers et autres arbustes ; 300 pots garnis de fleurs. A crédit jusqu'au 11 novembre 1842, à charge de donner caution si le commissaire-priseur l'exige. Nota. On pourra traiter de gré à gré pour les arbustes. S'adresser au jardinier de la maison n° 38, à Woippy. (CdMo)

Mardi 31 mai 1842
Avis. Le dimanche 12 juin 1842, deux heures après-midi, au village de Woippy, dans la maison communale, il sera procédé à l'adjudication au rabais de la reconstruction de la flèche du clocher de l'église de Woippy, sur la mise à prix de 1 450 francs. S'adresser au secrétariat de la mairie pour prendre connaissance du devis et du cahier des charges. (CdMo)

Mardi 7 juin 1842
Etude de Me Roget, notaire à Metz, rue Saint-Louis, n ° 1.
Le dimanche 26 juin 1842, trois heures après-midi, au village de Woippy, il sera, par Me Roget, procédé à l'adjudication d'une maison sise à Woippy ; de 44 ares de jardin y attenant, et de six pièces de vigne, ban de Woippy, et de Devant-les-Ponts. (CdMo)

13 juin 1842
Etude de Me Billotte, avoué à Metz, successeur de Me Rémond aîné.
Adjudication le 2 juillet 1842. Vente en détail au village de Woippy, par le ministère de Me Roget, notaire à Metz, de deux maisons, d'une pièce de terre, de deux pièces de pré, et d'un bois, situés au village et sur les bans de Woippy et de Saulny.
On fait savoir qu'en exécution d'un jugement contradictoire rendu par le tribunal de première instance de Metz, le 3 février 1842, enregistré et signifié tant à avoués qu'à domicile ;
Entre le sieur Louis Barrière, cultivateur, demeurant à Woippy, agissant tant en son nom personnel, à cause de la communauté de biens qui a existé entre lui et Madeleine Reiter, son épouse décédée, que comme légataire à titre universel en usufruit de cette dernière, demandeur au principal et défenseur incidemment, procédant par le ministère de Me Louis-Michel Billotte, son avoué, d'une part ;
Contre 1° Dame Marie Reiter, épouse du sieur Guillaume Laux, cultivateur, demeurant à Uckange, et ce dernier pour l'autoriser ; 2° Dame Marie Reiter, épouse du sieur Victor Stef, propriétaire et cultivateur, demeurant à Hauconcourt, et ce dernier pour l'autoriser, défendeurs au principal et demandeurs incidemment, procédant par le ministère de Me Dominique Jacquemaire, leur avoué ;
3° Dame Odile Buxieux, veuve du sieur Pierre Reiter, décédé propriétaire à Uckange, elle demeurant audit lieu, en qualité de tutrice légale à Jean-Baptiste et Jacques Reiter, mineurs, nés de son mariage avec lui ; 4° et le sieur Jean Reiter, aîné, propriétaire, demeurant à Woippy, agissant tant en son nom personnel qu'en qualité de tuteur à Pierre Reiter et Jean Reiter, ses deux frères mineurs, défendeurs au principal et incidemment, procédant par le ministère de Me François Maline, leur avoué d'autre part ;
Marie Reiter, épouse Laux ; Jean-Baptiste Reiter et Jacques Reiter, héritiers conjointement pour moitié de Madeleine Reiter, décédée épouse Barrrière, leur tante, à la représentation de Pierre Reiter, leur père ; Jean Reiter aîné, Pierre Reiter, Jean Reiter et Marie Reiter, épouse Stef, héritiers conjointement pour l'autre moitié de Madeleine Reiter, à la représentation de Jacques Reiter, leur père.
