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Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces ( 1924 )

Journaux consultés et abréviations utilisées Sources
Le Lorrain (LL)
Le Messin (LM)
 
  Les journaux consultés sont issus des collections de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz-Pontiffroy, des Archives municipales de Metz et des Archives départementales de la Moselle.
(références disponibles sur place)

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Année 1924

Mercredi 16 janvier 1924
Entre Maizières et Woippy un facteur est assommé dans le train - 240 000 francs ont disparu
Mardi soir, à 7 h. 10, à l’arrivée à la gare principale de Metz de l’omnibus Moyeuvre-Metz, la chargeur des P.T.T. qui va prendre les dépêches du train, fut terrifié, lorsqu’il ouvrit la porte du fourgon postal, en trouvant son camarade, le facteur de train Morell, qui baignait dans son sang. Le malheureux avait le crâne défoncé à coups de matraque.
Un drame rapide, mystérieux par certains côtés, s’était déroulé dans le compartiment réservé au service postal. D’après les déclarations plus ou moins incohérentes de la malheureuse victime, la scène peut se reconstituer ainsi : Le train venait à peine de quitter Maizières, où Morell avait encore pris des dépêches, que la porte fut ouverte de l’extérieur. Deux hommes, habillés de blanc et masqués, qui avaient dû sans doute monter à Maizières du côté opposé à la gare, pénétrèrent dans le compartiment, tirèrent plusieurs coups de revolver sur Morell, sans toutefois l’atteindre, puis l’assommèrent à coups de matraques. Ils se précipitent ensuite sur les sacs de valeurs qui sont à portée de la main, s’emparent d’une somme de 240 000 francs environ, et disparaissent dans la nuit, sans doute au ralentissement du train à Metz-Nord, après avoir refermé la porte. Le malheureux, le crâne fracassé, reste baigné dans son sang qui inonde le plancher du compartiment.
De suite on voit que l'assassinat a été perpétré par des bandits au courant des choses et qui ont préparé leur coup de longue main. Ils savent que le 15 du mois, jour d'échéances pour les ouvriers d'usines, le train de 7 heures de Moyeuvre reçoit des sommes considérables qui sont transportées à la Poste centrale pour la nuit. Ils savent que le facteur est seul dans son compartiment postal. Ils se sont munis d'une clef comme en ont les employés des trains pour ouvrir, du dehors, la porte fermée et sans poignée extérieure.
Dès l'arrivée du train, la victime fut transportée d'urgence à l'hôpital Bonsecours, où le docteur Picard procéda immédiatement à la trépanation. L'état de Morell est jugé désespéré. Le malheureux facteur habite rue Saint-Livier, au Sablon ; il est marié et père de trois enfants. Les autorités de la gare furent prévenues dès l'arrivée du train ; de même que la direction des P.T.T. et, de suite, la gendarmerie de la gare. Les constatations d'usage furent faites rapidement, et la police se mit aussitôt en campagne, après avoir averti télégraphiquement tous les postes de gendarmerie de la région. La voiture postale est restée sous la surveillance d'employés des P.T.T.
Nous faisons des vœux pour le rétablissement et pour la récompense de Morell, victime de son devoir, et pour la capture et la punition exemplaire des bandits. (LL)

Jeudi 17 janvier 1924
Les bandits du train 2814
Aux détails très précis que les lecteurs du Lorrain ont eu l'avantage de lire dès hier sur l’exploit des bandits du train 2814, nous n'aurons guère à ajouter aujourd'hui que quelques détails révélés par l’enquête.
Mais d'abord, empressons-nous de démentir la rumeur qui circulait en ville hier matin, et suivant laquelle la victime aurait rendu le dernier soupir à l'hôpital NotreDame de Bonsecours, peu après son admission. L'opération du trépan, pratiquée sur M. Morel par le docteur Jung, l’habile chirurgien de notre hôpital municipal, a pleinement réussi et laisse, Dieu merci, quelqu’espoir de sauver l'infortuné convoyeur.
On sait que les fonctions de M. Morel, en sa qualité de commis au service ambulant, consistaient à recevoir, au passage des gares desservies par le train auquel était accrocha son fourgon, les sacs postaux préparés par chaque bureau postal de gare. Ces sacs, dûment scellés, contiennent le courrier, les envois recommandés, valeurs, etc, toutes choses qui, de longtemps, ont tenté, les filous au point que certains d'entre eux se sont spécialisés dans le vol des sacs postaux.
Les sacs postaux, lors du passage en gare sont remis au commis ambulant par un employé de la poste locale. L’ambulant en donne décharge à celui qui les lui remet, puis s’enferme dans on fourgon et procède aux écritures nécessitées par se prise en charge. M. Morel, avant-hier, avait ainsi reçu en gare de Moyeuvre-Grande quatre cassettes contenant cent-cinquante mille francs (dont 8 billets de mille francs et 10 billets de 500 francs), et les divers envois chargés dont il avait le dépôt portaient à 218 000 francs environ la somme globale dont la disparition a été constatée. C’est à Maizières-lès-metz qu’il recevait le dernier dépôt desservi par le train 2814. Et c’est peu après la station de Maizières qu’eut lieu l’abominable agression. Voyant surgir devant lui deux individus masqués et vêtus de couleur sombre, M. Morel n’eut même pas la ressource de donner l’alarme. Il essuya d'abord quelques coups de pistolet automatique qui ne l’atteignirent pas, puis aussitôt eut à subir l’assaut des deux bandit, jeunes et robustes qui n’entendirent pas reculer devant un assassinat pour en arriver à leurs fins. A coups de crosse de leurs armes, ils martelèrent avec une violence folle la tête de leur victime, qui ne tarda pas à s’effondrer en perdant du sang à flots par ses terribles blessures ; au cours de l’enquête qu’il sont poursuivie hier, les gendarmes ont relevé des traces de sang jusque sur le ballast de la voie, non loin de Maizières, en un point évidemment très proche du lieu de l’agression ; le plancher du fourgon postal, ses deux marchepieds étaient, à l’arrivée du train en gare de Metz, souillés de larges flaques de sans coagulé.
Leur coup fait, les bandits firent pain basse sur ce qu'ils jugèrent de bonne prise et durent sauter du train en marche, car une déposition fort importante recueillie hier par le juge d’instruction, a fait connaître qu’une porte du fourgon avait été remarquée entr'ouverte avant la gare de Metz-Nord.
- - -
Ce drame, qui a mis toute la région en émoi et qui est appelé à un grand retentissement dans la France entière, a provoqué une véritable mobilisation des forces de police. Dès que le crime eut été signalé, on vit arriver à la gare centrale sur les lieux de la tragique découverte, vers 20 heures, M. Blondeau, procureur de la République, M. Rongier, commissaire central, M. Domercq, chef de la Sûreté, M. le capitaine de gendarmerie martin, M. Tachot, directeur départemental des P.T.T., les inspecteurs de la police spéciale des gares, etc.
Les mesures nécessaires furent prises sans retard : des patrouilles furent organisées, auxquelles collaborèrent les gendarmes, les inspecteurs de la 17e brigade mobile, les agents de la Sûreté. Sous la direction de M. Rongier, des recherches furent immédiatement entreprises dans les quartiers interlopes de Metz. Une surveillance particulière rigoureuse fut établie en gare de Metz. Enfin, toutes les brigades de gendarmerie de la région furent alertées et les parquets des départements et Etats limitrophes furent avisés du crime.
Le parquet de Metz, tout au long de la journée d’hier, a fourni une dure besogne ; MM. Loubatières, juge d’instruction, Louis, substitut du procureur de la République, assistés du greffier Adrien Vélot, ont consacré la matinée à approfondir l’enquête faite à la gare centrale, dans les services compétents et à bord du wagon sinistre. Des douilles et des balles de browning, de deux calibres différents, ont été recueillies sur place ; dans une flaque de sang coagulé, M. Loubatières a trouvé une dent incisive arrachée au malheureux postier au cours de la lutte qu’il soutint.
Au cours de l’après-midi, ces messieurs se sont transportés dans les gares de Maizières-lès-Metz, Woippy et Metz-Nord. Ils ont appris notamment que, près de Woippy, un aiguilleur entendit des cris déchirants, provenant du train 2814, et en fit l’observation au chef de gare. Mais tous ces détails ne peuvent que confirmer ce que l’on sait sans conteste : l’endroit où le drame s’est déroulé.
L’étroite collaboration et l’ardeur avec lesquelles les gendarmes, les inspecteurs de la police mobile et de la Sûreté sont entrés en campagne, permet toutefois d’espérer de bons résultats à brève échéance. (LL)

