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Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces ( 1937 - 1er semestre )

Journaux consultés et abréviations utilisées Sources
Le Lorrain (LL)
Le Messin (LM)
Républicain Lorrain (RL)
  Les journaux consultés sont issus des collections de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz-Pontiffroy, des Archives municipales de Metz et des Archives départementales de la Moselle.
(références disponibles sur place)

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Année 1937 (premier semestre)

Dimanche 3 janvier 1937
Le dimanche sportif. Aujourd'hui, l'équipe première du F. C. Woippy rencontrera, en un match amical, l'équipe correspondante de Saint-Privat-la-Montagne. Coup d'envoi à 14 heures, au stade de Saint-Eloi.
Sont convoqués tous les joueurs disponibles. (LL) (LM)

Mardi 5 janvier 1937
Journal Le Lorrain
A Woippy, une femme se suicide d’un coup de revolver
Un drame rapide s’est produit à Woippy dimanche soir. Pour des raisons mal établies, une femme s’est tiré un coup de révolver dans la tête.
La victime de ce geste de désespoir est Mme Irène Hasse, âgée de 25 ans, concierge des établissements Sicagro, à Woippy, qui habitait avec son mari, Nicolas, et son beau-frère Jean une dépendance de l’usine.
Le ménage avait reçu dans l’après-midi de dimanche de la visite, et rien n’avait pu laisser prévoir le drame. Vers 20 heures, M. Nicolas Hasse reconduisit les visiteurs à l’arrêt de l’autobus, qui se trouve devant sa porte, laissant à la maison sa femme et son beau-frère. Ce dernier somnolait dans la cuisine.
Soudain, M. Nicolas Hasse entendit le bruit d’une arme à feu. Il courut chez lui et trouva sa femme inanimée, une blessure à la tête, affaissée entre la cuisine et la chambre à coucher. Elle s’était tiré une balle de revolver dans la tempe droite. Ce geste n’avait pas eu de témoin, M. Jean Hasse, réveillé par la détonation n’avait rien vu.
Les gendarmes de Metz ouvrirent une enquête et le Parquet de Metz fut saisi. M. Levy, juge d’instruction, interrogea les frères Hasse. On se perd en conjectures sur les raisons qui ont pu pousser Mme Hasse à mettre fin à ses jours. Elle vivait en parfaite harmonie avec son mari et son beau-frère. Il y a environ quinze jours, elle avait fait une chute, apparemment sans gravité, mais depuis faisait montre d’une tristesse inaccoutumée.
L’enquête que poursuit la gendarmerie parviendra peut-être à faire la lumière sur ce point. (LL)

Journal Le Messin
Un drame entouré de circonstances mystérieuses
Après avoir passé une joyeuse après-midi en compagnie d'amis de la famille, une jeune femme est trouvée morte, la tempe droite trouée d’une balle de revolver.
Crime ou suicide ? C'est ce que se demandaient anxieusement hier matin les magistrats appelés à informer sur le cas de cette jeune femme, Mme Irène Hasse, née Brunisen, trouvée morte, la tempe droite trouée d'une balle, dans les circonstances suivantes :
Dimanche après-midi M. et Mme Nicolas Hasse, demeurant à Maisons-Neuves, dans l'ancien établissement Vogel, aujourd'hui maison Sica, (Société industrielle de conserves alimentaires) où ils remplissent les fonctions de concierges, recevaient la visite d'amis, un jeune ménage et une jeune fille.
On bavarda gaîment, on parla de choses et d'autres dans une atmosphère d'excellente cordialité, de joyeuse bonne humeur.
Vers la fin de l'après-midi, le frère de M. Nicolas Hasse, Jean Hasse, chauffeur-mécanicien aux établissements Tréfilor, à Woippy, qui habite sous le même toit et qui, ce jour-là, était allé faire une partie de football à Amanvillers, rentra à la maison. Ce fut une occasion de plus pour continuer encore plus aimablement la conversation. Et rien ne laissait présager que le soir un drame allait assombrir cette atmosphère familiale.
Vers 19 h. 40, les invités s'apprêtèrent au retour. M. Nicolas Hasse s'empressa de les reconduire ainsi que Mme Hasse qui s'arrêta sur le seuil de la porte de l'appartement du premier étage, cependant que son beau-frère était demeuré dans la cuisine.
M. Hasse et ses amis, lorsqu'ils furent dehors, guettèrent l'autobus venant de Thionville afin de faire signe au chauffeur de s'arrêter. Un autobus ayant passé outre : « Nous prendrons le second » dirent-ils. Et dix minutes après, à 7 heures 50, arrivait un autre car. C'est à ce moment, où signe était fait au chauffeur de s'arrêter qu'ils entendirent le bruit d'une détonation.
M. Nicolas Hasse et ses amis, surpris d'autant plus que le bruit parvenait de l'appartement, regagnèrent en toute hâte celui-ci.
Un triste spectacle s'offrait à eux. Inanimée, Mme Irène Hasse gisait étendue dans la cuisine, la tempe droite trouée d'une balle.
Que s'était-il passé ?
M. Jean Hasse, le seul témoin, n'en savait lui-même rien.. Sa belle-sœur s'était absentée un court instant pour aller reconduire leurs hôtes jusqu’au seuil de la porte ; il tournait le dos à la pièce, assis près du poêle ; il l'avait entendu revenir dans la cuisine après avoir traversé trois pièces, dont la chambre à coucher, puis ç'avait été soudain le bruit d'un coup de feu et, lorsqu'il se retournait il voyait sa belle-sœur s'effondrer. Il ne sait rien d’autre, a-t-il déclaré aux enquêteurs.
Et de conclure que Mme Hasse sans que rien ne le laissé prévoir, s'était emparée, en repassant dans la chambre à coucher, d'un revolver qui se trouvait dans le tiroir de la table de nuit, et revenue dans la cuisine, se tirait une balle dans la tête, la seule balle que contenait le revolver.
Observons que les témoins ont répondu différemment aux gendarmes, en ce qui, concerne l'emplacement de l'arme après le suicide. Dans le désarroi et l'émotion qui suivirent personne ne se souvient plus au juste où se trouvait le revolver.
LE PARQUET SE REND SUR LES LIEUX
La gendarmerie de Metz avait été alertée dans la soirée de dimanche, quelques minutes après le suicide. Lundi, dans la matinée, le Parquet de Metz se rendait sur les lieux : M. Liska, substitut de M. le procureur de la République, M. Lévy, juge d'instruction, accompagné de son greffier, M. Antoniotti ; M. Sechehaye, maire de Woippy, était présent ainsi que M. le capitaine Lebas, commandant la section de gendarmerie de Metz.
M. Nicolas Hasse, son frère Jean, et les amis de ceux-ci qui passèrent l'après-midi du dimanche en leur compagnie ne purent que relater aux enquêteurs, dans les circonstances qu'on vient de lire, ce qui était arrivé.
Il n'y a eu aucune discussion tinrent-ils à préciser. Nous vivions en bonne harmonie ajoutèrent les deux frères.
Quant à M. Nicolas Hasse, il est le premier à défendre son frère contre toute accusation qui pourrait être portée contre lui, du fait de sa présence seule dans la pièce au moment du drame.
Ajoutons que M. Jean Hasse, 24 ans, employé à Tréfilor, jouit d'une excellente réputation. Tous les renseignements recueillis sur son compte sont ceux d'un homme rangé, travailleur et sérieux.
Mme Irène Hasse était née le 5 novembre 1911 à Neustadt, de parents français. Ceux-ci habitent actuellement Lorry-lès-Metz C'est dans cette localité qu'en 1930 elle contracta mariage avec M. Nicolas Hasse, âgé de 29 ans, né à Triteling (Moselle). Les époux vivaient étroitement unis et jusqu'à ce jour aucune ombre n'était venue ternir leur union. On se demande ce qui a pu pousser la jeune femme à attenter à ses jours. Nous avons appris qu'il y a trois semaines environ Mme Hasse était tombée du haut d'un escalier, se blessant assez sérieusement dans le bas du dos, aux environs de la colonne vertébrale. S'est-elle ressentie moralement de cette chute assez grave ? Il sera bien difficile de l'établir. (LM)

Journal Le Républicain Lorrain
A l’issue d’une réunion amicale, une jeune femme de Woippy est trouvée morte, la tempe trouée d’une balle
Le Parquet de Metz s’est transporté sur les lieux
Il semble que l’on se trouve en présence d’un suicide

Le Parquet de Metz a été avisé lundi matin à la première heure qu’une jeune femme de Woippy, Mme Irène Hasse, âgée de 25 ans, demeurant à l’usine de conserves « Sicagro », s’était suicidée dans son logement d’un coup de revolver dans la tête.
Les circonstances du drame paraissant assez singulières sinon suspectes, MM. Lévy, juge d’instruction, Liska, substitut de M. le Procureur de la République et Leder, médecin-légiste, se sont rendus aussitôt sur les lieux accompagnés de M. Antoniotti, greffier. Là ils se sont livrés avec le capitaine Lebas et ses gendarmes à toutes les constatations utiles afin d’établir les causes exactes du décès. Il semble établi que l’on se trouve en présence d’un suicide.
Mme Hasse, nous l’avons dit, habitait à l’usine de conserves « Sicagro » anciennement Usine Vogel. Elle y travaillait, de même que son mari et assurait également le poste de concierge. C’était une femme petite, de mince corpulence, et d’une honorabilité parfaite. Elle s’était mariée il y a six ans avec M. Nicolas Hasse et rien ne faisait prévoir, d’après les premiers résultats de l’enquête, sa fin tragique.
Les époux Hasse avaient reçu des invités dimanche après-midi, des personnes de Metz et vers les 19 heures, M. Jean Hasse, le frère du mari, était venu se joindre au groupe à l’issue d’un match de football qu’il avait disputé à Sainte-Marie-aux-Chênes.
Vingt heures allaient sonner lorsque les amis de M. et Mme Hasse, exprimèrent le désir de reprendre l’autobus pour Metz qui précisément s’arrête à cette heure devant l’usine.
M. Hasse descendit avec eux tandis que sa femme restait dans une chambre du premier étage. M. Jean Hasse somnolait près du poêle, dans la cuisine.
L’autocar était passé et les amis parlaient de ce fâcheux contretemps lorsqu’une détonation retentit ! M. Nicolas Hasse remonta précipitamment chez lui. Avec son frère qui avait eu lui aussi l’attention attirée par le coup de feu, il trouva, allongé entre la cuisine et la chambre à coucher, le cadavre de sa jeune femme. Celle-ci avait la tête traversée d’une balle de revolver et la douille se trouvait à environ un mètre d’elle.
A ce moment, pris d’un accès de désespoir, M. Nicolas Hasse, se serait saisi du revolver et aurait attenté à ses jours s’il n’avait été désarmé par son ami de Metz remonté à son tour dans l’appartement.
La gendarmerie de Metz fut prévenue et dix minutes après elle était sur place. En quelques mots on leur expliqua que Mme Hasse s’était suicidée, mais on ne put leur en donner les motifs.
Différents détails parurent bizarres, en premier lieu naturellement ce geste subit de la malheureuse jeune femme qui avait reçu ses invités de façon normale quoiqu’elle leur avait paru soucieuse. D’autre part elle n’était nullement brûlée à la tempe par le coup de feu, ce qui semble faire supposer que ce coup avait été tiré à une certaine distance. Mais empressons-nous d’ajouter et c’est l’avis de M. le docteur Leder, que Mme Hasse a très bien pu appuyer sur la gâchette du revolver en tenant ce dernier éloigné à une trentaine de centimètres de sa tête.
Le revolver se trouvait auparavant dans le tiroir d’une table de nuit. Il était dans un étui et n’était chargé que de deux balles.
Dans leur affolement, MM. Hasse n’ont pu préciser où l’arme a été ramassée après le drame. Les magistrats enquêteurs et le médecin légiste, pensent, nous l’avons dit, à un suicide mais ils s’efforcent d’en trouver les raisons.
Mme Hasse avait fait une chute dans son escalier il y a quelques temps et s’était blessée dans le dos. Cet accident a pu ébranler, sinon sa santé, du moins son moral.
Néanmoins l’enquête se poursuit pais on doute fort qu’elle n’aboutisse à un coup de théâtre. (RL)

Mercredi 6 janvier 1037
La morte de Woippy

Des investigations auxquelles la gendarmerie de Metz s’est livrée à la suite de la mort tragique de Mme Hasse, de Woippy, il apparaît hors de doute désormais que la malheureuse s’est bel et bien suicidée.
Il y a trois semaines, Mme Hasse avait été victime d’un sérieux accident de la circulation, et, il y a environ un an, elle avait eu la douleur de perdre son tout jeune enfant. Tout cela a dû influer gravement sur la pauvre femme qui, tout en n’en laissant rien paraître, avait pris la funeste détermination d’en finir avec la vie. (LL)
Dans les clubs
F.C.Woippy. – Pour son premier match de l’année, l’équipe première du F.C.Woippy a battu, en un match amical, l’équipe correspondante de Saint-Privat, par 6 buts à 1. Toute l’équipe est à féliciter.
Dimanche prochain, l’équipe première du F.C.Woippy rencontrera, en un match amical, au stade de Saint-Eloi, l’équipe première de « La Garde » de Sainte-Marie-aux-Chênes. (LL)

Vendredi 8 janvier 1937
Les obsèques de Mme Hasse

Hier à dix heures, ont eu lieu les obsèques de Mme Hasse, dont nous avons relaté la fin tragique.
Une foule recueillie suivit le char funèbre car Mme Hasse était très estimée à Woippy. (RL)

Samedi 9 janvier 1937
Carnet rose.
– Nous apprenons avec plaisir la naissance d’une petite Françoise, fille de M. Eugène-Ferdinand Natier, employé de bureau à Woippy, et de Mme, née Lefort.
Nos félicitations aux heureux parents et nos meilleurs vœux au bébé. (RL)

Dimanche 10 janvier 1937
Cinéma paroissial.
– Aujourd’hui passera à l’écran la fin du grand film « Le Comte de Monte-Cristo ». En plus, Pathé-Revue et une comédie sportive. Séances à 15 heures et à 20 heures.
Le dimanche sportif. – Aujourd’hui à 14 heures, au stade de Saint-Eloi, l’équipe première de football du F.C.Woippy rencontrera en un match amical l’équipe correspondante de « La Garde » de Sainte-Marie-aux-Chênes.
Aviculture. – C’est avec plaisir que nous avons appris que la Société d’aviculture « Le Progrès » a remporté 25 prix à l’exposition internationale de Metz. Sincères félicitations.
Parti Social Français. La Section de Woippy du P. S. F. informe ses membres et sympathisants qu'il se tient chaque jeudi, de 20 à 22 heures, une permanence au Café Flérès. Les membres qui veulent se tenir au courant des décisions du Comité local sont priés d'y assister. Toutes les personnes qui désireraient adhérer au parti peuvent se faire inscrire à la permanence où le meilleur accueil leur est réservé. (LM) (LL)

Carnet blanc. – Nous apprenons avec plaisir le prochain mariage de Mlle Marie-Victorine Claude, avec M. Arsène-Edouard Fister. Nos félicitations aux futurs époux et nos compliments aux familles.
Statistique de l’état-civil. – Elle d’établit comme suit pour l’année 1936 : naissances, 21 ; reconnaissance, 1 ; mariages, 19 ; décès, 14 ; transcription, 1.
Le recensement des étrangers. – Le recensement des étrangers a donné les résultats suivants : Allemands, 16 ; réfugiés sarrois, 6 ; Autrichiens, 4 ; Belges, 4 ; Italiens, 24 ; Luxembourgeois, 2 ; Polonais, 12 ; Roumain, 1 ; Suisses, 18 ; Tchèques, 5 ; Yougoslaves, 2 ; sans nationalité, 1. (RL)

Mercredi 13 janvier 1947
L. G. STE-MARIE-A.-CHENES
La Garde Ste-Marie I bat F. C. Woippy 3-1.
En déplacement, dimanche à Woippy, la première équipe de la Garde s'est bien comportée. Ce fut un match plaisant qui fut bien joué de part et d'autre. L'attaque de St-Marie démontra ses qualités de vitesse et de jeu plus décidé. C'est la meilleure équipe qui a gagné. (LM)

- Soirée théâtrale.
L'Union de Woippy donnera dimanche soir une grande représentation théâtrale, à laquelle tous les membres et amis de la société sont cordialement invités. Un programme fourni et varié a été mis sur pied dont la pièce principale sera « Le Tampon du Capiston », comédie-vaudeville en 3 actes. MM. Méline, Wilhelm, E. Lamort, Kopp, Natier, Kocher, Steffen, Remiatte et Mlles Mangenot, Wurth et Remiatte, tous amateurs connus et éprouvés, en assureront l'interprétation. Nous reviendrons en détail, ultérieurement, sur le programme et l'organisation de cette soirée.
- P. M.
Les jeunes gens de Woippy et des environs qui désireraient encore suivre les cours de préparation militaire qui viennent de débuter à l'Union de Woippy, sont priés de s'adresser sans retard à l'adjudant Méline, à Woippy.
- Voyage à Paris.
Les membres et amis de l'Union sont informés que la Société prendra part au Concours international de gymnastique et de musique qui aura lieu à Paris, les 10 et 11 juillet prochains, c'est-à-dire pendant l'Exposition internationale. Un voyage collectif, avec de très importantes réductions, sera organisé à cette occasion. (LL) (LM)

Jeudi 14 janvier 1937
École de perfectionnement des S. O. R.
- Il est rappelé que les séances d'instruction au cours du mois de janvier auront lieu aux dates et heures ci-après : Jeudis : 14 et 28, à 19 h. 30. Mairie. (LM) (LL)

Samedi 16 janvier 1937
Théâtre.
- C'est demain Dimanche, en matinée, à 15 heures, et en soirée, à 20 heures, dans la salle du Lion-d'Or, que l'Union de Woippy donne une représentation théâtrale de choix, à laquelle sont cordialement invités les amis et les membres de la société. Tous voudront voir, en effet, la pièce principale, un vaudeville militaire, intitulé : « Le Tampon du Capiston », comédie hilarante, en 3 actes, qui a obtenu un gros succès dans plusieurs salles parisiennes. Au programme, figure également une charmante pièce enfantine, « Une bonne farce », en plus des intermèdes habituels. L'entrée est gratuite pour les membres (programme obligatoire). La salle sera chauffée dès samedi. (LM) (LL)

Dimanche 17 janvier 1937
- Soirée théâtrale.

Les succès remportés chaque année par l'Union de Woippy sont encore à la mémoire de tous. Aujourd'hui encore, une grande représentation théâtrale sera donnée en soirée, à 20 heures, avec, au programme, comme pièce principale, « Le Tampon du Capiston », comédie-vaudeville en 3 actes. Tous les membres et amis de la société y sont cordialement invités.
- Football-Club.
Cet après-midi, à 14 heures, au Stade Saint-Eloi, l'équipe réserve du Football-Club rencontrera en match amical l'équipe réserve du Sporting-Club Maccabi, de Metz.
Tous les membres du Football-Club Woippy sont priés d'assister à la réunion, qui aura lieu mercredi 20 courant, à 20 heures, au Café de la Gare. (LM) (LL)

Mercredi 20 janvier 1937
Réunion du Football-Club Woippy.