Il sera, par le ministère de Me Roget, notaire à Metz, commis à cet effet par ledit jugement, procédé, le samedi 2 juillet 1842, deux heures de relevée, au village de Woippy, et au lieu qui sera indiqué avant la vente, à l'adjudication en détail de divers immeubles dépendant tant de la communauté qui a existé entre le sieur Louis Barrière et Madeleine Reiter, sa défunte épouse, que de la succession de cette dernière, et dont la désignation suit, telle qu'elle est insérée au cahier des charges, le tout en présence du sieur Guillaume Laux, marchand tailleur, demeurant à Uckange, en qualité de subrogé-tuteur de Jean-Baptiste et Jacques Reiter, mineurs, ci-dessus dénommés.
Désignation.
Arrondissement de Merz, premire canton de Metz, département de la Moselle.
Immeubles de communauté.
Art. 1. Une maison située à Woippy, entre une maison appartenant à la succession de Madeleine Reiter au levant, et Louis Barrière au couchant, composée, sur le devant d'une chambre et d'une cuisine sous laquelle une cave ; sur le derrière, d'une écurie pour six chevaux, partie d'une autre pour vaches et porcs ; au-dessus du tout des greniers à fourrages, et une petite chambre sur le devant, un jardin derrière ; le tout comprenant une superficie d'environ 1 295 mètres, mise à prix : 3 000 fr.
Art. 2. Un pré, ban de Woippy, lieu-dit à la Bayonville, de la contenance de 26 ares, entre les héritiers Reiter et les Héritiers Poulain, mise à prix : 600 fr.
Immeubles de la succession de Madeleine Reiter.
Art. 3. Une maison située à Woippy, entre le sieur Charles Lapointe au levant, et la maison de communauté ci-dessus désignée, et formant l'article premier, au couchant ; cette maison de compose, sur le devant, de deux chambres à cheminée, donnant chacune entrée à un cabinet ; sur le derrière, d'une chambre à four et d'une écurie ; une grange entre le corps de logis et la maison de la communauté ; derrière cette grange une cuverie ; derrière la maison un jardin ; le tout comprenant une superficie d'environ 1 815 mètres, mise à prix : 3 000 fr.
Art. 4. Une pièce de terre, ban de Woippy, lieu-dit Derrière-les-Caures, entre Pierre Boucheré et les héritiers de Pierre Reiter, de la contenance d'environ 26 ares, mise à prix : 450 fr.
Art. 5. Un pré, ban de Saulny, lieu-dit en Rozières, de la contenance d'environ 17 ares, entre les représentants de M. Séchehaye et ceux de M. Geoffroy, mise à prix : 300 fr.
Art. 6. Un bois, ban de Woippy, lieu-dit au Bois-Devant-le-Moulin, de la contenance d'environ 60 ares, entre les héritiers de Jacques Reiter et les terres, mise à prix : 400 fr.
Les enchères seront ouvertes sur lesdites mises à prix fixées par le jugement du 5 février 1842. S'adresser pour voir les immeubles sur les lieux, et pour prendre connaissance du cahier des charges dressé par Me Roget, notaire à Metz, le 20 avril 1842, et déposé en son étude :
1° à Me Roget, notaire à Metz, rue St-Louis, n° 1 ; 2° à Me Billotte, avoué à Metz, poursuivant la vente, rue Serpenoise, n° 7 ; 3° à Mrs Jacquemaire et Maline, avoués à Metz, rue de la Cathédrale, n° 1, et place St-Louis, n°32.
Fait et rédigé par le poursuivant. Billotte. (CdMo)