Vendredi 18 janvier 1924
Les bandits du train 2814
Le bruit courait en ville, hier, avec persistance, que les assaillants de l’ambulant Morel avaient été arrêtés dans la région de Longwy. Ce n'était malheureusement qu'un bruit sans aucun fondement.
La journée d'hier a été marquée cependant par d'heureux développements des enquêtes en cours. Police mobile, gendarmerie, sûreté locale rivalisent d'art et de méthode ; elles ont grossi le faisceau des indications recueillies à la première heure d’une façon importante. Enfin, la victime elle-même, dont l'état s'est franchement amélioré, a pu compléter ses premières dépositions.
M. Loubatières a porté ses investigations à Moyeuvre-Grande. Il a appris notamment qu’à Rosselange un employé a eu l’occasion de visiter le wagon qui précédait le fourgon postal, et qu’il a trouvé certainement inoccupé. Toutefois cet employé n'a visité ni la vigie ni les cabinets d'aisances, en sorte que son témoignage ne permet pas d'écarter l’hypothèse d’une embuscade des deux bandits.
M. Morel, dans sa déposition recueillie à l’hôpital Notre-Dame de Bonsecours, a précisé que ses agresseurs étaient des hommes jeunes et de petite taille, revêtus de « dominos » noirs dont le capuchon leur couvrait en partie le visage. C’est alors que le train venait de quitter la gare de Maizières que les bandits s'introduisirent dans le fourgon postal, par le côté dont le loquet, détérioré depuis un certain temps, ne permettait pas une fermeture sérieuse. L’un d’eux proféra en excellent français : « De l’argent, ou la vie ! » et, comme M. Morel se ruait sur lui le poing levé, tira deux coups de pistolet automatique qui manquèrent leur but.
A son tour, le second malfaiteur tira deux coups de pistolet, sans plus d'adresse, et le premier, revenant à la rescousse, réussit à atteindre l’infortuné postier avec une courte matraque d’environ 5 centimètres de diamètre. M. Morel tomba à la renverse, assommé, sur les sacs. Quelques instants plus tard, sentant le train ralentir en gare de Woippy, il parvint à se traîner près de la portière et à pousser les quelques cris d’alarme qui furent entendus par un aiguilleur. Ceci valut d'ailleurs au courageux agent une nouvelle attaque de ses agresseurs, qui n'avaient pas encore quitté le fourgon postal et qui s’évertuèrent à achever leur victime, la quelle, cette fois, perdit connaissance.
- - -
La justice semble avoir la certitude que les deux bandits du train 2914 ne sont autres que d’anciens agents révoqués des chemins de fer ou des postes. Il sont montré, en effet, une connaissance toute particulière du service de M. Morel, et de la ligne sur laquelle il sont commis l’attentat. Pour avoir opéré au sortir de Maizières et être restés tranquillement sur le lieu du crime au passage de Woippy, ils savaient qu’aucune opération postale n’allait avoir lieu en cette gare.
Enfin, le fait de descendre à contre-voie avant le passage de Metz-Nord, suppose une parfaire connaissance des lieux. Et, puisqu’il est avéré qu’un de loquets de fenêtre du fourgon postal ne fonctionnait pas, peut-être verra-t-on là autre chose que le résultat d’un fâcheux hasard ?
Faisons confiance aux limiers actuellement en campagne pour couronner leurs brillantes enquêtes par une arrestation qui procurera un grand soulagement à la population et notamment au monde industrieux de nos postiers et cheminots. (LL)

Samedi 19 janvier 1924
L’affaire du fourgon postal
La journée d’hier n’a apporté aucun éclaircissement nouveau à la tragédie du fourgon postal du train 2814. L’amélioration de l’état de santé du blessé semble continuer son heureuse progression.
Par ailleurs, M. Loubatières, poussant son instruction, voulu retrouver toutes les balles tirées par les bandits, et il est retourné hier matin à bord du fourgon tragique.
Une bien curieuse découverte l’attendait là. De la pointe du couteau, le magistrat instructeur ne tardé pas à extraire une, puis deux, puis trois balles différentes encore des projectiles précédemment recueillis, et qui se trouvaient incrustés dans la paroi du fond du fourgon. Ces balles, en plomb et du calibre 6 mm, proviennent évidemment d’un pistolet Flobert. Une seule conclusion peut être tirée de leur trouvaille, étant donné le groupement des projectiles en question : c’est qu’avant de devenir le théâtre d’un drame abominable, le fourgon postal avait servi de stand à quelque cheminot désœuvré. (LL)

Dimanche 20 janvier 1924
L’affaire du fourgon postal
L’enquête sur le drame du train 2814 continue de plus belle, grâce à certains renseignements mis à la disposition de la justice, mais dont la divulgation serait de nature à porter préjudice aux opérations en cours.
Nous n’en dirons donc rien. Ajoutons toutefois que la police mobile a entendu le shabitués du train où fit perpétré l’attentat. (LL)

Mardi 22 janvier 1924
Les bandits du train 2814
Dirons-nous une fois encore que les enquêtes se poursuivent avec ténacité, dans l’affaire sanglante du train 2814 ? C’est vrai cependant et la justice attend beaucoup des recherches en cours.
Une trouvaille de première importance a été faite au parc militaire à bestiaux installé à Woippy. C'est celle d'une des cagoules sous lesquelles les bandits dissimulèrent leur visage lors de l'agression du postier Morel. Cette cagoule est faite d'étoffe noire doublée de blanc ; à l'emplacement des oreilles sont adaptés de petits pavillons de cuir destinés à laisser passer les sons ; enfin, de chaque côté, la cagoule est prolongée par deux pattes qui, ramenées en avant et fixées sur les bas du visage, n'en laissent plus voir que les yeux.
Hier matin, un inspecteur de la police s'est présenté muni de la cagoule au chevet de la victime, à l'hôpital N.-D. de Bonsecours. Bien que le policier ait pris la précaution d'avertir M. Morel pour lui éviter un choc nuisible, et qu'il n'ait mis la cagoule sur son visage qu'en la présence de ce dernier, le pauvre postier n'a pu retenir un geste de terreur. C'était bien la preuve que l'un de ses agresseurs était effectivement masqué par ce lugubre accoutrement.
L'enquête a permis d'apprendre que, le soir du crime, un factionnaire du parc de Woippy avait eu à faire passer au large deux individus qui circulaient en ces parages et qui se sont éloignés précipitamment. A n’en pas douter, il s’agissait là des deux bandits qui dans leur fuite perdirent une fort précieuse pièce à conviction.
Nous somme heureux, en terminant, de pouvoir signaler le progrès de l’amélioration de la santé de M. Morel. (LL)

Jeudi 24 janvier 1924
Les bandits du train 2814
Fausse alerte ! La justice croyait bien tenir avant-hier les agresseurs du postier Morel. Un porteur de la gare, au service des Voyages Moriss, avait fourni aux inspecteurs de la brigade mobile les noms et adresse de deux bandits… Ce porteur, un jeune homme nommé Heitz, inculpé lui-même de complicité, avait été arrêté dans la soirée du 21 janvier et avait tout aussitôt fourni sur les criminels les renseignements les plus complets, qui occupaient deux grandes pages de rapport. Mais, après une bonne nuit passée en lieu sûr, il revint complètement sur ses déclarations, disant qu’il avait, la veille, échafaudé tout un roman pour écarter l’inculpation de complicité qu’une certaine carte-postale aurait pu faire peser sur lui.
Entre temps, la police mobile avait pu joindre les « bandits » à Knutange, où l’un d’eux, nommé Haffner, fut justement employé comme serre-frein. Mais Heitz avait au moins une fois dit la vérité. Haffner et son compagnon purent fournir à la police les alibis les plus convaincants, et leur innocence ne faisant aucun doute, ils ont été laissés en paix. Heitz lui-même a été remis en liberté. (LL)

Samedi 26 janvier 1924
L’affaire du train 1814
De nouveau, une double arrestation a été opérée au courant des recherches qui se poursuivent pour dépister les bandits du train 2814. Il s’agissait cette fois de deux employés des P.T.T. de Metz : une perquisition opérée à leur domicile n’a rien fait découvrir de suspect et les deux postiers ont été remis en liberté. (LL)

