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Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces ( 1845 - 1849 )

Journaux consultés et abréviations utilisées Sources
Courrier de la Moselle (CdMo)
Indépendant de la Moselle (IdMo)
Vœu National (VN)
  Les journaux consultés sont issus des collections de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz-Pontiffroy, des Archives municipales de Metz et des Archives départementales de la Moselle.
(références disponibles sur place)

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| 1846 | 1847 | 1848 | 1849 |
| Groupe d'années précédentes (1840-44) | Groupe d'années suivantes (1850-54) |

Année 1845

Mardi 21 janvier 1845
Un incendie a éclaté, hier matin, dans une maison isolée, située hors de la porte de Thionville, près de la Maison-Rouge. Les pompiers de Metz y ont couru avec leur zèle accoutumé et s'en sont rendus maîtres : nous manquons de renseignements, quant au dommage éprouvé par le propriétaire. (CdMo)

Jeudi 23 janvier 1845
Machine à battre le blé. De la force de deux chevaux (construction de Thomas, de Moineville), à vendre présentement. Elle est en très bon état, et l'on s'en défait que pour la remplacer par une plus grande. S'adresser à M. Pelte, cultivateur à la Grange-d'Envie. (CdMo)

Mardi 1er avril 1845
Vente pour cause de cessation, à Saint-Eloy, écart de la commune de Woippy. Jeudi prochain 3 avril 1845, deux heures du matin, à Saint-Eloy, chez M. Simon, cultivateur, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente du beau train de culture ci-après décrit : Douze bons chevaux hongres et juments poulinières, un entier âgé de cinq ans, bonne race du pays, quatre poulains, dix belles vaches laitières, deux génisses, deux taureaux de deux et trois ans, trente moutons, deux voitures à jantes larges, charrues, herses, tous les outils composant une boutique de maréchal-ferrant, agrès de voitures et de charrues ; denrées et fourrages. A crédit jusqu'au 1er février 1846. (CdMo)

Samedi 26 avril 1845
Annonce judiciaire. Dissolution de société. Par acte sous seing-privé, fait double à Metz, le 12 avril 1845, y enregistré le 26, la société commerciale constituée entre MM. Alexandre Cossins, propriétaire, demeurant à Woippy, et M. Henry de Bony fils, distillateur à la Maison-Rouge, ladite société ayant pour objet la distillerie de pommes de terre, sous la raison de Bony et Cossins, a été déclarée dissoute à compter dudit jour, 12 avril 1845, et M. de Bony a été chargé de la liquidation. Pour extrait à publier, aux termes des articles 42 et 46 du code de commerce, dans le Courrier de la Moselle du 16 avril 1845. Cossins, H. de Bony. (CdMo)

Samedi 17 mai 1845
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, n° 3.
Dimanche 25 mai 1845, après les vêpres, au village de Woippy, près Metz, en la maison commune, il sera procédé, par ledit Me Rollin, à l'adjudication en détail et par lots, de différentes pièces de terres, croues et vergers, situés sur le ban dudit Woippy, dans les meilleurs cantons, d'une contenance totale d'environ 11 hectares. On pourra traiter à l'amiable avant le jour fixé pour l'adjudication, quant à la pièce de terres située sous le Rucher, touchant aux premières maisons du village, contenant environ 3 hectares, et du grand verger situé vis-à-vis le château de Nachy, d'une contenance de 1 hectare 41 ares. S'adresser à cet effet audit Me Rollin. (CdMo)

Mardi 22 juillet 1845
Etude de Me Machetay, avoué à Metz, rue des Murs, 23.
Insertion extraordinaire, autorisée par ordonnance de M. le président du tribunal de première instance séant à Metz, en date du 17 juillet 1845, enregistrée. Vente par licitation, d'une maison sise à Lorry-lès-Metz, et de plusieurs pièces de terres, prés, bois, croues et vignes, situés sur les bans de Lorry-lès-Metz, Plappeville, Saulny, Woippy et Devant-les-Ponts, par le ministère de Me Roget, notaire à Metz, rue St-Louis, n° 1, le lundi 18 août 1845, à midi, dans le maison d'école dudit Lorry. (…) Ban de Woippy : N°20. Une vigne, en Chiloux, entre le sieur Hennequin de part et d'autre, contenant 5 ares 52 c., mise à prix …. 100 fr. N°34. Une pièce de terre, entre les sieurs Hannesse et Obélianne, contenant 12 ares, mise à prix … 300 fr. (CdMo)

Jeudi 7 août 1845
Etude de Me Simon, notaire à Metz, rue du Porte-Enseigne, 17-19. Le dimanche 17 août 1845, à l'issue des vêpres, Me Simon, notaire à Metz, procédera, au village de Woippy, à l'adjudication d'une belle petite maison, avec cour et jardin devant, et verger à la suite, située au village de Woippy, habitée par Madame veuve Bodron. Cette maison est composée d'une petite cave, d'une cuisine dans laquelle se trouvent un four et un évier, d'une laiterie ; au 1er étage, de deux chambres avec alcôve et de deux cabinets ; au 2ème étage, d'une grande chambre et de deux cabinets. (CdMo)

Jeudi 18 septembre 1845
Etude de Me Simon, notaire à Metz, rue du Porte-Enseigne, 17. Le dimanche 21 septembre 1845, à l'issue des vêpres, au village de Woippy, il sera procédé, dans la maison à vendre, par le ministère de Me Simon, notaire à Metz, à l'adjudication d'une maison, située audit village, portant le n° 64, avec cour d'entrée, jardin planté d'arbres fruitiers à la suite de la cour et un verger contigu. (CdMo)