Jeudi 23 juin 1842
Annonce judiciaire. Jeudi 23 juin 1842, à midi, il sera, par le ministère de Muller, huissier, place de Chambre, n° 15, à Metz, procédé, sur la pièce ci-après désignée, à la vente aux enchères, autorisée par ordonnance de M. le président du tribunal de première instance de Metz, le 14 juin 1842, de la récolte de colza, pendante par racine, sur environ 30 ares de terre de la pièce, au ban de Woippy, canton des Basses-Terres, saisie sur Jean-François Dussel, dudit Woippy, à la requête du sieur Antoine Lapointe, du même lieu. Au comptant. (CdMo)

Samedi 16 juillet 1842
Etude de Me Woirhaye, avoué à Metz.
Annonce judiciaire autorisée par ordonnance de M. le président du tribunal de première instance de Metz, du 12 juillet 1842, enregistrée le même jour, rendue en exécution de l'article 697 du code de procédure civile. (Loi du 2 juin 1841) Adjudication définitive le 5 août 1842. Vente sur saisie immobilière, à l'audience des criées du tribunal civil de Metz, en deux lots, d'une maison et d'une pièce de terre, situées au village et ban de Woippy, près Metz, saisies à la requête du sieur Lapointe, propriétaire à Woippy, sur le sieur Jean-François Dussel, ancien facteur de coupes au même lieu, suivant procès-verbal de Miller, huissier à Metz, en date du 6 mai 1842, visé, enregistré et transcrit.
Désignation des immeubles. Village et commune de Woippy, premier arrondissement du canton de Metz, département de la Moselle.
1er lot. Une maison avec écurie et une cour à côté, aisances et dépendances, le tout tenant ensemble ; situé au village de Woippy, lieu-dit au Haut-Poirier, ayant son entrée principale sur la route de Metz à Briey ; au premier étage la maison prend jour sur la même route par deux croisées ; sous le sol se trouve une cave ; à la suite de la maison une cour dans laquelle se trouve un bâtiment servant d'écuries et de grenier, vis-à-vis de cette construction se trouve un autre petit bâtiment servant aussi d'écurie. Tous lesdits bâtiments, maisons et écuries, sont couverts en tuiles creuses, comprenant avec la cour une étendue de superficie de terrain de 2 ares 31 centiares, et sont imposés pour 1841, à la somme de 37 fr. 53 c.
2ème lot. Une pièce de terre d'une contenance cadastrale de 1 hectare 93 ares 85 centiares, au ban de Woippy, canton derrière des Basses-Terres, longée par un petit ruisseau dit le ruisseau de la Fontenelle, sur le bord duquel se trouvent environ 42 saules et 54 jeunes peupliers au couchant. Cette pièce aboutit sur un chemin d'exploitation, elle est divisée en plusieurs sillons, emblavés en partie de trèfles et cultivée sur une faible étendue, elle est imposée pour un revenu de 42 fr. 65 c., de deuxième classe. Tous lesdits biens sont cultivés, exploités et habités par le sieur Dussel et son épouse.
La publication du cahier des charges dressé pour parvenir à la vente des immeubles saisis, a eu lieu le 22 juin 1842. L'adjudication définitive des immeubles saisis aura lieu à l'audience des criées du tribunal de première instance séant à Metz, au palais de justice, le mercredi 3 août 1842, onze heures du matin. Les enchères seront ouvertes sur les mises à prix faites par le poursuivant. Sur le 1er lot, à la somme de 2 000 fr. Et sur le 2ème lot, à la somme de 3 000 fr. Les enchères ne seront reçues que par le ministère d'avoués.
Sous les clauses et conditions d'un cahier des charges dressé à cet effet, et déposé au greffe du tribunal civil de Metz, où l'on pourra en prendre connaissance, ainsi qu'en l'étude de Me Woirhaye, avoué pour suivant la vente, sise audit Metz, rue Haute-Pierre, n°8. L. Woirhaye. (CdMo)

Jeudi 21 juillet 1842
Muller, huissier, place de Chambre, n° 13, à Metz. Vente de récolte de blé, pendante par racine, au ban de Woippy. On fait savoir que le samedi 23 juillet 1842, à l'heure de midi, sur place, il sera, par le ministère de M. Muller, huissier, place de Chambre, n° 15, à Metz, procédé à la vente aux enchères, autorisée par ordonnance de M. le président du tribunal de première instance de Metz, du 12 juillet 1842, de la récolte de blé pendante par racine, sur environ 65 ares de terre, de la pièce au ban de Woippy, canton des Basses-Terres, entre un ruisseau et plusieurs propriétaires, saisie sur le Sr Jean-François Dussel, de Woippy, à la requête du sieur Antoine Lapointe, du même lieu. Argent comptant. (CdMo)

Samedi 20 août 1842
Muller, huissier, place de Chambre, n° 13, à Metz. Vente, pour cessation de commerce, d'un mobilier considérable garnissant l'auberge de la Maison-Rouge, située près de Woippy, sur la route de Metz à Thionville. Le mercredi 24 août 1842, à neuf heures du matin, à la Maison-Rouge, ci-dessus indiquée, il sera, par le ministère de Muller, huissier-audiencier au tribunal de première instance et à la justice de Paix du premier canton de Metz, demeurant en ladite ville, place de Chambre, n° 13, procédé à la vente d'un mobilier considérable, consistant principalement en : Plusieurs bons chevaux avec harnais, voitures, tombereaux, vaches, porcs, oies, canards, poules, poulets ; batterie de cuisine composée de beaucoup d'objets en cuivre ; marmites, chaudrons, pots, casseroles, attirails de feu, le tout fer et fonte ; porcelaine, faïence, bouteilles, cruchons, verres ; quantité de nappes, serviettes, draps de lit, taies, matelas, plumons, traversins, oreillers, couvertures, couches, tables de nuit, tables à manger, grandes armoires, buffets, garde-manger, chaises, bancs, tonneaux, cuves, baquets ; plusieurs pièces de toiles ; fourneaux en fonte, et autres objets dont le détail serait trop long. A crédit. (CdMo)