Vendredi 15 février 1924
Incendie. Mercredi soir, vers 6 heures, un incendie s'est déclaré chez M. Kuntz, vannier à Woippy. La maison, dont trois locataires et leurs familles occupaient les deux étages, fut brûlée jusqu'au rez-de-chaussée, et le rez-de-chaussée endommagé par l'eau. Les pompiers, arrivés sur les lieux très rapidement, ont accompli courageusement leur devoir et ont protégé ce qu'il était possible de sauver. Les dégâts, évalués à une quinzaine de mille francs, sont couverts par l'assurance. (LL)

Samedi 16 février 1924
Etude de Me Alphonse LEVY, notaire à Metz, 9, place Saint-Simplice.
Adjudication volontaire. Le lundi-gras 3 mars 1924, à 14 heures, à Woippy, en l’auberge de M . Wagner, « Au Lion d’Or », il sera procédé par le ministère de Me Alphonse Lévy, notaire à Metz, à l’adjudication publique d’une Maison d’habitation sise à Woippy, 19, rue de Briey, avec cave, chambre à four, grenier, grange et écurie pour chevaux et vaches (8 bêtes).
Pour tous renseignements, s’adresser au notaire. (LL)

Lundi 18 février 1924
Incendie. Un incendie a éclaté vers 18 heures, 39 rue de Metz, dans un immeuble habité par M. Chrétien Kuntz ; le feu a pris dans un logement mansardé, qui a été complètement brûlé, ainsi qu’un grenier contigu.
Le feu semble avoir été communiqué au plancher par le tuyau d’un poêle.
Les dégâts s’élèvent à 25 000 francs environ ; la maison était assurée à une compagnie allemande ; M. Kuntz ne sait pas si son assurance était encore valable. Cette maison était placée sous séquestre, car elle appartenait aux enfants de Kuntz qui sont Allemands. (Le Télégramme de l’Est)

Dimanche 24 février 1924
Etude de Me F. THOMAS, notaire à Metz, 8, place Saint-Louis. Successeur de Mes Jung, Cullmann et Lange.
A la requête de Mme vve Louis, à Woippy, le notaire soussigné procédera le mardi 11 mars 1924, à 14 h. 30, à Woippy, au Café Wagner, à l’adjudication publique de différentes Parcelles de Terre sises sur la ban de Woippy, au lieu-dit « Derrière le Four », Section E, N° 1592p. Voir détail aux affiches. Me Thomas, notaire. (LL)

Samedi 8 mars 1924
Etude de Me BETTEMBOURG, notaire à Courcelles-Chaussy (Moselle).
Avis préalable. La vente du Beau Train de Culture de M. Paul Hurlin, aux Grandes-Tappes, commune de Woippy, comprenant notamment 15 chevaux et 35 bêtes à cornes, aura lieu le mardi 8 avril 1924, à 11 heures du matin.
Le détail sera donné ultérieurement. (LL)

Samedi 22 mars 1924
Etude de Me BETTEMBOURG, notaire à Courcelles-Chaussy (Moselle).
Vente aux enchères d’un beau Train de Culture à la ferme des Grandes-Tappes, commune de Woippy.
Le mardi 8 avril 1924, à 11 heures du matin, aux Grandes-Tappes, à la requête de M. Paul Hurlin, agriculteur, il sera procédé à la vente de :
- 15 chevaux race belge parmi lesquels : 1 jument avec poulain, 2 juments pleines, 2 juments inscrites au Stud-Book belge et primées, 3 chevaux de cordeau, 2 trotteurs, 2 pouliches de deux ans, 2 poulains d’un an.
- 35 bêtes à cornes race hollandaise, dont : 12 vaches suivies de leur veau, 4 vaches pleines, 3 génisses pleines, 4 génisses d’un an, 4 génisses de 18 mois ; 1 taureau propre à la reproduction. La grande partie du bétail a été primée dans différents concours régionaux.
- Porcs et volailles, 1 chien de marcaire et 1 chien de garde.
- Machines et matériel divers en bon état faisant partie d’une grande exploitation.
La ferme des Grandes-Tappes se trouve à 2 km de la station de Woippy, à 3 km de celle de Maizières et à 5 km de Metz. (LL)

Etude de Me WELTER, notaire à Metz, rue des Clercs.
Adjudication en détail et par lots, d’une Pièce de terre lieu-dit « Les Cors », d’une contenance de 1 hectare 21 ares 24 ca., située territoire de Woippy, appartenant à M. Kuhne.
Le jeudi 3 avril 1924, à 1 heure de l’après-midi, à Woippy, chez M. Humbert, aubergiste.
Pour tous renseignements, s’adresser à Me Welter, notaire, et pour traiter à MM. Zivy & Cie, 11, rue de Serre, à Nancy, tél. 692 (R.C. Nancy 10728), ou à MM. Constant Lévy, Constant Vormus et Albert Debar à Metz, 60, rue Serpenoise (tél. 170). (LL)

Dimanche 30 mars 1924
Mort sur la route. On a trouvé sur la route de Woippy, à Devant-les-Ponts, au bord du fossé, le cadavre de M. Eugène Hennequin, âgé de 67 ans. M. Hennequin, qui se rendait à Devant-les-Ponts chez son coiffeur a été foudroyé par une attaque d'apoplexie. (LL)

Mardi 6 mai 1924
Un petit bravo pour l'Union Saint-Etienne. Ce fut un vrai régal artistique que le concert offert dimanche dernier par l'Union Saint-Etienne. C'est devant une salle comble, dans laquelle on remarquait la présence de MM. Sechehaye, président de l'Union Jeanne la Lorraine ; Mangenot, maire ; les instituteurs, etc., que les acteurs surent montrer leur savoir-faire. Les pièces comiques et dramatiques enlevées d'un naturel vraiment surprenant, soulevèrent l'enthousiasme du public qui ne ménagea pas ses applaudissements aux jeunes artistes. Les frères J. et P. Lamort se firent remarquer et bisser, l'un pour ses belles romances, l'autre pour ses chansonnettes comiques. Tout le monde s'en retourna, content de la belle soirée passée en famille. Allons, braves gens de Woippy, un ban pour votre vaillante Société l'Union Saint-Etienne et pour son dévoué directeur M. le Curé. Un spectateur. (LL)

Jeudi 8 mai 1924
Enfoncé, Baedecker !
On nous communique l’extraordinaire plaquette distribuée, en leur stand de l’Exposition nationale de publicité de Metz, par les chemins de fer d’Alsace et de Lorraine. Voici, intégralement, le passage consacré à notre ville, vue de Strasbourg :
« Au sud de Maizières et de Woippy, célèbres par leurs usines métallurgiques, apparaissent plus vives encore les images de l’histoire : Metz, la Cathédrale et la Mutte, le bourdon fameux des heures graves, Metz où repose son évêque Dupont des Loges, un des plus nobles protestataires de 1874, Metz, sa charmante place d’Armes et la statue du maréchal Fabert, les vastes échappées de son Esplanade et la statue du maréchal Ney. »
Hein, Est-ce assez soigné, comme résumé de nos siècles d’histoire et comme aperçu de nos richesses monumentales ? Et cette idée d’aider le tourisme à situer Metz en lui présentant Woippy, célèbre assurément grâce à ses mines de fraises… » (LL)

Dimanche 11 mai 1924
Aujourd’hui a été inscrit au Registre des Sociétés :
Vol. VI, n° 67, concernant la raison sociale :
Vogel & Cie, fabrique de conserves, S.à.r.l., à Woippy, ce qui suit :
M. Alfred Loewenbruck au Ban-Saint-Marttin, a été nommé fondé de pouvoir.
Metz, le 4 janvier 1924.
Tribunal Cantonal de Metz. (LL)

Mercredi 14 mai 1924
LA VIE SPORTIVE - Football.
Espérance Metz-Sablon I bat Cercle Saint-Etienne-Woippy I : 4-0.
Espérance Metz-Sablon II bat cercle Saint-Nicolas Montigny II par forfait. (LL)



Jeudi 22 mai 1924
Accident de voiture. Près de l'usine Vogel, un cheval, attelé à un petit chariot conduit par M. Léon Michaux, de Semécourt, s'est emballé par peur d'un express et a fait tomber M. Michaux, qui a passé sous les roues de son véhicule. relevé par des témoins de l'accident, le blessé a été transporté au café veuve Hourt, et y reçu les premiers soins. Un médecin appelé d'urgence a constaté plusieurs fractures de côtes et de multiples contusions. M. Michaux a été reconduit à son domicile après avoir eu les premiers soins.
Quant au cheval, qui aurait pu causer de nouveaux accidents, il a été arrêté près de l'octroi par un courageux ouvrier du parc d'artillerie, mutilé de guerre, M. d'Héri. (LL)