Samedi 20 septembre 1845
Avis divers. MM. de Bony et Cie, distillateurs à la Maison-Rouge (près Metz, route de Thionville), préviennent les cultivateurs qu'à dater de ce jour les pommes de terre attaquées, qui ne seraient point admises sur les marchés, seront reçues dans leur établissement. Le prix sera basé sur ce qu'on pourra tirer par la distillation. Ils croient devoir aussi engager à arracher et à transporter chez eux, le plus promptement possible, les pommes de terre qu'on croirait attaquées et qu'on destinerait à la distillation. (CdMo)

Samedi 25 octobre 1845
Jolie petite propriété de campagne, avec un magnifique jardin, située à Woippy, à vendre. S'adresser, pour les renseignements, à Me Roget, notaire à Metz, ou à M. Cossins, propriétaire à Woippy. (CdMo)

Mardi 30 décembre 1845
Dimanche 4 janvier 1846, après la messe, dans la maison de M. Cossins, à Woippy, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente du mobilier désigné ci-après : Quantité de bons matelas, sommiers, plumons, traversins, oreillers, couvertures en laine et coton, courtes-pointes, tapis, rideaux de lit et de croisée, beaux draps, nappes, serviettes, services complets en toile ouvrée et damassée ; beaux meubles, armoires, secrétaires, commodes, chiffonniers, couches, tables de nuit en acajou et noyer, belles tables avec ou sans allonges, tables à jeux, consoles, toilettes, glaces, pendules, garnitures de cheminée en porcelaine garnies de fleurs artificielles, fauteuils, canapé garnis en velours, chaises ; batterie de cuisine en fer, cuivre et airain, faïence, verrerie et poterie, cheminées, chenets, motrets, attirails de feu et de four, malles, paniers, outils et autres objets. A six mois de crédit. (CdMo)

Année 1846 Retour haut de page

Samedi 17 janvier 1846
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3.
A vendre par adjudication, le dimanche 25 janvier 1846, à midi, à Woippy : 1° une grande maison avec jardin, grange, écuries, située à Woippy, place de la chapelle, n° 78 ; 2° une cuverie avec jardin, située vis-à-vis cette maison ; 3° une petite maison de maître, sise au même village, attenant à la précédente, n° 79, avec cour, jardin et autre dépendances ; 4° et diverses pièces de croues et vignes sises bans de Woippy et de Devant-les-Ponts. Cette vente aura lieu à crédit, par le ministère dudit Me Rollin. (CdMo)

Jeudi 29 janvier 1846
Me Gougeon, notaire à Metz, rue de la Princerie, n° 5, procédera, le dimanche 15 février 1846, une heure après-midi, à Woippy, en la maison à vendre, à l'adjudication d'une vaste maison avec écuries, cour et jardin, située à Woippy, sur la route de Metz à Briey, entre les héritiers Louis et Sidot. (CdMo)

Samedi 14 février 1846
Le jeudi 26 février 1846, Sarazin, huissier, procédera à Woippy, à la vente du train de labour dont suit le détail : sept chevaux de trait, au nombre desquels plusieurs juments poulinières, deux vaches, voitures à jantes larges, tombereaux, charrues, herses, etc. A crédit. (CdMo)

Mardi 17 février 1846
Maline, commissaire-priseur. Vente aux enchères, de 6 à 800 hectolitres de pommes de terre première qualité, provenant de terrains sablonneux, propres à la plante et à la table, au château de Thury, commune de Woippy, 1er canton de Metz, le lundi 2 mars 1846, à neuf heures du matin. A crédit. (CdMo)

Samedi 4 avril 1846
Etude de Me Simon, notaire à Metz, rue du Porte-Enseigne, 17-19. Le dimanche 19 avril 1846, à l'issue des vêpres, Me Simon, notaire à Metz, procédera, au village de Woippy, à l'adjudication d'une maison avec cour et jardin devant et jardin à la suite, située au village de Woippy, n° 64. Cette maison renferme une écurie pour quatre chevaux. (CdMo)

Samedi 11 avril 1846
Le mercredi 22 avril 1846, et jours suivants, dix heures du matin, à Woippy, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente de huit belles vaches, race suisse, deux autres du pays, deux beaux taureaux Durham, deux génisses, un cheval, un poulain, char à bancs 1842, 6 hectolitres vin rouge, 42 en fûts, 50 hectolitres 1844, rouge, 20 hectolitres 1845, et d'un beau mobilier. A crédit. (CdMo)

Jeudi 16 avril 1846
Le mercredi 22 avril 1846, et le lendemain, dix heures du matin, à Woippy, Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, procédera à la vente du mobilier détaillé ci-après :
Huit belles vaches laitières, race suisse, deux autres du pays, un taureau Durham, première force, âgé de 2 ans et demi, un autre taureau, même race, âgé de 18 mois, deux belles génisses du même âge, un cheval, un poulain ; harnais complet ; volaille ; char à bancs tout neuf à essieux de fer, une charrette, vingt voitures de fumier.
Cinq cents bouteilles vin rouge et blanc 1842, cinq hectolitres de même vin, avec fûts, cinquante hectolitres 1844 rouge, vingt hectolitres 1845, beaucoup de futailles vides, une mécanique à couper les betteraves, mille kilogrammes de betteraves, dix hectolitres de pommes de terre, carottes, navets, sacs, semences de betteraves et autres, foin, paille, avoine, etc.
Meubles. Quantité de matelas, sommiers, plumons, duvets, traversins, oreillers, couvertures et rideaux de lits et de croisée, courtes-pointes, linge de cuisine, glaces grandes et petites, beaux vases, chandeliers, plusieurs lits de repos garnis de coussins, armoires, buffets, belles couches, tables de toutes dimensions, toilettes, chiffonniers, consoles, guéridons à dessus de marbre; gravures, fauteuils garnis, d'autres et beaucoup de chaises foncées de paille, desservants, poêles en faïence, une belle cheminée avec ses corps, plusieurs fourneaux, batterie de cuisine en cuivre, airain, fer et fonte, cuillers, fourchettes, porcelaine, cristaux, bouteilles vides, vitraux et cloches, caisses de fleurs et arbustes.
A crédit jusqu'au 11 novembre 1846. (CdMo)