Jeudi 23 août 1842
Etude de Me Roget, notaire à Metz. Une maison de maître avec logement de vigneron, sise à Woippy, et deux métairies de vignes, situées sur le territoire des communes de Devant-les-Ponts et Woippy, à vendre en détail, le dimanche 18 septembre 1842, au village de Woippy, en la maison à vendre, trois heures après-midi, par le ministère de Me Roget. (CdMo)

Samedi 3 septembre 1842
REGAIN à VENDRE. Le pré, situé commune de Woippy, et aboutissant sur la route, contient 1 hectare 86 ares. S'adresser au sieur Maline, commissaire-priseur à Metz, rue de la Chèvre, n°1 bis. (CdMo)

Jeudi 8 septembre 1842
Vente pour cause de départ, au village de Woippy, d'un beau mobilier appartenant à M. Pitat, chef de bataillon en retraite. Dimanche prochain, 11 du courant, à midi précis, au village de Woippy, il sera procédé à la vente en détail de très bons couchages, linge de lit et de table, commodes, secrétaires, armoires, glaces, pendules, vases, tableaux et gravures, etc. ; batterie de cuisine, porcelaines, cristaux, fourneaux en fonte et en faïence, et quantité d'autres objets. A crédit. Le commissaire-priseur, Peupion, rue Serpenoise, n° 6. (CdMo)

Jeudi 15 septembre 1842
A louer, pour entrer de suite en jouissance, l'Auberge de la Maison-Rouge sur la route de Metz à Thionville. S'adresser à M. Berveiller, 16, rue Fournirue. (CdMo)

Jeudi 22 décembre 1842
Le défrichement, contre lequel s'élèvent tant d'économistes distingués, vient d'atteindre les bois les plus voisins de Metz. Un de ces jours derniers, quelques hectares du bois de Woippy, appartenant à M. Séchehaye, juge de paix à Metz, ont été vendus pour être convertis en terre labourables. D'après ce précédent, ce bois tout entier peut bientôt disparaître. (CdMo)

Etude de Me Mangin, avoué à Metz, rue du Heaume, n° 8.
Le lundi 9 janvier 1843, vente sur licitation au village de St-Julien-lès-Gorze d'immeubles… On trouve dans les noms : François Blanc, Joseph Blanc, propriétaires, meuniers à Woippy ; Etienne, Rose et François Vignon, enfants mineurs, nés du mariage de Dominique Vignon, propriétaire voiturier, demeurant à Woippy, leur tuteur, avec Marie-Madelaine Blanc, décédée ; Jean Reiter, meunier, demeurant au Moulin-Haut, de Woippy, tuteur à Pierre et Jean Reiter le jeune, enfants mineurs, ses frères, nés ainsi que lui et la dame Steff ci-après qualifiée, du mariage de Marie-Madelaine Blanc avec Jacques Reiter, lesdits mineurs ayant pour subrogé-tuteur Jean Reiter aîné, meunier demeurant à Woippy ; Marie Reiter, épouse de Victor Steff, propriétaire, demeurant à Hauconcourt… (CdMo)

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Samedi 18 mars 1843
Vente aux enchères au village de Woippy, près Metz, de 200 hectolitres de vin rouge des années 1839 et 1840, cru de Devant-les-Ponts, et contenu dans de grands foudres, appartenant à M. Bertrand, propriétaire. Mardi 28 mars courant, dix heures du matin, chez M. Bertrand, à Woippy, Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, n° 12, procédera à la vente en détail des vins sus-indiqués. A crédit jusqu'au 11 novembre 1843. (CdMo)

Samedi 13 mai 1843
Dimanche 14 mai 1843, à une heure de l'après-midi, à Woippy, lieu-dit au Bois-Devant-le-Moulin, il sera procédé, par le ministère de Me Muller, huissier, place de Chambre, n° 13, Metz, à la vente aux enchères de 1000 fagots et de 30 stères de bois à brûler, de diverses essences, provenant du bois des héritiers Reyter, d'Uckange. A crédit. (CdMo)