Mercredi 28 mai 1824
On va cueillir la fraise…
Le temps n’est pas encore tout à fait venu de savourer les fruits qui ont fait la réputation de Woippy. Mais il reviendra, le temps des fraises – et en attendant, nous avons vu hier matin passer dans la rue des Clercs une voiture chargée d’une montagne de paniers à fraises qui atteignait les fenêtres des premiers étages. (LL)

Mardi 2 juin 1924
L’étendard de l’Escadron, Jeanne-la-Lorraine
Dimanche prochain, 8 juin, auront lieu à Devant-les-Ponts et à Woippy la remise et la bénédiction de l’étendard par M. le colonel De Montel, commandant le 28e dragons.
A 11 h. 30, à Woippy, salle du Café de Commerce, banquet.
A 15 h., à l’église de Woippy, bénédiction de l’étendard ; allocution de M. l’abbé Barlier, aumônier militaire. (LL)

Dimanche 8 et lundi 9 juin 1924
Petites Nouvelles Régionales
Près de Woippy, dans le virage que fait la route Metz-Thionville à l’usine Vogel, deux autos sont entrées en collision. Les dégâts sont évalués à 4 000 fr. pour chacune des deux autos. (LL)

Mardi 10 juin 1924
A l’Escadron Jeanne-la-Lorraine
C’était grande fête, dimanche dernier, jour de Pentecôte, à l’Escadron Jeanne-la-Lorraine, commandé par le sympathique M. Sechehaye, président de l’Union des Patronages mosellans. L’Escadron recevait son drapeau. A 8 heures, déjà, l’Escadron, monté, était en ligne dans la cour du quartier du 28e dragons. Le lieutenant-colonel du 28e dragons passe l’escadron en revue et exprime sa satisfaction. Arrive l’étendard, escorté de sa garde ; les trompettes sonnent « Au drapeau ». Une vibrante et martiale allocution du lieutenant-colonel, que nous voudrions reproduire, pleine des plus beaux traits de notre histoire nationale, depuis les temps héroïques de Jeanne d’Arc, patronne de la Société. « Pendant la sonnerie à l’étendard, termine le vaillant officier, vous, jeunes gens, élèves cavaliers, faites le serment de répondre « présent » le jour où la patrie aura besoin de vous ! » L’Escadron défile ensuite devant le colonel du 28e, auquel M. Sechehaye présente MM. Henri de Marin, président, de Bonnegarde et de Goussancourt, membres du comité, ainsi que le capitaine Peupion, délégué de l’Union des Sociétés d’équitation militaires de France. L’escadron se rend ensuite à Woippy, où l’étendard est déposé chez M. Sechehaye.
A 11 h. 30, banquet de 70 couverts à Woippy, qui réunit le comité de l’Escadron, le maire M. Mangenot, le commandant des sapeurs-pompiers, le colonel du 28e, le commandant Baur, les officiers et instructeurs de l’Escadron. Le colonel Deville prononce un toast très applaudi, de même le colonel du 28e dragons et M. le Maire, auxquels répond M. Sechehaye.
A 3 heures, vêpres solennelles ; les chants ont été très goûtés des nombreux assistants, les jeunes filles en particulier ont exécuté des morceaux très harmonieux ; le sermon, vibrant de patriotisme chrétien, fut donné par M. l’aumônier militaire Barlier et à l’issue des vêpres, M. le Curé de Woippy bénit l’étendard de la Société catholique qu’est et veut rester l'escadron Jeanne-la-Lorraine.
Journée réconfortante, pleine d’encouragement pour les jeunes gens qui se préparent à la vie militaire, sous la direction de leur intrépide chef M. Sechehaye. (LL)

Samedi 14 juin 1924
Elections législatives. Les résultats par arrondissements.
Union Républicaine Lorraine : U. R. L. ; Union Nationale Républicaione Démocratique : U. N. R. D. ;
Bloc Ouvrier Paysan (Comm.) : B. O. P. ; Entente des Gauches : E. des G.

Communes Inscrits Votants U.R.L. B.O.P. U.N.R.D. E. des G.
Amanvillers
Amnéville
Augny
Ban-Saint-Martin
Borny
Bronvaux
Chieulles
Fêves
Hagondange
116
1306
143
275
290
43
20
65
1160
110
1087
124
222
181
39
20
55
960
66
186
65
104
97
14
13
17
222
17
754
17
14
16
17
1
4
464
10
96
25
51
54
7
1
9
200
14
43
15
44
10
1
5
23
63
Hauconcourt
Longeville-lès-Metz
Lorry-lès-Metz
Maizières-lès-Metz
Malancourt-la-Montagne
Marange-Silvange
La Maxe
Mey
Montigny-lès-Metz
150
321
191
820
89
281
92
26
2156
139
265
161
698
80
215
87
21
1770
78
122
74
178
44
56
78
13
605
31
30
6
286
19
84
2
0
632
25
56
25
163
10
53
2
6
236
5
45
32
66
6
11
2
2
278
Montois-la-Montagne
Moulins-lès-Metz
Norroy-le-Veneur
Pierrevillers
Plappeville
Plesnois
Rombas
Roncourt
Saint-Julien
216
203
128
207
123
89
1233
79
162
187
178
120
185
106
63
1106
65
142
79
69
65
77
44
23
282
19
43
53
40
13
62
14
1
545
18
37
36
27
35
29
20
33
163
20
26
15
32
4
12
25
7
86
4
32
Ste-Marie-aux-Chênes
St-Privat-la-Montagne
Saulny
Scy-Chazelles
Semécourt
Talange
Vallières
Vantoux
Vany
Woippy
226
188
106
173
63
337
178
81
43
371
216
167
84
145
57
279
153
69
37
322
69
82
59
65
27
60
36
25
20
159
79
62
3
26
8
170
33
11
0
41
45
14
11
22
19
32
33
22
9
42
14
4
8
26
3
8
38
12
5
65

Mardi 24 juin 1924
Les fraises. Si le temps ne se met pas à la pluie, la campagne des fraises touchera à sa fin dans la huitaine. Déjà les fruits sont moins gros que la semaine dernière. Que nos ménagères qui n'ont pas encore fait leurs achats pour la préparation de la confiture se le disent. Le prix en gros a été hier de 85 centimes pris aux champs. On ne peut se faire une idée des quantités de fraises achetées pour le compte des « pauvres » Allemands d'outre-Rhin. Le transport des wagons de fraises nécessite un service spécial de la part des chemins de fer. (LL)

Samedi 28 juin 1924
Les fruits. Nous sommes entrés dans la période des fruits : la récolte des fraises sera bientôt terminée, celles des cerises bat son plein. Ces dernières sont très abondantes cette année, on en a rarement vu autant. Malgré cela, leur prix reste assez élevé : pour en avoir de belles, il faut mettre plus d’un franc la livre. Où est le temps où elles de vendaient cinq pfennigs ? Où est le temps plus ancien encore où, à la campagne, pour un peu de ferraille ou de vieux chiffons, ou de vieilles savates, vous en aviez presque autant que vous vouliez ? Ces temps-là, on les a vus, mais on ne les reverra plus.
Les autres fruits à noyau, tels que prunes, sont beaucoup moins abondants. En général, il n’y a pas beaucoup de mirabelles dans les environs de Metz. On dit qu’il y a des régions où elles abondent, mais ce n’est pas par ici. Du reste, il est rare que les mirabelles donnent une récolte abondante deux années de suite.
Les fruits à pépins n’ont pas répondu aux espérances qu’ils avaient données à la floraison. On se souvient que les poiriers surtout ont fleuri d’une façon merveilleuse ; les espaliers étaient magnifiques à voir : rien que des fleurs. La très grande partie de ces fleurs a tombé, de sorte que les vieux arbres surtout, qui avaient le mieux fleuri, ont en réalité peu de fruits. Pourtant on peut dire qu’il y aura encore pas mal de poires cette année. Il n’y aura, par contre, pas beaucoup de pommes. Il y a des pommiers qui ont pourtant assez bien fleuri, mais en général ils n’ont pas conservé leurs fleurs. Dans certaines contrées, le pommiers qui sont le long des routes paraissent bien chargés. Là où on a pris la peine de les écheniller, il y aura une belle récolte ; là où on ne s’est pas donné ce mal, il n’y aura pas grand chose.
Somme toute, il y aura des fruits cette année, mais pas en très grande abondance. (LL)

