raconte-moi-woippy Retour menu

  Dernière mise à jour : 9 février 2016

Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces ( 1949 : Juillet - décembre )

Journaux consultés et abréviations utilisées Sources
Républicain Lorrain (RL)
Le Lorrain (LL)
Le Messin (LM)
  Les journaux consultés sont issus des collections de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz-Pontiffroy, des Archives municipales de Metz et des Archives départementales de la Moselle.
(références disponibles sur place)

| Année 1949 ( janvier - juin ) | Année suivante (1950) |

Année 1949 ( juillet - décembre )

Vendredi 1er juillet 1949
L’Union de Woippy invite ses membres et les sympathisants à son assemblée générale qui se tiendra samedi, au café Natier, à 20 h. 30. (LL)

Samedi 2 juillet 1949
On danse. Dimanche, grand bal organisé par le Syndicat d’Aviculture, au Café du Commerce, à partir de 20 heures. (LL)

Mardi 5 juillet 1949
Grande fête des Coopérateurs.
La Section COOP invite la population de la Cité et des environs à la grande fête qu’elle organise au profit de l’enfance Coopérative de France, avec le concours de l’Harmonica Club Messin, le dimanche 10 juillet.
Les réjouissances commenceront dès le matin pour ne se terminer que tard dans la soirée.
Le programme sera communiqué ultérieurement, mais d’ores et déjà, retenez la date du dimanche 10 juillet. (LL)

TRIBUNAL DE PREMIERE INSTANCE DE METZ
II. Z. 154/49
Ordonnance d'expropriation
Nous, Président du Tribunal de Ire Instance de Metz :
Vu la requête de M. le Préfet de la Moselle en date du 2 mai 1949,
Vu le décret-loi du 8 août 1935 sur l'expropriation pour cause d'utilité publique,
Vu le décret en date du 28 septembre 1948 portant déclaration d'utilité publique et l'acquisition d'immeubles par la Ville de Metz nécessaires à la construction d'habitations à bon marché,
Vu les plans et états parcellaires des propriétés à occuper,
Vu l'arrêté préfectoral en date du 6 janvier 1949 ordonnant l'enquête parcellaire ainsi que le dépôt des plans,
Vu les Nos certifiés conformes des journaux "Le Lorrain" et "Le Républicain Lorrain" des 2 février 1949, dans lesquels l'avis d'enquête a été inséré,
Vu les copies des certificats de publication et d'affichage des Maires de Metz et de Woippy constatant l'accomplissement des formalités de publicité prescrites par la loi,
Vu les procès-verbaux des enquêtes parcellaires ouvertes à Metz et à Woippy du 31 janvier au 9 février 1949,
Vu l'arrêté préfectoral du 21 mars 1949 ordonnant une enquête parcellaire complémentaire,
Vu les copies des certificats de publications et d'affichage des Maires de Metz et de Woippy,
Vu les Nos certifiés conformes des journaux "Le Lorrain" et "Le Républicain Lorrain" du 27 mars 1949 contenant l'avis d'enquête pardellaire complémentaire,
Vu les plans et états parcellaires définitifs des propriéts atteintes,
Vu l'arrêté pris par M. le Préfet de la Moselle déclarant cessibles immédiatement pour cause d'utilité publique les propriétés figurant audit arrêté,
Attendu que toutes les formalités voulues par la loi ont été remplies,
Déclarons expropriés immédiatement pour cause d'utilité publique les immeubles ou portions d'immeubles des bans de Metz et de Woippy dont l'occupation est nécessaire pour parvenir à l'exécution du décret sus-mentionné et ce conformément au plan parcellaire et au tableau ci-après :
Territoire de Metz - Devant-les-Ponts
(...)
Territoire de Woippy
NOMS, PRENOMS, PROFESSION,
DOMICILE DES PROPRIETAIRES ACTUELS
Situation cadastrale Lieu-dit Contenance Superficie à
exproprier
HELLER Jean, cultivateur
SCHMIDT Jean-Pierre, maréchal-ferrant, et son épouse Rosalie, née Botte, en c. d. b.
SCHWARTZ Victor, marbrier, et son épouse Augustine née Hallez, en c. d. b.
SCHWARTZ Victor, marbrier, et son épouse Augustine née Hallez, en c. d. b.
PORTENSEIGNE Charles, cordonnier, et son épouse Jeanne née Michel
PORTENSEIGNE Charles, cordonnier, et son épouse Jeanne née Michel
E 1605/1368
E 1606/1368
E 1607/1368
E 1608/1368
E 1609/1368
E 1601/1368
Champ Grandidier 15 a. 89
15 a. 88
15 a. 89
15 a. 88
15 a. 89
15 a. 88
0 a. 28
7 a. 33
15 a. 89
15 a. 88
15 a. 89
15 a. 88
KLEMAN Pierre, garde-barrière, pour 1/2, et son épouse Marie née Roth pour 1/2
MAYOT Charles, employé S.N.C.F., et son épouse Lucie-Marie née Noël
MANGENOT Jean-Pierre, cultivateur, et son épouse Sophie née Neu, en c. d. b.
BOTT François, fils, cultivateur, et son épouse Marie-Marguerite née Roth, en c. d. b.
SCHMIDT Jean-Pierre, maréchal-ferrant, et son épouse Rosalie née Roth, en c. d. b.
E 1611/1368
E 1612/1368
E 1613/1368
E 1614/1368
E 1369 p
Champ Grandidier 15 a. 89
15 a. 88
15 a. 89
15 a. 88
68 a. 27
18 a. 89
15 a. 88
15 a. 89
15 a. 88
68 a. 27
EVEN Paul-Henri, industriel, et son épouse Marie-Madeleine née Deligne, en c. d. b. à Metz
 
EVEN Paul-Henri, industriel, et son épouse Marie-Madeleine née Deligne, en c. d. b. à Metz
 
E 1370 p
 
E 1371 p
 
Les 7 prés
 
Les 4 jours
 
61 a. 99
s.r. 60 a. 24
22 a. 86
s.r. 22 a. 21
61 a. 99
s.r. 60 a. 24
22 a. 86
s.r. 22 a. 21
LEPPIN Albert, jardinier, et son épouse Marie née Matte, en c. d. b.
GIEBELBAUER Guillaume, cafetier, et son épouse Marie née Gapp, en c. d. b.
JACQUES Renest, maître-maçon, et son épouse Jeanne-Marie née Mondon, en c. d. b.
E 1816/1371
E 1876/1371
E 1856/1371
rue de Metz
Les 4 jours
rue de Metz
61 a. 56
25 a. 88
13 a. 79
10 a. 94
3 a. 85
2 a. 68
MANGENOT Pierre
MANGENOT Pierre
LURION Jean-Ernest-Charles et son épouse Marie née Vigneron, en c. d. b.
LURION Jean-Ernest-Charles et son épouse Marie née Vigneron, en c. d. b.
REMY Jean-Baptiste, cultivateur, et son épouse Honorine née Gadelle, en c. d. b.
KLEMAN Pierre, gared-barrière, pour 1/2, et son épouse Marie née Roth, pour 1/2
E 1372
E 1373
E 1374
E 1375 p
E 1375 p
E 1376
Sous le Rucher 16 a. 11
16 a. 11
21 a. 32
0 a. 34
23 a. 72
16 a. 16
16 a. 11
6 a. 28
14 a. 43
0 a. 23
16 a. 10
11 a. 07
MONTANI Olindo, bottier, pour 1/2, et son épouse Louise née Fayte, pour 1/2
RITZ Georges, journalier, et son épouse Marie née Mansion, en c. d. b.
RITZ Georges, journalier, pour 1/2, et son épouse Marie née Mansion, pour 1/2
MEUNIER Gustave, planteur
KRATZ Paul, invalide, et son épouse Léonie née Bonichot, chacun pour 1/2
LEGER Adrien, cultivateur, et son épouse Félicité née Reitter, en c. de. b.
LEGER Adrien, cultivateur, et son épouse Félicité, née Reitter, en c. de. b.
LADAIQUE Alphonse-Emile, employé, et Grumbach Eugène, son épouse Marie-Georgette, née Ladaique, en communauté d'héritiers.
E 1377
E 1378 p
E 1378 p
E 1378 p
E 1378 p
E 1379
E 1380
E 1382
 