Samedi 20 mai 1843
Cour d'Assises de la Moselle. Présidence de M. Pidancet. Audience du mercredi 10 mai.
Albert Matz, domestique à Woippy, avait déjà commis plusieurs soustractions au préjudice de son maître. Des soupçons vague planaient sur lui, mais les preuves faisaient défaut. Au mois de février dernier, il alla proposer à un cultivateur l'acquisition, à vil prix, d'une certaine quantité d'avoine. Il ne se fit aucune espèce de scrupule de faire connaître l'origine frauduleuse de sa possession. La personne à laquelle cette proposition d'achat avait été faite, feignit d'y consentir ; un rendez-vous fut pris, mais au moment où la livraison devait avoir lieu, deux gendarmes, avertis d'avance par le prétendu acquéreur, s'emparèrent de la personne de Matz et le mirent sur le champ en état d'arrestation. Après le réquisitoire de M. de Faultrier, substitut de M. le procureur-général, et de la plaidoirie de Me Auclaire, défenseur de l'accusé, ce dernier, déclaré coupable par le jury, est condamné à huit années de réclusion. (CdMo)

Mardi 30 mai 1843
Aujourd'hui, à deux heures de relevée, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente de 6000 gros fagots et de 80 stères de bois de chauffage, déposés au bois de la Julière, près Saint-Remy, appartenant à Antoine Lapointe, cultivateur à Woippy. Cette vente aura lieu à crédit. (CdMo)

Mardi 22 août 1843
Les élections. (…) Le premier collège, qui compte 35 radiations et décès, a vu pourtant le nombre de ses électeurs s'accroître de 378 à 393. C'est que des conservateurs du 2e collège, au nombre de 34, ont jugé utile de faire une émigration vers le domaine électoral de M. le général Paixhans, ainsi que l'on voit, aux premières rigueurs de l'arrière-saison, se diriger vers de plus doux climats de longs triangles d'innocents oiseaux voyageurs. Cette manœuvre électorale, dont M. le préfet Germeau à peut-être été le guide, en transférant son domicile politique à Woippy, moyennant 1 fr. 25 c. de contribution qu'il y paie, assurera-t-elle, aux prochaines élections, la nomination de M. le député ministériel Paixhans ? Nous espérons bien que non. (…) (CdMo)

Mardi 28 novembre 1843
On nous assure que la majeure partie du conseil municipal de Woippy (Moselle) menace de donner sa démission. Voici quelques détails sur cette affaire à laquelle certaines considérations politiques ne sont peut-être pas étrangères : La commune de Woippy, qui est très pauvre, possède cependant un terrain inculte, appelé le Ruisseau-des-Roches, qu'elle loue annuellement en nature de pâquis, à divers individus, et dont elle paie annuellement aussi les contributions. Elle est donc incontestablement propriétaire de ce terrain. Mais comme elle n'a pas toujours été convenablement administrée, il y a environ 30 ans qu'un habitant s'est avisé de planter une vingtaine de peupliers au bord du Ruisseau-des-Roches. Depuis les héritiers du planteur ne se sont pas contentés de l'émondage de ces arbres, que leur abandonnait l'incurie des maires, et aujourd'hui l'un d'eux, membre du conseil municipal de Woippy, a vendu les peupliers. Aussitôt le conseil municipal, en présence de cette usurpation, s'assemble, examine l'affaire et décide que tous les terrains usurpés par les riverains du Ruisseau-des-Roches seront réintégrés à la commune, et que les peupliers en question sont une propriété communale. Toutefois l'autorité n'agit point ; elle semble considérer la délibération du conseil comme non-avenue : mais pendant qu'elle temporise, le conseiller municipal usufruitier, abat les arbres. Aussitôt grand scandale dan stout Woippy. La clameur publique accuse hautement certains conseillers de faire leurs affaires particulières aux dépens de la commune ; les conseillers eux-mêmes parlent de se démettre de leurs fonctions, puisque l'autorité méconnaît ou dédaigne leurs délibérations ; enfin le maire fait dresser, contre l'abatteur d'arbres, un procès-verbal qu'il dicte lui-même, et dans lequel il énonce que les droits de la commune sont positifs ; cette déclaration rétablit bientôt le calme dans les esprits. Malheureusement, on a appris depuis que ni l'autorité judiciaire, ni l'autorité administrative n'ont été touchées de ce procès-verbal : on ne sait ce qu'il est devenu. Quant aux arbres on les enlève. La commune se trouve donc frustrée dans sa propriété, et le conseil municipal est dupe d'une inqualifiable manœuvre. On peut croire qu'il ne permettra pas qu'on se joue ainsi de ses délibérations. Les choses en sont là. En attendant qu'elles se dessinent mieux, que tout s'éclaircisse et que le procès-verbal se retrouve, on va disant que l'usufruitier usurpateur est un électeur bien pensant, que d'autres électeurs que l'autorité voudrait attirer sont dans le même cas, et que cette seule qualité suffit pour rendre l'administration et la justice aveugles et sourds. Est-ce que, par hasard, ceux qui parlent ainsi auraient raison ? Nous le saurons bientôt. (CdMo)