Tous les membres du Football-Club Woippy sont invités à assister à la réunion, qui aura lieu, aujourd'hui mercredi, à 20 heures, au café de la Gare. (LM) (LL)

Jeudi 23 janvier 1937
Chronique avicole.
- Depuis un certain temps, les commentaires vont leur train dans notre localité sur le silence de notre société d'aviculture, qui, pourtant, l'année dernière a su faire honneur au nom de « Progrès » qu'elle porte.
Les aviculteurs travaillent dans le silence en respectant ce mot du sage qui dit avec juste raison que « le silence est d'or ».
Nous avons constaté avec un réel plaisir le succès que notre jeune société avicole a remporté à l'exposition internationale d'aviculture qui eut lieu dernièrement à Metz.
Pas moins de 25 prix, tels que prix d'honneur, premiers, deuxièmes et troisièmes prix ont été décernés aux aviculteurs de Woippy, ce qui prouve qu'ils ne dorment pas sur leurs lauriers.
Nous avons même entendu qu'une deuxième exposition serait prévue vers la fin de l'année et nous sommes certains que là encore la société d'aviculture de Woippy obtiendra un grand succès. Un admirateur. (LM)
Bal. – Le Football-Club de Woippy invite cordialement tous ses membres et amis à la grande soirée dansante qu’il organise demain dimanche à 19 heures, salle du café Natier.
Entrée gratuite pour les membres.
Football. – L’équipe première du F.C.Woippy se déplacera dimanche à Clouange pour y rencontrer, en un match amical, l’équipe réserve de l’A.S. Clouange. Départ par le train de 13 h. 46. (LL)

Samedi 23 janvier 1937
- Bal.
Le Football-Club Woippy invite cordialement tous ses membres et amis à la grande soirée dansante qu'il organise dimanche, à 19 heures, salle du café Natier. Entrée gratuite pour les membres.
- Football. L'équipe première du F. C. W. se déplacera dimanche à Clouange pour y rencontrer, en un match amical, l'équipe réserve de l' A. S. Clouange. Départ à 12 h. 46, par le chemin de fer. (LM)

Dimanche 24 janvier 1937
Bal.
Le Football-Club Woippy invite cordialement tous ses membres, amis et connaissances, au grand bal qu’il organise aujourd’hui à 19 h. 30 dans la salle du café Natier.
Cinéma paroissial. – Aujourd’hui à 15 et 20 heures, séances de cinéma paroissial. Au programme : « La Volga en feu », grand drame, Pathé-Revue et un comique : « L’argent liquide ». (LL) (LM)

Mardi 26 janvier 1937
Concours de belote. Un concours de belote, avec plusieurs prix, aura lieu dimanche prochain 31 janvier, à 14 h. 30, au café Bader. Avis aux amateurs. (LM) (LL)

Carnet blanc. – Nous apprenons avec plaisir le prochain mariage de Mlle Marie Lurion, fille de M. Auguste Lurion, propriétaire à Woippy, avec M. Augustin Brice, menuisier, fils de Mme Vve Brice. La cérémonie nuptiale aura lieu en notre commune le 6 février. Aux futurs époux, nous présentons nos sincères félicitations et aux parents nos meilleurs compliments.
Concours de belote. – Un concours de belote, doté de beaux prix, aura lieu dimanche prochain, 31 janvier, à 14 h. 30, au Café Bader. (RL)

Jeudi 28 janvier 1937
Bal.
Les jeunes gens de Woippy invitent cordialement la population de Woippy et des environs à venir se divertir dimanche prochain 31 janvier, à 19 heures, au bal masqué et paré, qui aura lieu dans la grande salle du Lion d'Or, spécialement aménagée pour la circonstance.
De nombreuses réjouissances sont prévues pour cette belle soirée, à laquelle l'excellent orchestre Sir-Harri prêtera son concours.
Qu'on se le dise. (LM)

Dimanche 31 janvier 1937
Cinéma paroissial.
– Aujourd’hui, à 15 h. et à 20 h., passera à l’écran du Cinéma paroissial : 1. Pathé-Revue ; 2. Un grand drame : « Sous le ciel d’Orient ».
Concours de belote. – Un concours de belote, doté de nombreux prix, a lieu aujourd’hui, à 14 h. 30, au café Bader.
Football-Club. – Si le temps le permet, l’équipe première du F.C.Woippy se déplacera à Saint-Privat-la-Montagne pour y rencontrer l’équipe locale en un match amical.
Action catholique. – Aujourd’hui, à 15 h. 30, au café Natier, grande réunion de l’Action catholique. Toutes les personnes sont cordialement invitées.
Bal. – Ce soir, dans la grande salle du Lion d’Or aura lieu le bal masqué organisé par la jeunesse de Woippy. La population de Woippy et des environs viendront se divertir à cette soirée dont ou prévoit le très grand succès. A ce soir, à 19 heures. (LL)

Carnet rose. – Mme et M. Georges Duval, ouvrier d’Etat, sont les heureux parents d’un gros garçon, qui a reçu les prénoms de Robert François. Nos félicitations. (RL)

Mercredi 3 février 1937
Journal Le Messin
L'assemblée générale de l'Action Catholique de Woippy
Dimanche dernier a eu lieu, dans la salle du café Natier, la réunion annuelle de l'Action catholique. M. A. Lamort, président, ouvrit la séance à 15 h. 45, et souhaita la bienvenue à toutes les personnes présentes.
Puis, M. Lecomte donna un aperçu de l'activité de la section au cours de l'année écoulée. Ce fut ensuite au tour de l'abbé Simon, curé de Plappeville et orateur principal de cette réunion, de prendre la parole. L'orateur parla notamment de la situation de l'Espagne, assez isolée au monde, divisée en plusieurs provinces, et où l'on parle plusieurs langues. La révolution actuelle est le résultat de deux minorités : une minorité rouge et une minorité réactionnaire.
En 1931, les élections municipales donnent une forte majorité républicaine, et Alphonse XIII abdique. Aux élections des Cortès, nouvelle majorité républicaine, et la situation, au lieu de s'améliorer, devient critique. Une première vague antireligieuse déferle sur le pays : deux cents églises et couvents sont brûlés. Les gouvernements succèdent aux gouvernements sans apporter de changements. Le pays va à la ruine et tout le monde est d'accord que cela ne peut durer ; on se demande seulement si l'insurrection viendra de droite ou de gauche. Le 12 juillet 1936, l’assassinat de Carlos Castello, leader monarchiste, ajouta la dernière goutte au vase qui ne demandait qu'à déborder.
Les regulares, sous la conduite du général Franco, se soulèvent et, aidés des phalanges et des carlistes, forment 1'armée nationale à laquelle s'oppose l’armée des miliciens rouges. C'est la guerre civile et fratricide qui met à feu et à sang l'Espagne entière. L'abbé Simon fut chaleureusement applaudi par toute l'assistance.
M. le curé de Woippy prit ensuite la parole pour remercier M. l'abbé Simon de sa belle conférence, puis la séance fut levée vers 17 h. 30. (LM)
- Calendrier des Fêtes. Samedi soir, a été établi, à la mairie, le calendrier des fêtes et bals pour l'année 1937. Les dates suivantes ont été retenues :
9 février, Bal de la Relève ; 7 mars, Bal de l'Union de Woippy ; 29 mars, Bal du Football-Club ; 17 mai, Tournoi et Bal du Football-Club ; 6 juin, Bal des Pompiers ; 13 juin, Bal du Radio-Club ; 20 juin, Bal de l'Union de Woippy ; 27 juin, Fêtes des Fraises ; 4 juillet, Bal du Club l'Espérance ; 11 novembre, armistice, bal des Anciens Combattants ; 21 novembre, Bal de l'Union de Woippy ; 5 décembre, Ste-Barbe, Fête des Pompiers ; 31 décembre, Bal des Anciens Combattants.
- Bal. La jeunesse de Woippy invite cordialement tous ses amis et connaissances au grand bal masqué qui aura lieu dimanche prochain 7 février, dans la salle du café Nattier. (LM)

FOOTBALL - DANS LES CLUBS
F. C. Woippy - F. C. St-Privat 1 – 1.
L'équipe première du F. C. Woippy, en déplacement à St-Privat, n'est pas parvenue à renouveler sa victoire du match aller. Après une partie disputée sur un terrain gras, les deux équipes firent match nul.
DEMANDE DE MATCHES
Le F. C. Woippy demande matches pour son équipe première pour : 7 - 9 - 21 février ; 7 - 21 - 28 mars ; 4 - 18 avril, et pour son équipe juniors II pour toute la saison.
S'adresser d'urgence à M. Boda Edm. fils, 82, rue de Briey, Woippy. (LM)

Journal Le Lorrain
L’assemblée générale de l’Action catholique. – Dimanche dernier a eu lieu, dans la salle du café Natier, la réunion annuelle de l’Action catholique. A 15 h. 45, M. Lamort Auguste, président, ouvre la séance et souhaite la bienvenue à toutes les personnes présentes. Puis M. Lecomte donne un aperçu de l’activité de la section au cours de l’année écoulée.
C’est ensuite au tour de l’abbé Simon, curé de Plappeville et orateur principal de cette réunion, à prendre la parole pour nous entretenir sur les événements d’Espagne. Il nous parle de la situation de l’Espagne, assez isolée du monde, divisée en plusieurs provinces, où on y parle plusieurs dialectes. La révolution actuelle est le résultat de deux minorités : une minorité rouge et une minorité réactionnaire.
L’abbé Simon, à la fin de son exposé, est vivement applaudi par toute l’assistance.
M. le curé de Woippy prend la parole pour remercier l’abbé Simon de sa belle conférence et la séance est levée à 17 h. 30.
Bal. – La jeunesse de Woippy invite cordialement tous ses amis et connaissances au grand bal masqué qui aura lieu dimanche 7 février, dans la salle du café Natier. (LL)

Jeudi 4 février 1937
Cavalcade et bal. A l'occasion des fêtes du Carnaval, les jeunes gens de la localité organisent, dimanche prochain, à 15 heures, une Cavalcade qui parcourra les principales rues de la localité. S.M. le Prince et S.A.R. la Princesse Carnaval s'arrêteront vers 16 heures au café Natier.
Le soir à 19 h 30, grand bal au Café du Commerce. Tous les jeunes gens des environs sont cordialement invités à venir passer quelques heures agréables avec leurs amis de Woippy. (LM)

Grande cavalcade. – Les jeunes gens de Woippy, ou « Les Amis de la Gaîté », organisent le Dimanche-Gras 7 courant, une grande cavalcade qui parcourra les principales rues de la localité. A 15 h., départ du cortège, nous verrons Sa Majesté Prince Carnaval « Laxton » suivi de la Princesse « Tomate ».
Vers 16 h., le cortège fera un arrêt devant le café Natier où les deux héros bien connus : « Oscar et Dick » donneront les « fausses-notes ».
A 19 h. 30, dans la salle du café du Commerce, l’orchestre de Sa Majesté (Laxton) donnera un grand bal paré et masqué qui obtiendra un franc succès.
Donc tous en avant pour Woippy, le village où l’on s’amuse. (LL)

Conseil municipal. – Au cours de sa dernière séance, le Conseil municipal a décidé d’adopter le deuxième projet concernant la construction scolaire, ce projet correspondant mieux aux indications de l’architecte du Gouvernement. Il décida, en outre, de poursuivre l’étude et la réalisation du projet, à condition que la subvention du Gouvernement soit suffisante pour permettre d’effectuer les constructions et aménagements indiqués.
En ce qui concerne les travaux communaux, le Conseil décida : L’achèvement de la réfection de la rue Foch, l’installation de deux lampes d’éclairage public, l’une rue Foch, l’autre rue du Général-Gibon, et, enfin, la canalisation de la rue de Briey et de la rue du Pâquis.
Pour les indemnités de cantonnement des troupes allemandes pendant la guerre, le Conseil décida d’attribuer la somme de 6.845 fr. 78, revenant à la commune, aux recettes, diverses pièces justificatives manquantes ne permettant pas d’opérer une distribution équitable entre les ayants-droits. Par contre, les personnes susceptibles, éventuellement, de fournir des preuves irréfutables, seraient indemnisées. Une Commission, formée par le maire et MM. Lamort, Boda, Michaux et G. Hennequin, s’occuperait de leur cas.
Puis le C.M. décida d’appliquer le barème d’allocation familiales au traitement des cantonniers et donna avis favorable à une demande de femme en couches.
Il fut décidé également d’acheter un foyer pour la buanderie des écoles de garçons. Mais le projet concernant une visite des enfants des écoles à effectuer annuellement par un médecin spécialement affecté à ce service fut rejeté. En ce qui concerne le déplacement d’un chemin de servitude, la Commission compétente étudiera ce projet sur les lieux.
Le Football-Club de Woippy se voit accorder une subvention de 100 francs.
Puis le Conseil municipal décida d’attribuer les parcelles vacantes des portions communales de la façon suivante : M. J. Vogl reçoit la portion de M. Ambroise, décédé ; M. Perquin celle de M. Mayser ; M. Léon Louis celle de Mme veuve Bouchère ; M. Kopp celle de M. Marchal ; M. Charrette celle de Mme veuve Gusse-Thiriet ; M. Kieffer celle de Mme veuve Neveux-Heller et, enfin, M. Ernest Kempnich celle de Mme veuve Winckel.
Puis le C.M. décida que le service des visites dentaires des écoles, ayant fonctionné en 1936 sans que les crédits nécessaires aient été votés, l’on porterait au B.S. de cette année une somme de 436 fr. 50 et que l’on avertirait les services compétents que la visite dentaire ne devra pas avoir lieu en 1937. Il décida, en outre, et pour terminer, de porter les sommes de 220 et 420 francs aux titres 1/41 et 1/69, le premier au B.S. 1937, l’autre au B.S. 936.
Carnet blanc. – Samedi a été célébré le mariage de Mlle Marie-Victorine Claude, fille de Mme Vve Claude, née Mangenot, avec M. Arthur-Edouard-Joseph Pister, demeurant à Charly. Un autocar amena la noce de St-Remy, domicile de l’épouse, à l’église de Woippy où eut lieu la bénédiction nuptiale. Aux jeunes époux nos meilleurs vœux et nos félicitations aux parents. (RL)

Vendredi 5 janvier 1937
Une cavalcade originale.
– A l’occasion du Carnaval, les « Amis de la Gaîté » organisent une grande cavalcade qui parcourra les principales rues de la localité et ne manquera certainement pas d’amuser les passants. Ce cortège burlesque sera conduit par le Prince et la Princesse Carnaval. Il prendra son départ à 15 heures devant le Café du Commerce. Cette attraction sera suivie, à 19 h. 30, par un grand bal paré et masqué qui aura lieu au Café du Commerce. L’orchestre Laxton y prêtera son concours. (RL)

Dimanche 7 février 1937
- Cinéma paroissial.
Ce soir, à 20 heures, présentation de la comédie « Le Théâtre Bolivar ».
- Football. L'équipe première du F. C. Woippy rencontrera aujourd'hui, à 14 h. 15, au stade de Saint-Eloi, l'équipe correspondante du F. C. Beauregard. Espérons que l'équipe de Woippy parviendra à effacer sa défaite du match aller. (LM)

Cinéma paroissial. – Aujourd’hui passera à l’écran une comédie humoristique : « Le Théâtre Bolivar ». En complément, Pathé-Revue et deux comiques : « La Pension Dupensum » et « La Fille du Singe ». Il n’y aura qu’une séance à 20 heures. (LL)

Mercredi 10 février 1937
Carnet blanc.
– Samedi dernier a été célébré en l’église de Woippy, le mariage de Mlle Marie Lurion, fille de M. Auguste Lurion, propriétaire à Woippy, avec M. Augustin Brice, menuisier, fils de Mme Vve Brice.
Aux jeunes époux, nos meilleurs vœux et aux familles nos sincères félicitations.
Carnet rose. – Nous apprenons la naissance du dixième enfant de M. et Mme Pierre ; c’est un superbe garçon prénommé Marcel-Roger. Toutes nos félicitations aux heureux parents. (RL)

Jeudi 11 février 1937
Représentation théâtrale.
Devant le succès remporté par le vaudeville militaire : « Le Tampon du Capiston », et à la demande générale, une nouvelle représentation de cette désopilante comédie sera donnée dimanche, 14 février, à 20 heures, salle du patronage (presbytère), par l'excellente section théâtrale de l'Union. Le programme complet de la soirée du 24 janvier sera présenté. Ajoutons que le comité de la société a décidé de remettre la moitié des recettes à M. le curé, pour être affectée à une œuvre paroissiale de son choix. Rideau 20 heures précises. Entrée unique 2 francs par personne. (LM) (LL)

FOOTBALL - Les matches
F. C. Woippy - F. C. Beauregard : 6-3
Dès le début de la partie, Beauregard domine et marque. Néanmoins c'est sur le résultat de 1-1 que se termine la première mi-temps. En deuxième mi-temps temps la partie est plus équilibrée, et alors que tout le monde s'attend à voir le match se terminer par le résultat de trois buts partout, l'équipe locale fait une belle fin de partie et réussit à inscrire trois nouveaux buts. (LM)

Vendredi 12 février 1937
Grand concours de l’Imprimerie du journal le Lorrain

Liste des gagnant : (…) Galleron Jacqueline, 28, rue de Metz, Woippy. (LL)

Samedi 13 février 1937
F.C.Hettange-Grande
Dimanche, 14-2-37, à Hettange-Grande :
F.C.H. I – Saint-Eucaire I .
A Woippy, à 14 h. 30 : F.C.H. II – F.C.Woippy I.
Départ : Café Reinheimar, 12 h. 30. (LM)

Mercredi 17 février 1937
Représentation théâtrale. Devant le succès remporté par le vaudeville militaire : « Le Tampon du Capiston », et à la demande générale, une nouvelle représentation de cette belle comédie a été donnée dimanche dernier dans la salle du patronage par la section théâtrale de l'Union.
Toutes les pièces figurant au programme furent interprétées d'une façon parfaite, et les jeunes artistes chaleureusement applaudis. Ajoutons que le comité de l'Union a remis la moitié des recettes à M. le Curé pour être affectée à une œuvre paroissiale de son choix.
Nos félicitations aux acteurs et nos remerciements aux organisateurs de cette charmante soirée. (LM) (LL)

FOOTBALL - Les matches
F. C. WOIPPY
F.C. Woippy j. - C. St-Martin j. : 6-2
Partie disputée sur un terrain en mauvais état, qui rendait impossible les belles combinaisons. La partie fut assez équilibrée et le score est trop lourd pour les visiteurs, qui menaient par 2-1 à la mi-temps.
Bon arbitrage de M. Natier.

F. C. HETTANGE-GRANDE
L'équipe II devant se déplacer à Woippy, ce match n'eut pas lieu, le terrain de Woippy étant inondé. (LM)

Avis mortuaire
Décès de Monsieur Eugène HANESSE, Jardinier, Membre de la Confrérie Saint-Fiacre, du Souvenir Français et de la Renaissance. Décédé à Woippy, le 16 février, dans sa 74ème année.
L’inhumation aura lieu au Cimetière Saint-Simon. Domicile mortuaire : Woippy, route de Lorry, n° 7. (LM)

Jeudi 18 février 1937
Assemblée générale de L’Union.
C'est samedi prochain 20 courant, à 20 heures, salle Natier, qu'aura lieu l'assemblée générale annuelle de l’Union de Woippy.
Ordre du jour : Allocution du président, rapport moral, rapport financier, élections du comité, divers (concours de Paris).
Tous les membres de la Société sont instamment priés d'assister à cette réunion importante et notamment les parents des pupilles. Il ne sera pas adressé de convocations individuelles, cet avis tenant lieu d'invitation. (LM) (LL)

Cycliste en défaut. – Pour avoir transporté deux personnes sur sa bicyclette, un habitant de Woippy s’est vu dresser procès-verbal par la gendarmerie.
Assemblée générale de l’Union. – C’est samedi prochain, à 20 heures, salle Natier, qu’aura lieu l’assemblée générale annuelle de l’Union de Woippy. Ordre du jour : Allocution du président ; Rapport moral ; rapport financier ; Elections du comité ; Divers (concours de Paris).
Tous les membres de la société sont instamment priés d’assister à cette réunion importante, et notamment les parents des pupilles. Il ne sera pas adressé de convocations individuelles, cet avis tenant lieu d’invitation. (RL)

Vendredi 19 février 1937
Concours de belote.
Un concours de belote sera organisé dimanche, 21 février, à 14 heures, au Café Gouy-Hourt. Nombreux et jolis prix. (LM) (LL)

Carnet rose. – Nous apprenons la naissance, au foyer de M. Henri Mangenot, employé aux Chemins de fer A.L., d’une superbe fille prénommée Françoise-Marguerite. Nos félicitations aux heureux parents.
Nécrologie. – Nous apprenons le décès, à l’âge de 74 ans, de M. Jules Hannes. L’inhumation aura lieu au cimetière de Devant-les-Ponts dans le caveau familial.
Nous présentons à la famille en deuil nos sincères condoléances.
Concours de belote. – Un concours de belote, doté de nombreux prix, aura lieu au Café Gouy-Hourt, dimanche prochain 21 février, à 14 heures. Avis aux amateurs. (RL)

Samedi 20 février 1937
- Assemblée générale de l'Union.
C'est aujourd'hui à 20 heures, au Café Natier, qu'aura lieu la réunion générale annuelle de l'Union de Woippy.
- Football-Club. L'équipe première du F. C. Woippy se déplacera demain à Fleury. Départ en autocar. Le nombre de places étant limité, les personnes qui désirent accompagner l'équipe sont priées de se faire inscrire au Café Natier avant dimanche, 12 heures.