Samedi 2 mai 1846
- Etude de Me Simon, notaire à Metz, rue du Porte-Enseigne, 17-19.
Le jeudi 14 mai 1846, à deux heures de l'après-midi, Me Simon, notaire à Metz, procédera en son étude à l'adjudication en un seul lot, d'une belle propriété dite le Rucher, située au village de Woippy près Metz, consistant en :
1° une maison de maître, précédée d'une belle cour d'entrée, de bâtiments d'exploitation, belles caves, cuves, foudres, pressoir à coffre et vis à percussion en fer, nouveau modèle, pouvant presser en une seule fois le marc de 40 hectolitres, chaudière murée, quatre pompes, un bâtiment contenant deux étables, chambres de domestique, remise, greniers à fourrage, logement de jardinier, poulailler et colombier ;
2° un enclos d'une superficie de 3 hectares 55 ares, traversé par un cours d'eau et entouré de murs et de palissades, situé en amphithéâtre, exposé à l'est et au sud, de l'aspect le plus agréable et divisé en jardin potager planté d'arbres à fruits des meilleures espèces, parterre, un bois à l'anglaise d'une superficie d'un hectare, planté d'arbres verts et du pays, terres en mésoyage de première qualité, serre, couches garnies de vitraux et de cloches ;
3° en trois pièces de terre en nature de mésoyage, contenant ensemble 2 hectares 12 ares 94 centiares ;
4° en 2 hectares 26 ares de vignes en dix pièces, situées sur les bans de Woippy et de Devant-les-Ponts.
Cette propriété, propre à l'industrie, est située dans une position très avantageuse, et de la maison de maître on a une vue magnifique sur le bassin de la Moselle et la ville de Metz. S'adresser sur les lieux pour voir la propriété, et pour connaître les conditions de la vente, à Me Berga et à Me Simon, notaires à Metz. (CdMo)

- Petit appartement, situé à Woippy, avec écurie et jardin, au choix des amateurs, à louer présentement. S'adresser au propriétaire, M. Deraux, au n° 62. (CdMo)

29 mai 1846
Etude de Me Mangin, avoué à Metz, rue du Heaume, 8.,
IMMEUBLES consistant en maison, jardin, vigne, terres et bois, situés au village et sur le ban de Woippy, premier canton de l'arrondissement de Metz (Moselle), A VENDRE sur licitation, par le ministère de Me Roget, notaire à Metz, rue Saint-Louis, 1, le lundi 15 juin 1846, à deux heures de relevée, au village de Woippy, au domicile qui sera indiqué au son de la caisse.
En exécution d'un jugement rendu par le tribunal de première instance séant à Metz, le 23 avril 1846, enregistré, dans la cause d'entre 1° Louis Charaux, jardinier, demeurant à Moulins-lès-Metz ; 2° Louis Lamiable, propriétaire, demeurant à Woippy ; 3° Barbe Lamiable, épouse de Louis Boucheré, vigneron, et ce dernier pour autoriser son épouse, domiciliés au Ban-Saint-Martin ; 4° Madeleine Lamiable, fille majeure, sans profession, demeurant à Scy ; 6° Marguerite Lamiable, épouse de François Denis, ébéniste, et ce dernier pour assister son épouse, domiciliés à Vallières, demandeurs, procédant par le ministère de Me Mangin, leur avoué d'une part ;
Contre le sieur Jacques Charaux, jardinier à Moulins-lès-Metz, y demeurant, agissant en qualité de tuteur à Marie, Catherine, Marguerite, Georges et François Charaux, tous cinq enfants mineurs, nés de son mariage avec Marie Lamiable, son épouse décédée (lesquels mineurs ont pour subrogé-tuteur ad hoc le sieur Jacques Charaux, vigneron, demeurant à Vaux), défendeurs, procédant par Me Machetay, avoué près le tribunal de première instance séant à Metz, y demeurant, rue des Murs, n° 23, d'autre part ; Me Roget, notaire à Metz, procédera à la vente des immeubles ci-après désignés, dépendant de la succession du sieur Jean Lamiable, décédé propriétaire à Woippy.
DESIGNATION.
1. Une maison avec battoir, écurie, petite cour, située au village de Woippy, sur la route de Metz à Briey, Pierre Brûlé d'une part, et Nicoals Bombardier d'autre part, donnant au levant sur la route ; mise à prix 900 fr.
2. Un jardin d'environ 12 ares, lieu-dit au Champ-Bannay, d'une part Jean Lacour, et d'autre part une ruelle ; mise à prix 400 fr.
3. Un bois d'environ 60 ares, lieu-dit Devant-le-Moulin, de part et d'autre Jean Brûlé et Jean Pierrel ; mise à prix 400 fr.
4. Quarante-cinq ares de terre lieu-dit au Pâtis, d'une part le bois, d'autre le pâtis communal ; mise à prix 600 fr.
5. Une vigne de12 ares dans les Carrés, d'une part le sentier, d'autre les sieurs Barthélemy et Pierre Veyer ; mise à prix 300 fr.
6. Huit ares environ de terre au Pont-aux-Ognons, d'une part le ruisseau, d'autre la veuve Zenzen ; mise à prix 80fr.
Les enchères seront ouvertes sur les mises à prix ci-dessus établies et fixées ainsi sur chacun desdits immeubles par le jugement sus-énoncé.
La vente sera faite en détail, sous les clauses et conditions du cahier des charges dressé par Me Roget, notaire à Metz, et déposé en son étude où les amateurs pourront en prendre communication.
Fait et rédigé à Metz, par Me Mangin, avoué des poursuivants. Signé Mangin. (IdMo)