Année 1844 Retour haut de page

Jeudi 29 février 1844
Adjudication après décès, à Woippy, le dimanche 3 mars 1844, après vêpres, par le ministère de Me Richard Nicolas, notaire à Metz, en la maison qui sera indiquée, de deux maisons situées à Woippy, portant les numéros 80 et 81. Désignation : Art. 1 er . Maison de maître, composée d'une cuisine, d'une salle à manger et d'une remise, au rez-de-chaussée ; à l'étage, d'un salon, de trois pièces et d'un cabinet. Derrière la maison se trouve une cour suivie d'un très beau jardin, dans lequel il y a un pavillon au milieu et un grand berceau à l'extrémité. Porte de sortie sur le chemin qui conduit à la petite route de Metz. Art. 2. Une maison de vigneron, attenant à la première, composée d'un rez-de-chaussée, avec plusieurs pièces, et une petite cour derrière. Le tout en très bon état. On pourra traiter avant la vente s'il est fait des offres. S'adresser, pour les renseignements, à Me Richard Nicolas, notaire à Metz, rue des Clercs, n° 1. (CdMo)

Samedi 6 avril 1844
Lundi 8 avril 1844, à dix heures du matin, à Woippy, Muller, huissier à Metz, procédera à la vente de garde-robes d'homme, chemises à l'usage d'homme et de femme, plumons, traversins, oreillers, couvertures ; douze paires de draps de lit, serviettes, nappes, tabliers de cuisine, toile, fil de chanvre, sacs de toile ; bois de lit, grandes armoires, buffets, dressoir, maie à pétrir, tables, chaises, heurtoir, cuves, futailles, outils de jardinier ; 5 hectolitres de blé, 25 hectolitres de pommes de terre, carottes, 50 kilogrammes de lard, légumes secs, fourneau en fonte avec marmites, batterie de cuisine, fer, fonte, cuivre, étain, et autres objets. (CdMo)

Samedi 11 mai 1844
A louer, pour la saison d'été, à Woippy, près de Metz, un petit pied-à-terre de deux pièces, avec jolie terrasse, cave et un petit jardin aux environs, le tout pour 60 francs. S'adresser à M. Boucheret, rue St-Médard, n° 7. (CdMo)

Samedi 1er juin 1844
A louer, pour la belle saison, à Woippy, un petit pied-à-terre de deux pièces, avec jolie terrasse, cave, grenier, remise, et un petit jardin près de là, pour la somme de 60 francs. S'adresser à M. Boucheré, rue St-Médard, n° 7. (CdMo)

Jeudi 4 juillet 1844
Vente après décès, au village de Woippy, du mobilier considérable dépendant de la succession de Madame veuve Delatte, décédée rentière audit Woippy. Le 18 juillet courant et jours suivants, dis heures du matin, au domicile mortuaire de Madame Delatte, les huissiers François et Sarazin, de Metz, procéderont à la vente du mobilier décrit ci-après : Une belle vache laitière ; quantité de bons couchages, 80 paires de draps, quantité de belles nappes, 20 douzaines de serviettes ouvrées, damassées et unies, linge de cuisine, toile en pièces, beaux meubles, pendules, 4 flambeaux en argent, armoires, commodes, secrétaires, tables, chaises, 12 couches, batterie de cuisine assortie, fourneaux et poêle en faïence, un alambic avec ses accessoires, futailles, bois et fagots, 50 hectolitres de vin 1842 et 1843, etc. A crédit. (CdMo)