FOOTBALL
F. C. WOIPPY
Demain, l'équipe première du F. C. Woippy se rendra à Fleury pour y rencontrer en un match amical l'équipe correspondante de la jeunesse Sportive de Fleury. Woippy, qui jouera avec trois remplaçants, aura fort à faire pour se comporter honorablement. Départ à 13 heures, au Café Mangenot.
J. S. FLEURY
Demain, Fleury I recevra en match amical l'équipe première du F. C. Woippy. Woippy, inconnu, jusqu'à ce jour en football, vient depuis quelque temps de monter une section. Fleury, n'oubliant pas ses débuts il y a deux ans, a fait appel à cette nouvelle équipe pour disputer un match amical. Belle partie en perspective, qui permettra à Fleury de remanier son équipe en vue du match contre le leader Ranguevaux, qu'il reçoit le 28 courant.
Coup d'envoi à 14 heures. (LM)

Dimanche 21 février 1937
Carnet rose.
Nous apprenons avec plaisir l'heureuse naissance du petit Roger-Marie, fils de Mme et de M. Étienne Keller, l'agriculteur bien connu de Saint-Eloy. Nos sincères félicitations.

Mercredi 24 février 1937
Assemblée générale des sections de l'U.N.C. et de la Relève.
L'assemblée générale annuelle de la section de l’U. N.C. de Woippy aura lieu dimanche prochain, 28 février, à 15 heures, salle du Commerce, sous la présidence de Maître Mallet, vice-président du groupe de Lorraine.
L'assemblée générale aura lieu pour la « Relève » le même jour, et au même endroit, à 16 h. 30 ; il ne sera pas envoyé d'invitation personnelle, sauf aux camarades qui habitent les environs.

Un départ très regretté.
M. Hammann, chef de gare de Woippy, vient d'être nommé à un poste supérieur à la gare de Maizières-lès-Metz, qu'il rejoindra le premier mars.
C'est avec un vif plaisir que tous ceux qui se sont adressés à M. Hammann ou ont dépendu de lui, ont appris cet avancement dont ils le félicitent, mais c'est aussi avec un sentiment de regret, qu'ils doivent quitter celui qui, depuis 17 ans parmi eux, se plut sans cesse à être obligeant pour tous les usagers des chemins de fer et à se tenir avec un constant dévouement à leur disposition pour les renseigner, pour faciliter et acheminer leurs expéditions, spécialement celles si délicates et si importantes de fraises, qu'il assura toujours parfaitement et complètement ; l’Union des Syndicats de producteurs de fraises de la Moselle, qui le vit de très près à l'œuvre, est heureuse de lui en témoigner tous ses remerciements.
Les félicitations et les regrets sont aussi très cordialement unanimes de la part des employés de la gare, ayant travaillé sous les ordres de M. Hammann qui, veillant à la parfaite exécution des règlements, dans l'observance desquels il les conduisait sans heurts et sans à-coups, donna à bien de leurs collègues une formation technique qui leur permit d'accéder à des échelons plus élevés ; dans les différents emplois qu'ils remplissent maintenant, ceux qui sont partis n'oublient pas non plus celui dont ils reçurent leurs premières instructions, ils lui gardent, ainsi que leurs camarades de Woippy, leur très reconnaissant souvenir.
Les employés de la gare de Woippy, en souhaitant une heureuse continuation de sa carrière à leur chef qui s'en va, tiennent à assurer son successeur du même dévouement avec lequel ils auront à cœur de travailler sous sa nouvelle direction et de le seconder dans sa tâche, pour que fonctionnent toujours au mieux les services qui lui sont remis dans le poste auquel il vient d'être promu. (LM) (LL)

(…) Rappelons que M. Hammann, avant son arrivée à Woippy en 1920, avait été pendant 18 ans sous-chef de gare à Maizières-lès-Metz, où il retourne maintenant comme chef de gare. Son successeur à Woippy sera l’actuel chef de gare de Freistroff. (RL)

Dimanche 28 février 1937
- Assemblée générale de l’U.N.C. et de la Relève.

L'assemblée générale de l’U.N.C. de Woippy aura lieu aujourd'hui à 15 heures au Café du Commerce. L'assemblée générale de la Relève aura lieu dans la même salle à 16 heures 30. Tous les membres des deux section, y sont cordialement invités.
- Vérification des poids et mesures. Demain lundi aura lieu, au siège du Syndicat des Fraises, la vérification des poids et mesures.
- Football. Aujourd'hui, au stade de Saint-Eloi, l'équipe première du F. C. Woippy rencontrera en un match amical l'équipe première de la R. S. Amanvillers. Coup d’envoi à 14 h. 30. (LM)

Lundi 1er mars 1937
Assemble générale des Anciens Combattants de Woippy

La section locale des Anciens Combattants a tenu son assemblée générale dimanche après-midi, dans la salle du Café du Commerce, sous la présidence de Me Mallet, vice-président du Groupe de Lorraine.
M. Sechehaye, président de la section, ouvre la séance et présente M. Mallet. Il salue cordialement tous les camarades présents et déplore que leur nombre soit assez restreint. Puis il souhaite une vie plus active de la section pour l'année 1937, et passe la parole à M. Gardeux, l'actif secrétaire, qui donne le rapport moral de la section.
Le nombre des membres actifs est de 84. Dans l'année écoulée, il a été distribué des secours pour un total de 1.712 francs 35. On passe à l'élection des membres du comité sortant, qui sont au nombre de six. Sont réélus : M. Lamort Aug., M. Gardeux Y., M. Charreaux Ch., M. Glad A., M. Hennequin Eug. M. Pette ayant donné sa démission pour raison de santé, il est remplacé par M. Gigleux. M. Tiné, trésorier, donne ensuite le rapport financier. Les deux rapports sont acceptés à l'unanimité.
Le président remercie l'assemblée et donne la parole à M. Mallet, qui parle des avantages acquis par les anciens combattants, avantages qu'il faut garder à tout prix. Il félicite la section pour son activité ; nous voulons l'union entre tous les Français dignes de ce nom ; il ne faut pas vivre dans l'esprit de haine, mais dans l'esprit d'union. L'U. N. C. ne fait aucune politique, mais elle lutte contre les étrangers qui veulent introduire dans notre pays d'autres doctrines, tel que le communisme de Moscou.
L'orateur est vivement applaudi par toute l'assistance. M. Sechehaye le remercie de sa belle conférence et dit qu'il espère que les anciens combattants resteront unis devant la situation actuelle.
On donne encore l'état actuel des finances de la caisse de secours : recettes 2.432 francs ; dépenses 2.072 frs 35 ; en caisse 359 frs 65. Quelques paroles de remerciement du président à l'égard des bienfaiteurs de la section : M. Lapied Félix et Petit, qui, ayant touché leur retraite d'ancien combattant, ont fait chacun un don à la caisse de secours. La réunion de la « Relève », qui devait avoir lieu après celle des anciens combattants, a été remise au dimanche 14 mars, après la messe, au Café Natier. (LM) (LM)

Carnet blanc. – Nous apprenons avec plaisir le prochain mariage de Gaston Léger, employé de bureau, avec Mlle Odile Helleringer, de Metz. Aux futurs époux nos meilleurs vœux et nos félicitations à leurs familles. (RL)

Mercredi 3 mars 1937
Beau gala.
– Pendant que commencent les grands travaux de couverture du ruisseau dans la partie médiane du village, que les cultivateurs contemplent leurs champs envahis par les eaux, comme tous les ans à pareille époque, la section théâtrale de l’Union de Woippy fait preuve d’une activité très grande.
C’est qu’après les brillantes représentations du « Tampon du Capiston », après les soirées théâtrale données au patronage et qui connurent un grand succès, il faut préparer la revue 1937 : « Le Graouly à Woippy ! » C’est la douzième qui sera jouée !
On annonce en effet la venue prochaine du célèbre monstre que doit porter le maire, et d’autre part, comme on craint à juste titre une attaque du village par des bandits célèbres dans l’histoire de Woippy en 1636, mousquetaires, piquiers et bombardiers s’exercent chaque jour sous le commandement de leurs dignes officiers si vaillants au combat et à table… (LL)

Le « Graouli » à Woippy. Comme tous les ans à pareille époque la section théâtrale de l'Union de Woippy fait preuve d'une activité très grande.
C'est qu'après les brillantes représentations du « Tampon du Capiston », après les soirées théâtrales données au patronage et qui connurent un grand succès, il faut préparer la Revue 1937 : « Le Graouli à Woippy ».
On annonce, en effet, la venue du célèbre monstre.
Comme on craint à juste titre une attaque du village par des bandits célèbres dans l'histoire de Woippy en 1636, mousquetaires, piquiers et bombardiers s'exercent chaque jour, sous le commandement de leurs dignes officiers si vaillants, au combat et, à table...
C'est un épisode du passé militaire de Woippy, agrémentée de chants, de ballets, d'anachronismes amusants que joueront les meilleurs acteurs de l'Union, le 14 mars prochain, devant le public qui vient si fidèlement aux « Revues » depuis 12 ans déjà ! (LM)

- Conférence. La Section de la Moselle de l'Association française pour la Société des Nations, organisera à Woippy, dans le courant du mois de mars, une conférence publique. Le conférencier sera M. Rustin, professeur à l'Ecole Normale d'instituteur de Montigny. Il examinera ce que vaut la Société des Nations en tant que solution du problème de la paix. La qualité du conférencier et l'importance vitale du sujet attireront certainement un nombreux auditoire. La date et le lieu de la conférence seront indiqués ultérieurement par la presse, les affiches et les invitations individuelles. (LM)

- Chez les Aviculteurs. La société du menu bétail « Le Progrès » a tenu le 13 février dernier, son assemblée générale, présidée par l'actif et dévoué président, M. Mangenot Hugot, entouré de son comité. Y assistait la plus grande partie des membres de la société.
Après une cordiale bienvenue, et les remerciements d'usage, le président fit un compte-rendu moral du groupement et demanda à ses amis de ne pas oublier cette belle devise : « Paix et Travail ».
Le compte-rendu financier, qui traduit une situation saine, fut approuvé à l'unanimité.
L'assemblée passe ensuite au renouvellement de son comité. Président : M. Mangenot Hugot ; vice-président : M. Gérard Gilbert ; trésorier : Marmillot Joseph ; secrétaire : Henry Léon ; assesseurs : MM. Schmitt Charles, Coffin Emile, Deiss François et Roth Emile ; guides-éleveurs : lapins : Rouprich Pierre et Gérard Gilbert ; volailles : Heipp Jean ; pigeons : Messin Charles. De vifs applaudissements saluèrent les nouveaux élus et réélus.
Enfin, pour clôturer l'assemblée, un beau sujet lapin fut tiré en tombola, et une intéressante causerie sur le tannage des peaux fut faite par l’ami Messin.
Réunion de comité. A la suite de cette réunion, le comité s'est réuni en première réunion, samedi dernier, 27 février, afin d'examiner l'ensemble des travaux pour 1937. Différents points intéressants furent discutés et adoptés, parmi lesquels l'organisation d'une journée avicole pour le printemps. (LM)

Conférence. – On nous communique :
La section de la Moselle de l’Association française pour la Société des Nations organise à Woippy, dans le courant du mois de mars, une conférence publique. Le conférencier sera M. Rustin, professeur à l’Ecole Normale d’Instituteurs à Montigny-lès-Metz.
Il examinera ce que vaut la Société des Nations en tant que solution du problème de la paix. La qualité du conférencier et l’importance du sujet attireront certainement un nombreux auditoire. La date et le lieu de la conférence seront indiqués ultérieurement.
Réunion des Aviculteurs. – A la suite de l’assemblée générale qui s’est tenue le 13 février, le Comité s’est réuni samedi dernier afin de commencer ses travaux pour 1937. Différents points intéressants furent décidés et adoptés, parmi lesquels l’organisation, au printemps, d’une journée avicole. (RL)

Samedi 6 mars 1937
Bal de la Mi-carême.
– La société l’Union de Woippy organise demain dimanche, un grand bal paré et masqué dans la salle du Café du Commerce, bal auquel toute la population de Woippy et des environs est invitée.
Un bel orchestre fera la joie des danseurs. Pendant la soirée, bataille de confetti et de serpentins.
Que personne n’oublie de venir, car c’est au cours de soirées organisées par L’Union de Woippy que l’on passe les meilleures heures d’agrément. (RL)

Bal de la Mi-Carème. - La société « Union », de Woippy, organise demain, dimanche 7 mars, un grand bal paré, dans la salle du Café du Commerce, auquel toute la population de Woippy et des environs est cordialement invitée. Un excellent orchestre fera la joie des danseurs. Pendant la soirée, bataille de confetti et de serpentins. (LM)

FOOTBALL
HARMONIE-SPORTS HAGONDANGE
Demain, l'équipe première se déplacera à Metz-Sablon.
Les joueurs sont invités à se rassembler individuellement au Café du Printemps, rue Saint-Livier, au Sablon.
Pour le match devant avoir lieu à Woippy entre l'équipe de Sebrecht et celle de Woippy, à 14 h. 30, les joueurs sont convoqués pour le départ par le train de 13 h. 15 ; rendez-vous au café de la Maison Neuve, route de Thionville.
F. C. WOIPPY
L'équipe première du F. C. Woippy rencontrera demain, au Stade Saint-Eloi, l'équipe correspondante de l'H. S. Hagondange. Coup d'envoi à 14 h. 30. Rendez-vous au vestiaire pour 13 h. 30.
L'équipe junior se déplacera à Metz pour rencontrer en un match amical les juniors du Cercle Saint-Martin. Départ du Café Mangenot à 13 heures.
DEMANDES DE MATCHES
Football-Club Woippy demande matches pour son équipe juniors, pour le 21 mars ; 4,11 et 25 avril.
S'adresser à M. Boda Edm., fils, 82, rue de Briey à Woippy. (LM)

Dimanche7 mars 1937
- Soirée théâtrale.
Les jeunes filles du patronage donneront ce soir, à 20 heures, une grande représentation théâtrale dans la salle du patronage. Un programme des plus variés a été mis sur pied ; pièce principale : « Fathima », ainsi que plusieurs comédies.
Toute la population est cordialement invitée.
- Football. L'équipe première du F. C. Woippy rencontrera aujourd'hui, à 14 heures 30, au stade Saint-Eloi, l'équipe correspondante de l'H. S. Hagondange.
L'équipe junior se déplacera à Metz pour y rencontrer en un match amical l'équipe « Réserve » du Cercle St-Martin. (LM)
- Carnet blanc. C'est avec plaisir que nous apprenons le prochain mariage de M. Gaston Leger avec Mlle Odile Helleringer, de Metz. Nos félicitations et meilleurs vœux de bonheur.
- Assemblée générale du Comice agricole. Mercredi 10 mars, le Comice agricole et la Mutuelle-Bétail de Woippy tiendront leur assemblée générale annuelle au Café Mangenot, à 14 heures. Tous les membres des deux sociétés sont priés d'y assister.
- Bal. L'Union de Woippy invite cordialement tous ses amis et connaissances au bal qui aura lieu aujourd'hui dans la salle du Café Natier. Orchestre de premier choix. (LM) (LL)

Carnet rose. – Nous apprenons avec plaisir la naissance d’une petite Eliane dans le foyer de Mme et M. Antoine Keller, monteur cinématographique.
Aux heureux parents, nos félicitations et nos meilleurs vœux de bonheur au bébé.
Nécrologie. – La mort vient de frapper les familles Timel, en la personne de M. Timel, âgé de 70 ans, propriétaire à Woippy.
Nous présentons aux familles éplorées nos sincères condoléances.
Accident d’un cycliste. – M. Winter, de Metz, revenait à bicyclette de Lorry-lès-Metz, quand à la descente rapide près du cimetière, sa machine dérapa. Le cycliste alla se jeter dans le fossé de la route. Des soldats, en garnison à Metz, qui passaient à cet endroit, relevèrent l’accidenté dont les blessures présentent heureusement peu de gravité. Quant à la bicyclette elle est maintenant presqu’inutilisable. (RL)

Mercredi 10 mars 1937
- Belle soirée.
Environ 300 personnes se sont donné rendez-vous dimanche dernier, salle du patronage, pour assister à la représentation théâtrale que donnaient les jeunes filles du Patronage. La présentation de la belle pièce « Fathima », dont l'interprétation fut impeccable, fut chaleureusement applaudie et les artistes méritent des félicitations.
- Comice agricole. Cet après-midi, à 14 heures, le Comice agricole et la Mutuelle Bétail tiendront leur assemblée générale au Café Mangenot. Tous les membres sont priés d'y assister.
- Conférence. C’est le 21 mars, à 15 heures, dans la salle du Café du Commerce qu'aura lieu la conférence de M. Rustin. La population y est cordialement invitée. (LM) (LL)

Grande conférence pour la paix
C’est le 21 mars, à 15 heures, au café du Commerce, qu’aura lieu la conférence organisée par la Section de la Moselle de l’Association française pour la Société des Nations. M. Rustin, professeur à l’Ecole Normale d’Instituteurs de Montigny, démontrera que la paix entre les peuples n’est pas possible sans un ordre international et que cet ordre international n’est pas possible sans la Société des nations.
Ce sont ces idées que l’Association française pour la S.D.N., dont le Congrès vient de tenir ses assises à Paris, sous la présidence de M. Paul-Boncour, propage dans le pays, avec le concours de personnalités de toutes tendances politiques et religieuses et sous la direction d’un Comité central où voisinent MM. Pierre Cot, le R.P. Yves de la Brière, Léon Jouhaux, Champetier de Ribes.
La section de la Moselle, qui groupe plus de 500 membres, poursuit cet hiver un cycle de conférences dans le département. A Hayange, à Audun-le-Tiche, à Creutzwald, MM. Rustin, professeur au Lycée de Metz et président de la Section, ont reçu l’accueil le plus chaleureux. La population de Woippy et des villages environnants est dès maintenant conviée à venir prouver elle aussi son désir de paix. (RL)

FOOTBALL
H. S. HAGONDANGE - F. C. WOIPPY : 1 - 7
Le terrain étant impraticable, l'équipe première du F. C. Woipny, s'est déplacée dimanche à Hagondange, pour y rencontrer l'équipe de l' H. S. Hagondange. Les belles phases de jeu furent plutôt rares, car le terrain était en mauvais état. A la mi-temps, le score était de 3 à 1. En deuxième mi-temps, Woippy bénéficiant du vent, marqua encore quatre nouveaux buts. Bon arbitrage de M. Hase.
Les juniors du F. C. W s'étant déplacés à Metz, pour y rencontrer l'équipe du Cercle St-Martin, ont été battus par 3 à 0. (LM)