Sous le Rucher 16 a. 16
23 a. 73
15 a. 82
7 a. 91
15 a. 82
13 a. 91
13 a. 91
44 a. 44
 
11 a. 19
16 a. 65
10 a. 92
5 a. 54
10 a. 99
13 a. 91
8 a. 00
13 a. 91
 
USINE D'ELECTRICITE DE METZ
OBRIOT Adrien, jardinier, et son épouse Juliette-Marie, née Beausuroy, en c. d. b.
STEMART François, employé de banque, et son épouse Marie, née Kester
E 1840/1438
E 1841/1438
E 1842/1438
rue de Metz 11 a. 20
41 a. 58
56 a. 79
3 a. 66
16 a. 28
19 a. 56
KIEFFER Charles, cordonnier
 
KIEFFER Charles, cordonnier
 
E 215 p
 
E 216 p
 
La pirchotte 18 a. 85
s.r. 21 a. 56
20 a. 10
s.r. 22 a. 98
18 a. 85
s.r. 21 a. 56
20 a. 10
s.r. 22 a. 98
GAILLOTI Venanzio, maçon, et son épouse Virginia née Isabella
LAPIED François-Etienne, cultivateur, et son épouse née Albertine Tillement, en c. d. b.
MANGENOT Albert-Auguste, aubergiste
MANGENOT Jean-Alfred, cultivateur, et son épouse Victorine née Mayot, en c. d. b.
BODA Joseph, propriétaire.
E 1855/215
E 217 p
E 218 p
E 1852/234
E 236
Route de Rombas
La pirchotte
La pirchotte
chemin Ste-Agathe
Le sureau
10 a. 00
31 a. 58
38 a. 53
19 a. 54
39 a. 27
4 a. 15
21 a. 33
1 a. 34
19 a. 54
11 a. 76

Fait à Metz, en notre cabinet au Palais de Justice, le 17 mai 1949.
Pour le Président du Tribunal, signé : Kauffeisen, Vice-Président au Tribunal.
Pour expédition conforme : La Greffier du Tribunal de 1re Instance : signature.
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS !
En conséquence, le Président de la République Française mande et ordonne à tous Huissiers sur ce requis de mettre les présentes à exécution, aux Procureurs Généraux et aux Procureurs de la République près les Tribunaux de Ire Instance d'y tenir la main, à tous Commandants et Officiers de la Force Publique de prêter main forte lorsqu'ils seront légalement requis.
La présente expédition est délivrée à la Ville de Metz aux fins d'exécution forcée.
Metz, le 19 mai 1949. Le Greffier du Tribunal de Ire Instance : signature
Pour copie conforme : Metz, le 16 juin 1949. Pour le Préfet, le Chef de Division délégué : L. S. siganture.
Pour copie conforme : Metz, le 25 juin 1949. Pour le Maire, l'Adjoint Délégué : signature. (RL)

Samedi 9 juillet 1949
Grande fête des Coopérateurs. - La grande fête, organisée par la section « Coop », promet déjà d’être un grand succès.
Apéritif-concert, offert par l’Harmonica-Club Messin. Au cours de l’après-midi, concert pendant lequel se disputera un concours de quilles, doté de 10 000 fr. de prix. (LL)

Dimanche 10 / Lundi 11 juillet 1949
F.C.W.
Le F.C.W. a tenu son assemblée générale au café Natier. La séance fut ouverte par une allocution du président, qui retraça l’activité de la société, au cours de la saison écoulée, rappelant les débuts difficiles, puis la brillante fin de saison qui a rapporté trois coupes au F.C.W. Le secrétaire donne ensuite le compte-rendu moral, puis le trésorier rend compte de la gestion financière qui est satisfaisante.
Après ces divers comptes-rendus attestant du bon fonctionnement de la société et approuvés par les membres, le comité fait connaître qu’il décide de démissionner en bloc et de se représenter, afin de laisser libre choix aux membres.
Les élections ont donné les résultats suivants: Président, Steff E. ; vice-président, Boot ; trésorier, Gagneur ; trésorier-adjoint, Dietenbeck ; secrétaire, Dusselle E. ; membres, Gnad, Heinfling, Kuntz, Gusse, Munier, Terzy, Lahaire.
Le comité décide d’engager les équipes premières et juniors en championnat F.F.F.A., la saison prochaine, la formation d’une équipe réserve pour jouer des matches amicaux. (LL)

Mercredi 13 juillet 1949
Cité des « Quatre Bornes ». Bal champêtre, aujourd’hui mercredi, à partir de 20 h., au Chalet alsacien.

Le nouveau comité de l’Union.
Au cours de sa récente assemblée générale l’Union de Woippy a procédé à la réélection de son comité, qui, au cours de sa première séance, s’est constitué comme suit :
Président d’honneur : M. Sechehaye ; président : M. Copeaux ; vice-présidents : MM. le Dr Scharf et R. Thiriet ; secrétaire : M. Hofmann ; secrétaire-adjoint : MM. A. Debs et V. Adam ; trésorier : M. P. Kopp ; trésorier-adjoint : M. G. Billotte ; chef de la section musicale : M. A. Billotte ; directeur artistique : M. Gilles ; assesseurs : MM. Kocher, Bonvier, Marcel Kléman et Albarède.
Il est fait aux jeunes un appel pressant pour la fréquentation des cours de solfège donnés par un jeune professeur, tous les mardis et jeudis à 19 h. 30, salle Natier. Les inscriptions seront reçues chez M. Albert Billotte jusqu’au 1er août, dernier délai. (RL)

L’Harmonica-Club à la Fête des Coopérateurs.
A l’occasion de leur trentenaire, les Coopérateurs de Lorraine donnaient dimanche, avec le concours de l’Harmonica-Club Messin, une petite fête très appréciée du pays des Fraises.
Dès le matin, les hauts-parleurs répandaient par la cité des flots de musique suave. L’Hamonica-Club, dont M. Rouyer est le président, n’est plus à présenter : il existe depuis onze ans et a poursuivi son activité même pendant l’occupation. Il fêtait précisément hier son onzième anniversaire qu’il commémora par un banquet et qu’il avait déjà marqué la veille par une magnifique soirée à la salle de la République au Sablon. La population de Woippy eut donc l’occasion de se délecter en écoutant quelques jeunes virtuoses de l’harmonica et de l’accordéon. Les amateurs de quilles purent s’en donner à cœur joie ainsi que les danseurs au cours du bal qui clôtura la soirée au Café du Commerce et dont l’entrain fut très apprécié. (RL)br />
Samedi 16 juillet 1949
Beau succès à la Fête des Ecoles.
Woippy, la charmante bourgade des fraises, semble s’attacher de plus en plus à vouloir revivre les festivités traditionnelles que la guerre avait abolies.
C’est ainsi que le 14 juillet a revêtu un éclat particulier. Parmi les diverses manifestations, la Fête des écoles ne fut pas des moins goûtées et attira une foule nombreuse à la salle du Lion d’Or dont la scène, pour la circonstance, représentait un bateau. Garçons et filles des écoles y interprétèrent quelques saynètes et chants mimés fort réussis. Ensuite se déroula une distribution de diplômes et de prix au cours de laquelle M. Lebrun, directeur, annonça sa retraite prochaine et sa conviction que M. Copeaux, pressenti pour la remplacer saura remplir dignement sa fonction.
La journée se termina par diverses attractions : course cycliste, course à pied, course au sac, etc… à la plus grande joie de tous. (RL)