Samedi 15 août 1846

Etude de Me Simon, notaire à Metz, rue du Porte-Enseigne, 17-19.
Même vente que ci-dessus (2 mai), mais date de vente reportée au mardi 18 août 1846. (CdMo)

Samedi 22 août 1846
Etude de Me Simon, notaire à Metz, rue du Porte-Enseigne, 17-19.
Le mardi 1er septembre 1846, à deux heures de relevée, Me Simon, notaire à Metz, procédera en son étude, à la vente par adjudication, de la récolte aux ceps, de 2 hectares 26 ares de vignes en deux pièces situées sur les bans de Woippy et de Metz, faisant partie de la propriété de campagne dite le Rucher.
L'acquéreur pourra disposer du pressoir et des cuves dépendantes de ladite propriété.
S'adresser sur les lieux pour voir la récolte, et à Me Simon et Berga, notaires à Metz, pour connaître les conditions. (CdMo)

Jeudi 5 septembre 1846
Vente aux enchères de bestiaux, à la cense des Petites-Tappes, commune de Woippy, près Metz. Mercredi 9 septembre 1846, les dix heures du matin, à la ferme des Petites-Tappes, commune de Woippy, il sera, par le ministère du sieur Muller, huissier audiencier au tribunal de 1ère instance et à la justice de paix du 1er canton de Metz, y demeurant place de Chambre, 13, procédé à la vente aux enchères des bestiaux dont le détail suit :
Quarante porcs du Tonquin et autres, depuis l'âge de trois mois jusqu'à un an ; un beau verrat ; soixante-dix agneaux ; quatre jeunes taureaux de deux ans et au-dessous ; deux belles vaches avec leurs veaux. A crédit jusqu'au 11 novembre 1847. (CdMo)

Jeudi 17 septembre 1846
Vente mobilière, au village de Woippy, dans la propriété dite le Rucher. Dimanche prochain 20 septembre 1846, à une heure de l'après-midi, François, huissier à Metz, rue Mazelle, n°31, procédera à la vente d'objets mobiliers, consistant en quinze foudres de la contenance environ de 15 hectolitres à 50 hectolitres, cinq cuves contenant 15 hectolitres à 50 hectolitres, cuvelles, tonneaux, bois de lit en noyer, buffet, poterie, batterie de cuisine, étain, airain, et quantité d'autres objets. A crédit. (CdMo)

Année 1847 Retour haut de page

Jeudi 4 mars 1847
Annonce pour la Galvanisation du fer. Maison-Neuve, près Metz, route de Thionville. (CdMo)

Mardi 4 mai 1847
Liste de MM. les jurés qui doivent faire le service des assises de la Moselle pour le 2ème trimestre 1847, lesquelles s'ouvriront à Metz le lundi 17 mai 1847, à huit heures du matin, au palais de justice, sous la présidence de M. de Mailler, conseiller. (...) Lapointe, cultivateur à Woippy. (CdMo)

Jeudi 3 juin 1847
Une maison de campagne, située à Woippy, près Metz, n° 64, près de la Chapelle avec beau jardin et verger attenant, à vendre par adjudication, en un ou deux lots, le dimanche 20 juin 1847, à trois heures après-midi, au village de Woippy, en la maison commune, par ledit Me Rollin, notaire. On entrera de suite en jouissance. (CdMo)

Mardi 15 juin 1847
Par divers arrêtés de M. le ministre des finances, sont nommés dans la Moselle : (...) M. Nicolas à la perception de Woippy, M. Génot, à la perception de Norroy-le-Veneur. (CdMo)

Jeudi 15 juillet 1847
A vendre sur pied, la récolte de 21 hectares de terres semées en blé, en une seule pièce, ban de Norroy-le-Veneur, près le hameau de Bellevue. S'adresser pour traiter à Périquet, huissier à Metz, rue du petit-Paris, 6. (CdMo)

Mardi 27 juillet 1847
L'ancienne horloge publique de Lorry-lès-Metz est à vendre, elle sonne les heures et la répétition. S'adresser au maire de ladite commune. (CdMo)

Mardi 17 août 1847
Etude de Me Woirhaye, avoué à Metz. Vente à l'audience des criées du tribunal de première instance de Metz, le mercredi 8 septembre 1847, à midi, d'une maison située au village de Woippy, près Metz, la grande route de Metz à Briey au nord, François Mangenot au midi, Michel au levant, et Moyse Mayer, Boutry et Brûlé au couchant, avec jardin et dépendances, sur la mise à prix de 2000 fr. (CdMo)

Jeudi 19 août 1847
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, n°3.
Le mardi 1er septembre 1847, à 2 heures après midi, Me Rollin, notaire à Metz, procédera, en son étude, à l'adjudication, en un ou plusieurs lots, d'une belle pièce de terre située sur le ban de Woippy, touchant au village, lieu-dit sous le Rucher, contenant environ 2 hectares 97 ares 75 centiares, entre le chemin des Quatre-Bornes et une petite pointe appartenant à M. Pécheur au levant, M. Marcus et le verger de M. Bertarnd ou son acquéreur au midi, le chemin du Rucher conduisant à Devant-les-Ponts, au nord et au couchant. (CdMo)

Samedi 11 septembre 1847
Dimanche dernier, à Saint-Eloy (commune de Woippy), plusieurs enfants jouaient dans les champs autour d'un feu qu'ils avaient allumé. L'un d'eux a été cruellement brûlé : après avoir été transporté à l'hôpital Bon-Secours, où il a reçu les premiers soins, il est mort avant-hier. (CdMo)