Samedi 8 juillet 1844

Etude de Me Guerquin, notaire à Metz, rue Fournirue, n° 52. Le mercredi 17 juillet 1844, à une heure après-midi, au village de Woippy, près Metz, ledit Me Guerquin procédera à l'adjudication par lots : 1° D'une maison de maître, située à Woippy, avec un jardin vis-à-vis, d'une contenance de 33 ares ; 2° D'une autre maison située au même lieu, à côté de la précédente, avec jardin entouré de murs ; 3° D'une autre maison située audit Woippy, à côté de la maison de maître ; 4° Et d'une pièce de bois, située sur le ban de Saulny, lieu-dit le bois Champ-Colas, de la contenance de 6 ares 50 centiares, entre la route, M. Roget et les prés. (CdMo)

Samedi 13 juillet 1844
A vendre à Woippy, une très jolie petite campagne, avec un beau et grand jardin en plein rapport. Prix très modéré. S'adresser à Me Roget, notaire à Metz. (CdMo)

Mardi 27 août 1844
Etude de Me Guerquin, notaire à Metz, rue Fournirue, n° 52. Le dimanche 15 septembre, après les vêpres, Me Guerquin procédera, au village de Woippy, à l'adjudication en détail de plusieurs pièces de terres labourables, croue, vigne et bois, situés sur les bans dudit Woippy, de Devant-les-Ponts et de Saulny. (CdMo)

Samedi 31 août 1844
Annonces judiciaires.
M. de Bony fils, liquidateur de la société Fauré et Cie, établie verbalement entre eux pour la distillerie des pommes de terre et la fabrication de liqueurs, dont le siège était à la Maison-Rouge, déclare par le présent que cette société a cessé d'exister depuis le 8 juillet dernier et qu'il est resté seul liquidateur. Metz, 29 août 1844. De Bony fils. (CdMo)

Extrait d'un acte de société sous seing-privé, en date du 15 août 1844, enregistré le 29 août 1844, entre les sieurs H. de Bony fils, propriétaire, demeurant à Bellevue, et Alexandre Cossins, propriétaire, demeurant à Woippy, associés pour l ‘exploitation d'une distillerie établie à la Maison-Rouge, commune dudit Woippy. La raison sociale est de Bony et Cossins. La durée de la société sera de neuf années consécutives, à dater du 25 août présent mois. Le fond social est de 100 000 francs. Les deux associés géreront et administreront les affaires de la société. Chacun aura la signature sociale. Le siège de la société est fixé à ladite Maison-Rouge. Pour extrait conforme, Metz, le 19 août 1844. De Bony et Cossins. (CdMo)

Mardi 29 octobre 1844
MM. de Bony et Cossins, distillateurs à la Maison-Rouge, préviennent MM. les boulangers et pâtissiers qu'ils trouveront chez eux, tous les jours, de la levure fraîche, On trouve également dans leur établissement, des résidus de fécule propres à l'engrais des animaux. Le tout à des pris très modérés. (CdMo)

Samedi 2 novembre 1844
Un incendie très violant a éclaté hier, vers une heure de l'après-midi, à la Maison-Rouge (route de Metz à Thionville), dans l'établissement de MM. de Bony et Cossins. Les premiers secours ont été donnés par quelques habitants de Woippy, et des détachements des 3e, 13e régiments d'artillerie, et d'infanterie, accourus en toute hâte sur le lieu du sinistre. A l'heure où nous écrivons (huit heures du soir), on nous assure que le feu n'est pas encore éteint, bien qu'il soit concentré. Un sapeur et un habitant de Woippy ont été assez gravement blessés. On nous cite, comme s'étant particulièrement distingués, MM. Léon Watrin, médecin vétérinaire, qui a fait preuve de la plus rare intrépidité ; Bertrand, conseiller de préfecture ; Henry, capitaine d'état-major ; Séchehaye, juge de paix ; Blancourt, maréchal des logis d'artillerie ; le curé de Woippy, Barthelemy, juge suppléant ; un officier d'artillerie et le sapeur blessé dont nous ignorons les noms, et MM. les docteurs Gillot et Warin qui ne se sont pas bornés à prodiguer leurs soins aux blessés. Les pompiers de Metz, arrivés après trois heures, ont rempli, comme toujours, leur devoir avec intelligence et dévouement. La distillerie est sauvé : on dit que le bâtiment consumé était assuré. On se loue peu, en général, des habitants de Woippy, qui auraient montré en cette triste circonstance une indifférence blâmable. (CdMo)