Jeudi 17 juillet 1924
Avis mortuaire.
Nous avons la douleur de vous faire part de la perte cruelle que nous venons d’éprouver en la personne de Monsieur Louis CHALTÉ, décédé le 16 juillet, à l’âge de 49 ans, muni des Sacrements de l’Eglise.
Et vous prions d’assister aux Convois funèbre et Messe d’enterrement qui auront lieu le vendredi 18 juillet, à 10 heures 15, en l’église de Woippy, sa paroisse.
On se réunira au domicile mortuaire : Rue de Briey, 28.
De la part de :
Madame veuve Louis CHALTÉ, née MANGENOT, son épouse ; Monsieur Adrien VILLER et Madame, née CHALTÉ, et leurs filles ; Monsieur Gaston LANDIOT et Madame, née CHALTÉ et leur fils ; Mademoiselle Marie CHALTÉ, ses enfants et petits-enfants ; Madame veuve Jean CHALTÉ, née LURION ; Madame veuve MANGENOT, née THIEBAUT, sa belle-mère ;
Et des familles MANGENOT, ENGELKE, et toute la famille.
Le présent avis tient lieu de faire-part.

Mardi 22 juillet 1924
Remerciements.
Nous remercions bien sincèrement toutes les personnes, amis et connaissances et en particulier le Syndicat des Planteurs de Fraises de Woippy et la Section du Souvenir Français pour les nombreuses marques de sympathie, lors des obsèques de Monsieur Louis CHALTÉ.
De la part de toute la famille.

Jeudi 24 juillet 1924
Aujourd’hui a été inscrit au Registre des Sociétés :
Vol. IX, n° 175, la raison sociale :
Cosar, Donner et Cie à Woippy, au lieu-dit Usine Sainte-Agathe. Société en commandite par actions, régie par la législation française. La société a pour objet :
a) la fonderie de fonte mécanique et commerciale ;
b) la fonderie du cuivre et bronze ;
c) l'émaillerie, y compris la fabrication des cuisinières et plaques émaillées avec inscriptions, des ateliers mécaniques et usinages ;
d) le nickelage ;
e) la sablerie.
Le capital social est fixé à 1 million de francs divisé en deux mille actions de 500 fr. chacune.
Le contrat de société est du 17 février 1922, modifié le 24 novembre 1923.
Les sociétaires personnellement responsables sont :
1° Nicolas Cosar, industriel à Montigny ;
2° Julien Domer, ingénieur à Woippy, usine Sainte-Agathe.
La société est administrée par un ou plusieurs gérants à nommer par l'assemblée générale.
A été nommé premier et unique gérant : Monsieur Julien Domer, ingénieur à Woippy, usine Sainte-Agathe.
Le ou les gérants ne pourront engager la société pour une somme supérieure à 5.000 fr. sans le consentement du conseil de surveillance.
La durée de la société est fixée à trente ans.
A l'expiration de la société ou en cas de dissolution anticipée, la liquidation est à faire par les gérants auxquels il est adjoint, si l'assemblée le juge convenable, un ou plusieurs co-liquidateurs nommés par elle.
Metz, le 24 mai 1924.

Apports en nature :
MM. Cosar et Domer, agissant au nom et comme seuls membres de la société en nom collectif Cosar et Domer, font conjointement apport à la présente société des biens dont la désignation suit :
1° Le matériel et les objets de nature mobilière et immobilière devant servir à l'exploitation de l'usine, ainsi que le mobilier des bureaux ;
2° L'outillage ;
3° Les conventions qui ont été passées par la société Cosar et Domer, soit pour des approvisionnements, soit pour des ventes.
En représentation des apports qu'ils possèdent, il est attribué à la société Cosar et Domer 440 actions de 500 francs entièrement libérées de la présenté société.
Le premier conseil de surveillance se compose de :
1° M. Joseph. Hoffmann, propriétaire à Montigny ;
2° M. le Dr Jean Boisselet, médecin à Metz ;
3° M. Jean-Baptiste Klein, propriétaire à Metz-Sablon.
On peut prendre connaissance au Tribunal des pièces produites à l'appui de la demande en inscription. (LL)

Samedi 26 juillet 1924
Commune de Woippy – Arrondissement de Metz-Campagne
Soumission publique
Seront adjugés par voie de soumission publique les travaux concernant la transformation d’une maison d’habitation en bâtiment scolaire avec dépendances pour la commune de Woippy, comprenant :
Lot I. Travaux de démolition, terrassement, maçonnerie, pierre de taille et charpente
Lot II. Travaux de couverture et de ferblanterie
Lot III. Travaux de plâtrerie
Lot IV. Travaux de carrelages mosaïques
Lot V. Travaux de menuiserie
Lot VI. Travaux de serrurerie
Lot VII. Travaux d’installation de la lumière électrique
Lot VIII. Travaux d’installation sanitaire
Lot IX. Travaux de peinture.
L’ouverture des offres aura lieu le mardi 5 août 1924, à 11 heures du matin, à la mairie de Woippy.
Les offres munies d’une inscription conforme et sous pli cacheté sont à remettre à la Mairie de Woippy, avant ce terme.
Les associations et coopératives pourront se faire adjuger dans les conditions imposées aux entrepreneurs.
Il est formellement interdit de se servir de peinture à base de blanc de céruse.
Les bases de la soumission et les plans sont déposés au bureau de l’architecte M. Adr. Collin, à Metz, en Chandellerue, 4-6, où les intéressés pourront obtenir les renseignements complémentaires et se faire délivrer les bases de la soumission contre remboursement des frais. Terme d’adjudication 10 jours.
Woippy, le 24 juillet 1924.
Le Maire : Mangenot. (LL)

Mardi 29 juillet 1924
Aujourd’hui a été inscrit au Registre des Sociétés :
Vol. VI, n° 67, concernant la raison sociale :
Vogel et Cie, fabrique de conserves à Woippy, S. à r. l., ce qui suit :
La procuration conférée à M. Alfred Loewenbruck, au Ban-Saint-Martin, est éteinte.
Metz, le 21 mai 1924. (LL)

Samedi 2 août 1924
Etude de Me Jules ALLARD, notaire à Metz, Place Saint-Martin, n° 8.
Le mardi 26 août 1924, à 3 heures de l’après-midi, à Woippy, au Café Wagner, Adjudication d’une Maison d’Habitation, de Jardins et de Vergers situés ban de Woippy.
Dépendant des successions des époux Louis Munier et Marie Boucheré. (Voir détail aux affiches). Aux conditions du procès-verbal. J. ALLARD, notaire. (LL)

Dimanche 24 août 1924
Le Concours du Syndicat d'élevage de la race frisonne de la région de Woippy se tiendra mercredi prochain 27 août, à 8 heures, place de la Mairie. Ce concours est doté de nombreux prix, d'une subvention du Conseil général et de l'Office agricole départemental. Y sont admis tous les membres inscrits au Syndicat et habitant la région. Les éleveurs n'en faisant pas partie pourront y prendre part, mais si leurs animaux sont primés, ils deviendront d'office membres du Syndicat. Voici le programme du concours :
De 8 à 9 heures, réception des animaux ;
De 9 à 10 heures, opérations du jury ;
A 10 heures, ouverture publique du concours ;
A 11 heures, distribution solennelle des récompenses, salle de la Mairie, sous la présidence de M. le Sous-Préfet de Metz-Campagne ;
A midi, banquet des agriculteurs. (LL)