Samedi 30 octobre 1847
Périquet, huissier à Metz, rue du Petit-Paris, n°6.
Vente pour cause de cessation d'exploitation, d'un beau train de culture à Bellevue, commune de Norroy-le-Veneur. Le lundi 8 novembre 1847, neuf heures du matin, à la ferme de M. de Bony, à Bellevue, Périquet, huissier à Metz, procédera à la vente des bestiaux et objets mobiliers dont la désignation suit :
8 bons chevaux de trait, âgés de 4 à 7 ans, 2 vaches, 4 voitures à la Marlborough, une petite voiture, 2 tombereaux, 1 camion, 2 chars à bancs, une calèche, 6 charrues système Dombasle, 1 scarificateur, herses à dents de fer et autres, 30 paires de trait en fer, une mécanique à battre, toute neuve ; armoires, buffet, secrétaires, commodes, tables, glaces, horloges, bois de lit en noyer ; 50 vitraux en fer, 40 cloches et une infinité d'autres objets dont le détail serait trop long.
A crédit. (CdMo)

Jeudi 11 novembre 1847
A l'audience publique de la première chambre de la cour royale de Metz, du mardi 9 novembre 1847, M. le premier président a procédé au tirage du jury, pour le service des assises de la Moselle du 4ème trimestre de 1847. Cette session s'ouvrira le 22 du courant, au palais de justice, à Metz, sous la présidence de M. Des Robert, conseiller. Voici les noms des jurés désigné par le sort :
(...) De Bony, capitaine en retraite à Bellevue. Blanc, meunier à Woippy. Husson, avocat à Norroy-le-Veneur. (CdMo)

Samedi 4 décembre 1847
Périquet, huissier à Metz, rue du Petit-Paris, n° 6.
Mardi 7 décembre 1847, et jour suivant, dix heures du matin, à Woippy, au domicile mortuaire de M. Pierret, il sera, par Périquet, huissier à Metz, procédé à la vente de meubles, effets mobiliers, denrées, bestiaux, et autres objets. A crédit. (CdMo)

Jeudi 30 décembre 1847
Etude de Me Machetay, avoué, demeurant à Metz, rue des Murs, 23.
En exécution d'un jugement rendu par le tribunal de première instance séant à Metz, le 18 novembre 1847, enregistré, il sera, le lundi 10 janvier 1848, à une heure de l'après-midi, au village de Woippy, dans la maison à vendre, par le ministère de Me Roget, notaire à Metz, procédé à l'adjudication au plus offrant et dernier enchérisseur, et à l'extinction des feux, des immeubles ci-après détaillés, dépendant de la succession du sieur Nicolas Pierret, décédé propriétaire à Woippy :
Désignation des immeubles à vendre. Ban de Woippy, (1er canton de Metz)
Art 1. Une maison située à Woippy, sur la grande route de Metz à Briey, avec un jardin potager derrière ladite maison, de la contenance de 15 ares, entre le sieur Pierret fils au levant et le sieur Bourguignon au couchant ; mise à prix, 3 000 fr.
Art 2. Une pièce de terre, lieu-dit à la Grande-Baillonville, contenant 1 hectare 76 ares, en 8 sillons, entre Mlle Marcus au levant et le sieur François Paulin au couchant ; mise à prix 5 000 fr.
Art 3. Une pièce de terre, lieu-dit à la Bosse, contenant 36 ares, entre les sieurs Delatte et Barrière ; mise à prix, 800 fr.
Art 4. Une pièce de terre, lieu-dit au Champ-Chaudron, contenant 46 ares 27 centiares, entre M. Roget au midi et Mlle Marcus au nord ; mise à prix, 1000 fr.
Art 5. Une pièce de terre lieu-dit à la Saule-Pendue, contenant 78 ares 50 centiares, entre la veuve Brûlé au levant et Mlle Marcus au couchant ; un chemin au nord ; mise à prix, 2 400 fr.
Art 6. Une pièce de terre, lieu-dit dans les Hautes-Cores, contenant 25 ares, entre les héritiers Mangenot au levant et le sieur Lapointe au couchant ; mise à prix, 1 200 fr.
Art 7. Une pièce de pré, lieu-dit à la Mairie, contenant 80 ares 50 centiares, entre la dame Masbourg au nord, Delatte et autres au midi, la grande route au couchant ; mise à prix, 2 500 fr.
Art 8. Une pièce de bois, lieu-dit au canton Sainte-Glossinde, de la contenance d'un hectare 97 centiares, entre la demoiselle Marcus au levant, les sieurs Delatte et Barrière au couchant ; mise à prix, 2 000 fr.
Les parties sont autorisées par ledit jugement à vendre en plusieurs lots ceux des articles qui sont susceptibles d'être divisés, en réservant néanmoins la vente en gros. Pour extrait : signé A. Machetay. (CdMo)

Année 1848 Retour haut de page

Samedi 26 février 1848
Metz, le 24 février 1848. La dépêche télégraphique suivante a été affichée hier matin, à onze heures, sur les murs de Metz :
« Paris, 24 février, à une heure et demie après midi. Le roi a abdiqué. La duchesse d'Orléans est nommée régente ». (CdMo)

Mardi 21 mars 1848
Le dimanche 26 mars 1848, huit heures du matin à la Maison-Rouge, commune de Woippy, Périquet, huissier à Metz, procédera à la vente de 200 mètres de fumier, 2 chars à bancs, 4 porcs race anglaise, et autres objets. A crédit. (CdMo)

Mardi 18 avril 1848
Woippy, le 15 avril 1848.
Citoyen rédacteur,
Une collecte pour don à la République avait été proposée, au commencement de mars, dans le sein, du conseil municipal dont je fais partie ; ne la voyant pas réaliser, je vous envoie la somme de 8 fr. 85 centimes, montant de mes remises du mois de mars, comme receveur buraliste de Woippy. Veuillez, je vous prie, accepter cette modique somme, comme don à la République, et la verser à la caisse à ce destinée.
Salut et fraternité. Poulain. (CdMo)