Samedi 23 juillet 1949
Carnet blanc. Nous apprenons le mariage de M. Marcel Didier, maître-bottier, et Mlle Yvette Neaud, de St-Just (Charente Maritime). La bénédiction nuptiale leur sera donnée aujourd’hui à 10 h., en l’église St-Simon. Félicitations.
Engagés volontaires : La section organise une sortie et un repas amical à Ay-sur-Moselle, au Café Nokels. Grand concours de quilles doté de beaux prix à partir de 11 heures 30. Rassemblement de toute la section et des amis qui se sont fait inscrire, à 11 h., devant le siège, Café Paulin. Départ en auto. Présence indispensable. (RL)

Vendredi 29 juillet 1949
Union. Réunion des actrices et acteurs ainsi que des personnes ayant prêté leur concours pour la saison théâtrale 48-49, le samedi 30 juillet, à 20 heures, salle Natier.
Les jeunes gens désireux de suivre le prochain cours de solfège, donné par M. Lemaire, professeur au Conservatoire, sont invités à se faire inscrire de toute urgence chez M. Albert Billotte ou au cours même, qui aura lieu tous les mardis, à 19 h. 30, à la salle Natier. (RL)

Vendredi 5 août 1949
Fête de quartier. - Dimanche prochain fête traditionnelle de quartier dit : « Les Blocs », route de Metz, au Chalet Alsacien, organisée par la section des sapeurs-pompiers. A partir de 11 heures, grand concours de quilles, avec de jolis prix, dont un superbe porcelet ; vente de fleurettes ; grand bal champêtre à partir de 17 heures ; attractions de tous genres ; cuisine et rafraîchissements de choix. Amis et connaissances, tous, vous êtes cordialement invités. (LL)

Mardi 9 août 1949
Reprise de l’entraînement au F.C.Woippy. - Rendez-vous des joueurs au terrain, jeudi 11 août, à 19 heures. (LL)

Mercredi 10 août 1949
La section des Engagés Volontaires se fait un plaisir d’inviter au grand bal qu’elle organise dimanche, à partir de 20 heures, au café du Lion d’Or.
Un concours de quilles débutera à 11 heures et sera doté de beaux prix. (LL)

Samedi 13 août 1949
La section des Engagés Volontaires invite la jeunesse au bal qu’elle organise, dimanche, à 20 heures, au Lion d’Or. (LL)

Dimanche 14 / Lundi 15 août 1949
L’adjudication de la fête patronale et des emplacements pour forains aura lieu le dimanche 14 août 1949, à 13 heures, à la mairie (1er étage). (LL)

Samedi 20 août 1949
C.U.M.A. DE WOIPPY ET ENVIRONS. - Tous les sociétaires de la section de battage sont invités à l’importante réunion d’information, demain dimanche, à 14 h. 30, au café de Saint-Remy. M. Kahn, ingénieur des Services Agricoles, chargé de la liaison avec les coopératives animera cette réunion. (LL)

Jeudi 25 août 1949
Fête patronale dimanche, lundi et mardi 28, 29 et 30 août, organisée par l’Union et le Football-Club. Grand bal dans deux salles et sur la place, avec le concours des orchestres de la Philharmonie du Sablon. Jeux de quilles avec prix : bicyclette, porcelet, etc. Manèges de toutes sortes. Soucieux de faire revivre les anciennes traditions, les organisateurs se proposent d’installer un bal champêtre avec entrée libre. (LL)

Dimanche 28 / Lundi 29 août 1949
Fête patronale. - Aujourd’hui, lundi et mardi, grand bal dans les deux salles et sur la place habituelle, avec le concours des orchestres de la Philharmonie du Sablon. Jeux de quilles avec de nombreux prix, tels que bicyclette, porcelet, etc., manèges pour enfants.
Les sociétés locales, avec leur drapeau, ainsi que toute la population sont invités à participer à la cérémonie du lendemain. (LL)

Dimanche 28 août 1949
Annonce :
« M. Alfred Mangenot-Hugo à Woippy, fait connaître à son honorable clientèle qu’il reprend son activité d’entreprise de battage comme par le passé. » (RL)

Mardi 6 septembre 1949
Pour les sinistrés des Landes. - A l’occasion de la fête patronale, le Football-Club et l’Union organisèrent une quête au profit des sinistrés des départements des Landes et de la Gironde, qui rapporta la somme de 3 250 frs. (LL)

Samedi 17 septembre 1949
F.C. Woippy. - Dimanche prochain : équipe I contre A.S. St-Julien, à St-Julien, en championnat. Sont convoqués : Petitjean, Gérard, Lahaire, Bertrand P., Boyard, Zimmer, Munier, Faure-Brack, Nesozi J., Gimenez, Billotte, Heinfling. Départ, à bicyclette, 13 h. 30, café Natier.
F.C.Woippy juniors contre Gandrange, championnat à Gandrange. Rendez-vous à la gare de Woippy, à 12 h. 50.
Equipe réserve contre Corny, à 15 h., au stade Gibon, à Woippy. Rendez-vous café Natier, à 14 heures 30. (LL)

Dimanche 18 / Lundi 19 septembre 1949
Relève-selle. - Aujourd’hui, grand bal à partir de 20 h., avec le concours de l’orchestre « Ri-Ri » du Sablon. (LL)
Vol. - Dans la nuit du 15 au 16 septembre, des voleurs ont opéré une rafle dans le poulailler de M. Filstroff, boulanger. Ils ont enlevé 15 belles poules qu’ils ont emmenées dans la petite remorque du boulanger. Le gros chien de garde a laissé les voleurs opérer en toute tranquillité. (LL)

Jeudi 22 septembre 1949
F.C. Woippy cherche match pour son équipe première le 25 septembre, terrain au choix. Ecrire à M. Emile Dusselle, secrétaire du F.C.Woippy, route de Guerre, bloc 7a, à Woippy. (LL)

Samedi 24 septembre 1949
Curage des ruisseaux. - Les habitants de la commune propriétaires riverains, sont invités à procéder, avant le 30 octobre prochain, aux travaux de curage des fossés dans la partie qui leur incombe en bordure des terrains leur appartenant, faute de quoi, les travaux seront exécutés à leurs frais.
La fée électrique. - Le secteur électrique de Woippy est actuellement surchargé. Depuis l’établissement du premier transformateur... (LL)

Jeudi 29 septembre 1949
Bal. - Dimanche 2 octobre, grand bal organisé par le corps et la clique des sapeurs-pompiers au « Lion d’Or ». Orchestre dépassant toute concurrence. Début : 19 h. 30. (LL)

Vendredi 7 octobre 1949
Commémoration de la bataille de Ladonchamps.
Dimanche, la section locale du Souvenir Français commémorera la bataille de Ladonchamps-Woippy de 1870 et associera à la mémoire des braves tombés au cours de ces combats, celle des enfants de Woippy tombés au cours des guerres de 1914-1918 et 1939-1945.
A 14 h. 15, rassemblement des délégations et drapeaux dans la cour des écoles où aura lieu la réception des officiels, puis départ du cortège pour le service religieux qui aura lieu à 14 h. 30. Sermon de circonstance par un Père franciscain. Cérémonie devant le monument aux Morts. Allocution d’un délégué du Souvenir Français de la Moselle. Pèlerinage au cimetière sur les tombes des soldats français de 1870. Allocution du président de la section.
A l’issue de la cérémonie, assemblée générale de la section du S.F. au Café du Lion d’Or. (RL)