Jeudi 28 août 1924
Le Concours du Syndicat d'élevage de Woippy
En dépit d'un temps détestable, la participation des éleveurs au Concours organisé par le Syndicat de la race frisonne de la région de Woippy, a été très active et a affirmé ainsi à nouveau l'utilité et la vitalité de ce groupement qui a déjà fait ses preuves précédemment. Le Syndicat de Woippy, en effet, rayonne sur toute cette plaine fertile de la Moselle au Nord-Ouest de Metz. Le chiffre de ses adhérents dépasse 200. A l'exposition d'hier figuraient 12 sujets mâles de belle venue, 24 génisses qui, de l'avis des connaisseurs, constituaient un lot de tout premier choix, et 29 vaches laitières, dont 8 jeunes et 21 adultes, la plupart réunissant toutes les conditions pour être signalées à l'attention du jury.
Comme on le verra plus loin, le jury comprenait des hommes particulièrement qualifiés pour émettre des jugements autorisés. Choisis parmi les éleveurs du dehors de la région du Syndicat intéressé, ils présentaient toutes les garanties d'impartialité. Au surplus, ils avaient à donner leurs appréciations d'après des règles bien arrêtées, pour déterminer la valeur et les caractères des sujets : Tête et cornage ; encolure et poitrail ; poitrine (ampleur) et côtes ; dessus (dos, reins), bassin ; culotte, croupe, attache de la queue ; membres d'aplomb ; finesse de la peau, robe ; développement, taille ; marques laitières, etc. Pour être classés, les animaux doivent réunir un minimum de points. Ainsi, les avis du jury, qui ignore les noms des propriétaires, s'appuient sur une méthode de pointage irréfutable et n'en ont que plus de poids.
Après les opérations du jury et le collationnement des notes, la proclamation du palmarès a eu lieu à 11 h 30, dans la salle de la Mairie de Woippy, en présence de M. Geay, sous-préfet de Metz-Campagne ; Sechehaye, son adjoint ; le comte de Bertier, sénateur, président de l'Office agricole ; Grand, directeur des Services agricoles du département ; Jouin, président du Groupement des Comices agricoles ; Bertrand, conseiller général du canton de Metz-Campagne ; Bastien, conseiller d'arrondissement ; Mangenot, maire de Woippy ; Brion, président du Syndicat d'élevage ; Fabert, président de la Fédération des Syndicats agricoles de la Moselle ; de Ladonchamps, les membres du jury et les principaux exposants. Voici le palmarès :
LE PALMARES
1ère section : Mâles.
Jury : MM. Bogenez, de Marly, et Grandidier, président du Syndicat agricole de Vigy.
- 1re catégorie : Taurillons n'ayant pas de dents de remplacement.
2e prix : Fabert Joseph, Ladonchamps. - Mme veuve Schmitt, Sainte-Adèle. - Usines de Rombas (deux exemplaires). - Jacques Lucien, Franclonchamps.
3e prix : Robert Gabriel, Calembourg.
- 2e catégorie : Taureaux de 2 à 5 ans n'ayant tous leurs dents de remplacement.
1er prix : Usines de Rombas. Branbourger, Rombas. - Bidon Nicolas, Saint-Eloy (Woippy). 2e prix : Pierre Emile, Fèves. - Groh Emile, Saint-Maurice.
3e prix : Jacques Emile, La Maxe.

2e section : Femelles.
- 1re catégorie : Jeunes génisses n'ayant pas de dents de remplacement.
Jury : MM. Godfrin, de Grimont, et Pignard, du Syndicat d'élevage de Vigy.
1er prix : Robert Gabriel, Calembourg. - Dalbour Emile, Woippy.
2e prix : Groh Emile, Saint-Maurice. - Evrard Charles, Maison-Neuve (Woippy). - Glad Michel, Woippy. - Zimmer Victor, Woippy. - Mme veuve Houpert, Plesnois.
3e prix : Mme veuve Schmitt, Sainte-Adèle. - Boda Edmond, Woippy. - Groh Emile, Saint-Maurice (deux nominations). - Mayot Charles, Woippy.
- 2e catégorie : Génisses ayant des dents de remplacement.
Jury : MM. Haushalter, président du Syndicat d'élevage de Vigy, et Lorrain, agriculteur à Rugy.
1er prix : Groh Emile, Saint-Maurice. - Godard Charles, Bellevue.
2e prix : Robert Gabriel, Calembourg (Norroy). - Usines de Rombas. - Jacques, Franclonchamps. - Kritter Georges, Sainte-Agathe. - Fabert Joseph, Ladonchamps (deux nominations). - Bastien Charles, Petites-Tappes.
3e prix : Schmitt Eugène, Sainte-Anne. - Fabert Joseph, Ladonchamps. - Bastien Charles, Petites-Tappes.
- 3e catégorie : Vaches laitières n'ayant pas mis toutes leurs dents.
Jury : MM. Max, agriculteur à Maucourt, et Godfrin Alphonse, de Longeville.
1er prix : Mangenot Dominique, Saint-Remy. - Artz Lucien, Grandes-Tappes.
2e prix : Groh Emile, Saint-Maurice. - Artz Lucien, Grandes-Tappes. - Evrard Charles, Maison-Neuve. Robert Gabriel, Calembourg.
3e prix : Mangenot Alfred, Woippy. Mme veuve Schmitt, Sainte-Adèle.
- 4e catégorie : Vaches laitières ayant toutes leurs dents de remplacement.
Jury : MM. Dorvaux, de Montigny, et Gascart, agriculteur à Hicourt (Luppy).
1er prix : Jacques Lucien, Franclonchamps. - Bidon Nicolas, Saint-Eloy (deux nominations). - Mangenot Alfred, Woippy. - Schmitt Eugène, Sainte-Anne. - Duval Julien, La Maxe. - Bombardier Albert, Saint-Remy. - Bastien Charles, Petites-Tappes.
2e prix : Jacques Emile, La Maxe. - Cognon Louis, Jailly (Marange). - Jacques Lucien, Franclonchamps. - Schmitt Eugène, Sainte-Anne (deux nominations). - Usines de Rombas.
3e prix : Mme veuve Houpert, Plesnois. - Mme veuve Schmitt, Sainte-Adèle. - Brandbourger, Rombas. - Mme veuve Lapaque, La Maxe. - N°26. - Usines de Rombas.
- - -
A midi, un banquet de 80 couverts réunissait à l'hôtel Hennequin les autorités, les invités, les membres du jury et un grand nombre d'agriculteurs. Ce furent des a très cordiales où les convives échangèrent leurs vues sur la situation actuelle de la culture. On s'entretint naturellement des conséquences désastreuses de cette longue succession de mauvaises journées. Cependant nos cultivateurs mosellans ne perdent pas courage ; ils opposent à ces épreuves leur vieille ténacité lorraine et sont bien résolus à continuer leurs efforts pour intensifier la production dans le domaine de l'élevage et dans les autres branches de la culture.
En l'absence de M. le Préfet et de M. Geay, sous-préfet, qui n'a pu assister au déjeuner, M. Sechehaye, attaché à la sous-préfecture de Metz-campagne, remercie les personnalités officielles : MM. le comte de Bertier, Grand et Jouin de leur présence et de l'appui qu'ils apportent à la cause de Syndicat. Il félicite M. Bidon et ses collaborateurs de leurs efforts et exprime l'espoir que les succès obtenus dans l'élevage leur seront une petite compensation pour les épreuves que la culture traverse actuellement. Le plus grand mérite de Syndicat sera d'avoir créé une nouvelle source de revenus pour la Lorraine et la France. (Applaudissements) M. Bidon, président du Syndicat, exprime ses remerciements aux invités qui, à différents titres, ont témoigné leur intérêt à cette manifestation, au jury, au Maire de Woippy et à son greffier, aux membres du Syndicat, etc., et il lève son verre à la prospérité du Syndicat et de toute la France.
Dans une substantielle allocution, M. Mangenot, maire, rappelle les grands services rendus par les fondateurs du Syndicat aux cultivateurs et aux éleveurs.
M. Grand, directeur des Services agricoles de la Moselle, passe rapidement en revue le développement très heureux du Syndicat et l'activité que ses membres déploient en vue de l'amélioration de la race frisonne, oeuvre qui réclame beaucoup de temps. M. Grand donne des conseils pratiques aux éleveurs pour opérer des sélections bien comprises ; il les engage, en particulier, à travailler en sorte que les importations de reproducteurs puissent être évitées et à trouver de nouveaux débouchés pour les produits de l'élevage. Les résultats du concours de cette année sont pleins de promesses à cet égard.
M. le comte de Bertier tient à dire l'excellente impression qu'il rapportera du concours de Woippy. Il vient souvent s'instruire auprès du Syndicat d'élevage, le premier et le plus ancien du département. Les subventions à répartir par l'Office agricole ne pourraient être mieux employées qu'à encourager les efforts de ces sortes de groupements. M. le comte de Bertier est également d'avis que les importations de reproducteurs doivent être limitées à un petit nombre d'animaux. Avec des hommes tels que MM. Bidon et Fabert, un Syndicat, tel que celui de Woippy, est assuré des meilleurs succès. Les meilleurs sujets doivent rester dans la région ; il faut absolument éviter qu'ils aillent à la boucherie. En travaillant dans ce sens, le Syndicat est toujours assuré de trouver appui auprès des pouvoirs publics. M. le comte de Bertier termine en portant la santé des éleveurs éminents de Syndicat de Woippy.
Cette journée du 27 août aura été, à tous les égards, un nouveau succès pour le Syndicat d'élevage de la région de Woippy, qui devrait trouver de nombreux imitateurs en Moselle. (LL)