Jeudi 4 mai 1848
Liste des MM. les jurés qui doivent faire le service des assises de la Moselle pour le 2 ème trimestre 1848, lesquelles s'ouvriront à Metz, le lundi 15 mai 1848, au palais de justice, sous la présidence de M. Huot, conseiller, président :
(…) M. Pelte, cultivateur à la Grange-d'Envie. (CdMo)

Mardi 23 mai 1848
Etude de Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haie, 4 bis.
Vente après décès, au village de Woippy. Dimanche 28 mai 1848, à midi, et le lendemain, dix heures du matin, au domicile mortuaire du sieur Leclay, décédé cultivateur à Woippy, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente du mobilier considérable, dépendant de la succession dudit Sr Leclay, dont la description suit :
Train de labour. Trois bons chevaux de trait, une jument âgée de 5 ans, pleine, avec son poulain de lait, un autre poulain, une vache, deux voitures à jantes larges avec essieux de fer, tombereau, harnais, 150 kilos de ferraille, 1000 fagots marchands, 20 mètres cubes de pierres moellons, 15 hectolitres de blé, 15 hectolitres d'orge, paille, grand van, hache-paille.
Mobilier. Bons couchages, 100 paires de draps, nappes, 100 chemises d'homme et de femme, serviettes unies et damassées, tabliers de cuisine, torchons, 500 mètres de toile, garde-robe d'homme, meubles meublants, cinq tableaux à l'huile, gravures, cadres, batterie de cuisine, etc. A crédit. (CdMo)

Mercredi 21 juin 1848
Le lundi de la Pentecôte on a posé à Woippy la première pierre d'une nouvelle église dont Mlle Rose Marcus, si connue par sa générosité et sa piété, a fait tous les frais. Les plans, dans le style roman, sont de M. Gautiez, et l'entreprise est confiée à MM. Sturel ; il y a donc lieu d'espérer un monument qui contribuera à illustrer la Lorraine moderne. Les constructions dureront deux ans ; c'est de l'ouvrage assuré aux ouvriers de la commune et des environs pendant ce laps de temps ; à ce point de vue, le bienfait de Mlle Marcus grandit encore. Quelques médailles, à l'effigie de Pie IX et du patron de la fondatrice, ont été glissées sous la première pierre, dans laquelle on a incrusté une plaque de métal revêtue d'une inscription latine portant que la bénédiction et la pose ont eu lieu le 12 juin 1848, sous le règne de la République, et contenant en outre les noms de Mlle Rose Marcus, du vicaire-général, président de la cérémonie ; du curé de Woippy, de l'architecte et des entrepreneurs. Une messe solennelle a été chantée par M. Vonner, curé de Notre-Dame de Metz ; les prières marquées au Rituel pour ces sortes de cérémonies ont été dites par M. Chalandon, vicaire-général, assisté de l'officiant et de M. Barthélemy, curé de Woippy. Cette fête a été terminée par des allocutions de M. le maire et de M. l'adjoint à la foule venue de toute les communes environnantes. (VN)

Samedi 5 août 1848
Liste de jurés désigné par le sort pour siéger aux assises de la Moselle, du 3ème trimestre 1848, qui doivent s'ouvrir à Metz, le lundi 21 août 1848, sous la présidence de M. Marlier, conseiller :
(…) M. Génot, propriétaire à la Maison-Neuve (Woippy). (CdMo)

Jeudi 23 novembre 1848
Un accident grave est arrivé avant-hier à Woippy. Une pierre de taille, qu'on élevait pour la construction de l'église de ce village, s'étant détachée, un malheureux ouvrier a été tué * , dit-on, et deux autres blessés. (CdMo)

* Déclaration en mairie de Woippy du décès du maçon François Charaux
( Registres d'état civil de Woippy, année 1848, acte n° 63).
Le mardi 21 novembre 1848 à 11 heures, est décédé François Charaux, âgé de 34 ans, maçon, domicilié à Woippy où il est né, époux de Anne Bourguignon, âgée de 32 ans, sans profession, fils de Jean-Baptiste Charaux, âgé de 57 ans, vigneron, et de Geneviève Paulin, âgée de 56 ans, sans profession.
Décès déclaré par Joseph Charaux, 29 ans, propriétaire, frère ; et Joseph Paulin, 50 ans, jardinier, beau-frère.

François Charaux et Anne Bourguignon s'étaient mariés à Woippy le 10 janvier 1843 et avaient eu un enfant, Nicolas, le 26 janvier 1844.
Devenue veuve, Anne Bourguignon se remaria le 20 novembre 1850 avec Louis Nicolas Mangenot de Bellevue et eut trois enfants :
Louis Nicolas (1851), Catherine (1854) et Nicolas (1859).
L'enfant de son premier lit, Nicolas, est décédé le 19 mars 1870 à Woippy, en temps que célibataire et caporal au 8 ème de ligne (Archives départementale de la Moselle, 7 E 753).

Dans son dernier testament du 26 septembre 1855, Mlle Rose Marcus donnait à Nicolas Charaux, fils de François Charaux, six mille francs, sous la condition que sur ce legs de six mille francs, il sera fait une rente viagère de cent francs à Jean-Baptiste Charaux, son grand père ; et à sa mère, Anne Bourguignon, femme Mangenot, il lui sera fait également une rente viagère de cent francs (A.D.M. 48 E 175).