Vendredi 12 mars 1937
Radio-Club.
– Chaque année, à cette époque, le Radio-Club de Woippy et environs procède à la rédaction du bilan de son activité morale et de sa situation matérielle. Le président de la société, M. Dusselle Emile, vient de soumettre au comité un bilan très satisfaisant qui sera produit en assemblée générale, laquelle sera incessamment convoquée.
Le nombre des adhérents ne fait que croitre journellement, grâce aux avantages matériels réservés aux membres, mais aussi en raison de l’activité de la société dans le domaine radiophonique en général, manifestations, interventions et par le concours apporté à la Fédération des Radio-Clubs Lorrains. Le service de dépannage totalise 35 dépannages d’appareils de T.S.F., dont huit dans les différentes annexes, ainsi que quatre à Semécourt et quatre à Lorry-lès-Metz. Effectuées à domicile et seul le prix du matériel à des conditions spéciales étant à charge, ces dépannages ont donné entière satisfaction aux intéressés. Les premiers dispositifs antiparasites ont été employés avec efficacité sur plusieurs moteurs ; des offres parvenues de plusieurs établissements pour la fourniture de dispositifs antiparasites seront mises à l’étude. Notons encore que le Radio-Club de Woippy a décidé d’organiser sa grande soirée dansante le 13 juin prochain, c’est-à-dire en pleine saison de cueillette des fraises.
Naissance. – Nous apprenons avec plaisir que M. Antoine Keller, de Saint-Remy, est l’heureux papa d’une petite fille qui portera le joli nom d’Eliane. Nos félicitations aux parents.
Soirée de gala. – Les succès remportés chaque année par l’excellente Union de Woippy sont encore à la mémoire de tous. Dimanche prochain, une grande surprise est réservée aux amateurs de beau et attrayant spectacle : « Le Graoully à Woippy », revue qui sera jouée par toute la section théâtrale.
Toutes les personnes sont invitées à assister à cette soirée, qui aura lieu dans la salle du Lion d’Or, à 20 h.
Relève. – La section La Relève de Woippy tiendra sa réunion générale dimanche prochain après la messe, dans la salle du café Natier.
Tous les membres sont instamment priés d’y assister.
Radio-Club. – Les membres du Radio-Club de Woippy et des environs sont invités à la réunion qui aura lieu demain samedi, à 20 h. précises, au café Bader.
Syndicat des producteurs de fraises. – Les membres du Syndicat sont priés d’assister à la réunion générale ordinaire qui aura lieu dimanche 14 mars, à 15 heures, salle Natier. Ordre du jour : Relevé des comptes 1936. Compte-rendu de la récolte 1936. Fermeture des Halles de Paris. Renouvellement partiel du comité.
Mutuelle-Bétail. – Mercredi dernier les membres de la Société s’assurances mutuelles agricoles contre la mortalité du bétail se sont réunis au café Mangenot en assemblée générale. M. Mangenot Alfred, président, ouvre la séance et après avoir salué l’assemblée passe la parole au secrétaire-trésorier qui donne lecture du procès-verbal de la dernière réunion. Puis il fait le rapport moral et financier de la Société. Au dernier semestre il a été assuré 68 animaux de l’espèce bovine pour la valeur de 90.500 fr. et 22 animaux de l’espèce chevaline pour la valeur de 62.900 fr. Les primes d’assurance sont maintenues à 1,50 % pour l’espèce bovine et 2 % pour l’espèce chevaline. Malgré le règlement de deux sinistres l’état de la caisse reste favorable.
L’ordre du jour étant épuisé la séance est levée. (LL) (LM)

Samedi 13 mars 1937
Le Graoully à Woippy.
– Abandonnant cette semaine leurs exercices de gymnastique, de préparation militaire et de musique pour quelques heures, les membres de l’Union de Woippy consacrent leurs soirées à de nombreuses répétitions sur la scène du Lion d’Or où sera jouée le dimanche 14 mars, la douzième revue : « Le Graoully à Woippy… »
C’est un épisode de l’histoire de Woippy en 1636 qui a servi de thème à l’auteur pour composer les trois actes au cours desquels il sera question de sorciers, de célèbres brigands dont les noms ont été scrupuleusement gardés et enfin du Graoully que le maire de Woippy portait solennellement aux processions des Rogations à Metz.
Le public très bienveillant fidèle à ces représentations données annuellement par l’Union de Woippy n’aura certes pas à regretter en 1937 les moments qu’il aura passés à regarder les acteurs et les actrices dévoués de cette société aux buts si intéressants, et les arrangements musicaux, la musique inédite de P. Wilhelm, les magnifiques ballets, réglés par M. Copeaux pour la section de pupilles seront certainement fort applaudis.
Et le bénéfice de la journée sera affecté à la caisse qui permettra peut-être aux sections de gymnastique et de musique de participer en juillet, à Paris, au concours national de la Fédération de gymnastique et sportive des patronages de France où plus de 20.000 membres de nos cercles catholiques sont déjà engagés.
Pour la matinée qui commencera à 14 h. 30 et surtout pour la soirée de gala qui commencera à 20 h. précises, de nombreuses places sont déjà retenues mais la salle du Lion d’Or est grande et pourra accueillir tous ceux qui voudront apporter à l’Union de Woippy leurs précieux encouragements tout en passant quelques heures agréables au milieu des « fraisiers ». (LL)

« Le Graouli à Woippy ». Comme tous les ans à pareille époque, la section théâtrale de l'Union de Woippy prépare deux représentations de gala, dont le bénéfice permettra éventuellement aux sections de gymnastique et de musique d'aller, en juillet prochain, au Concours National de la F. G. S. P. F., à Paris.
Abandonnant cette semaine leurs exercices de gymnastique, de préparation militaire et de musique pour quelques heures, les membres de la société consacrent leurs soirées à de nombreuses répétitions, sur la scène du « Lion d'Or », où sera jouée, le dimanche 14 mars, la belle revue : « Le Graouli à Woippy ».
Pour la matinée, à 14 h. 30, et surtout pour la soirée de gala, à 20 heures précises, de nombreuses places sont déjà revenues ; mais la salle du « Lion d'Or » est grande et pourra accueillir tous ceux qui voudront apporter à l'Union de Woippy leurs précieux encouragements, tout en passant quelques heures agréables. (LM)

F. C. WOIPPY
Demain, au stade de St-Eloi, l'équipe Ire du F. C. W. rencontrera en un match amical l'équipe correspondante de l'A. S. Clouange. Rendez-vous des joueurs à 14 heures au vestiaire. Coup d'envoi : 15 heures.
L'équipe juniors jouera contre l'équipe « Minimes » du C. S. Metz. Coup d'envoi à 13 h. 45. Rendes-vous des joueurs au vestiaire à 13 heures.
DEMANDE DE MATCHES
F.C.Woippy demande pour son équipe juniors aux dates suivantes : 21 mars, 4 avril. Ecrire à F.C.Woippy, 82, rue de Briey, à Woippy. (LM)

Avis mortuaire
Décès de Monsieur Marcel MONTANI, décédé à Woippy, le 12 mars 1937, dans sa 29ème année.

Lundi 15 mars 1937
La réunion générale ordinaire du Syndicat des Producteurs de fraises de Woippy
(De notre correspondant particulier)
Les membres du Syndicat des Producteurs de fraises se sont réunis hier, dimanche, en assemblée générale ordinaire, au café du Commerce.
M. Kopp, président, ouvre la séance à 15 h. 30 et souhaite la bienvenue à tous les membres présents.
M. de Ladonchamps, président de l'union des Syndicats de la Moselle. rappelle que seules les personnes inscrites et payant leur cotisation ont droit de voter.
On passe à l'ordre du jour :
1° Vérification des comptes. M. Guiot, qui a été désigné pour la vérification, affirme que toutes les opérations, écritures et bilan sont très exactes. M. Le Clec'h donne le rapport financier : dépenses, 78.033 fr. 85 ; recettes, 171.703 fr. 08 ; bénéfice 93.669 francs 23. A l'unanimité, ces comptes sont acceptés.
2° Loi du 29 juin 1934. M. de Ladonchamps donne lecture de la loi du 29 juin 1934, concernant le fardage, la fraude, etc., dans là vente des fruits. Tout colis contenant de la marchandise expédiée ou vendue doit porter le nom et l'adresse de l'expéditeur, sous peine d'un procès-verbal.
3° Fermeture des Halles de Paris. Les ouvriers des Halles ayant décidé d'appliquer la loi de 40 heures, ont décidé la fermeture des Halles le lundi et le jeudi. Si aucun arrangement n'intervient, cela présentera un grand inconvénient pour l'expédition et la vente des fraises. En 1936, la récolte de fraises en France a été d'environ 17.000 tonnes ; en Moselle, elle a été d'environ de 4 à 5.000 tonnes, soit 25 à 30 % de la production totale de la France.
4° Renouvellement partiel du Comité. On passe ensuite au renouvellement partiel du comité ; sont élus ou réélus : M. Stef Jules, vice-président sortant ; de Ladonchamps Henry, directeur honoraire sortant ; Lapied-Tillement Félix, Schwartz A., Thiriet J., Conrad F., Stef J, Natier L. L'ordre du jour: étant épuisé, M. le président remercie tous les membres de leur attention et lève la séance à 18 heures. (LM)

Mardi 16 mars 1937
- La soirée de gala de l'Union de Woippy.
La soirée de gala, organisée dimanche dernier, par l'Union de Woippy, a obtenu un plein succès. En dehors des nombreux membres honoraires et de leur famille, un grand nombre de personnes de Woippy et des environs avaient tenu à y assister, et c'est devant une salle comble que se leva le rideau.
Tout d'abord, suivant une vieille coutume, fut présenté le drapeau de la société ainsi que le fanion des pupilles : challenge de l'U. J. L. L., que détient depuis juillet 1936 la section de gymnastique des pupilles de Woippy.
Puis vint la pièce principale : « Le Graouli à Woippy », revue 1937. C'est un épisode vécu du passé de notre village, en 1636, d'après l' « Histoire de Woippy », de M. René Paquet. Donc, en cette année, suivant une tradition, le maire de Woippy doit se rendre à Metz, car c'est lui qui est désigné pour porter le Graouli à la procession. Néanmoins, craignant, à juste titre, une attaque du village par des bandits pendant son absence, il y fait envoyer pour le défendre un groupe d'officiers messins accompagnés de leurs hommes. A l'issue de la procession, M. le Maire revient à Woippy, portant le Graouli. C'est la joie, pas pour longtemps cependant, car voici les bandits qui attaquent le village, mais ils sont battus et s'enfuient; c'est la fin.
Tous les spectateurs, qui ne ménagèrent pas leurs applaudissements, remporteront un excellent souvenir de cette soirée, si attrayante et si bien réussie.
Ajoutons que le bénéfice de cette représentation a été versé aux fonds qui doivent permettre, en juillet prochain, aux sections de gymnastique et de musique de prendre part au Concours national et international de la Fédération de gymnastique et de sports des Patronages de France, à Paris. (LL) (LM)

Obsèques. Hier, ont eu lieu, au milieu d'une nombreuse assistance, les obsèques de M. Marcel Montani, décédé après une longue maladie. Le défunt jouissait de l’estime et de la sympathie générales. « Le Messin » présente à la famille ses sincères condoléances. (LM)

Nécrologie. – Les obsèques de M. Marcel Montani, décédé chez lui, dans sa famille, après une longue et douloureuse maladie, ont été célébrées hier au milieu d’une très nombreuse assistance composée principalement de jeunes gens désireux de rendre un dernier hommage à leur camarade défunt. A toute la famille si cruellement éprouvée, nous présentons nos condoléances attristées. (LL)

Réunion du Syndicat des Producteurs de Fraises
Avant-hier dimanche, les membres du Syndicat se sont réunis en assemblée générale au café du Commerce. Le président souhaita la bienvenue aux membres présents et M. de Ladonchamps, président de l’Union des Syndicats de la Moselle, donna lecture de la loi du 29 juin 1934 concernant la fraude dans la vente des fruits.
Il rappela que tous les colis ou paquets contenant des fraises doivent porter le nom et l’adresse du producteur, sous peine de procès-verbal. Il rappela en outre qu’à la suite des nouvelles lois sociales, en particulier la loi de 40 heures, les Halles de Paris ont décidé la fermeture les lundis et jeudis. Cette mesure aura une répercussion sur l’expédition et la vente des fraises, marchandises très périssables. La vente des fraises de Moselle est facile dans la capitale, car les produits messins sont très recherchés. D’ailleurs, la production de notre région constitue environ 30 p. cent de la production de la France. La fermeture des Halles risque donc de gêner considérablement le marché des fraises.
La caisse de la société est actuellement en bon état, puisqu’elle accuse un excédent de 93.669 francs.
Il restait à renouveler une partie du comité. Furent élus ou réélus : MM. Jules Stef, Henri de Ladonchamps, Félix Tillement, A. Schwartz, J. Thiriet, Conrad et Natier. La séance fut levée à 18 heures.
Obsèques. – Lundi dernier eut lieu dans notre village les obsèques de M. Marcel Romand Montani, ancien sergent aviateur, décédé à l’âge de 28 ans. Une foule nombreuse et recueillie a accompagné à sa dernière demeure la dépouille mortelle de ce jeune homme enlevé à l’affection des siens après une douloureuse et longue maladie.
Soirée de gala. – Dimanche soir s’est déroulée la soirée de gala offerte par L’Union de Woippy. Les jeunes artistes de Woippy se sont surpassés et ont été fort applaudis dans la pièce « Le Graouli ». (RL)

Mercredi 17 mars 1937
« La Relève ».
La section locale de la Relève a tenu dimanche dernier son assemblée générale au Café du Commerce.
M. Arnoux, président de la section, ouvre la séance, souhaite la bienvenue aux membres présents et déplore que leur nombre soit assez restreint. Puis il passe la parole à M. Sechehaye, président de l’U.N.C. de Woippy, qui apporte le salut fraternel des anciens combattants aux jeunes de la section. Il engage la Relève à persévérer dans la voie qu'elle s'est tracée et souhaite une liaison plus étroite entre l’U.N.C. et la Relève. Ensuite, il définit la situation actuelle de l'U.N.C. en France.
M. Arnoux remercie M. Sechehaye et passe respectivement la parole au secrétaire et au trésorier, qui font le rapport moral et financier de la section. Les dépenses se chiffrent à 1.080 fr. 10, les recettes à 1.489 fr. 95 ; reste en caisse, 409 fr. 85. On distribue aux membres quelques brochures et on passe à l'élection des membres du comité. Sont élus : MM. Arnoux, Jungling F., Lamort J., Bouvier L., Remiatte G., Bastion, Proust, Bill J., Sidot, Natier R.
L'ordre du jour étant épuisé, la séance est levée. (LM) (LL)

Inscription au registre de commerce du Tribunal Cantonal de Metz pendant le mois de février 1937.
19.121. Raison de commerce : GALLERON Jeanne.
Propriétaire : GALLERON Jeanne-Philomène, née RAVAUX.
Objet : volailles (ambulant).
Siège : Woippy, 28, rue de Metz.

Vendredi 19 mars 1937
Précisions au sujet de l’assemblée générale du Syndicat des Producteurs de Fraises de Woippy

Les précisions suivantes sont à apporter au sujet du compte-rendu de l’assemblée générale du syndicat des producteurs de fraises de Woippy, qui a paru dans le « Messin » du 16 mars.
En ce qui concerne la loi du 29 juin 1934, il y a lieu d'ajouter, comme je l'ai dit à l'assemblée générale, que le nom et l'adresse de l'expéditeur peuvent être remplacés sur les colis et paniers, par des initiales et des numéros de désignation de région qui sont déterminés par le service de la répression des Fraudes, à Paris, sur demande qui lui en est faite par les intéressés.
Relativement aux conditions nouvelles de fermeture des halles à Paris, je n'ai pas indiqué que les ouvriers y travaillant avaient décidé l'application de la loi de 40 heures ; cette décision ne pouvait dépendre que du Gouvernement, celui-ci l'ayant prise, et trois modalités de réalisation étant prévues :
- semaine de 5 journées de 8 heures,
- semaine de 6 journées de 6 h. 40,
- semaine de 5 ou 6 journées de durée inégale ;
j'ai exposé que les ouvriers des halles avaient, non pas « décidé » de fermer le jeudi et le lundi, mais que, parait-il, l'ensemble des travailleurs de l'alimentation n'acceptaient pas la formule de la semaine de 6 jours, mais demandaient la fermeture d'un second jour et que l'on avait envisagé pour les halles de Paris, la fermeture du jeudi, en plus du lundi qui était jusqu'ici le jour de repos habituel.
J'ai tenu à insister sur ce que rien n'était encore fixé et j'ai ajouté qu’il était à espérer que la solution de travail par roulement permettant de maintenir 6 jours d'ouverture, pourrait être finalement adoptée. IL est à rappeler à ce sujet que lors du vote de la loi de 40 heures, le Gouvernement a pris l'engagement, devant la Chambre et le Sénat, que les modalités d'application tiendraient compte des droits et des intérêts des producteurs.
D'autre part, les chiffres de la production totale de fraises que j'ai indiqué pour la France et la Moselle et qui sont extraits des statistiques du Ministère de l'Agriculture, se rapportent non pas à la récolte de l936, mais à celles d'années antérieures de rendement plus élevé, tandis que certaines années, comme en 1934, la récolte de la Moselle fut trois fois plus faible.
Enfin, les deux débouchés principaux que j'ai mentionnés, ne sont pas particuliers au syndicat de Woippy, mais ils sont approvisionnés par toutes les localités de production et par tous les expéditeurs de la Moselle, et d'ailleurs aussi par plusieurs départements français.
H. de Ladonchamps, Président de l'Union des Syndicats de Producteurs de fraises de la Moselle. (LM)

Samedi 20 mars 1937
Réunion du Parti Social Français.
Demain dimanche, à 15 heures, au Café de la Gare, la section locale du P. S. F. organise une grande réunion de propagande, avec le concours d'orateurs de la Fédération départementale.
Tous les membres et sympathisants sont cordialement invités. (LM) (LL)

Conférence sur la S.D.N.
Nous rappelons que la conférence organisée par l’Association Française pour la S.D.N. aura lieu demain dimanche, à 16 heures, au Café du Commerce. M. Rustin traitera la sujet qu’il a développé avec succès dans ses conférences récentes de Hayange, d’Audun-le-Tiche, de Creutzwald-la-Croix et d’Ars-sur-Moselle. Les nombreux auditeurs qui l’ont applaudi dans ces localités ont particulièrement admiré l’ampleur de sa documentation très sûre et la rigueur de son raisonnement tout cartésien. A la suite de ces réunions, de nombreux adhérents ont grossi les rangs déjà serrés de la section de la Moselle de l’Association Française pour la S.D.N.
Cette association, limitant strictement son action à la politique extérieure, ne saurait être considérée comme l’amie ou l’ennemie d’aucun parti quel qu’il soit. Elle groupe, sans distinction d’opinions politiques et religieuses, tous les citoyens qui voient dans la S.D.N. le seul moyen d’assurer une paix durable.
La conférence de M. Rustin s’adresse donc à la population tout entière. Particulièrement désireux de lever les objections habituellement formulées contre la S.D.N., M. Rustin, à l’issue de la réunion, répondra à toutes les questions concernant la S.D.N., qui lui seront posées. (RL)

Dimanche 21 mars 1937
Concours de belote.
Un concours de belote, doté de nombreux et jolis prix, aura lieu au Café Gouy-Hourt, le lundi de Pâques, à 14 heures. Avis aux amateurs. (LL) (LM)

Concours de belote. – Un concours de belote sera organisé au Café Gouy-Hourt, le lundi de Pâques, à 14 heures. Ce concours, doté de jolis prix aura sans doute autant de succès que les précédentes. Il sera d’ailleurs le dernier de la saison.
Carnet rose. – Nous apprenons la naissance au foyer de Mme et M. Albert Malette-Deschamps, d’une gentille petite fille prénommée Janine-Odile-Andrée.
Aux heureux parents nos félicitations et nos meilleurs vœux pour la santé du bébé. (RL)