Samedi 30 août 1924
Vol. M. Charles Remiatte, garde-barrière à Sainte-Agathe, a l'oreille fine. Réveillé pendant la nuit par son chien, M. Remiatte courut à la fenêtre et aperçut un individu se sauvant à toutes jambes. Descendant à l'écurie, le garde-barrière constata que la porte avait été fracturée et que huit lapins avaient disparu. M. Remiatte et son fils se mirent aussitôt à la poursuite du malfaiteur. Ce dernier fut sur le point d'être rejoint, mais il put disparaître dans l'obscurité. Le lendemain matin, une voisine avertit M. Remiatte que trois de ses lapins volés sautillaient sur la route. Un quatrième, qui avait péri, fut retrouvé dans une toile. Le voleur avait sans doute jugé prudent de jeter du lest, afin de mieux pouvoir courir. (LL)



Samedi 11 octobre 1924
Etude de Me TABARY, notaire à Metz, rue aux Ours, 0.
Adjudication des biens séquestrés en Lorraine.
Le jeudi 30 octobre 1924, à 2 heures 30 de l’après-midi, au Café des Arts et Métiers, à Metz, (autrefois Café Riche), rue Gambetta, Me TABARY procédera par adjudication publique à la requête de la Société Messine de liquidation des biens ennemis en Lorraine à Metz, les immeubles suivants :
IV. Ban de Woippy.
Un pré de 4 ares 36 centiares, au lieu-dit Neuf-Pré. Patrimoine Priedat Ernest-François. Aux conditions du procès-verbal.
Pour tous renseignements s’adresser à la Société Messine de liquidation des biens ennemis, à Metz, avenue Serpenoise. TABARY, notaire. (LL)

Mercredi 15 octobre 1924
Les Allemands pourront venir à l’occasion de la Toussaint
A l’occasion de la Toussaint, les Allemands possédant des sépultures de famille en Alsace et en Lorraine, obtiendront des autorisations exceptionnelles d’entrée en France.
Ces autorisations seront accordées sur la présentation du passeport national et d’un certificat de la mairie du lieu où le demandeur se rend, attestant qu’il possède une tombe de famille dans cette commune.
Elles seront délivrées, avant la Toussaint, par les consulats de France en Allemagne et à partir du 31 octobre par les commissaires spéciaux à la frontière. (LL)

Samedi 18 octobre 1924
Etude de Me TABARY, notaire à Metz, rue aux Ours, 0.
Adjudication d’une Belle Propriété de Maître, avec écurie, garage et grand jardin planté d’arbres fruitiers. Le tout entouré d’un mur, sise à Woippy (Moselle), rue de Nachy, n° 12, d’une contenance totale de 22, 68 ares.
Le Mercredi 29 octobre 1924, à 2 heures et demie de l’après-midi, au café Wagner, à Woippy. Eau, canalisation et électricité.
On peut traiter avant la vente en cas d’offres suffisantes.
Woippy est situé à 3 km de Metz.
Pour tous renseignements s’adresser en l’étude de Me TABARY. (LL)

Dimanche 19 octobre 1924
LA VIE SPORTIVE - Le Challenge de l’Union Jeanne-la-Lorraine
Dans sa réunion du 11 octobre 1924, la commission des sports de l’«U.J.L.L.», après avoir réparti les sociétés en trois groupements, a établi comme suit le calendrier des matches des équipes premières.
Groupement I.
- Aller : 9 novembre 1924, Retour : 28 décembre 1924.
Cercle Notre-Dame Metz contre Jeunes Ouvriers Metz.
Cercle Saint-Etienne Woippy contre Cercle Saint-Nicolas Montigny.
Exempt : Espérance, Metz-Sablon.
- Aller : 16 novembre 1924, Retour : 4 janvier 1925.
Cercle Saint-Nicolas Montigny contre Cercle Notre-Dame Metz.
Espérance Metz-Sablon contre Cercle Saint-Etienne Woippy.
Exempt : Jeunes Ouvriers Metz.
- Aller : 30 novembre 1924, Retour : 11 janvier 1925.
Cercle Notre-Dame Metz contre Espérance Metz-Sablon.
Jeunes Ouvriers Metz contre Cercle Saint-Nicolas, Montigny.
Exempt : Cercle Saint-Etienne Woippy.
- Aller : 7 décembre 1924, Retour : 18 janvier 1925.
Espérance Metz-Sablon contre Jeunes Ouvriers Metz.
Cercle Saint-Etienne Woippy contre Cercle Notre-Dame Metz.
Exempt : Cercle Saint-Nicolas Montigny.
- Aller : 21 décembre 1924, Retour : 25 janvier 1925.
Cercle Saint-Nicolas Montigny contre Espérance Metz-Sablon.
Jeunes Ouvriers Metz contre Cercle Saint-Etienne Woippy.
Exempt : Cercle Notre-Dame Metz.
Groupement II.
- Aller : 9 novembre 1924, Retour : 28 décembre 1924.
Groupe Saint-Martin Hayange contre Cercle Saint-Joseph, Moyeuvre-Grande.
Avant-Garde Schrémange contre Cercle Saint-Louis Uckange.
- Aller : 23 novembre 1924, Retour : 11 janvier 1925.
Cercle Saint-Joseph, Moyeuvre-Grande contre Avant-Garde Schrémange.
Cercle Saint-Louis Uckange contre Groupe Saint-Martin Hayange.
- Aller : 14 décembre 1924, Retour : 25 janvier 1925.
Avant-Garde Schrémange contre Groupe Saint-Martin Hayange.
Cercle Saint-Joseph, Moyeuvre-Grande contre Cercle Saint-Louis Uckange.
Groupement III.
- Aller : 9 novembre 1924, Retour : 28 décembre 1924.
Cercle Jeanne d’Arc Morhange contre Cercle Catholique Dieuze.
Exempt : Cercle Catholique Vieille Verrerie.
- Aller : 23 novembre 1924, Retour : 11 janvier 1925.
Cercle Catholique Dieuze contre Cercle Catholique Vieille Verrerie.
Exempt : Cercle Jeanne d’Arc Morhange.
- Aller : 14 décembre 1924, Retour : 25 janvier 1925.
Cercle Catholique Vieille Verrerie contre Cercle Jeanne d’Arc Morhange.
Exempt : Cercle Catholique Dieuze.
Les matches aller se disputeront sur les terrains des clubs nommés en premier alors que les matches retour auront lieu sur les terrains des clubs cités en second lieu. (LL)

Samedi 25 octobre 1924
Etude de Me TABARY, notaire à Metz, rue aux Ours, 0.
Adjudication d’une Belle Propriété de Maître, avec écurie, garage et grand jardin planté d’arbres fruitiers, le tout entouré d’un mur, sise à Woippy (Moselle), rue de Nachy, n° 12, et de 2 Maisons d’habitation, sises rue de l’Eglise, nos 43 et 47.
Le mercredi 20 octobre 1924, à 2 heures et demie de l’après-midi, au café Wagner, à Woippy. (LL)

Lundi 3 novembre 1924
Les Allemands à Metz
Pendant ces deux jours des 1er et 2 novembre, on a rencontré à Metz et dans la banlieue quantité d’Allemands qui ont profité de la tolérance accordée par le gouvernement français de se rendre sur les tombes des membres de leurs familles. Ils étaient venus de Cologne, de Francfort, de Mannhaim, de Carlsruhe, etc. Dans les tramways, dans les établissements publics, dans les rues, partout on entendait parler allemand. Personne, d’ailleurs, n’en a pris ombrage et tout le monde a approuvé la prévenance dont ont fait preuve les autorités françaises pour une circonstance de ce genre. On se demandait seulement si, de leur côté, les autorités du Reich montreraient la même tolérance à l’égard d’Alsaciens et de Lorrains qui voudraient voyager en Allemagne. Il est hors de doute que si des groupes de nos compatriotes, de passage dans une des villes de l’intérieur du Reich, s’avisaient de s’entretenir en français dans une brasserie ou sur la voie publique, les oreilles germaniques en auraient été offusquées, malgré la propagande pacifiste du général Verreaux, du professeur Basch et d’autres idéologues. Gageons qu’en Allemagne on ne saura aucun gré à l’administration française d’avoir grandement ouvert les portes de l’Alsace et de la Lorraine aux Allemands qui venaient accomplir un devoir de piété. (LL)