Dimanche 3 décembre 1848
Un cruel accident est arrivé dernièrement à Woippy, où, grâce à la munificence d'une pieuse et charitable propriétaire de l'endroit, s'élève une superbe église : tandis qu'on montait une des plus grosses pierres de l'église, un des crochets qui la soutenait a faibli, et la pierre, en tombant, a entraîné deux maçons, dont l'un, le fils d'un vigneron de Woippy, est resté mort sur place ; l'autre, qui est de Plappeville, y a été ramené dans un bien triste état. (VN)

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Mardi 30 janvier 1849
Etude de Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye.
Jeudi 1er février 1849, dix heures du matin, à la Maison-Rouge, près Woippy, il sera procédé à la vente de 250 bottes de paisseaux, et de cinq mille kilogrammes de paille d'avoine. A crédit. (CdMo)

Mardi 6 février 1849
Par arrêté du 30 décembre dernier, le ministre des finances a fait permuter entre-eux MM. Nicolas et Grosse, percepteurs de Woippy et de Norroy-le-Veneur. (CdMo)

Mardi 20 mars 1849
Avis aux planteurs de pommes de terre. A l'occasion du moment prochain de la plantation des pommes de terre, M. De Bony, distillateur à la Maison-Rouge, commune de Woippy, près Metz, prévient MM. les cultivateurs qu'il est acheteur, dès à présent, jusqu'à la fin du mois, de toutes les quantités de pommes de terre dont on voudra traiter avec lui la vente à l'avance, au prix de 2,50 fr. les 100 kilogrammes, rendus. (CdMo)

Jeudi 21 juin 1849
Etude de Me Machetay, avoué à Metz, rue des Murs, 23.
Vente par licitation, d'une maison et de quatre pièces de terres, situées au village et sur le ban de Woippy.
Il sera, le mardi 10 juillet 1849, à trois heures après midi, au domicile qui sera annoncé au son de la caisse, et par le ministère de Me Roget, notaire à Metz, commis à cet effet ; en exécution d'un jugement contradictoire rendu par le tribunal de première instance séant à Metz, le 3 mai 1849, dûment enregistré, dans la cause d'entre le sieur Simon Perrin, vigneron, demeurant à Woippy, demandeur, procédant par le ministère de Me Machetay, son avoué, demeurant à Metz, rue des Murs, 23 ;
Contre 1° Pierre Perrin, manœuvre ; 2° Marie Perrin, épouse du sieur Jean Marchal, propriétaire, et ledit sieur Jean Marchal pour autoriser son épouse ; 3° dame Barbe Barrière, veuve en premières noces de Georges Perrin et épouse en deuxièmes noces de Pierre Simpt, manœuvre, demeurant à Woippy, et ce dernier pour autoriser son épouse ; ladite dame Simpt agissant en qualité de tutrice et son mari en qualité de co-tuteur de Louis Perrin, mineur, né du mariage dudit sieur Georges Perrin avec Barbe Barrière, tous demeurant à Woippy ; 4° dame Françoise Perrin épouse du sieur Jean Hennequin, jardinier, demeurant à Devant-les-Ponts, et ce dernier pour assister son épouse, tous défendeurs, procédant par le ministère de Me Maline, leur avoué, demeurant à Metz, rue Tête-d'Or, 11 ;
Il sera, le mardi 10 juillet 1849, à trois heures après midi, au domicile qui sera annoncé au son de la caisse et par le ministère de Me Roget, notaire à Metz, commis à cet effet par ledit jugement, procédé à la vente aux enchères et à l'extinction des feux, en présence du sieur Nicolas Perrin, vigneron, demeurant à Woippy, subrogé-tuteur de l'enfant mineur de George Perrin, des immeubles ci-après désignés, dépendant de la communauté qui a existé entre le demandeur et Marie Brulé, son épouse décédée.
Désignation des immeubles à vendre.
1° Une maison située à Woippy, entre M. Roget et Brice Mangenot, composée de deux chambres, écuries, greniers, avec petit jardin derrière ; mise à prix 500 fr.
2° Quatre sillons, ban de Woippy, à la Fontenotte, contenant 26 ares 61 centiares de terre, entre Antoine Thiébaut au levant et Ladaique au couchant ; mise à prix 500 fr.
3° Seize ares 16 centiares de terre, même ban, sous le Rucher, entre M. Roget au levant et les héritiers Reiter au couchant ; mise à prix 100 fr.
4° Enfin 12 ares 46 centiares de terre, plantés d'arbres, même ban, lieu-dit les Basses-Corres, entre M. Reiter au levant et Lamiable au couchant ; mise à prix 100 fr.
Cette vente aura lieu aux clauses et conditions insérées dans un cahier des charges rédigé par Me Roget, notaire, et déposé en son étude, où les curieux pourront en prendre communication.
Fait et rédigé à Metz, le 14 juin 1849, par Me Machetay, avoué soussigné, poursuivant la vente. Signé A. Macheay. (CdMo)

Jeudi 2 août 1849
Etude de Me Rollin, notaire à Metz, rue aux Ours, 3.
Lundi 20 août 1849, à deux heures de relevée, il sera procédé, en l'étude dudit Me Rollin, notaire à Metz, à l'adjudication aux enchères et à crédit, en un ou plusieurs lots, d'une vaste propriété appelée la Maison-Neuve, située sur le territoire de Woippy, près Metz, à l'embranchement de la grande route de Metz à Thionville et du chemin vicinal qui conduit à Woippy, composée de Maison d'habitation, Bâtiments d'exploitation, Magasin, Brasserie, beau jardin et autres dépendances.
C'est dans cette vaste propriété que s'exploite en ce moment l'industrie de la galvanisation du fer.
Cette propriété est en très bon état. Par sa proximité de Metz (3 kilom.), sa situation sur une grande route très fréquentée, le développement de son terrain, l'importance, la commodité et la solidité des bâtiments, elle peut convenir à l'établissement de tout genre de commerce en gros et d'industrie.
Si un capitaliste voulait acheter comme placement de fonds, des locataires se présentent pour prendre à bail toute la propriété, moyennant un loyer annuel, net d'impôts et charges ordinaires, de 2 000 fr., et pour une durée de 9 ans.
Pour visiter la propriété, s'adresser sur les lieux, à M. Cuny, et pour connaître les conditions de la vente et voir les titres de propriété, s'adresser à Me Rollin, notaire à Metz. (CdMo)