Lundi 22 mars 1937
Le forçage des fraisiers

Vous avez transplanté en pépinière en fin d’été les plants de fraisiers que vous destinez au forçage. Pour que le forçage réussisse, vous avez dû prendre quelques précautions dans le choix des plants et lors de leur transplantation.
Toutes les variétés de fraisiers ne se prêtent pas aussi bien les une que les autres au forçage. Pour vous donner des fruits de bonne heure, la variété doit avoir déjà une grande précocité, précocité que vous n’avez plus qu’à accentuer par le forçage. Choisissez donc une variété non remontante, à gros fruits, comme le Docteur Morère, à beaux fruits rouges, de chair ferme et savoureuse, variété qui est une des meilleures pour le forçage. Ensuite vous avez « Général Chanzy », gros fruits allongés, bien rouges et bien juteux : « Marguerite », qui fournit beaucoup de fruits mais à chair molle, et qui sont peu faciles à transporter ; « Noble », gros fruits ronds à chair blanche et à épiderme rouge qui, malheureusement comme la précédente, supporte fort mal les voyages et les manipulations.
La variété choisie, l’emplacement où vous avez disposé vos plants influe sur la végétation, partant sur le forçage. Autant que possible, plantez ces fraisiers dans un sol qui n’a pas encore porté de fraisiers, ils viennent mieux, ils ont plus de vigueur quand ils se sont développés dans les terrains vierges de fraisiers.
Le forçage
Vous avez donc des plants convenablement traités que vous voulez faire produire très précocement. Installez des couches que vous couvrez ensuite de châssis. Composez-les, conseille M. Cuisance, moitié fumier de cheval, moitié feuilles sèches, de manière à obtenir une température douce et uniforme de 15 à 18°. Couvrez le fumier d’une bonne couche de terre de jardin n’ayant pas porté de fraisiers et plantez ceux-ci en les espaçant d’environ 25 centimètres.
La conduite du forçage ne demande pas beaucoup de soins mais surtout de la surveillance. Le fraisier craint, en effet, l’air confiné ; aussi aérez fréquemment chaque fois que la température le permet, sans pourtant refroidir les plants. Arrosez le matin, de préférence, enlevez les feuilles sèches ou pourries, les pétales des fleurs qui se détachent mal. Soutenez les jeunes fruits qui se forment au moyen de petits tuteurs circulaires en fil de fer, analogues à ceux qu’employent les fleuristes pour soutenir les calices des œillets.
Cueillez les fruits eu fur et à mesure qu’ils mûrissent, les premiers cueillis sont les plus gros, ensuite la taille des fraises diminue. Le forçage commence généralement vers mi-décembre pour se terminer vers mi-mars, sa durée est d’environ deux mois et demi à trois mois. Ainsi vous pouvez échelonner la mise sous châssis pour avoir une production continue pendant plusieurs semaines.
Vous pouvez également forcer les fraisiers en pots : pour cela, empotez-les vers le mois de septembre en comptant, pour les pots de 15 cm, 2 pieds bien constitués. Additionnez la terre, préconise M. Vercier, de corne tapée, de tourteau et de terreau. Placez les pots sous châssis puis, quand les ont bien repris, laissez-les en plein air pour les endurcir.
Quelques jours avant de commencer le forçage, remettez les pots sous châssis pour ne pas les transporter brusquement dans une atmosphère chaude ; lorsqu’ils sont de nouveau habitués à une température plus douce, rentrez-les en serre chauffée. Une température de 15° suffit au début du forçage, ensuite augmentez-la pour la porter au moment de la maturité des fruits à 25° environ. Arrosez avec des engrais liquides jusqu’à floraison ; veillez à ce que la terre este humide sans l’être trop ; une humidité trop grande provoque le jaunissement des feuilles, la sécheresse les fait flétrir.
Enfin vous pouvez, sans forcer positivement, avancer de trois semaines la maturation des fruits en couvrant les plants de châssis, dès le début de l’hiver. Couvrez de paillassons et même entourez les châssis de paille pendant les très grands froids. Aérez souvent, surtout au moment de la floraison. Ainsi les plants sont à l’abri des gelées tardives, s’ils ne sont pas réchauffés, mais ils se trouvent pourtant dans une atmosphère suffisamment adoucie pour que la végétation en soit hâtée. GIREAUDOT. (RL)

Mardi 23 mars 1937
Réunion du Parti Social Français.
Une belle réunion du Parti Social Français a eu lieu dimanche dernier, à 15 h. 30, au café de la Gare, devant une nombreuse assistance. La réunion était présidée par M. Le Clec'h, qui ouvrit la séance et présenta les orateurs. C'est d'abord un orateur de la section locale qui a développé les lignes principale du programme P.S.F. : « Travail - Famille – Patrie ». Au point de vue travail, il y a un effort urgent à faire en faveur des ruraux : revalorisation des produits agricoles, etc... En ce qui concerne la famille, il faut la protéger en augmentant le salaire du chef de famille. Le P.S.F. est pour le vote familial et le vote des femmes. Il faut également assurer la protection de la petite propriété. Au point de vue paix, le P.S.F. veut avant tout que la France soit unie et forte. Que la France reste aux Français, et que ceux qui la gouvernent prennent leur mot d'ordre chez nous et non de l'étranger. Avant de terminer son intéressant exposé, il fait appel à l'union de tous pour parer le danger communiste.
Salué par de chaleureuses acclamations, M. Grange prend la parole pour parler de la situation actuelle. M. Grange est vivement applaudi pour sa belle et intéressante causerie.
Il n'y a qu'une solution pour sortir du marxisme, dit-il, c'est de changer de gouvernement. Un seul parti possède les éléments nécessaires pour diriger et construire, c'est le Parti Social Français.
M. Hederich à son tour, explique le but du Parti Social Français, parti d'Union Nationale. Après avoir évoqué la Mémoire du célèbre aviateur Mermoz, mort pour la France, la belle réunion se termina par une vibrante Marseillaise. (LM)

Réunion du P.S.F. – Comme nous l’avons annoncé, la réunion du P.S.F. organisée par la section locale se tint dimanche dernier, à 15 h. 30, au café de la Gare, devant un nombreux auditoire. La réunion était présidée par M. Le Clec’h qui ouvrit la séance et présenta les orateurs. C’est d’abord un orateur de la section locale qui va développer les lignes principales du programme P.S.F. : Travail, Famille, Patrie.
Salué par de chaleureuses acclamations M. Grange prend la parole pour nous parler de la situation actuelle et faire la critique de la gestion du Front Populaire qui devient de plus en plus aisée. En ce moment, nous sommes gouvernés par M. Léon Blum qui n’a pas un gramme de terre française sous ses semelles. Nous sommes trahis par tous les chefs du Front populaire. Il n’y a qu’une solution, changer de gouvernement. Un seul parti possède les éléments nécessaires pour diriger et construire : c’est le Parti Social Français, tout entier derrière son chef de La Rocque.
Ensuite M. Hederich prend la parole et déclare qu’en prenant la tête du P.S.F., de La Rocque a su sonner le réveil de tous les patriotes. Le grand prophète Léon Blum, prophète d’une espèce toute particulière d’ailleurs puisqu’il se trompe chaque fois, poussé par les communistes, veut dissoudre le Parti Social Français. S’il le dissout, il trouvera devant lui la France entière. La Rocque, c’est la France. Blum c’est l’étranger. Il évoque la mémoire de Mermoz qui a dit « En France, nous crevons de chefs et quand nous en avons un nous passons notre temps à le critiquer et à le juger, moi j’en ai trouvé un (La Rocque) et je le garde ».
L’auditoire applaudit longuement et une vibrante « Marseillaise » s’élève, chantée par toutes les poitrines. (LL)

La conférence sur la S.D.N.
Près d’une centaine de personnes ont assisté à la réunion organisée par l’Association française pour la S.D.N. Le Comité de la Moselle était représenté par MM. Perret, professeur au Lycée de Metz, président ; Rustin, professeur à l’Ecole Normale de Motigny, rédacteur du bulletin ; Fuzier, professeur à l’Ecole Normale d Montigny, secrétaire ; Noblet, instituteur, délégué à la propagande, et Germain, instituteur, trésorier. Dans la salle on remarquait la présence de MM. Sechehaye, maire et président de la section de l’U.N.C. ; Billotte, président de la section du Front Populaire ; Arnould, président de « La Relève » ; Copeaux, instituteur ; Bigot, instituteur à Bronvaux ; Schreiner, instituteur à Marange-Silvange.
Après avoir insisté sur l’horreur et l’absurdité de la guerre, M. Rustin montra comment des organismes de la S.D.N. travaillent à supprimer certaines causes de guerre, comme l’inégale distribution des matières premières. Il rappela ensuite les principes sur lesquels la S.D.N. appuie son action contre la guerre : garantie mutuelle, arbitrage et révision des traités. Dans une esquisse rapide du fonctionnement de la S.D.N. depuis la guerre ; M. Rustin souligna les échecs aussi bien que les réussites et conclut que les échecs sont dus à l’absence de sanctions efficaces. Devant l’insuffisance des sanctions morales et économiques, une sanction militaire s’impose qui pourrait très bien être appliquée par l’aviation.
M. Fuzier précisa ensuite la doctrine de l’Association, particulièrement quant à la règle de l’unanimité, inapplicable dans la plupart des cas. Il rappela utilement que l’Association groupe, sans aucune distinction d’opinions politiques et religieuses, tous ceux qui voient dans la S.D.N. le seul moyen d’assurer la paix. Au congrès de Paris où il représenta la section de la Moselle, M. Fuzier vit ainsi Mgr Beaupin, du Comité des amitiés catholiques internationales, coudoyer un député socialiste.
Des applaudissements unanimes saluèrent les deux exposés. Des adhésions, venues d’hommes représentant les opinions politiques et les milieux sociaux les plus différents, prouvèrent que l’assistance avait compris que le but unique de l’Association est : assurer la paix par la S.D.N. Nul doute que, lorsque cette vérité sera comprise de toute la population une autre réunion connaîtra un succès plus grand encore. (RL)

Dimanche 28 mars 1937
- Bal.
Le Football-Club Woippy invite tous ses membres et amis à la soirée dansante qu'il organise le lundi de Pâques, à partir de 19 heures 30, dans la grande salle du café « Au Lion-d'Or ». Nombreux divertissements. Orchestre de premier choix.
Concours de belote. Un grand concours de belote, doté de nombreux et jolis prix, aura lieu demain lundi, à 14 heures, au Café Gouy-Hourt. Avis aux amateurs.
- Football. Demain se dérouleront au stade de Saint-Eloi deux matches des plus intéressants qui mettront aux prises :
1) à 13 h. 30, les juniors du F. C. Woippy et ceux de Châtel-Saint-Germain ;
2) à 15 heures, l’équipe première du F.C.Woippy et l’équipe première de la jeunesse Sportive de Fleury.

F. C. Woippy
Lundi 29 mars, à 15 heures, au Stade de Saint-Eloi, l'équipe première du F. C. Woippy rencontrera en un match amical l'équipe première de la J. S.Fleury. Les joueurs sont convoqués pour 14 heures 30 au vestiaire.
L'équipe juniors jouera contre l'équipe correspondante du F.C.Châtel-St-Germain. Coup d'envoi à 13 heures 30. Rendez-vous des joueurs à 13 heures au vestiaire.
Le comité du Football-Club Woippy invite cordialement tous ses membres et amis à la soirée dansante qu'il organise le lundi 29 mars, à partir de 19 heures 30, salle du Café au Liond'Or.
DEMANDE DE MATCHES
Le F. C. Woippy demande équipes pour participer au tournoi qu'il organise à l'occasion des fêtes de la Pentecôte.
Pour tous renseignements, s'adresser au F.C.Woippy, 82, rue de Briey, à Woippy. (LM)

Mercredi 31 mars 1937
Concours de belote.
Un concours de belote avec plusieurs prix de valeur, aura lieu dimanche prochain, 4 avril, à partir de 14 h. 30, au café Bader. Avis aux amateurs. (LM) (LL)

Dimanche 4 avril 1937
Le dimanche sportif.
– Aujourd’hui se disputera au stade du Menil deux matches des plus intéressants : à 13 h. 30, l’équipe junior du F.C. Woippy jouera contre l’équipe junior de la Jeunesse Sportive de Fleury, et à 15 heures, l’équipe première jouera contre l’équipe correspondante des H.S. Hagondange.
Concours de belote. – Aujourd’hui a lieu au café Bader un grand concours de belote doté de jolis prix. (LL)

DEUX CAMIONS S’ÉCRASENT L’UN CONTRE L’AUTRE À WOIPPY
Un chauffeur est grièvement blessé

Un grave accident de la circulation est survenu hier après-midi, vers 13 heures, sur la route de Metz à Thionville, à une cinquantaine de mètres de la Maison Vogel.
Un camion d’une grande maison de Metz qui se dirigeait vers cette ville, a été heurté, à une trentaine de mètres du tournant, par un autre camion chargé de fûts d’huile.
Le choc a été terrible au point que les moteurs des deux véhicules se sont enchevêtrés.
Le conducteur du camion chargé de fûts d’huile, M. Eiermann Pierre, domicilié rue Nationale, à Basse-Yutz, a été dégagé des débris de sa cabine avec les jambes broyées. L’ambulance des sapeurs-pompiers de Metz, qui passa peu après, transporta immédiatement la victime à l’Hôpital Bon-Secours, où son état fut jugé très grave.
La gendarmerie de Metz s’est rendue sur les lieux afin de déterminer les responsabilités. Elle a entendu notamment le chauffeur du camion de la Maison de Metz, M. Jean Mathis, qui a affirmé n’avoir jamais quitté sa droite et avoir toujours roulé à une allure modérée. Selon lui, M. Eiermann aurait dérapé dans le virage. (RL)

Vendredi 9 avril 1937
Interdiction provisoire de la circulation.
– Pour permettre l’exécution des travaux d’élargissement de la chaussée, un arrêté préfectoral, en date du 6 avril 1937, a prononcé l’interdiction provisoire de la circulation sur la section du chemin de G.C. a. 28 comprise entre les chemins de G.C. n° 6 a et 6 d, sur le territoire de la commune de Woippy.
La section interdite sera signalée aux usagers par des panneaux qui, pendant la nuit, seront munis d’un dispositif lumineux, et les routes ou chemins par lesquels la circulation sera déviée, seront également indiqués par des panneaux de direction. (LL)

Samedi 10 avril 1937
Bal.
– Les ouvriers de « Tréfilor » invitent la population au bal qu’ils organisent dimanche, à 19 heures, dans la salle des fêtes du Lion d’Or. Grande tombola. (RL)

Dimanche 11 avril 1937
Football.
– Aujourd’hui l’équipe première du F.C.Woippy se déplacera à Amanvillers pour y rencontrer l’équipe première locale. Départ à 13 h., du café Natier, par autobus. L’équipe junior recevra au stade de Saint-Eloi l’équipe correspondante de la R.S. de Rosselange.
Crédit agricole. – Les membres de la Caisse locale de Crédit agricole mutuel de Woippy et environs sont invités à assister à l’assemblée générale ordinaire qui se tiendra aujourd’hui dimanche, à 15 h., dans la salle du café Natier. Ordre du jour très important. (LL)


Mardi 13 avril 1937
Vol de lapins.

- Au cours de la nuit de dimanche à lundi, un malfaiteur que la gendarmerie recherche, a pillé le clapier de M. Remringer, route de Briey, qui déplore la disparition de 6 beaux lapins.
- Exploit de renard à deux pattes. – Dans le courant de la nuit de dimanche à lundi, un renard à deux pattes s’est introduit dans l’écurie de la ferme Remringer, route de Briey, et y a dérobé 6 lapins. La gendarmerie enquête. (RL)

Mercredi 14 avril 1937
Assemblée générale de la Caisse de crédit agricole.
– Dimanche dernier a eu lieu dans la salle du café Natier l’assemblée générale ordinaire de la Caisse locale du crédit agricole mutuel de Woippy et environs.
La séance est ouverte à 15 heures par M. Sechehaye, président et maire de Woippy, qui souhaite la bienvenue aux membres présents et passe la parole à M. Lamort, directeur. Celui-ci donne le compte rendu des opérations de l’année 1936, la situation de la Caisse et le bilan au 31 décembre 1936. Tous ces comptes sont approuvés à l’unanimité, et on passe à l’élection pour le renouvellement partiel du conseil d’administration. MM. Sechehaye, Bidon, Fabert, Seignert sont élus. L’assemblée désigne ensuite les délégués de la Caisse locale à l’assemblée générale de la Caisse régionale de la Moselle, et fixe à 4, 25 % le taux de l’intérêt aux parts sociales.
Diverses questions sont ensuite discutées et la séance est levée à 16 h. 45.
A l’issue de la réunion, il est procédé au paiement des intérêts aux parts sociales pour 1936.
Carnet blanc. – Hier a été célébré en notre église le mariage de Mlle Marie Lapied, fille de notre concitoyen M. Félix Lapied, avec M. Louis Ringeisen, de Montigny-lès-Metz. Aux jeunes époux, nos meilleurs vœux de bonheur. (LL)

Jeudi 15 avril 1937
Distinction.
– M. Copeaux vient d’être à peu de jours d’intervalle, l’objet de deux flatteuses distinctions. D’une part, le ministre de la guerre lui avait envoyé une lettre de félicitations pour la compétence avec laquelle, en tant qu’officier de réserve, il dirige les cours des S.O.R. D’autre part, le ministre de la santé publique vient de lui décerner la médaille de bronze de l’Education physique pour le dévouement avec lequel, en tant que moniteur de l’U.J.L.L., il s’occupe des cours de gymnastique.
La population de Woippy se réjouit unanimement de voir récompenser les efforts désintéressés de cet instituteur si estimé.
Interdiction provisoire de la circulation. – Pour permettre l’exécution des travaux d’élargissement de la chaussée, un arrêté préfectoral, en date du 6 avril 1937, a prononcé l’interdiction provisoire de la circulation sur la section du chemin de G.C. a. 28 comprise entre les chemins de G.C. n° 6 a et 6 d, sur le territoire de la commune de Woippy.
La section interdite sera signalée aux usagers par des panneaux qui, pendant la nuit, seront munis d’un dispositif lumineux, et les routes ou chemins par lesquels la circulation sera déviée, seront également indiqués par des panneaux de direction.
Football. – Dimanche prochain, l’équipe première du F.C.Woippy se rendra à Rosselange. Les personnes qui voudraient prendre part au déplacement et bénéficier des billets à tarif réduit devront se faire inscrire au café Natier avant samedi à 20 h. (LL)

Samedi 17 avril 1937
Bal.
Les Amis de la Gaîté organisent demain dimanche 18 avril à 19 h. 30 une grande soirée dansante dans la salle du Lion d’Or (café Stofflique). Un orchestre de choix fera tournoyer gaîment les couples.
Toute la jeunesse est invitée à cette soirée, qui promet d’ores et déjà un grand succès. Donc, tous rendez-vous dimanche à 19 h ; 30. (LL)

Samedi 24 avril 1937
Bal public.
– Demain dimanche, à partir de 19 heures, aura lieu dans la salle du café du Commerce, un grand bal public. (RL)

Dimanche 25 avril 1937
Le dimanche sportif.
– Le terrain de Fleury étant impraticable les matches entre les équipes premières et juniors de Woippy et de Fleury auront lieu à Woippy au stade du Menil. Coup d’envoi pour l’équipe junior à 13 h. 30 ; pour l’équipe première, à 15 h. (LL)

Vendredi 30 avril / Samedi 1er mai 1937
Distinction.
– Nous félicitons M. Robert Steffens, fils de M. Hubert Steffens à Woippy, de son talent professionnel et pour la distinction qu’il a obtenue lors de l’Exposition artisanale de Sarreguemines. (LL)

Dimanche 2 mai 1937
Bal.
– Ce soir, à partir de 19 h. 30, Grand bal populaire au « Lion d’Or ». (RL)

Mardi 4 mai 1937
Geste impie.
– On nous écrit : La section locale du « Front Populaire » avait déposé une gerbe de fleurs de 1er mai, au Monument au Morts de la commune.
Dans la nuit du dimanche au lundi, un inconnu a volé cette gerbe offerte aux morts. Ce geste impie n’est pas digne d’un citoyen français. (RL)

Jeudi 6 / Vendredi 7 mai 1937
Avis.
– Les habitants sont informés que les pompiers procéderont aujourd’hui, entre 6 et 8 h., à la révision des bouches d’incendie.
Football. Aujourd’hui, au stade du Mesnil, les équipes première et junior du F.C.Woippy rencontreront les équipes correspondantes de la R.S. de Rosselange. Coup d’envoi : pour l’équipe junior, à 14 h. ; pour l’équipe première, à 16 h. (LL)

Dimanche 9 mai 1937
Avis.
– Les intéressés sont informés que la vaccination pour 1937 aura lieu le lundi 10 mai, dans la salle du rez-de-chaussée de la mairie.
Sports. – Aujourd’hui l’équipe première du F.C.Woippy se déplacera à Fleury. Départ en autobus du café de la Gare, à 13 h. 30. L’équipe juniors se rendra à Rosselange. (LL)

Voyage de « l’Union » à Paris
« L’Union » de Woippy prendra part au concours international de gymnastique et de musique de Paris les 10 et 11 juillet, à l’occasion de l’Exposition.
Le départ de Metz aura lieu le 9 juillet dans l’après-midi, par train spécial probablement ; retour à Metz le 12 dans la soirée. Prix du voyage : environ 125 francs. Ce prix comprend le billet de chemin de fer aller et retour, la nourriture et le logement pour la durée du séjour prévue (couchettes militaires). Un dortoir spécial pour les dames est prévu.
Les personnes qui désireraient prolonger leur séjour à Paris de quelques jours, pourront bénéficier des importantes réductions qui nous sont consenties sur les repas et le couchage. Celles qui préféreraient loger à l’hôtel devront en faire part aux organisateurs lors de leur inscription.
Se faire inscrire dès maintenant, le bureau centralisateur de Paris nous demandant de le fixer d’urgence. La date limite pour les inscriptions est fixée au 23 mai.
Se renseigner au siège de la Société (Café Natier). Une permanence fonctionnera les dimanches 16 et 23 mai, au rez-de-chaussée de la mairie, pour inscriptions et tous renseignements. (RL)

Mercredi 12 mai 1937
Voyage de l’Union à Paris.
– Nous apportons ci-dessous, à l’usage de nos membres honoraires et amis, quelques précisions relatives au voyage collectif organisé par l’Union de Woippy, qui prend part au concours international de gymnastique et de musique à Paris, les 10 et 11 juillet, à l’occasion de l’Exposition. Le départ de Metz aura lieu le 9 juillet dans l’après-midi, par le train spécial probablement ; retour à Metz le 12 juillet, dans la soirée. Prix du voyage : environ 125 francs. Ce prix comprend le billet de chemin de fer aller et retour, la nourriture et le logement pour la durée du séjour prévu (couchettes militaires). Un dortoir spécial pour les dames est prévu. Les personnes qui désireraient prolonger leur séjour à Paris de quelques jours pourront bénéficier des importantes réductions qui nous sont consenties sur les repas et le couchage. Celles qui préféreraient loger à l’hôtel devront en faire part aux organisateurs lors de leur inscription. Nous insistons près de nos membres et amis pour qu’ils se fassent inscrire dès maintenant, le bureau centralisateur de Paris nous demandant de la fixer d’urgence. La date limite pour les inscriptions est fixée au 23 mai, dernier délai.
Se renseigner au siège de la Société (Café Natier). Une permanence fonctionnera les dimanches 16 et 23 mai, au rez-de-chaussée de la mairie, pour les inscriptions et tous renseignements. (LL)

Jeudi 13 mai 1937
Inscriptions au registre de Commerce du Tribunal Cantonal de Metz pendant le mois d’Avril 1937.