Lundi 10 octobre 1949
Le billet du jour : Le Graouilly.
A l'arrivée de saint Clément dans le pays messin, dit la légende, l'amphithéâtre était infesté de serpents qui en rendaient l'approche impossible. L'haleine du reptile avait empoisonné la contrée, et on ne saurait s'étonner, ajoute le récit, que le serpent pût faire mourir des corps que le baptême n'avait point encore arrachés à sa domination.
La prédiction de saint Clément révéla à ces malheureux la cause de leurs souffrances. Le retour à la santé serait la récompense de ceux qui abandonneraient le culte des idoles.
L'homme de Dieu célébra le saint-sacrifice, puis entra hardiment dans les casernes du Théâtre pour y combattre l'antique serpent.
Les monstres s'élancèrent, mais lui, d'un signe de croix les arrêta, les abattit... d'une étole qu'il portait au cou. Saint Clément lia, en présence du peuple émerveillé, le plus terrible des reptiles, l'entraîna au bord de la Seille et lui ordonna de se jeter à l'eau pour disparaître à jamais.
En souvenir de cette victoire remportée par le christianisme sur l'idolâtrie, on promenait encore à Metz, à la fin du 18ème siècle, aux processions de Saint Marc et des Rogations, l'image du monstre connu dans le pays sous le nom de Graouilly.
Ce dragon ailé était porté au bout d'une longue perche par le maire de Woippy, qui faisait son profit des petits pains et des tartelettes que les boulangers et les pâtissiers étaient tenus de « ficher » dans la gueule de la bête.
Le troisième jour des Rogations, devant l'Hôtel du Gouvernement (aujourd'hui le Palais de Justice), les enfants de la ville fouettaient le Graouilly en présence de graves magistrats et de toute la garnison. Cette coutume bizarre fut abolie en 1786, par un arrêt du Parlement.
On conserve à la Cathédrale de Metz le mannequin du Graouilly, mais il a été singulièrement transformé en 1865.
Dans son troisième livre du Pantagruel, écrit à Metz, Rabelais parle du Graouilly qui, sous une toute nouvelle incarnation, se contentera désormais de nous faire bénéficier de sa connaissance séculaire des choses de notre cité, en abandonnant le venin pour le franc-parler et le « gay savoir. » de son plus fameux biographe.
Le GRAOUILLY. (LL)

Mardi 11 octobre 1949
Woippy a commémoré les batailles de Ladonchamps.
En présence du colonel Flourand Pénardille, Woippy a commémoré les batailles de Ladonchamps. Toutes les sociétés patriotiques, avec leur drapeau, assistèrent à cette cérémonie organisée sous l’égide du Souvenir Français et de son président, M. Henry.
Après l’office religieux, deux cérémonies émouvantes de déroulèrent au monument aux Morts et au cimetière, où plusieurs discours furent prononcés et des gerbes déposées. (RL)

Cinéma. Aujourd’hui mardi, à 20 h. 30, salle Natier : « Le Chant de Bernadette ».

Mercredi 19 octobre 1949
Des inconnus fracturent un wagon V.B. et volent… deux pains.
En venant à leur travail hier matin, en gare de Woippy, les ouvriers du service Voies et Bâtiments de la S.N.C.F. s’aperçurent qu’on avait fracturé la porte de la voiture dortoir de la rame V.B. stationnée sur les lieux de leur travail et qu’on y avait dérobé… deux pains. Les inconnus ont également tenté, mais sans succès, d’ouvrir le poulailler du chef de gare. Mais sa porte étant munie de deux serrures et d’un cadenas, ils durent y renoncer. (RL)

Samedi 22 octobre 1949
Cinéma. Aujourd’hui après-midi, salle Natier : « Au royaume de Tarzan ».

Mercredi 26 octobre 1949
Hommage aux victimes d’Oradour.
Dimanche dernier, vers 13 h. 30, une importante délégation, ayant à sa tête M. Jungling, maire, quittait la cité, se rendant à Charly, pour s’associer à l’hommage rendu aux malheureuses victimes massacrées par les SS à Oradour-sur-Glane.
Le maire de Woippy était accompagné de MM. Steff et Mangenot, adjoints, et de MM. Le Clec'h, Copeaux, Gagneur, Deiss, Gouy et Flauder, conseillers municipaux, ainsi que de MM. Kopp et Henry, du Souvenir Français ; Billotte, des Engagés Volontaires ; Flérès, des Expulsés ; Feltz et Kocher, des sapeurs-pompiers ; Thiriet René, des « Malgré-Nous » ; Gadelle, des F.F.I.. Les présidents des associations étaient accompagnés de leur porte-drapeau avec les six emblèmes. L’élément féminin était représenté par Mmes Jungling, Mangenot, Schlouppe et Feltz.
A l’issue des cérémonies officielles, la délégation est allée déposer une gerbe de fleurs, cravatée aux couleurs nationales, au pied du bloc de pierre de la famille Pister, dont l’un des membres de cette nombreuse famille disparue, Marie Claude, épouse de M. Pister fils, massacrée avec sa fille, était originaire de St-Remy-Woippy. (RL) (LL)

A Woippy, la récolte des fraises a repris
Dame nature a pris, cette saison, des libertés qu’on ne lui connaissait pas. Avec le début de l’automne, nous avons vu des pommiers, des lilas en pleine floraison.
Mais si elle est prodigue en fruits de toutes sortes, elle ne nous avait jamais, cependant, amené une seconde récolte de fraises au pays messin. Quelques-unes oui, mais des paniers entiers, cela ne s’était vu.
C’est pourtant ce qui se passe à Woippy, où ces fruits savoureux et parfumés à souhait sont récoltés en cette première quinzaine d’octobre. Un habitant, M. Charette, en a cueilli six kilos au cours de la seule journée de lundi et a fait profiter de sa chance le réputé restaurant Hasard, de Metz, dont le propriétaire ne cachait pas sa satisfaction de pouvoir ainsi réserver une bonne surprise à ses clients. Quant à M. Charette, il espère ne pas en rester à ces six kilos.
[Photo non reproduite] Le « gâte-sauce » Jules Schweitzer, du Restaurant Hazard, présente des fraises récoltées, lundi, à Woippy. Précisons que le sus-nommé, futur maître-queue, a obtenu une médaille d’or pour son brochet présenté au récent salon culinaire de Metz. Il peut donc avoir doublement le sourire. (Est-Photos) (LL)

Jeudi 3 novembre 1949
Démantèlement au dépôt de la S.N.V.S. à Woippy. 15 000 machines-outils cherchent acquéreurs.

A gauche : Une grue imposante et à toute épreuve « manipule » les grosses pièces métalliques.
A droite (en bas) : exposées aux intempéries, des moto-pompes américaines attendent l'amateur.
En haut : Voici la nomenclature du matériel en adjudication ; pour le programme détaillé, voyez le concierge avec 30 francs. (Est-Photos)
Deux milliards de bénéfices réalisés, depuis la libération, sur les ventes effectuées par la Société Nationale de Vente des Surplus (S.N.V.S.), tel est le bilan qu'accusait celle-ci au début de cette année. Ces deux milliards provenaient uniquement, .. défalcation faite des frais de fonctionnement… des 10 % prélevés sur le prix de vente du matériel entreposé dans différents dépôts à travers la France, dont deux en Moselle, que dirigeait le sympathique M. Viaud, aujourd'hui retourné à la... vie civile.
La S.N.V.S. est aujourd'hui remplacée par un organisme liquidateur auquel il reste pas mal de choses à... liquider. Pour s'en rendre compte, il n'est qu'à faire une incursion dans le domaine de ce que fut, il y a dix ans, un dépôt de matériel militaire, sur la route entre Woippy et Pierrevillers.
Sans vouloir entrer dans le secret des dieux, on peut tout de même dire que les marchands de ferraille ont encore de beaux jours devant eux. Il y a là tout un matériel hétéroclite, exposé à tous les temps, lequel se charge de faire une liquidation à... l'amiable. Nous ne détaillerons pas mais citerons, par exemple, ces moto-pompes en état de fonctionner et qui feraient le bonheur de bien des corps de sapeurs-pompiers mosellans ; il y a également ces rails de 12 ou 18 mètres que l’on découpe au chalumeau pour envoyer aux hauts fourneaux. N’insistons pas…
Actuellement, les halls plus ou moins en bon état, abritent un matériel de valeur. Environ 15 000 machines-outils, provenant du démantèlement des usines allemandes, sont mises en adjudication. Elles pourraient rendre d’appréciés services à l’artisan, à l’industriel. Ce sont, on peut l’affirmer, des appareils de qualité, de construction française ou allemande, les premières étant généralement de la récupération, les secondes à imputer aux réparations. La vente de ce matériel se fait par soumission cachetée, mais les amateurs sont nombreux à venir inspecter et à rechercher l'article de leur goût. Par dizaines, les automobiles des acheteurs éventuels, stationnent à proximité de l'entrée et l'on relève les immatriculations les plus diverses, du Nord, de la Seine, de Seine-et-Oise, de la Loire de Meurthe-et-Moselle, mais surtout de Sarre.
Pour les Sarrois, sans avoir été touchés par le démantèlement, ils ont l'intention de faire à leur tour de la récupération… mais il serait peut-être logique que ces voisins s'effacent, dans leurs prétention, devant les Français qui, à n'en pas douter, ont des droits sur eux. (LL)