Mardi 5 novembre 1844
Metz, le 5 novembre 1844. Nous recevons de M. Cossins, l'un des incendiés de la Maison-Rouge, la lettre suivante écrite dans le but de décliner toute participation à l'article du Courrier qui a parlé de cet incendie. M. Cossins est en effet entièrement étranger à cet article, dont l'exactitude nous est de nouveau garantie. On comprendra d'ailleurs que, sur ce sujet, la position de M. Cossins et le nôtre ne comportent pas le même langage : « Maison-Rouge, le 3 septembre 1844. Monsieur le rédacteur, Je viens de lire dans votre journal quelques paroles qui tendent à déverser le blâme sur les gens de Woippy en général, qui, y est-il dit, auraient montré dans cette triste circonstance, une indifférence blâmable . Je vous prie, Monsieur le rédacteur, de vouloir bien reconnaître que je suis totalement étranger à cette réflexion aussi bien qu'à l'article lui-même. Je profite de cette occasion pour remercier toutes les personnes et notamment celles de Woippy, qui ont bien voulu nous prêter leurs secours ; quant à celle qui ne l'ont pas fait, le pouvant, ce n'est pas à moi de les en blâmer : quand la reconnaissance remplit le cœur, de pénible sentiments n'y peuvent trouver accès. Veuillez Monsieur le rédacteur, etc. Cossins. Jeudi 7 novembre 1844 Nous avons dit dans notre numéro du samedi 2 novembre 1844, en rendant compte de l'incendie de la Maison-Rouge : « On se loue peu, en général, des habitants de Woippy, qui auraient montré, en cette triste circonstance, une indifférence blâmable. » Cette phrase, nous le croyons encore, était l'expression de l'opinion publique sur des faits dont plusieurs des travailleurs de l'incendie avaient été témoins. Cependant nous avons reçu, signée de 27 habitants de Woippy, une protestation contre notre assertion. Cette protestation qui a, en partie, trouvé place dans un autre journal, non seulement prouve que tous les habitants de Woippy n'ont pas montré « l'indifférence blâmable » contre laquelle nous nous sommes élevés et dont nous n'avons pas accusé la population entière : mais par certains détails, dans lesquels nous n'avons pas à entrer ici, elle corrobore jusqu'à un certain point l'opinion que nous avons émise : « Plusieurs habitants de Woippy, dit-elle, présents à cette scène…, se sont à l'instant donné le mot pour se retirer et rentrer dans leur domicile ; ce qui, sans doute, a donné lieu à l'insertion dont nous nous plaignons. » Quant à M. le curé de Woippy, qui s'était fort bien conduit comme travailleur, il a bien fait, comme pasteur, de louer en chaire ceux de ses paroissiens qui l'avaient imité en faisant preuve de dévouement ; mais nous croyons qu'il aurait mieux fait encore de n'adresser d'éloges qu'à ceux-là. (CdMo)

Samedi 9 novembre 1844
MM. de Bony et Cossins, distillateurs à la Maison-Rouge, préviennent MM. les boulangers et pâtissiers qu'ils trouveront chez eux, tous les jours, de la levure fraîche , On trouve également dans leur établissement, des résidus de fécule propres à l'engrais des animaux. Le tout à des pris très modérés. (CdMo)

Samedi 14 décembre 1844 et Samedi 28 décembre 1844
A vendre de gré à gré, et en un seul lot, une jolie petite propriété , située à Woippy, près Metz, dite le Château de Nachy. Cette propriété consiste : 1° En une maison de maître composée d'un vestibule, d'une cuisine, salle à manger et quatre chambres à coucher, tant au rez-de-chaussée qu'à l'étage ; beaux greniers au-dessus, sous un comble couvert en ardoises ; devant la maison est une grande cour d'entrée, à droite et à gauche de laquelle se trouvent une remise, une cave, un bûcher et des lieux d'aisances ; derrière est un beau jardin garni d'espaliers, et ayant une sortie particulière sur le chemin de Metz ; 2° Et une petite maison de vigneron , voisine de la maison de maître, avec cour et jardin par derrière Cette propriété est située dans le partie la plus élevée du village ; son exposition au levant, et la vue étendue et variée dont on y jouit en font une habitation très agréable. On traitera à des conditions avantageuses. Pour avoir tous renseignements, s'adresser audit Me Rollin, notaire, chargé de la vente. (CdMo)

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