Registre analytique A.
(…)
Numéro 19.182.
Raison de commerce : Grandjean Paul
Propriétaire : Grandjean Paul
Objet : tissus, articles de Paris (ambulant)
Siège : Woippy, 70 rue de Metz. (RL)

Samedi 15 mai 1937
Bal.
Le comité du Football-Club invite tous ses membres et amis de Woippy et des environs à la grande soirée qu’il organise le lundi de la Pentecôte, à 19 h. 30, salle Natier. (LL)

Dimanche 16 / Lundi 17 mai 1937
Football-Club.
– La réunion générale du Football-Club qui devait avoir lieu au mois de mai, a été remise au début de juin. Demain lundi, à 15 h. 30, l’équipe première du F.C.Woippy rencontrera l’excellente équipe du 18e génie de Metz.
Le comité invite cordialement tous ses membres et amis au grand bal qu’il organise à partir de 19 h. 30 dans la salle du café Natier. (LL)

Vendredi 21 mai 1937
Chez les aviculteurs.
– Dans leur première séance 1937, le comité de la Société de menu bétail « Le Progrès » décida d’organiser pour l’année 1937 une journée avicole, qui fut approuvée par l’assemblée générale suivante. Or, cette journée avicole est à présent chose faite, car le programme fut arrêté lors d’une récente assemblée, et doit avoir lieu dimanche prochain 23 mai. Cette journée organisée par ladite Société, sous les auspices du groupement des Sociétés d’aviculture de Metz, présidée Me Wiltzer, promet d’être un vrai succès. Voici d’ailleurs les grandes lignes du programme de la journée :
14 h. : Réception de Me Wiltzer et des membres du comité du groupement avec les délégués des Sociétés d’aviculture affiliées au groupement de Metz, suivie de la réunion du groupement au café de la Gare.
Après la réunion, départ pour le monument aux morts de la grande guerre. Dépôt d’une gerbe. Après ce geste, départ pour la journée avicole au café du Commerce. Vin d’honneur. Conférence sur l’aviculture par des orateurs désignés par le groupement.
A noter que cette journée sera assurée avec le concours de M. Sechehaye, le sympathique maire de Woippy, et d’autres personnalités portant grand intérêt à la cause avicole. Ajoutons que la Société de musique l’Union de Woippy qui est toujours prête à offrir son concours dans les différentes manifestations locales rehaussera l’éclat de la fête par sa musique entraînante. A partir de 11h., grand concours de quilles au café Natier, doté de beaux et nombreux prix. Enfin pour terminer cette belle journée un grand bal aura lieu au café du Commerce où jeunes et vieux pourront se payer les joies de Terpsichore.
La Société d’aviculture « Le progrès » a le plaisir d’inviter tous les amis du menu bétail, tous ceux qui possèdent un clapier ou une volière, à venir assister à cette journée, où ils pourront gratuitement puiser des renseignements très intéressants sur l’élevage. Il se manque plus qu’à souhaiter que le beau temps soit de la partie pour que cette journée soit un vrai succès. (LL)

Dimanche 23 mai 1937
Aviculture.
– C’est aujourd’hui qu’aura lieu, sous la présidence de Me Wiltzer, la journée avicole de la Société de menu bétail « Le Progrès ». Voici le programme de la journée : A 14 heures, réception et réunion au café de la Gare. A l’issue de la réunion une gerbe sera déposée devant le monument aux morts de la grande guerre. Après ce geste, conférence sur l’aviculture et vin d’honneur au café du Commerce. A partir de 11 h., grand concours de quilles au café Natier. Pour terminer, un grand bal aura lieu au café du Commerce.
Dimanche sportif. – Aujourd’hui, à 14 h. 30, au stade Saint-Eloi, l’équipe première du F.C. Woippy rencontrera en un match amical l’équipe correspondante de la R.S. Amanvillers. L’équipe junior se déplacera à Châtel-Saint-Germain. (LL)

Accident de la circulation. – Un accident de la circulation s’est produit vendredi soir à Woippy. Une automobile conduite par un commerçant de Moyeuvre-Grande est entrée en collision avec un camion d’une grande maison d’huile de table. Le commerçant a été blessé. (RL)

Lundi 24 mai 1937
GRANDE JOURNÉE AVICOLE À WOIPPY

Hier après-midi, a eu lieu à Woippy une grande manifestation en l’honneur du menu bétail. Vers 14 heures M. le député Wiltzer arrivait dans la commune où de charmantes jeunes filles, à sa descente d’auto, lui offraient de belles fleurs, en lui souhaitant la bienvenue. Parmi les personnalités on reconnaissait M. Sechehaye, notre sympathique et dévoué maire, ainsi que MM. Mangenot Hugo, Président de la section de Woippy ; Henry Léon, Secrétaire général, et les divers délégués des autres sections du département, notamment M. Christment, Vice-Président du Groupement de Metz et de nombreux affiliés. La Société de musique de Woippy, sous la direction de M. Wilhelm Pierre, joua le Salut aux Drapeaux, puis le cortège alla au Café Fléres, où eut lieu les présentations d’usage.
A 14 h. 30, le cortège étant au complet, musique en tête, il se dirigea vers le Monument aux Morts de la commune. M. le député Wiltzer s’inclina et y déposa une gerbe magnifique. Une minute de silence fut observée pendant que l’harmonie jouait le Salut aux Morts. Cette pieuse cérémonie terminée, le cortège de dirigea vers la Café du Commerce, Vve Natier, où devait avoir lieu l’Assemblée proprement dite.
La salle avait revêtu sa parure des jours de fêtes, guirlandes, fleurs, drapeaux et des cages contenant des sujets exposés : Pigeons voyageurs, lapins, volailles, etc. Quand la salle fut comble, un vin d’honneur fut offert à tous les membres présents et le Président M. Mangenot-Hugo ouvrit la séance donnant la parole à M. Henry Léon, Secrétaire général qui, dans une allocution très écoutée souhaita la bienvenue à M. le député Wiltzer, notant que sa popularité et son dévouement à la cause avicole a réussi à former de toutes les sociétés une grande famille ; puis à M. le Maire en le remerciant de toujours prêter son concours dans toutes les circonstances et tout spécialement pour faire rayonner l’Idée française. Enfin s’adressant aux membres présents accourus pour témoigner leur soutien à la cause commune dans l’intérêt du menu bétail, il dit en substances : l’Union est le seul moyen d’assurer la vitalité de notre mouvement, votre présence est un réconfort. Je me permets de lever mon verre à la progression constante du mouvement avicole, à tous ses amis, à ses dirigeants et à notre petit coin de terre à jamais française.
M. Sechehaye prit alors la parole pour montrer son attachement à ce mouvement, démontrant à quel point il s’intéresse à l’élevage et remercia en termes touchants du bon accueil qui lui fut réservé, ainsi qu’à M. le député Wiltzer dont il fit l’éloge.
Me Wiltzer prit alors la parole en remerciant tout d’abord le Président de la Section de Woippy, M. Sechehaye, et tous les délégués dont il est le Président départemental. Il s’étendit dans un exposé assez minutieux sur le mouvement avicole et en détermina le but. Il souhaita une progression rapide et durable du mouvement à Woippy, et s’excusa de ne pouvoir s’attarder devant présider deux autres assemblées, et laissa la présidence à M. Christment, Vice-Président du Groupement de Metz.
M. Wiltzer quitta la salle vers 15 heures 30, très applaudi par l’assemblée.
M. Clodos fit alors une conférence sur les Pigeons voyageurs en remplacement de M. Welter, Président du Groupement colombophile. Il développa l’histoire du Pigeon voyageur, son utilité, et s’étendit sur les diverses races et leurs particularités.
M. Legendre, juge avicole, prit la parole et fit une conférence sur l’élevage de la volaille, notamment sur la race Yandotte.
M. Christment, Vice-Président du Groupement de Metz, fit un exposé sur l’élevage du lapin, son hygiène, sa nourriture et son entretien.
Et pour terminer M. Mussot, Secrétaire adjoint du Groupement de Metz, parla de l’organisation avicole en Moselle et de son développement.
Dans la soirée, jeunes et vieux se divertirent au bal organisé par la section de Woippy. (RL)

Mardi 25 mai 1937
Union de Woippy.
– L’Union de Woippy organise, à l’intention de tous ses membres, amis et sympathisants, à l’occasion du Grand Concours international de gymnastique et de musique (10 et 11 juillet), et de l’Exposition, un voyage collectif à Paris.
Le départ pour Paris aura lieu par train spécial le 9 juillet. Le retour aura lieu le 12 juillet dans la soirée. Le prix du voyage sera d’environ 125 fr. par personne. Ce prix comprend : a) le billet de chemin de fer aller et retour ; b) les repas du 9 (soir), des 10 et 11 (midi et soir), et du 12 (midi) ; c) le couchage (couchette militaire) des 9, 10 et 11. Un dortoir spécial pour les dames sera aménagé.
Les personnes qui désireraient séjourner dans les pensions et hôtels devront le déclarer lors de leur inscription. Nous pourrons faire retenir les places nécessaires. Les prix les plus bas, pendant l’Exposition, sont les suivants : Pension complète : 52 fr. par jour et par personne (sans boisson, service compris).
Chambre seulement : Lit d’une personne : 30 fr. par jour ; lit de 2 personnes : 35 fr. par jour ; chambre à 2 lits : 45 fr. par jour.
Les personnes qui désireraient prolonger leur séjour à Paris de quelques jours pourront bénéficier des avantages et importantes réductions qui nous sont consenties, en n’en faisant la demande aux organisateurs.
Le délai limite est fixé irrévocablement au 26 mai au soir. (Toutes les personnes prenant part au voyage seront entièrement libres de leur temps à Paris).
Se faire inscrire chez M. Bonvier ou au Café du Commerce. Le Comité de l’Union.

- Au concours individuel du meilleur gymnaste par degrés, la section des pupilles de Woippy a remporté trois diplômes.
1er degré : 1. Kopp Lucien, Springer Ch., champions ex-aequo ; 2° degré : 2. Henrequelle Paul.
Aux jeunes gymnastes et au moniteur, nos félicitations. (LL)

Mercredi 26 mai 1937
Carnet rose.
– Nous apprenons la naissance, dans le foyer de M. Charles Paulick-Klinck, d’un jeune André-Charles, et dans celui de M. Louis Gadelle-Wurth, d’un jeune Jean-Louis-Paul. Aux heureux parents, félicitations, et aux bébés, prospérité et meilleurs vœux.
Voyage collectif à Paris. – L’Union de Woippy organise, à l’intention de tous ses membres, ami set sympathisants, un voyage collectif à l’occasion du Grand Concours International de Gymnastique et de Musique (10 et 11 juillet) et de l’Exposition.
Pour tous renseignements, s’adresser à M. Bonvier ou au Café du Commerce (Veuve Natier). (RL)

Dimanche 30 mai 1937
Gymnastique.
– En vue de la préparation du concours régional de Rosselange et du concours international de Paris, les gymnastes sont invités à assister aussi régulièrement que possible aux leçons d’éducation physique qui ont lieu tous les soirs à partir de 19 h. 30 sur le terrain de l’Union de Woippy. La section de pupilles ayant, depuis l’an dernier, la garde du fanion de l’Union Jeanne-la-Lorraine, se doit de se défendre honorablement aux différents concours de 1937. (LL)

Mercredi 2 juin 1937
Souvenir Français.
– Dimanche prochain aura lieu au café de la gare (Fléres), la réunion générale annuelle de la section du Souvenir Français de Woippy. Tous les membres sont priés d’y assister.
Bal. – C’est au cours du bal qu’organisent les sapeurs-pompiers le 6 juin qu’aura lieu l’élection de la reine des fraises 1937.
Echo sportif. – Après leur victoire de 8 buts à 2 sur les postiers de Metz l’équipe du F.C. Woippy se déplacera dimanche à Bellecroix pour y rencontrer le 18e génie. Les personnes qui désirent prendre part au déplacement et bénéficier du tarif réduit sont priées de se faire inscrire chez le secrétaire avant samedi à 20 h.
La Fête des Fraises. – Comme les années précédentes le comité des fêtes de Woippy, sous les auspices de la municipalité, organisera le 27 juin prochain, sa fête des Fraises.
La saison s’annonce assez brillante pour qu’il soit permis d’espérer que cette journée aura un grand succès.
L’élection de la reine des Fraises et de ses demoiselles d’honneur aura lieu le dimanche 6 juin, au bal donné par le corps des sapeurs-pompiers.
Les candidates sont invitées à remettre leurs noms à la mairie avant cette date. Dernier délai : 6 juin, à 18 heures.
Adjudication. – L’adjudication pour les emplacements d’un carrousel, d’un tir et d’une confiserie pour la fête des Fraises, le 27 juin 1937, aura lieu le 13 juin prochain, à 11 h. 15, à la mairie de Woippy. (LL)

Carnet rose. – Nous avons appris la naissance du jeune Gérard-Michel Steffen, au foyer des époux Steffen-Bertrand. Aux heureux parents nos sincères félicitations et au bébé nos meilleurs vœux de prospérité. (RL)

Vendredi 4 juin 1937
En quelques lignes.
– Les travaux de recouvrement du ruisseau avancent rapidement devant les bureaux du Syndicat des fraises. Les voitures pourront y passer pour l’ouverture de la saison des fraises.
- Ne pourrait-on pas effacer l’inscription qui dépare l’entrée de l’école des garçons ? Il semble que depuis le 1er mai, cette inscription devrait être effacée depuis longtemps, d’autant plus que les enfants des écoles ont encore bien le temps de s’intéresser aux partis politiques quels qu’ils soient.
- L’Union de Woippy organisera le dimanche 27 juin, à partir de 6 h., une réunion de brevet sportif populaire. Peuvent y participer tous les candidats de Woippy et environs, à partir de l’âge de 12 ans. L’entraînement a lieu tous les soirs, à 19 h. 30. Pour les inscriptions, s’adresser, soit à M. Copeaux, soit à M. Méline, rue de Briey. On peut se faire inscrire par correspondance en indiquant les nom, prénoms et date de naissance. (LL)

Brevet Sportif Populaire. – Les épreuves auront lieu sur le Stade « Sechehaye » de l’Union de Woippy, dimanche 27 juin, à partir de 6 heures.
Peuvent y participer tous les jeunes gens et hommes, à partir de l’âge de 12 ans, même ne faisant partie d’aucune société.
Pour les inscriptions, s’adresser le plus tôt possible à M. Copeaux ou à M. Méline, rue de Briey, n° 63.
On peut se faire inscrire par correspondance, en indiquant nom et prénom, âge et adresse.
Des séances d’entraînement ont lieu tous les soirs, à partir de 19 h. 30, sur le terrain. (RL)

Samedi 5 juin 1937
Souvenir Français.
– Demain aura lieu, à 15 h., au café de la Gare, la réunion générale du Souvenir Français, section de Woippy. Tous les membres et sympathisants sont invités à y assister.
Bal. – Le corps des sapeurs-pompiers organise demain un grand bal, au cours duquel aura lieu l’élection de la reine des Fraises 1937 et de ses demoiselles d’honneur. Toute la jeunesse de Woippy et des environs y est cordialement invitée. (LL)

Dimanche 6 juin 1937
Récompense méritée.
– Dans la liste des personnes qui ont reçu une lettre de félicitation pour services rendus à l’éducation physique et à la préparation militaire, nous remarquons avec plaisir les noms de MM. Bonvier, trésorier, Kopp Pierre, Lamort Emile, moniteurs adjoints, et de l’adjudant xx Lucien, instructeur militaire à l’Union de Woippy. Nos sincères félicitations.
Soirée du Radio-Club. On se rappelle le grand succès de la soirée dansante organisée l’an dernier par le Radio-Club de Woippy et environs qui, par un heureux hasard, avait pu engager un orchestre viennois de premier ordre. A l’occasion de sa fête annuelle, le R.C.W. organise à nouveau cette année une soirée dansante ; celle-ci aura lieu le 13 juin, au café du Lion d’Or. (LL)

- Soirée dansante du Radio-Club. L’on se rappelle tout le succès de la soirée dansante organisée l’an passé par le Radio-Club, qui, par un heureux hasard, avait pu engager un orchestre viennois de premier ordre.
- A l’occasion de sa fête annuelle, le R.C.W organise à nouveau cette année, une soirée dansante ; celle-ci aura lieu le 13 juin, c’est-à-dire dimanche prochain, au Café du Lion-d’Or. L’on peut être certain de l’affluence à cette manifestation pour laquelle un orchestre à renommée régionale a été retenu. (RL)

Conseil municipal
Le Conseil municipal décide :
Qu’il y a lieu de fixer du 1er mai aux grandes vacances la période pendant laquelle des congés agricoles pourront être accordés aux enfants ayant douze ans révolus sur demande de leurs parents.
De discuter immédiatement l’opportunité d’augmenter les traitements et salaires des employés municipaux.
De fixer à 2 fr. 50 par heure le salaire du cantonnier.
De majorer de 20% les traitements ou salaires des employés municipaux dont le montant était inférieur à 8 000 francs.
Et de 10% ceux qui étaient supérieurs à 8 000 francs ; les crédits supplémentaires nécessaires étant prix sur les fonds disponibles et portés aux titres correspondants du B.S. 1937 et ce à partir du 1er juin.
Le C.M. vote les contingents aux chemins vicinaux, proposés le 15 mai 1937, par M. l’Ingénieur du Service vicinal. (RL)

Lundi 7 juin 1937
WOIPPY A ÉLU HIER SA REINE DES FRAISES

C’est à l’occasion du bal des sapeurs-pompiers de la commune, qu’hier, a eu lieu, au Café du Lion d’Or, l’élection de la « Reine des Fraises » et de ses deux demoiselles d’honneur.
Ce fut un bal plein d’entrain, auquel assistaient M. Sechehaye, maire, ainsi que plusieurs de ses collègues du Conseil municipal.
Le jury, chargé du choix des lauréats, était composé de MM. les capitaines Trévelot de Trévalot, Lemut et de Préval.
Furent élues :
Reine : Mlle Marguerite Mangenot, fille d’un cultivateur de la commune.
Demoiselles d’honneur : Mlles Thérèse et Marguerite Linder, filles d’un ouvrier d’usine.
L’assistance applaudit vivement au choix qui venait d'être fait et la soirée se poursuivit joyeusement. (RL)

Lundi 7 juin 1937
La fête du 25e anniversaire de la fondation de la Société de Musique « La Renaissance » de Devant-les-Ponts. En haut : M. Hugot, président de « la Renaissance », prononçant son discours de bienvenue. En bas, une belle exhibition des jeunes gymnastes de l’Union de Woippy. (Photos Bour) (non reproduites ici) (RL)

Mardi 8 juin 1937
L’assemblée générale du « Souvenir Français »