Samedi 5 novembre 1949
FETE DES VIEUX
Le comité municipal des Fêtes de la commune de Woippy a décidé de donner, cette année, plus d'importance à la petite fête qu'elle organise chaque année au profit de ses vieux. A cet effet, demain, dimanche 6 novembre, à 20 h., elle convie les habitants a venir nombreux à son bal, en la salle du « Lion-d'Or », avec un orchestre de choix que les fervents de la danse ont déjà eu l'occasion d'apprécier lors du bal des sapeurs-pompiers. Le prix des entrées est fixé à 60 fr. pour les messieurs et 50 fr. pour les dames.
Le 18 novembre, au bénéfice de la même œuvre, aura lieu une séance récréative, avec la participation des enfants des écoles et quelques acteurs bénévoles. Le programme comportera notamment de petits intermèdes, avec M. Albarède, Mlle Hennequin, etc., et, en outre, une pièce interprétée par les anciens et les jeunes de Woippy.
Le comité demande aux habitants de s'y présenter en grand nombre et de témoigner ainsi à l'égard des vieux d'un beau geste de solidarité dont dépendra en partie l'éclat et l'abondance de l'arbre de Noël, organisé le 26 décembre à leur intention. (RL)

Mardi 8 novembre 1949
Anniversaire de l’Armistice et Anciens Combattants.
Suivant la pieuse et glorieuse tradition, la section de l’U.N.C. fêtera le 31e anniversaire de la Victoire et de l’Armistice. Nous donnons et décrivons le programme de ladite manifestation :
Placée sous présidence de M. Mallet, du groupe de Lorraine de l’U.N.C., la fête sera annoncée la veille par la sonnerie des cloches de l’église paroissiale.
Le 11 novembre, à 8 heures, dépôt de la flamme sacrée devant le monument aux morts par une délégation de l’U.N.C.
A 9 h. 30, en l’église, service solennel en mémoire des enfants de Woippy et de tous les soldats tombés au cours des guerres de 1914-18 et 1939-45. Sermon de circonstance par le R.P. Jung, de Saint-Clément. Cérémonie devant le monument aux morts, remise de décorations, puis apéritif au café Bader.
Le soir, à partir de 20 heures, grand bal au café du Lion d’Or.
Pendant la journée, vente de Bleuets de France par un groupe de jeunes gens.
Rassemblement à 9 h. 15 dans la cour des écoles. (LL)

Vendredi 11 novembre 1949
Une voiture et un camion surgissent sur la route et lui barrent le chemin.
Le car Metz-Longwy se jette dans un jardin à Woippy.
Un accident qui aurait pu avoir les plus graves conséquences s’est produit hier peu après 14 heures, sur la route de Thionville à Woippy, à l'embranchement des routes de Maison-Neuve et de La. Maxe.
En effet, la car des Rapides de Lorraine conduit par M. René Kieffer, de Metz, parti de Metz à 14 h 10 et se dirigeant, chargé de voyageurs vers Longwy, s'approchait du croisement lorsque surgit subitement de sa gauche, de la route de Maison-Neuve, une voiture de tourisme suivie d'un camion-citerne.
Serrant sur la gauche pour éviter la collision le conducteur de la petite voiture, M. Victor Sprunck, de Metz, serra les freins et stoppa. Le lourd GMC à citerne de la maison Malézieux-Weber conduit par M. Fernand Wagneur, âgé de 18 ans et domicilié à Thionville vira lui aussi en direction de Thionville doublant la première voiture.
Voyant sa route ainsi obstruée, M. Kieffer décida rapidement de lancer son car contre le muret d'un jardin qui se trouvait là et contre lequel l'avant de sa voiture vint s'écraser. Déporté cependant par le coup de frein, le lourd véhicule, qui est le plus grand autobus actuellement construit en France, vint arracher un poteau électrique, privant une partie du quartier de courant.
Il n'y eut heureusement pas de victimes si ce n'est une voyageuse qui souffre d'un léger choc au genou et d'une égratignure à l'arcade sourcilière.
Des dégâts matériels par contre sont importants. L'avant de l'autobus a été littéralement démoli, ainsi que la clôture du jardin et l’installation électrique. (RL)

Samedi 12 / Dimanche 13 novembre 1949
Distinction bien méritée.

Les cérémonies émouvantes et les manifestations plus joyeuses du 11 novembre se sont déroulées cette année encore à Woippy, grâce aux Anciens Combattants groupés autour de leur sympathique président, M. Léon Henry.
Celui-ci est aussi apprécié de ses camarades que des sapeurs-pompiers dans le corps desquels il remplit les délicates fonctions de sergent ; d’autre part, il est depuis de longues années un animateur de la Société d’élevage du menu bétail et depuis la guerre, président du Souvenir Français.
Il vient d’être récompensé de ses bons et loyaux services par la médaille du Mérite Social que lui a remise M. Malet, président du Groupe de Lorraine de l’U.N.C. devant le monument aux Morts à l’issue du Service religieux célébré à la mémoire des enfants de Woippy victimes des dernières guerres.
Tous nos concitoyens sont heureux de la distinction dont M. Léon Henry vient d’être l’objet. (LL)

Lundi 14 novembre 1949
La grande misère des écoles du pays des fraises.

Il n'y a pas qu'à Woippy où des questions angoissantes se posent pour l'éducation des enfants dans les locaux scolaires devenus évidemment insuffisants. Dans toute la France, à part quelques régions, il y a des efforts à faire pour arriver à créer des classes nouvelles ; et en beaucoup d'endroits pour réparer simplement des immeubles vétustes ou sinistrés.
A Woippy cependant, le plus pressé serait de remettre en état les maisons qui abritent, plutôt mal que bien maintenant le personnel enseignant et les classes des filles et des garçons.
Immédiatement après la libération communale nommée provisoirement, puis la première municipalité régulièrement élue, ont poussé autant qu'elles l'ont pu les travaux indispensables pour que l'éducation des enfants soit reprise.
Mais les réparations trop hâtives faites à ce moment, avec des matériaux rares et parfois d'une qualité qui laissait à désirer, ne pouvaient être évidemment que des « mises hors d'eau » d'un caractère provisoire. On a fait le plus pressé.
Aussi devient-il extrêmement urgent de les compléter et malheureusement aussi d'en entreprendre de plus importantes à l'école des garçons. Les intempéries ont gravement endommagé la toiture et l'eau coule depuis les greniers jusqu'à la cave par endroits, traversant les logements du personnel enseignant et les classes.
Cependant, malgré les demandes répétées du maire et du conseil municipal, des réunions, des visites sur les lieux, auxquelles M. le sous-préfet de Metz-Campagne a tenu à assister plusieurs fois, en dépit de la bonne volonté même de l'architecte qui est évidente, rien n'a pu être entrepris encore et les rigueur de l'hiver n'amélioreront pas du tout la situation, il faut s'y préparer.
Par ailleurs les logements du personnel enseignant des deux écoles devrait tout de même, quelque soit sa bonne volonté être assurés dans de meilleures conditions ; pour cela il faudrait que les travaux soient enfin terminés. Mais aux dernières nouvelles les fonds nécessaires manqueraient toujours et il faut attendre ! (LL)

Les jeunes préparent la saison théâtrale.
Comme tous les ans à pareille époque les jeunes de Woippy commencent à se préoccuper des soirées théâtrales qui les intéressent vivement et pour la préparation desquelles ils sont encouragés par quelques personnes dévouées.
Il y aura probablement encore cet hiver un ou deux spectacles avec divers intermèdes artistiques, et des ballets, naturellement par les élèves de l'école des filles, sous la direction de sœur Schneider.
L'Union de Woippy convoque le mardi 15 novembre non seulement son comité mais encore tous les membres qui ont l'intention de jouer dans les pièces plus classiques figurant au programme d'une première soirée vers la fin de décembre ; et puis aussi tous les acteurs, actrices et musiciens qui espèrent pouvoir présenter au public cette année encore une « Revue », la 18ème !
La réunion aura lieu à 20 heures, au café Natier, sous la présidence de M. P. Copeaux, directeur des écoles, l'animateur si dévoué de l’Union de Woippy depuis la libération. (LL)

Mercredi 16 novembre 1949
La gare à remettre en état.