Samedi 18 août 1849
Etude de M. Sarazin, huissier à Metz, rue de la Haye, 4 bis.
Vente à cause de départ, au Rucher, commune et près Woippy. Dimanche 19 août 1849, à midi, chez M. Bellon, au Rucher, commune de Woippy, Sarazin, huissier à Metz, procédera à la vente des objets détaillés ci-après :
Un cheval, un char à bancs ; bons matelas, duvets, plumons, traversins, oreillers, couvertures, rideaux de lits et de croisées, draps, nappes, serviettes, armoires, commodes, buffets, couches avec paillasses, tables, chaises, fourneaux en fonte et autres, batterie de cuisine en fer, fonte, cuivre et airain ; vitraux de couches, quantité de pots à fleurs, outils et ustensiles de jardinage. A crédit jusqu'au 1er avril 1850. (CdMo)

Jeudi 27 septembre 1849
- Vente aux enchères, au village de Woippy, de la récolte en raisin de 2 hectares 7 ares 74 centiares de vignes, bans de Woippy, Devant-les-Ponts et Metz, appartenant à M. Bellon.

- Dimanche 30 septembre 1849, à midi, chez M. Reiter, aubergiste à Woippy, il sera procédé à la vente en détail et aux enchères du fruit aux ceps des vignes dont suit la désignation :
Ban de Woippy.
1° Dix-sept ares, dans les Bigottes, entre M. Lapointe et M. Berr.
2° Huit ares 84 centiares, sous l'Atre, entre Lintz et Hennequin.
3° Huit ares 84 centiares, Es-Basses-Chavies, entre Hennequin et Lintz.
Bans de Metz et Devant-les-Ponts.
4° Quatre ares 84 centiares, Es-Hautes-Chavies, à côté de M. Marichal.
5° Dix-sept ares, au même lieu, entre Poinsignon et Marichal.
6° Vingt-sept ares, en Frière, entre M. Sechehaye et Lahaire.
7° Soixante-dix-neuf ares 56 centiares, au même lieu, à côté de Hennequin.
8° Huit ares 84 centiares, à Marqui-Fontan, entre M. Sechehaye et Thiébault.
9° Huit ares 84 centiares, à Varimont, entre Th. Poulain et Grandidier.
10° Vingt-sept ares, à la côte de Dalle, entre Pontoy et Dufoure.
Pour voir les vignes, s'adresser à M. Boucherez, vigneron de M. Bellon, à Woippy. Aux conditions du procès-verbal. (CdMo)

Mardi 23 octobre 1849
Maisons à vendre.
Me Emile Simon, notaire à Metz, procédera, le 25 octobre 1849, à deux heures de l'après-midi, au village de Bellevue, à l'adjudication d'une maison située audit lieu, avec un petit jardin y attenant.
Et le dimanche 28 du même mois, à l'issue des vêpres, au village de Woippy, à l'adjudication d'une autre maison sise audit village, jardin y attenant. (CdMo)

Mardi 6 novembre 1849
Etude de Me Emile Simon, notaire à Metz, rue de la Cathédrale, 1, successeur de Me Roget.
Le dimanche 18 novembre 1849, à l'issue des vêpres, dans la commune de Devant-les-Ponts, Me Emile Simon, notaire à Metz, procédera à l'adjudication en détail de plusieurs pièces de vignes, terres et jardins, situés sur les bans de Woippy et de Devant-les-Ponts. (CdMo)

Jeudi 8 novembre 1849
Etude de Me Billotte, avoué à Metz, rue Serpenoise, 7.
Purge d’hypothèques légales.
D’un exploit de l’huissier Fousse, en date du 5 novembre 1849, enregistré ;
Il appert que :
M. Claude-Joseph-Henry Paquet, capitaine de frégate en retraite, demeurant à Metz, et dame Julie-Anne-Marguerite Boussard d'Hauteroche, son épouse, dûment autorisée ; pour lesquels domicile est élu en l'étude de Me Billotte, leur avoué constitué près le tribunal civil de première instance de Metz, y demeurant, rue Serpenoise, n° 7 ;
Ont fait notifier, à M. le procureur de la République près le tribunal civil de première instance de Metz,
Copie de l'expédition d'un acte dressé au greffe dudit tribunal, le sept septembre 1849, enregistré, constatant le dépôt fait en ce greffe, d'un contrat de vente passé devant Me Simon, notaire à Metz, le premier août 1849, au profit desdits époux Paquet, moyennant la somme principale de quarante-sept mille francs, du CORPS de BIENS dit le Rucher, situé à Woippy, sur le territoire de cette commune et sur celui de la commune de Devant-les-Ponts ; ladite vente, faite par le sieur Jean-Jude Bellon , et dame Jeanne-Joséphine Cornet, son épouse, demeurant autrefois à Metz, et actuellement à Woippy ;
A ce que mondit sieur le procureur de la République n'en ignorât, et eut à prendre, si bon lui semble, telles inscriptions d'hypothèques il jugerait convenable, conformément l'article 2194 du code civil ;
Lui déclarant, en outre, que les anciens propriétaires dudit immeuble sont :
1° M. Jean-Etienne Bertrand , ingénieur de la ville de Metz, et dame. Anne-Louise Geib son épouse ;
2° M. Jean-Baptiste-Charles Bouchotte, lieutenant-colonel d'artillerie en retraite, demeurant à Metz, et dame Françoise Jacquin, son épouse ;
Et que ceux du chef desquels il pourrait être formé des inscriptions, pour raison d'hypothèques légales, existant indépendamment des requérants, ils feraient publier ladite notification dans la forme prescrite par l'art. 696 du code de procédure civile, conformément aux dispositions des art. 2193 et 2194 du code civil, et aux dispositions de l'avis du conseil d'état des 9 mai et 1er juin 1807. Pour publication légale : Signé : Billotte, avoué. (VN)

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