C’est au Café de la Gare, à Woippy, que s’est tenue dimanche après-midi, l’assemblée générale du Souvenir Français, sous la présidence de M. Charles Gény.
Ce dernier ouvrit la séance par une allocution au cours de laquelle il remercia ses collègues de leur présence et rappela le nom des membres décédés en cours d’année : MM. Boucher et Auguste Clément.
Après observation d’une minute de silence, M. Mangenot, secrétaire-trésorier de la section, exposa la situation morale et financière. L’une et l’autre sont excellentes.
Le délégué régional, après avoir constaté l’heureux développement de la section de Woippy, adressa un appel aux jeunes. Puis il remit la médaille d’honneur du Souvenir Français à MM. Alfred Germain et Auguste Stref.
Une vibrante « Marseillaise » clôtura la réunion. (RL)

Mercredi 9 juin 1937
Echos.
– La rue de Metz est de nouveau rendue à la circulation, les travaux de recouvrement étant presque terminés. Ainsi se trouve heureusement supprimé le virage étroit, dangereux surtout pour les piétons.
- La saison des fraises est inaugurée officiellement depuis lundi. En effet, le syndicat a ouvert ses portes depuis ce jour. La saison de cueillette se présente dans de bonnes conditions et il est à espérer que les Woippyciens seront récompensés des efforts de toute une année.
- La musique et le section des pupilles de l’Union se sont fait remarquer par leur belle tenue dimanche dernier à Devant-les-Ponts. Les mouvements d’ensemble avec barres, et avec accompagnement de la musique furent particulièrement goûtés et longuement applaudis.
Brevet sportif populaire. – Les candidats aux épreuves du B.S.P. qui auront lieu le 27 courant, assistent de plus en plus nombreux aux séances d’entraînement qui ont lieu tous les soirs à 19 h. 30 au stade Sechehaye. En raison du grand nombre de candidats, une deuxième séance sera probablement prévue pour le mois de juillet. On peut se faire inscrire au début des séances d’entraînement. (LL)

Jeudi 10 juin 1937
Tourillon égaré.
– On nous signale la disparition d’un taurillon de huit mois, noir et blanc, appartenant à M. Edmond Boda, de Woippy. Les personnes pouvant fournir des renseignements sont priées de s’adresser au propriétaire. (LL)

Vendredi 11 juin 1937
Radio-Club.
– Le comité du Radio-Club de Woippy et environs invite tous ses membres, amis et tous les jeunes gens de la région à prendre part à sa troisième fête annuelle le dimanche 13 juin ; il organise à leur intention un grand bal de famille, salle du Lion d’Or, et espère que tous répondront à son appel.
D’autre part, une permanence pour renseignements techniques concernant le Radio-Club, service de dépannage, de lutte antiparasite, propagande radiophonique, etc., sera ouverte à l’intention des sans-filistes de 20 heures à 20 h. 30, salle du premier étage. (LL)

Dimanche 13 juin 1937
Il a eu de la chance…
- Pendant la belle saison, les jeunes ont l’habitude de sillonner les rues du village à bicyclette, transformant celles-ci en véritables vélodromes. Ce qui devait arriver arriva vendredi soir.
Un groupe de jeunes gens qui s’adonnaient à leur sport favori fut surpris au carrefour de la rue de Metz et de la rue de l’Eglise par une camionnette venant de la direction de Metz. L’un d’eux eut sa roue arrière happée par la voiture. Il n’y eut heureusement aucune blessure, mais la machine n’était pas belle à voir.
Que cela serve de leçon aux jeunes imprudents.
Petite nouvelles. – De nombreuses cueilleuses de fraises arrivent chaque jour ; plus d’une centaine de jeunes filles, venant de diverses localités et en particulier de la région industrielle de Thionville et Hayange, sont occupées chez les producteurs de fraises.
- Aujourd’hui aura lieu à partir de 19 h. 30 une grande soirée dansante au Café du Lion d’Or.
- A 14 heures, au stade de Saint-Eloi, l’équipe junior du F.C.Woippy rencontrera l’équipe correspondante de la R.S. Rosselange.
- Jeudi soir an faisant du sport, le jeune Maurice Bader est si malencontreusement tombé qu’il s’est fracturé le bras.
- Le trafic intense entre le dépôt de Bellevue et les dépôts et bureaux de Woippy appartenant au Syndicat des producteurs de fraises, nécessitait, tout au moins cette saison, l’établissement d’une ligne téléphonique. C’est chose faite. (LL)

Soirée dansante du Radio-Club
Aujourd’hui aura lieu au café du Lion d’Or, une soirée dansante organisée par le Radio-Club de Woippy et environs. Le programme de cette soirée est complet. L’excellent orchestre engagé est composé d’un pianiste premier prix de Conservatoire, d’un accordéoniste disciple de Fredo Cardoni, du célèbre saxophoniste Antoine qui s’est déjà fait entendre à Woippy, et d’un jazz moderne. Nul doute que tout le monde assistera à cette soirée. (RL)

Les fraises au Pays Messin
Woippy au travail sous le soleil de juin
Il part jusqu’à 70 wagons par jour à destination de Paris, Lille ou Zurich

Au détour du chemin, une femme pousse une petite voiture. Sous le chaud soleil, monte et s’épand l’odeur des fraises.
A quelques kilomètres de Metz, dans la plus riante des campagnes, le plus grand centre de production de fraises de France, l’un des plus grands d’Europe. Partout sur les routes et les chemins bordés de haies, des femmes coiffées de halettes blanches, poussent les petites où s’entassent les paniers remplis à ras-bord des beaux fruits rouges piqués de vert.
A perte de vue s’étendent les champs, de ce beau vert sombre où chaque feuille cache une baie. D’un bout à l’autre les rangées de cueilleuses parcourent les parcelles, agenouillées sous le soleil, emplissant les petits paniers où chaque fruit prend la place qu’il ne quittera qu’entre les mains du détaillant à Paris, Lille et Zurich.


On croit souvent qu’une région est prédestinée à faire telle ou telle culture. Sans doute, Woippy possède une terre, une insolation, un climat propices, mais c’est surtout à la volonté de deux hommes, des Lorrains d’avant 1870, les frères Vion, que la Moselle et Woippy doivent cultiver la fraise. Ils furent les premiers. Leur exemple entraîna peu à peu les habitants du bourg à se spécialiser dans cette culture savante et l’on sait aujourd’hui, d’autres parties de la Moselle ont été gagnées, elles aussi, par la contagion.
Il n’est pas aventuré de penser que la métier difficile de producteur de fraises, comme celui de vigneron, façonne et modèle ceux qui le pratiquent. Sous l’apparente confusion, rien de plus net, de plus soigné qu’un champ de fraises. Woippy lui-même est un modèle de propreté, de coquetterie riante. La fraise a créé un type humain.
Aussi, ne faut-il pas s’étonner que dès les années 1900, un syndicat des producteurs de fraises s’y soit constitué. Au début ce n’était qu’un groupement de défense. Un curé de Woippy, l’abbé Laurent, avait lancé cette idée pour donner aux producteurs un moyen d’améliorer les prix. Le syndicat ne vendait pas lui-même. Dix ans plus tard, il fut assez audacieux pour le faire. Il n’a cessé depuis, pour le plus grand bien de ses membres, tout en perfectionnant ses méthodes.
Pendant ce temps le Nord de Metz (Norroy, Semécourt, Marange-Silvange, Pierrevillers, puis le Sud de Metz, Novéant, Coincy, Ancy, etc.), se mettent à produire eux aussi, ne tardant pas à s’organiser en syndicats.
La plupart des syndicats est groupé dans l’ « Union des Syndicats de Producteurs de fraises et autres fruits de la Moselle », dont le président aimé et respecté est M. de Ladonchamps.
A la maison syndicale de Woippy, nous le trouvons dans son P.C., en compagnie de M. Kopp, président du syndicat de Woippy. De bon matin, ils sont sur la brèche où ils resteront jusqu’au soir.
Sous sa direction, nous assistons à l’arrivée et au départ des fraises, tandis qu’avec l’enthousiasme extraordinairement jeune qui l’anime, il retrace pour nous l’histoire des beaux fruits parfumés qui commence à quelques centaines de mètres du bourg, dans les champs clôturés de feuillage où le soleil s’acharne sur les nuques des cueilleurs.
Les paniers arrivent, portant tous la petite étiquette jaune et rouge qui est la trouvaille de M. de Ladonchamps, puisqu’elle permet de certifier l’origine des fruits et de retrouver, grâce à un numéro d’ordre, le producteur au nom de qui chaque panier a été vendu par le syndicat.
Ajoutons que cette ingénieuse trouvaille se complète dans l’esprit de M. de Ladonchamps d’une deuxième étiquette, bleue celle-là, réservée aux fruits de premier choix, et qui serait prête à entrer en service si la concurrence sur le marché devenait trop intense et obligeait à cette discrimination. Pour le moment, il n’en est encore rien, heureusement.
Les petits paniers de bois de peuplier déroulé, s’entassent sur la bascule ; leur poids est noté ainsi que le nom du producteur ; puis ils vont rejoindre sur de grandes claies en étage, tous les arrivages du matin. Jusqu’à 11 heures, ce sera ainsi l’engrangement de la belle récolte odorante, logée dans les emballages blancs qu’elle ne quittera que pour être mangée.
Deux fois par jour, à la fin de la matinée et vers six heures du soir, la cueillette accumulée est menée à la gare où s’affairent autour des wagons vides les ouvriers.
Les unes après les autres, les portes à glissières se referment et derrière les flancs noirs ou roux des wagons, deux ou trois tonnes de fraises bien arrimées se préparent à gagner leurs lointaines destinations.
Les Halles de paris, nous dit le président de l’Union, absorbent environ 45 % de la récolte, depuis que la Sarre nous est fermée. Grâce aux compagnies de chemins de fer qui facilitent notre tâche, les trains de fraises partant avent sept heures du soir, arrivent avant une heure et demie du matin. De sorte que les dernières fraises cueillies vers 4 heures de l’après-midi, sont au carreau des Halles avant quatre heures du matin !
Depuis cette année, le trajet Metz-Bâle a été raccourci d’une heure. Ainsi les trains de fruits peuvent être aiguillés sur d’autres villes de Suisse de manière à y arriver aux premières heures du matin. A 6 heures 14 Zurich, à 7 h. 45 Winterthur reçoivent leur ration de fraises. Au plein de la saison, des trains spéciaux sont constitués dès que huit wagons sont chargés, à destination de la Suisse. Pour le Nord de la France, il en est de même dès cinq wagons que sont prêts, Lille est servie à trois heures du matin.
- Mais demandons-nous, s’il reste des paniers le soir, si l’orage menace que faites-vous des invendus ?
- Il n’y a pas d’invendus, s’écrie M. de Ladonchamps. L’approche des orages ne nuit pas à la conservation du fruit, contrairement à la légende.
D’autre part, nous faisons partir tous les jours la cueillette entière de la journée. Il n’y a jamais de fruits de la veille.
Naguère, Berlin nous achetait beaucoup de fraises que ne pouvaient parvenir là-bas que le jour C, c’est-à-dire le troisième jour (A étant le jour de la récolte). Et pourtant les commandes affluaient. C’est vous dire que les fraises n’étaient pas plus gâtées au bout de trois jours. Le gros problème pour le vieux centre de Woippy n’est pas celui de la quantité. C’est celui de la qualité ! Pratiquer comme dans certaines régions de Moselle la monoculture de la variété « tomate », c’est risquer la mévente. Etendre trop les plantations, c’est risquer la chute des cours. Aussi depuis de longues années, Woippy n’augmente pas ses surfaces plantées et toujours la récolte se vend malgré la disparition des marchés allemands, malgré l’extension (très faible, il est vrai) de la production de fraise en Meurthe-et-Moselle et dans d’autres régions de France.

Les cueilleurs au travail. - En médaillon, M. de Ladonchamps, président de l'Union des Syndicats de la Moselle (à gauche) ;
M. Kopp, président du Syndicat de Woippy (à droite).

Sur 17.000 tonnes produites pendant les meilleures années en France, de 4 à 5.000 tonnes proviennent de la Moselle (20 à 25 %).
Que l’on songe à l’effort que représente l’écoulement de telles quantités de fruits périssables, en quelques semaines ! Dans le petit bureau du Syndicat de Woippy, le téléphone retentit sans arrêt, les prix se discutent tout au long de la journée et changent d’heure en heure, les arrivages s’empilent, sont comptabilisés, les départs qui atteignent jusqu’à 70 wagons par jour s’organisent, afin que les milliers de tonnes de beaux fruits parfumés quittent sans accroc les quelques hectares de terre lorraine, où toute une année une population énergique a travaillé dans l’attente de ce moment.
Et la merveilleuse machine coopérative et syndicale à distribuer les wagons de fraises à l’Europe, tourne sans anicroche.
Il faut admirer le splendide effort humain que représente la protection de cette riche production lorraine et sa conquête des marchés lointains. Il faut admirer la ténacité des hommes avisés grâce auxquels cet effort traverse le temps sans perdre sa vigueur. Aussi y a-t-il lieu de penser qu’une baisse des prix et un encombrement du marché ne pourront être que passagers. L’ingéniosité et l’expérience des dirigeants des syndicats de producteurs sont garants du succès qu’ils ne manqueront pas de remporter dans cette nouvelle bataille. J. G. (RL)

Mardi 15 juin 1937
Parents, surveillez vos enfants.
– Un arrêté municipal récent interdit les jeux de football dans la rue et sur les places situées à moins de 30 mètres des rues. Il est également interdit de s’adonner à ce jeu à proximité des lignes téléphoniques et de haute tension. Les parents des contrevenants se verraient gratifiés d’un P.V. et les ballons seraient confisqués.
Cet arrêté est pris dans l’intérêt même des enfants. A l’époque de la cueillette des fraises, les rues sont sillonnées de camions et de camionnettes appartenant aux marchands de fruits, de ce fait, présentent un danger constant pour la jeunesse.
La confirmation. – La cérémonie eut lieu jeudi dernier. A 9 h., Mgr Pelt accompagné par Mgr Schmit fut reçu devant la mairie par M. Sechehaye, maire, qui prononça l’allocution de bienvenue. A ses côtés se trouvaient les conseillers municipaux, le conseil de fabrique et une délégation de sapeurs-pompiers.
Le cortège se dirigea vers le presbytère, entre la double haie formée par les jeunes gymnastes de l’Union, dont notre vénéré évêque remarqua la fière allure.
Le sacrement de la Confirmation fut conféré aux enfants de Woippy et des villages environnants. C’est à Mme Mangenot Alfred et M. Baldoff, directeur de l’usine Kervoline, qu’échut l’honneur d’être parrain et marraine.
Notons que malgré les travaux pressants, bon nombre de Woippyciens avaient tenu à assister à cette magnifique cérémonie que l’on n’avait pas vue depuis 24 ans à Woippy. (LL)

Vendredi 18 juin 1937
Enquête au pays des fraises

LA SURABONDANCE DE LA RÉCOLTE correspondant avec la fermeture d’importants débouchés a provoqué un profond malaise parmi les producteurs
Les échos alarmés des pays producteurs de fraises arrivaient hier jusqu’à Metz. Il y avait du mécontentement, un vif mécontentement, dans les villages du Pays Messin qui cultivent le fruit savoureux. La fraise étant une industrie locale de première importance, on ne saurait s’en désintéresser. Nous sommes allés sur les lieux pour voir exactement de quoi il s’agissait. La situation, comme il résulte de notre périple, n’est pas brillante. La surproduction provenant des faveurs du temps, s’ajoutant à la fermeture des principaux débouchés, a fait tomber les cours au-dessous d’un chiffre normal correspondant à l’effort fourni par le producteur. Par surcroît, la main-d’œuvre nécessaire pour cueillir ces fruits dépréciés est augmentée d’un tiers sur l’an passé.
Voilà où on en est au milieu de la saison. Et la cueillette n’est pas terminée. Laissons parler les producteurs les plus qualifiés.
M. Mondon, maire d’Ancy.
Le Pays messin est un immense dessert, un pays des plaisirs. Apparence seulement. Nous trouvons le maire d’Ancy, qui est aussi vice-président du syndicat des producteurs, occupé parmi les paniers vides ou pleins.
« Depuis le commencement de la récolte, nous dit-il, nous allons de déception en déception. Voici comment se situé le problème. Nos principaux débouchés sont fermés. C’étaient la Sarre, l’Allemagne, la Suisse. Celle-ci nous est interdite depuis le 15. Par ailleurs, la Meurthe-et-Moselle n’achète plus, car on a planté de la fraise aux environs de Nancy.
La main-d’œuvre est augmentée. Une cueilleuse se payait l’an passé 10 fr. par jour, plus la nourriture. Cette année, ces prix ont été portés jusqu’à 16 fr. Et les fruits se vendent moins cher. Au début de la récolte, nous vendions 2 fr. 50 à 3 fr. le kilo. Aujourd’hui, on parle de 80 centimes. Nous ne couvrons plus nos multiples frais, cueilleuses, engrais, travail, etc. Cette situation est presque tragique pour certaines familles de la commune dont la fraise était l’unique ressource et qui ne savent comment elles feront pour vivre cette année.
Je dois vous dire que la surproduction n’est pas uniquement le fait d’une année exceptionnellement favorable. On a trop planté de fraises à l’époque des débouchés nombreux et faciles. Ceci au préjudice de la vigne. J’ai toujours lutté, nous dit M. Mondon, pour la reconstitution du vignoble messin. Je regrette doublement, dans les circonstances présentes, de ne pas avoir été suivi.
Toutefois, je considère que le gouvernement se désintéresse du producteur. Il est inadmissible en effet que nos débouchés extérieurs se trouvent fermés. Nous avons dû faire face à la suppression des marchés allemands et sarrois. C’est maintenant la Suisse qui nous fait défaut. Le gouvernement ignore les producteurs de fraises, comme il a ignoré les viticulteurs, et en n’est pas pour rien dans l’abandon du vignoble messin.
Voilà où nous en sommes. Ce matin, nous avons reçu du syndicat des expéditeurs l’ordre de suspendre la cueillette. Ce fut un mouvement de stupeur dans tous les villages. Nos populations sont très mécontentes et il serait urgent de trouver une solution à la situation. » Mais on appelle le maire d’Ancy, il doit retourner à ses paniers.
En nous quittant, il nous rapporte le diction de l’aïeule :
« C’est quand on arrache qu’il faut planter, quand on plante qu’il faut arracher ».
On ne saurait mieux résumer une des raisons du déséquilibre actuel.