La gare de Woippy a beaucoup souffert de la guerre et certainement il y avait fort à faire pour réparer le réseau des voies, les aiguillages, toutes les installations annexes, en cet endroit de l’importante ligne de Metz à Thionville.
Il serait peut-être possible maintenant de penser un peu aux nombreux usagers qui prennent le train pour aller à leur travail.
Le passage supérieur allant des salles d’attente aux quais semble encore en bon état. Sans qu’il y ait de gros frais, on pourrait probablement enlever les morceaux de sa toiture et les cloisons qui en protégeaient les côtés, aujourd’hui plus ou moins pourries, mal fixées aux montants de fer et assez dangereuses par grand vent. Il ne faut pas être trop difficile et si les toitures des deux quais ne peuvent être actuellement réparées tout à fait, il paraît possible de les consolider sur une partie au moins de leur longueur et de les recouvrir là où la pluie les traverse si facilement.
Enfin, pour ceux qui doivent attendre sur le quai même, quelques minutes, la S.N.C.F. serait bien inspirée de placer une ou deux banquettes ou bancs sous les toitures réparées, et de disposer derrière des sièges des cloisons mettant les voyageurs à l’abri du vent et des rafales de pluie ou de neige.
La gare de Woippy, qui est de 4ème classe, est, à tout prendre, une gare de banlieue d’un gros centre sur une ligne très fréquentée ; les entreprises industrielles et commerciales qui s’installent actuellement à proximité avec ou sans voie de raccordement, laissent prévoir que, dans un avenir prochain, la gare de Woippy devra faire face à de nouvelles obligations. En tous cas, même avec la concurrence des réseaux d’autobus, elle est utilisée par une foule d’employés, d’ouvriers et d’écoliers qui seraient reconnaissants aux services compétents de leur éviter les inconvénients des installations délabrées. (LL)

Jeudi 17 novembre 1949
L’Education physique et les Sports trouveront-ils les moyens matériels de se développer encore ?

Depuis l’année 1920, l’éducation physique n’avait cessé d’être pratiquée en même temps que la préparation militaire, vivement encouragée alors, et jusqu’en 1939 encore, par le ministère de la Guerre.
Une société agréée, nombreuse bien encadrée et bien équipée, faisait faire aux jeunes gens de la gymnastique, sous la direction de moniteurs très compétents, et les deux sections d’adultes et de pupilles se classaient parfaitement dans les concours de la Moselle. Les pupilles même furent champions de l’Union Jeanne-la-Lorraine, qui groupait plus de 80 sociétés pratiquant l’éducation physique, les sports athlétiques et la musique.
Les aînés avaient commencé à pratiquer le basket. On était fier des succès de cette Union de Woippy au pays des fraises quand elle se présentait au complet, aux grands jours de fête avec sa belle musique, chaque année, une douzaine de conscrits partaient au régiment avec leur brevet de préparation militaire en poche, futurs gradés à la fin de leur service.
Parallèlement à l’Union de Woippy, quelques années avant la guerre, une société de football avait réussi à grouper ceux que ce sport si populaire aimaient, et maintenant le Football-Club de Woippy est connu sur tous les terrains de la région.
Mais pour que tous les jeunes gens puissent continuer les uns et les autres à pratiquer l’éducation physique et les sports athlétiques sous toutes les formes propres à les développer en les intéressant, il est indispensable qu’ils disposent des emplacements voulus, à proximité des écoles et du village même.
Le terrain qui convient le mieux, le seul pour ainsi dire qui rallie tous les suffrages, c’est celui qui appartient à « La Maison des Cheminots » entre la gare et l’agglomération principale de la commune. C’est là que se disputent actuellement, et depuis plusieurs années, les matches de football, et que les gens compétents voudraient installer un terrain où tous les enfants des écoles et les sportifs pourraient s’entraîner.
La question n’avait pas échappé à l’ancienne municipalité après la libération, et des pourparlers avaient déjà été engagés avec le conseil d’administration de la Maison des Cheminots à Metz ; ils n’avaient pu aboutir, le prix demandé par cette S.H.B.M. étant jugé trop élevé par le conseil municipal. Ils ont été actuellement repris par la nouvelle municipalité, et il faut souhaiter que Woippy ait bientôt son terrain de sports.
La commune semble vraiment avoir fait des propositions raisonnables à la Maison des Cheminots, dont beaucoup de membres et de camarades habitent d’ailleurs Woippy, et qui comprendra certainement l’intérêt qu’il y a en l’occurrence à ne pas se montrer intransigeante. D’autant plus que les autorités compétentes interviendront de leur côté avec beaucoup de bienveillance pour que le terrain maintenant aménagé en partie reste désormais à la disposition des jeunes et de ceux qui les encouragent à la pratique des sports et de l’éducation physique. (LL)

Vendredi 18 novembre 1949
Conseil municipal.

Le conseil municipal de Woippy s'est réuni mercredi pour une importante séance.
Pour la cité des Quatre-Bornes, il a été décidé de donner le nom de « Rue du 17-Novembre » au chemin situé entre les deux grands immeubles les plus proches de la route de Metz et le nom de « Rue du Graouilly » à l'autre voie prévue entre les deux « blocs » plus près du chemin du Coupillon ; les portes des paliers seront numérotées, ainsi que les maisons elles-mêmes.
L'indemnité de logement habituelle a été attribuée à une institutrice nouvellement nommée et une personne a été chargée provisoirement de l'entretien des écoles de garçons, remplaçant celle qui vient d'abandonner ses fonctions.
Avis favorable a été donné à deux demandes de sursis d'appel pour deux étudiants, ainsi que pour diverses demandes d'assistance motivées ; mais avis défavorable pour celle d'un célibataire dont les ressources étaient vraiment suffisantes.
Avis défavorable également pour une demande d'exonération de taxe d'enlèvement des ordures ménagères et pour une requête concernant la déviation d'un chemin rural présentée par un établissement commercial dont l'installation semble devoir être soumise d'ailleurs à une enquête préalable de commodo et incommodo.
Les portions communales vacantes ont été attribuées aux ayants-droit suivant le règlement et la demande d'un bénéficiaire au sujet de la location de la sienne a été accordée.
Les commissions de révision et de jugement des listes électorales ont été reconstituées ; les mêmes conseillers municipaux en exercice étant proposés pour les mêmes fonctions que l'année précédente, ainsi que le représentant de l'administration.
Une subvention de 2.000 fr. a été votée pour les sinistrés des Landes et une de 1.000 fr pour la commission consultative des missions de rapatriement, chargée des recherches des jeunes gens oui ne sont pas encore rentrés de captivité ; mais la subvention demandée pour le service de répression des fraudes a été refusée.
Le conseil municipal a volontiers approuvé une dépense pour réparation de l'horloge de l'église, ainsi que le projet d'armoiries pour la commune de Woippy présenté par la commission héraldique, tout en demandant une légère modification dans la disposition de l'ensemble.
Par contre, le conseil municipal a jugé trop onéreuse et refusé la proposition de réfection des plans cadastraux et des abonnements du territoire de la commune.
Puis M. le maire a mis au courant ses collègues des entretiens et correspondances qu'il a eus avec les administrations et personnalités intéressées au sujet de la rectification de la limite des territoires de Metz et Woippy aux Quatre-Bornes ; de la réfection de l'éclairage public à Maison-Neuve et route de Thionville, ainsi qu’à Saint-Remy, et au sujet, enfin, de l’acquisition éventuelle d’un terrain de sports appartenant à la S.H.B.M. La Maison du Cheminot. (LL)