Mardi 4 novembre 1924
LE VIE SPORTIVE - Football Association - F.G.S.P.F. - UNION JEANNE-LA-LORRAINE
Challenge de Football-Association
C’est dimanche 9 novembre qu’auront lieu les premières rencontres des cercles engagés au Challenge de Football de l’Union Jeanne la Lorraine et nous allons enfin voir nos patronages à l’œuvre.
Une nouvelle société a envoyé son adhésion à cette épreuve, le Cercle Catholique de Styring-Wendel qui remplacera dans le Groupe III le Cercle Jeanne d’Arc de Morhange, qui a retiré son engagement.
D’autre part, le Cercle Saint-Etienne de Woippy a déclaré forfait général.
Il a été donné suite aux demandes des Cercles de Schrémange et de Vieille-Verrerie et l’heure des matches se jouant à Schrémange et à Vieille-Ville est reportée à 14 h. 45.
Sur la demande de plusieurs sociétés les matches du Groupe II devant se jouer le 9 novembre sont reportés au 11 novembre.
Messieurs les arbitres et capitaines d’équipe sont priés de se conformer strictement au règlement du Challenge paru le 12.10.1924 dans « Les Jeunes », Journal Officiel de la F. G. S. P. F.
- Rencontres du 9 novembre.
Groupe I : Cercle Notre-Dame de Metz – Jeunes Ouvriers de Metz. Arbitre : M. L. Schlentz. Commencement à 2 heures.
Cercle Saint-Etienne de Woippy – Cercle Saint-Nicolas de Montigny. Forfait de Woippy. Espérance de Metz-Sablon libre.
Groupe III. Cercle Catholique Styring-Wendel – Cercle Catholique de Dieuze. Arbitre : M. M. Hulo. Commencement à 2 heures.
- Rencontres de 11 novembre.
Groupe II. Groupe Saint-Martin d’Hayange – Cercle Saint-Joseph de Moyeuvre. Arbitre : M. Schoumacher Joseph. Commencement à 2 heures.
Avant-Garde de Schrémange – Cercle Saint-Louis d’Uckange. Arbitre M. P. Wonner. Commencement à 2 h. 45.
M. DOMINIQUE, Secrétaire de la Commission des Sports. (LL)

Vendredi 14 novembre 1924
Souvenir Français. Le service commémoratif annuel du Souvenir Français pour les militaires tombés en 1870 et au cours de la dernière guerre, aura lieu le dimanche 16 courant, à 14 heures. Les sections voisines et les habitants de la localité sont invités à vouloir bien y prendre part. La date de l’assemblée générale qui aura lieu sous peu, sera fixée ultérieurement. (LL)

Dimanche 16 novembre 1924
Avis mortuaire.
Nous avons la douleur de vous faire part de la perte cruelle que nous venons d’éprouver en la personne de Monsieur Charles HENNEQUIN, décédé le 14 novembre 1924, dans sa 28e année, muni des sacrements de l’Eglise.
Et vous prions d’assister aux Convoi funèbre et Messe d’enterrement qui auront lieu le lundi 17 courant, à 10 heures, en l’église de Woippy, sa paroisse.
De la part de :
Monsieur et Madame Louis HENNEQUIN, ses parents ; Monsieur Martin GUSSE, son grand-père, et des familles veuve FOUGNOT, FOUGNOT, GUSSE, LURION, MANGENOT, CASTILLE, CHARVET.
Le présent avis tient lieu de faire-part.

Dimanche 7 décembre 1924
Poivrot belliqueux. M. Schmeisser revenait de son travail lorsqu’il fut sans raison, brutalement frappé par le nommé Gendarme, pris de boisson. Mais M. Gendarme trouva son « gendarme » en M. Schmeisser, qui administra au poivrot une correction méritée. (LL)

Mardi 9 décembre 1924
Annonce : « Chauffeur de générateur est demandé par Conserves Dubar, à Woippy. Professionnel exigé. Ecrire avec références et attendre convocation. Inutile de se déplacer. PRESSÉ »

Avis mortuaire. Nous avons la douleur de vous faire part de la perte cruelle que nous venons d’éprouver en la personne de Monsieur Emile FONBANCK, Marchand de Vins en gros, décédé le 7 décembre 1924, à l’âge de 38 ans, muni des Sacrements de l’Eglise.
Et vous prions d’assister aux Convoi funèbre et Messe d’enterrement qui auront lieu le Mercredi 10 courant, à 10 heures, en l’église de Woippy, sa paroisse.
On se réunira au domicile mortuaire : Route de Briey, 34.
De la part des familles FONBANCK et PLUMERÉ.
Le présent avis tient lieu de faire-part.

Mercredi 17 décembre 1924
Avis mortuaire.
Nous avons la douleur de vous faire part de la perte cruelle que nous venons d’éprouver en la personne de Madame Veuve HUMBERT née GADELLE, décédée à Woippy, le 16 décembre 1924, à 16 heures, dans sa 73e année, munie des Sacrements de l’Eglise.
Et vous prions d’assister aux Convoi funèbre et Messe d’enterrement qui auront lieu le jeudi 18 décembre, à 10 heures du matin, en l’église de Woippy.
On se réunira à la maison mortuaire : à Woippy, rue de Briey, 38.
De la part des familles HUMBERT, PETTE, BÉMER, THIRIET, CORTON et PAULIN. Le présent avis tient lieu de faire-part.

Jeudi 18 décembre 1924
Registre de Commerce du Tribunal Cantonal de Metz
Vol. V, n° 214 :
Bayer Maximilien, jardinier à Woippy, et Joséphine née Cresson.
Par contrat en date du 20 mars 1924, le régime de la séparation de biens, conformément aux articles 1426 ss. du Code civil local, a été adopté.
Metz, le 23 juillet 1924.

Samedi 20 décembre 1924
Woippy. Un peu de lumière. Les voyageurs demandent s’il ne serait pas possible de retarder un peu « l’extinction des feux ». En effet, dès 19 h. 30, les lampes électriques municipales sont éteintes, plongeant les routes dans les ténèbres égyptiennes. En éteignant à 20 heures, ou 20 h. 30, tout le monde serait satisfait. (LL)

Remerciements.
Nous adressons nos remerciements bien sincères à toutes les personnes qui nous ont donné un témoignage de sympathie et des marques de condoléances lors des obsèques de Madame veuve HUMBERT née GADELLE.
De la part de la famille.

Etude de Me TABARY, notaire à Metz, rue aux Ours, 0.
Adjudication à Woippy d’un beau Lot de Terres, Jardins et Bois. Le mardi 6 janvier 1924, à 14 heures, au village de Woippy, au café Wagner.
Pour tous renseignements, s’adresser à la Maison MORHANGE, Adolphe MOYSE et Armand LEVY, négociants en immeubles à Metz, Avenue Foch, 17. (LL)

Mardi 30 décembre 1924
Etude de Me Timothée WELTER, notaire à Metz, 17, rue des Clercs.
Liquidation par Adjudication publique de biens séquestrés en Lorraine.
A la requête de l’Etat Français, représenté par la Société Messine de Liquidation de Biens ennemis, à Metz, 20 bis, avenue Serpenoise, il sera par mon ministère procédé à l’adjudication publique, le vendredi 30 janvier, à 14 h. 30, à la Taverne Lorraine, place de la république, des immeubles ci-après désignés, savoir :
I. Ban de Metz. …
II. Ban de Plappeville.
12 ares 94 centiares de terre et jardin, lieu-dit Fonds des près, section A, nos 888p et 891p. III. Ban de Woippy.
4 ares 10 centiares de terre et jardin, lieu-dit Le haut des Chiloux, section E, n° 1032p, entre Charles Lahaire et les héritiers Feyte.
Ces deux derniers immeubles patrimoine de M. Alphonse barrière, les héritiers respectifs d’Ernest Senter .
Ne pourront se rendre acquéreurs que des Français.
Pour tous renseignements s’adresser à la Société Messine de Liquidation de Biens ennemis à Metz, 20 bis, Avenue Serpenoise. Timothée WELTER, notaire. (LL)

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