Samedi 19 juin 1937
La situation du marché de la fraise
Ce que dit M. de Ladonchamps, Président des Syndicats de producteurs

Nous nous sommes fait, dans notre précédent numéro, l’écho fidèle des doléances des producteurs de fraises du sud de Metz. Pour compléter notre enquête, nous sommes allés hier à Woippy, autre centre producteur, où nous avons trouvé M. de Ladonchamps, président des syndicats de producteurs, qui nous a reçu avec son habituelle courtoisie et renseigné avec compétence.
Comme on peut le penser, les producteurs de Woippy, comme les autres, s’alarment du fait de la chute des cours.
Nous avons questionné M. de Ladonchamps sur un point précis, le débouché suisse. On sait qu’une convention commerciale est intervenue à la date du 31 mars entre la France et la Suisse. Or l’article 3 de cette convention précise « ce que les Hautes Parties contractantes s’engagent à ne pas entraver le commerce par des restrictions ou prohibitions quelconques des importations et des exportations ». Ce qui laisse place à l’équivoque.
En effet, jusqu’à hier matin on a importé en Suisse. Huit wagons sont partis hier de Metz à destination de la Suisse et un de Lyon. Jeudi, Metz avait fourni 18 wagons aux consommateurs helvétiques.
Mais un élément nouveau intervient, en l’espèce la circulaire qui a été adressée à tous les importateurs suisses.
En voici le texte :
Cette circulaire était datée du 16 courant. Elle fut accueillie à Metz avec une vive émotion, puisqu’elle signifiait la fermeture pure et simple de la frontière.
Il est probable toutefois qu’il n’en sera rien.
De renseignements tenus de source sûre, on a appris en effet hier que cette circulaire avait été prise dans des conditions qui la rendaient nulle et non avenue.
Voilà où en était hier la situation.
Mais nous avons également demandé à M. de Ladonchamps comment il entrevoyait l’avenir et quelles mesures il préconisait pour éviter le retour d’une situation analogue à celle qui fait peser sur le marché mosellan 1937 une vive menace.
« Mon point de vue, nous répondit M. de Ladonchamps, n’a pas varié depuis longtemps. En effet, le 2 mars 1935, au cours d’une réunion qui s’est tenue à la Maison de l’Agriculture, j’ai fait observer que les producteurs messins cultivaient à tort des variétés analogues et j’ai préconisé la culture de variétés mûrissant à des époques différentes, de manière à produire un échelonnement de la production.
Ce point de vue rejoint celui qui nous fut exprimé jeudi par les producteurs du sud de Metz. Le marché se trouve encombré par des envois massifs.
Ajoutons encore, et ceci a son importance, que les producteurs concurrents de Metz, Lyon et Saint-Rambert, arrivent actuellement à la fin de la cueillette, tandis que Metz produit encore à plein rendement. Cette circonstance va dégager le marché dans une certaine proportion.
Nous avons laissé M. de Ladonchamps affairé dans cette fourmilière qu’est le centre du Syndicat. Les paniers entrent et sortent à une cadence accélérée. Tous portent une étiquette de contrôle et de garantie. Pendant quelques jours encore, la fièvre règnera en ces lieux d’ordinaire si tranquilles.
Il faut souhaiter maintenant que des vents favorables soufflent dans les voiles des producteurs. La chute légère de la température retarde à propos la maturité. Si, comme il est probable, le marché suisse continue à recevoir nos fraises, l’année n’aura pas été mauvaise. Mais on aura eu chaud et, dès maintenant, il faut songer à la saison prochaine et écouter les sages directives dispensées par des gens compétents et dévoués. Il faut limiter et étager la production. D.R. (LL)

Fête d’été de l’Union. – C’est dimanche 20 juin que l’Union de Woippy donne sa traditionnelle fête d’été. Cette fête qui coïncide avec le gros de la récolte de fraises attire chaque année de nombreux visiteurs à Woippy. Aussi l’Union invite-t-elle cordialement tous ses amis et connaissances à venir se joindre à elle dimanche prochain. Un jeu de quilles doté de beaux prix aura lieu au café du Commerce. Concert par l’Harmonie, à partir de 17 h. Enfin, le soir, grand bal dans la salle Natier. (LL)

Mardi 22 juin 1937
Le prix des fraises à la production
Réouverture du marché suisse

Plusieurs journaux de Metz ont écrit dernièrement que le prix payé au producteur pour le demi-kilogramme de fraises était tombé à 0 fr. 40 et l’un de ces journaux a même spécifié que jeudi et vendredi, il en était ainsi « à Woippy et ailleurs ».
Nommer Woippy, est toujours parler du drapeau de la production fraisière, puisque c’est dans cette localité qu’elle y a été créée en Moselle et que se trouve le syndicat de producteurs l e plus important et le plus agissant.
Citer Woippy seulement et lorsqu’il s’agit de prix extrêmement bas, doit produire immanquablement cet effet dans l’esprit des producteurs de toutes les localités, que c’est le syndicat de Woippy qui a mis les prix à la baisse et a déclenché celle-ci, et que par suite il serait le grand responsable des bas prix dont souffre toute la région.
C’est ainsi que la nouvelle a été propagée il y a quelques jours, qu’à Woippy on ne vendait la fraise que 1 fr. 25 le kilogramme. Aujourd’hui, nous tenons donc à préciser ce qui suit : Lorsque des fraises ont été vendues à Woippy au prix ci-dessus, il s’agissait d’une variété hâtive qui, arrivée à la fin de sa récolte et devenue très petite, n’était plus expédiée sur les marchés et ne pouvait plus être destinée qu’à des usagers qui conditionnaient un bas prix. Mais il aurait été grave et répréhensible d’avoir allégué ce prix ou d’en avoir parlé dans des conditions telles que l’on en eût tiré argument et motif pour la fixation du prix concernant, tant dans le Nord que la Sud de Metz, la variété dite « tomate », il ne pouvait absolument pas s’y rapporter, ni le conditionner.
Et puisque, lorsqu’il a été parlé du bas prix de 0 fr. 40 la livre à la production, Woippy a été mis en avant et seul nommé, nous tenons à renseigner toute la production fruitière et à lui dire que jamais jusqu’à ces tous derniers jours, jamais le Syndicat des producteurs de Woippy n’aura payé moins de un franc le kilogramme à ses membres pour la « tomate » et qu’il aura été plus d’un jour nettement au-dessus de ce prix.
Nous demandons très instamment que l’on de déduise pas de ces indications que le Syndicat de Woippy ferait la hausse des prix vis-à-vis du consommateur, il n’a fait que tenter de les maintenir à un niveau en dessous duquel ils auraient pu et dû ne pas descendre, afin que le producteur puisse se procurer le minimum de ce qui lui est nécessaire afin de gagner le pain pour lequel il travaille. Nous estimons que dès maintenant, les prix doivent remonter partout à la production et que le producteur doit recevoir au moins un franc au kilogramme.
En terminant ce communiqué, nous sommes heureux d’annoncer la nouvelle que nous avons reçue ce matin lundi par téléphone, que le service des importations en Suisse avait téléphoné hier à tous les importateurs, que la circulaire du 15 juin interdisant l’entrée des fraises françaises était annulée ; les expéditions sur la Suisse vont donc pouvoir reprendre avec leur activité antérieure et cela ne peut qu’avoir un heureux effet pour le placement de nos produits. H. DE LADONCHAMPS
Président de l’Union des Syndicats de producteurs de fraises et autres fruits de la Moselle

Brevet sportif populaire. – Une cinquantaine de candidats ses ont déjà fait inscrire pour passer les épreuves du B.S.P. qui auront lieu le dimanche 27 courant à partir de 6 heures du matin. Nous rappelons que les inscriptions seront encore reçues chez MM. Copeaux et Méline jusqu’à vendredi au soir.
M. le commandant Chèvre, directeur départemental de l’E.P., assistera aux épreuves. Honneur à nos jeunes gymnastes. – Nous sommes heureux d’apprendre que la section des pupilles de l’Union de Woippy, qui participa dimanche dernier au concours régional de l’U.J.L.L. à Rosselange, s’est brillamment comportée aux différentes épreuves. Pour la deuxième fois consécutive, ils viennent d’arracher le titre tant envié de champion de l’Union régionale avec 1624, 14 points, talonnés de près par le Cercle « L’Espérance » de Metz-Sablon. La garde du fanion fédéral leur est donc encore confiée pour un an.
Nos gymnastes ont d’autant plus de mérité que la saison des fraises bat son plein et qu’après les journées pénibles de cueillette, ils faisaient tout leur possible pour assister aux séances d’entraînement. Etre deux fois champion de suite après cinq années d’existence de la section n’est pas à la portée de tout le monde, et « Le Lorrain » est heureux de les féliciter pour ce magnifique résultat.
Les 10 et 11 juillet, ils pourront affronter en toute confiance les épreuves du concours international de Paris, et nos patros de l’Union Jeanne-la-Lorraine auront en eux de dignes représentants. (LL)

Mercredi 23 juin 1937
Le Certificat d’études en Moselle

Woippy. – Lundi dernier ont eu lieu les épreuves écrites et orales de l’examen du certificat d’études primaires élémentaires.
Sur 20 candidats et candidates présentés, tous les 20 furent reçus. Voici la liste des lauréats : Classe de M. Walter : mention très bien : Rouyer Fernand, classé premier de tous les élèves présents ; Lescop Jean ; mention bien : Bogenez Albert, Flérès André, Kopp Lucien ; sans mention : Bohr André, Messin Paul, Steffen Jean.
Ecole des filles : Sur les douze candidates présentées, quatre furent reçues avec la mention bien.
Ce magnifique résultat fait honneur aux lauréats et à notre personnel enseignant.
Nos sincères félicitations aux jeunes écoliers et écolières studieux, ainsi qu’à leurs maître et maîtresse. (LL)

Jeudi 24 juin 1937
La fête des fraises.
– La traditionnelle fête des fraises aura lieu dimanche prochain sous les auspices du comité des fêtes de Woippy avec le concours de diverses Sociétés de musique des environs et de toutes les Sociétés locales.
L’après-midi, toutes les Sociétés se rassembleront pour former le cortège de la gracieuse reine des fraises. Outre le magnifique char de la reine et de ses demoiselles d’honneur, sorti des ateliers de peinture Teitgen, les organisateurs réservent une surprise aux spectateurs. Tout ce que nous pouvons en dire, c’est qu’à Woippy, à l’instar de Marseille, on comprend la « galéjade ».
Dès maintenant, les amateurs de saine gaîté sont conviés à aller passer une bonne journée avec les « Werpoilles ». Il y aura de l’amusement pour tous, petits et grands : chevaux de bois, dégustation de fraises sous toutes les formes imaginables, achat de fraises au détail, etc., etc. Le soir, un bal conduit par des musiciens endiablés donnera de quoi se dérouiller les jambes aux fervents de la danse.
Nous y reviendrons en donnant le programme détaillé. (LL)

Vendredi 25 juin 1937
LA FÊTE DES FRAISES À WOIPPY

C’est dimanche prochain qu’aura lieu la traditionnelle Fête des Fraises. L’actif comité des fêtes de Woippy, sous la présidence de M. Sechehaye, maire, vient de mettre au point le programme de la journée, que nous donnons ci-dessous :
6 heures : Epreuves du Brevet Sportif Populaire au stade Sechehaye.
14 h. à 14 h. 45 : Réception des Sociétés.
15 heures : Cortège de la Reine des Fraises et de ses demoiselles d’honneur. Le cortège se formera rue de la Gare, dans l’ordre suivant :
1. Sapeurs-pompiers de Woippy.
2. Union Amicale Herny.
3. La Gaieté Boussange.
4. Sainte-Cécile Plantières-Queuleu.
5. Surprise.
6. Char de la Reine des Fraises encadré par deux pelotons de l’Escadron Lasalle.
7. L’Avenir Saint-Julien.
8. La Renaissance Devant-les-Ponts.
9. Union de Woippy (musique et gymnastes).
15 h. 45 : Morceau d’ensemble : Alsace et Lorraine. Démonstration gymnique par les champions de l’U.J.L.L.
16 heures : Dislocation. Vin d’honneur. Concert par toutes les Sociétés participantes.
17 heures : Grand bal au Café du Lion d’Or (Stofflick).
Pour les boserés et fanchettes : carrousels, balançoires, jeux divers.
Pour leurs papas : jeux de quilles dotés de magnifiques prix.
Pour leurs mamans : vente de fraises au détail au Syndicat des Producteurs de fraises, dégustation de ce succulent fruit, accommodé suivant les goûts dans les cafés-restaurants.
Le comité des fêtes, au nom de tous les Woippyciens, invite tous les amateurs de franche gaîté et d’amusements sains à venir passer une bonne journée à Woippy, capitale des fraises. Le meilleur accueil leur sera réservé. (LL)

Carnet rose. – Nous avons le plaisir d’annoncer la naissance d’une petite fille Mathilde-Marguerite Kircher, fille de M. Maurice Kircher, et de son épouse, née Staub. Nous formons les meilleurs vœux pour la maman et le bébé et présentons nos sincères félicitations à l’heureux père. (RL)

Dimanche 27 juin 1937
Rectification.
Sur la liste des élèves qui ont passé avec succès les épreuves du certificat d’études, on a oublié d porter le nom de la petite Hélène Devot, avec la mention assez bien. Nos félicitations.

Lundi 28 juin 1937
Journal Le Lorrain
La traditionnelle Fête des Fraises de Woippy
Chaque année, Woippy célèbre avec éclat la Fête des Fraises, fortune de la commune et gloire du Pays Messin. Juste tribut de reconnaissance envers le fruit délicieux. Il dispense l’aisance sur la région. Les anciens lui eussent dédié des temples. Les modernes se contentent d’une cavalcade, de musique, de paroles officielles. Mais les fidèles viennent nombreux à ce pèlerinage orphéonique.
C’et quand la cueillette tire à sa fin, alors que les comptes faits permettent de réserver la part du plaisir, alors qu’on peut souffler un peu après quinze jours de baroud, c’est à ce moment que Woippy célèbre la fraise, ses vertus et ses mérites.
Affluence habituelle hier. Autos, motos, vélos, piétons encombrent la petite route encore toute embaumée du passage des milliers de paniers rectangulaires. Woippy est un gros et grand bourg. Trop exigu un jour par an. Les auberges pleines débondent leurs clients jusque sur la rue. On est bien content de boire un bock debout, en plein soleil, et sans respirer, car on attend après les verres.
Des forains sont venus. Les uns vendent des gaufres, d’autres du nougat et des sucettes emmanchées dans un bois d’allumettes ; il y a un tir et des manèges et… il y a la joie. Devant l’église, le cortège, à grand’peine s’assemble et s’ordonne dans le foule anarchique et joviale. C’est un miracle, mais le cortège partira en ordre. On verra bien courir le Jules ou l’Ernest, qui se sont attardés à boire le goutte pour faire descendre le civet de lapin. Ils arrivent essoufflés et rouges, le piston à la main, et s’ils ont loupé le départ, du moins ont-ils à cœur de se rattraper durant le parcours.
Le cortège est long et divers. On y compte plusieurs Sociétés. Les pompiers de Woippy marchent en tête. Les casques astiqués envoient des reflets clinquants et les pantalons frais repassés allongent des jambes d’automates. Puis voici l’Union Amicale de Herny, la Gaieté de Boussange, la Sainte-Cécile de Plantières-Queuleu. On est venu de loin honorer la fraise. Surprise, annonçait le programme… Et c’est une fraise géante, monumentale, grosse comme Monsieur Herriot et aussi ventrue. Il lui manque une chaîne de montre. Elle est portée par des moutards vêtus de rouge, sur une litière, comme une reine fainéante. On acclame l’énorme symbole et on acclame davantage le char de la Reine des Fraises et des demoiselles d’honneur. Le front ceint de diadèmes, les trois jeunes filles répondent avec beaucoup de grâce. Le char et décoré de guirlandes de fraises, bien entendu. Les cavaliers de l’Escadron Lasalle lui font escorte. Galant hommage, car à Woippy, il n’y a pas d’Oustachis et les cortèges royaux n’ont pas besoin d’être protégés.
Viennent ensuite l’Avenir de Saint-Julien, la Renaissance de Devant-les-Ponts et, pour fermer la marche, l’Union de Woippy. Les premiers sont les derniers. On sait en effet que l’Union Woippy a remporté le challenge de l’Union Jeanne-la-Lorraine.
De l’Ouest à l’Est, du Nord eu Sud, le cortège parcourt le village. Quand il arrive au bout, il fait demi-tour, et ainsi pendant une demi-heure. N’oublions pas de noter que le Souvenir Français, l’U.N.C et la Relève participent à la fête avec leurs drapeaux.
On passe devant le bâtiment du Syndicat. Sur le seuil, M. de Ladonchamps a le sourire. La saison n’aura pas été mauvaise, en dépit des menaces. On peut s’amuser sans souci. Quand on a épuisé l’itinéraire, dislocation. On se demande comment les auberges vont loger toute cette clientèle nouvelle, assoiffée par le marche en plein soleil.
Les jeunes athlètes de l’Union Woippy, sous la direction de leur moniteur, M. Copeaux, qui est aussi instituteur, exécutent dans la cour de l’église des mouvements d’ensemble, tandis qu’un vin d’honneur attire les notables. Dans la grande salle du café Natier, décorée de guirlandes, une longue table a été dressée. Le maire de Woippy, M. Sechehaye y prend place, ainsi que la Reine du jour, Mlle Marguerite Mangenot, et ses demoiselles d’honneur, Mlles Marguerite et Thérèse Linder, enfin les chefs de toutes les Sociétés qui ont participé à la fête. M. Sechehaye, qui préside la journée, remercie les artisans du succès, salue la gracieuse Reine et ses suivantes, lève son verre à la santé de tous ses administrés, de tous les visiteurs, et à la prospérité de la Fraise.
On applaudit et la fanfare attaque un chant d’allégresse.
La fête n’est pas finie. Elle commence. Le bal va s’ouvrir au Lion d’Or. On ne sait quand il finira. Les messins, qui continuent à affluer, augmentent l’animation. Les klaxons des voitures embouteillées se mêlent aux orchestrophones des manèges.
Ca va durer ainsi jusqu’à la nuit. Puis on fera la pause et par les fenêtres ouvertes on entendra les grands rires des tables familiales où le civet de midi, réchauffé, est bien meilleur.
Et la Fête des Fraises s’achèvera autour des petits verres de mirabelle qui sont, eux, de toutes les fêtes. (LL)

Journal Le Républicain Lorrain
LA FÊTE DES FRAISES DE WOIPPY
(De notre envoyé spécial)
Favorisée par un temps splendide, la traditionnelle et belle Fête des Fraises de Woippy s’est déroulée en présence d’une foule enthousiaste. Comme les années précédentes, le comité des fêtes de Woippy, sous la présidence de M. Sechehaye, l’actuel maire de la commune, a mis tout en œuvre pour la bonne réussite de la fête. Et nombreux étaient le visiteurs, accourus de la région de Metz, pour admirer le défilé surprise.
Réception des sociétés
Vers 14 heures, M. Sechehaye, entouré du comité des fêtes au grand complet, recevait les sociétés venues apporter leur concours à la fête du jour.
On remarquait entre-autres, l’Union Amicale de Herny, la Gaîté de Boussange, la Société Sainte-Cécile de Plantières-Queuleu, l’Avenir de Saint-Julien, la Renaissance de Devant-les-Ponts.
Devant la gare, le cortège, précédé des sapeurs-pompiers de Woippy, s’ébranle et traverse en musique les rues du village.


Le char
Une belle et gigantesque fraise fait l’admiration et la surprise de tous les visiteurs.
Encadré par deux pelotons de l’Escadron Lassalle, le char de la reine des fraises, Mlle Marguerite Mangenot, ayant à ses côtés des demoiselles d’honneur, Mlles Marguerite et Thérèse Lindner, suit le mouvement d’ensemble.
La fraise énorme est remise à M. de Ladonchamps, président du Syndicat des Fraises de Woippy, qui, dans une brève allocution, remercie les sociétés et visiteurs venus à Woippy, participer à la fête.

La fête
Devant la place de l’Eglise, les sociétés de musique exécutèrent un morceau d’ensemble « Alsace-Lorraine ».
Les pupilles de la section de l’Union de Woippy, exécutèrent une exhibition d’ensemble qui fit l’admiration des spectateurs.
De toutes les places de la commune, les sociétés jouent des airs connus.
Tout le monde a pu se procurer, à un étal provisoire, au Syndicat des Producteurs de Fraises, place du Champé, le fruit succulent.
Carrousels et balançoires faisaient la joie des petits, tandis que les papas s’entraînaient sur le jeu de quilles et enviaient le prix du mouton. Les jeunes couples tournoyèrent allégrement au grand bal organisé au café du Lion d’Or.
En fait, rien n’avait été oublié pour cette belle journée de divertissement. F.J. (RL)

Mercredi 30 juin 1937
Echos de la fête des fraises.
– Depuis une dizaine d’années on n’avait vu tant de monde à la fête des fraises. Il est vrai que depuis longtemps, la récolte n’avait été aussi belle, que les prix étaient à la portée des bourses les plus modestes et que maître Phébus qui égaya la journée de ses chauds rayons, y était aussi pour quelque chose.
– On dit que la recette du bal a battu tous les records. Records d’affluence également, aussi est-ce dans une atmosphère plutôt… lourde qu’évoluèrent les nombreux amateurs de danse. – L‘énorme fraise, qui avait eu tant de succès dans le cortège de la reine, est suspendue au-dessus de l’entrée du Syndicat des fraises lui servant ainsi d’enseigne. M. de Ladonchamps, président du Syndicat des producteurs de fruits, a déclaré que l’an prochain on s’ingénierait à produire des fraises (il s’agit de la « belle de Woippy » dont la grosseur s’approcherait de celle du modèle exposé. Pas moinsse !
– Un trousseau comprenant deux clés a été trouvé dimanche dernier. Le propriétaire pourra les retirer à la mairie.
Tous à l’écoute ! – Directeurs, présidents, adultes et pupilles, prenez tous l’écoute samedi prochain, à 18 h. 10, du poste Parisien. M. François Hébrard, président de la F.G.S.P.F. parlera d’un sujet qui vous intéresse tous : le concours international de Paris. Que les possesseurs d’appareils de T.S.F. invitent leurs camarades à l’écoute afin que tous puissent entendre notre président général. (LL)

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