Bal des « Malgré-Nous ».
A l’occasion de l’anniversaire de la libération, la section locale des « Malgré-Nous » organise un bal, dimanche prochain, à partir de 20 heurs, salle du café Natier.
Ce groupement, composé surtout de jeunes, a engagé pour cette soirée, un excellent orchestre musette apprécié des danseurs et danseuses de Woippy. (LL)

Samedi 19 / Dimanche 20 novembre 1949
Etat civil du 1er au 15 novembre.
On note une seule naissance : Patrick Vit, fils de Angel-Louis Vit et de Suzanne, née Wurth, né le 13 novembre. (LL)

Mardi 22 novembre 1949
Un esprit facétieux

Les manifestations des « esprits » sont assez rares en Lorraine et quelques sorcières seulement furent jadis exécutées après avoir été incarcérées au vieux château et soumises à la question dans le bon village de Woippy.
Depuis le moyen âge, on n’a rien signalé dans la région qui fût vraiment anormal : pas de coups frappés régulièrement la nuit, pas de tintamarres dans les greniers et les escaliers, pas le moindre fantôme plus ou moins phosphorescent.
Il y a bien quelques poules et lapins qui disparaissent quelques-fois assez mystérieusement à l’heure du sabbat, mais les habitants de Woippy ont coutume de s’adresser en l’occurrence à la gendarmerie ou à la police plutôt qu’à M. le curé pour exorciser le lieux.
cependant, voilà qu’on a signalé dernièrement des manifestations étranges aux Quatre-Bornes, ou plus exactement dans l’un des pavillons non loin du chemin du Coupillon : un esprit facétieux doit agir par là.
Mais c’est un esprit moderne, à la page. Il agit électriquement et donne du fil (du fil électrique) à retordre aux spécialistes consultés et venus sur les lieux avec leur outillage détecteur le plus perfectionné.
En attendant, une dame habitant l’immeuble hanté fut bien ennuyée l’autre jour parce qu’elle n’arrivait pas à sortir de sa baignoire : dès qu’elle l’essayait, elle recevait une secousse telle qu’elle devait y renoncer ! Comment a-t-elle pu être sauvée ? Quels courageux citoyens ont-ils répondu à ses appels ? Ont-ils pris des gants de caoutchouc ?
Naturellement, nous n’avons pas voulu insister pour savoir ces détails pour ne pas paraître indiscrets ; l’important, c’est que notre bonne compatriote n’ait pas été tout à fait électrocutée, certes.
L’esprit ne s’en est pas tenu là, car il s’est manifesté bruyamment aussi par des bourdonnements sinistres et prolongés qu’on n’arrivait pas à faire cesser : il semble qu’ils avaient à l’origine des rapports avec la minuterie de l’immeuble, du reste.
Mais sait-on jamais ? Et que va faire l’esprit maintenant ? (LL)

ORGANISATION DES SOIREES THEATRALES
Les acteurs et actrices de l’Union de Woippy sont convoqués à nouveau le mercredi 23 novembre, à 20 h., chez Bader, pour une lecture des pièces et une répartition de rôles. (LL)

Mercredi 23 novembre 1949
Quand les Ponts et Chaussées réalisent de grands projets

Il faut être de mauvaise foi pour affirmer que l'Administration des Ponts et Chaussées ne fait rien sur des chemins peu ou mal entretenus et gaspille les deniers publics.
Un travail bien conduit et une surveillance continue des entreprises adjudicataires ont permis, au contraire, aux services compétents de la Moselle de remettre en état presque partout un réseau de routes sérieusement endommagé par des faits de guerre et par un manque d'entretien fâcheux pendant plusieurs années.
En tous cas, à Woippy, la route nationale de Metz à Thionville a maintenant une chaussée magnifique avec des trottoirs bien construits de Maison-Neuve à Saint-Remy, et les chemin départementaux et vicinaux sont en bon état.
- -
Certes, la route de Metz à Woippy aurait une plus grande largeur et serait redressée que tout irait mieux dans la partie située entre la barrière du chemin de fer et le village lui-même ; les cars de la ville, les autobus et les camions d'un fort tonnage pourraient alors s'y croiser sans ralentir et s'arrêter et les cyclistes et piétons circuleraient sans crainte.
Le tournant de la route après le passage à niveau en allant vers Woippy serait atténué ou presque supprimé que chacun des usagers en serait ravi ; il suffirait pour cela de couper à travers l'extrémité du terrain de l'Arsenal qui ne sert plus à rien maintenant du reste, et qui serait encore bien assez grand comme cela.
Mais tout cela viendra sans doute un jour ; il ne faut pas se montrer trop impatient quand on a la preuve, par ailleurs, de l'activité de ceux qui sont chargés d'entretenir et d'améliorer nos voies de communication. C'est le cas à Woippy actuellement.
- -
Un bon point donc pour les travaux entrepris dans le centre même du village et vers la sortie ouest de la route de Briey. Sur une longueur de près de 300 mètres, le mur séparant la chaussée du ruisseau, s’effondrant en certains endroits et menaçant ruine presque partout ailleurs, va être refait à neuf et solidement cette fois.
Les fondations seront en béton de bonne qualité résistant à l'action des eaux et les anciens matériaux ne seront employés que pour la partie supérieure après avoir été triés, c'est à l'Entreprise Girault Desbarres, de Metz, que les travaux ont été confiés et son personnel est à l’œuvre depuis quelques jours.
La route de Briey est bien encombrée et, le soir, il faut que les conducteurs de véhicules y soient assez prudents, mais on ne peut faire œuvre utile en cet endroit sans quelques incommodités pendant le temps nécessaire ; un peu de patience et, bientôt, les habitants de Woippy admireront le travail exécuté qui durera plus que tous ceux de la génération actuelle !
- -
Les dépenses envisagées sont de l'ordre de 2 millions. Elles étaient vraiment indispensables. (LL)

Samedi 26 / Dimanche 27 novembre 1949
- Le Progrès. Ce soir, réunion du Syndicat d'aviculture. Les membres du Syndicat d'aviculture sont cordialement invités à la réunion générale qui a lieu ce samedi, à 20 heures, au café veuve Mangenot. Ordre du jour très important. Exposition, élevage, etc... Distribution des diplômes de la dernière exposition.
- RÉFECTION A L'ÉGLISE
L'installation d'amplificateurs réalisée à Woippy dans l'église paroissiale avant la guerre et qui avait été naturellement détruite sera incessamment remise en état ; cette excellente nouvelle fut annoncée dimanche dernier aux paroissiens par leur curé, heureux de tout ce qui permet d'espérer que les terribles dégâts faits dans le pays pendant l'occupation seront enfin réparés.
Sans doute la plupart des habitants ne reverront-ils jamais l'église de Woippy telle qu'elle était, avec tous ses vitraux, toutes les statues en parfait état, cependant, il y a beaucoup d'efforts déjà accomplis, ne serait-ce que pour les grandes orgues qui ont été restaurées provisoirement au moins et pour le chauffage central qui peut fonctionner à l'occasion.
Malheureusement, même si l'installation est remise parfaitement au point, le prix des combustibles empêchera vraisemblablement d'ici longtemps que l'église soit toujours suffisamment chauffée.
- SAINTE-BARBE
Les sapeurs-pompiers font preuve d'une louable activité ces temps-ci. Non pas qu'il y ait des commencements d'incendie certes, ni même qu'ils aient des soins particuliers à donner à leur précieux matériel dont ils s'occupent sans cesse avec précaution, mais parce que la Sainte-Barbe approche.
Bien entendu, ils seront reconnaissants à tous ceux qui voudraient les aider à bien organiser cette fête traditionnelle, toujours célébrée à Woippy avec éclat et fort gaiement.
Et comme nos bons sapeurs-pompiers sont très estimés de tous leurs concitoyens, il y a lieu de penser qu'en 1949 la Sainte-Barbe connaîtra le même succès que les années précédentes depuis la libération et même qu'avant 1940 ! (LL)

Lundi 28 novembre 1949
Pour les usages des autocars.

Plusieurs lignes des Rapides de Lorraine passent maintenant par le centre de Woippy et sont quotidiennement utilisées par des employés, des ouvriers et des écoliers sans compter de nombreux voyageurs se rendant à Metz pour affaires ou... pour aller au cinéma.
Les voitures venant de Metz et allant vers Briey ou Pierrevillers sont à l'heure en général parce que la tête de ligne, place de la République, n'est pas loin de Woippy.
Mais celles qui vont vers Metz ont souvent d'importants retards ; quelquefois elles sont tellement pleines qu'elles peuvent à peine charger à Woippy les abonnés pressés d'aller à leur travail. Il faut donc attendre parfois longtemps avant de monter dans le « Rapide » impatiemment espéré et quand il vente, pleut ou neige, il ne fait pas bon du tout au carrefour des rues. Charles-de-Gaulle et de l'Eglise. Un abri, même très modeste, serait bien utile.
Il pourrait être placé, semble-t-il dans la petite cour des écoles avec une porte donnant sur l'entrée de la cour du Café du Commerce, facile à percer dans le mur de clôture, lequel serait utilisé pour l'une des faces de l'abri.
Ou bien on pourrait construire une salle d'attente de dimensions restreintes sur le pont du ruisseau, contre le mur du café de façon à abords du pont ; on pourrait enfin la placer contre le mur ouest de la maison de M. Wagner.
De l'autre côté de la rue de l'Eglise il y aurait peut-être un emplacement indiqué, mais on ne sait encore exactement comment seront rebâtis les immeubles sinistrés, dont la boucherie de M. Gérard qui espère reprendre bientôt son commerce dans les mêmes conditions qu'avant-guerre.
La dépense pour l'abri des usagers des Rapides de Lorraine ne serait pas grande et la municipalité étudiera certainement cette question. (LL)

Mercredi 30 novembre 1949
Révision des listes électorales.

Les habitants qui possèdent dans la commune leur domicile légal ou leur résidence prescrite par la loi, ne seront inscrits sur la liste électorale de la commune pour 1950 que sur leur demande.
A l'appui de celle-ci, ils devront indiquer leur précédent domicile électoral et produire une demande en radiation de la liste sur laquelle ils sont actuellement portés. Renseignements au secrétariat de la mairie. (RL)

Saint-Nicolas des Engagés.
Le comité de la section local de la FEVAL, réuni le jeudi 24, a décidé d'offrir aux enfants des Engagés Volontaires de Woippy, un petit goûter en l'honneur de la St-Nicolas, le dimanche 4 décembre, à 16 h. 30, au Café Natier. Les parents sont cordialement invités à y assister avec leurs enfants, ainsi que Miss Madelon et ses demoiselles d'honneur et tous les membres de la section. Le maire de Woippy et M. Sechehaye, président d'honneur des E V honoreront ce goûter de leur présence.
Le comité a également décidé de remettre 500 fr. pour l'arbre de Noël des Vieux et de reporter le bal annuel des E. V., avec élection de Miss Madelon et de ses demoiselles d'honneur, prévu pour le 11 décembre, à une date ultérieure, vraisemblablement au début février 1950. (RL)

Jeudi 1er décembre 1949
Les champs de fraises perdent leur terrain au profit de nouvelles installations industrielles.

Si Woippy reste malgré tout un gros centre producteur de fraises et autres fruits, le temps n'est pas éloigné où une grande partie du territoire de la commune appartiendra à des entreprises industrielles et commerciales importantes.
Beaucoup se sont déjà préoccupées d'acheter des terrains aux confins de Metz, dans les environs de la voie ferrée et de la route de Thionville ; peu à peu surgissent maintenant des constructions diverses dans cette partie du ban d’où les champs de fraises ont disparu depuis la guerre.
Les Etablissements Scholtès, dont le siège social est à Thionville, ont acquis un des hangars de l'ex-usine Hobus et travaillent à la fabrication de cuisinières ; non loin d’eux les Etablissements Levivier, dont le siège est à Valenciennes, installent une succursale pour la construction et la réparation de matériel de hauts fourneaux.
Plus près du carrefour des routes de Thionville et de La Maxe, les Etablissements Keil, de Metz, vont avoir des ateliers de serrurerie et ferronnerie, plus loin au nord, entre la voie ferrée et la route de Thionville, contre le mur de Maison-Rouge, les moulins de Rausch et Cie vont remplacer ceux de cette firme qui ont été sinistrés près de Sarreguemines.
Entre la route de Thionville et le territoire de La Maxe, l'entreprise T.P.I.E. a préparé un chantier de constructions et d'exploitation de sable, mais n'a pas encore commencé d'importants travaux, tandis que la sablière de M. Hergott, plus près de Ladonchamps, est en pleine action.
Il y a lieu de mentionner enfin à Sainte-Agathe, à côté de la F.U.S.A., fonderie, la firme Fondalu récemment transférée de Beauregard à cet endroit.
Woippy semble donc appelé à devenir une cité industrielle et commerçante dans un avenir proche, si des événements graves n'interrompent pas le développement ou l'installation de nouvelles firmes, non loin du grand port prévu vers La Grange-aux-Dames.
Mais il restera encore assez de place pour les fraises pendant plusieurs générations sans doute ! (LL)

Samedi 3 décembre 1949
HONNI SOIT QUI MAL Y PENSE.

Dans la nuit de jeudi à vendredi, des bruits suspects furent perçus autour de certaines maisons de la localité. Un propriétaire trop curieux ne put s'empêcher d'ouvrir ses volets pour connaître l'origine de ce tapage et, le cas échéant, disperser les maraudeurs éventuels, en les menaçant de son fusil. Quelle ne fut pas sa stupeur en sentant les volets sortir de ses gonds et se dérober de ses mains. Et, déjà, les bruits s'entendaient plus loin. Ce n'est que vendredi matin qu'on put mesurer l'étendue des méfaits : de nombreuses maisons étaient démunies de leurs volets, des tombereaux étaient déplacés et culbutés, des portes barricadées par des charrettes et des fûts de goudron, etc. ; partout régnait le désordre devant les maisons. Mais des voleurs, pas de trace ; pour la bonne raison que ce n'en étaient pas. Il s'agit tout simplement d'un usage local. Les jeunes conscrits, en imitant leurs anciens, voulaient s'amuser.
Ne soyons pas trop sévères pour eux, mais ayons de l'indulgence pour ces 22 futurs défenseurs de la patrie.
Consultation des nourrissons, mardi 6, à 16 h., salle de la mairie, rez-de-chaussée.
La vente des timbres antituberculeux par les enfants des écoles a rapporté la somme de 9 815 fr. Merci à tous. (RL)

Mardi 6 décembre 1949
A Woippy, la reconstruction s’engourdit.

Mais aux Quatre Bornes, on marchera bientôt au sec.
Sous la grisaille hivernale où les ondées alternent avec les brumes, les frimas et les rares apparitions d’un soleil, à présent bien terne, Woippy mène, à petit train, aux portes de Metz, son existence tranquille de gros village de banlieue, où dès l’aube, on entend les battements et les commérages bruyants des laveuses, ainsi que de temps à autre, les hurlements d’agonie des cochons qu’on égorge.
Mais le berceau traditionnel des fraises n’en demeure pas pour autant moins affecté par les menus soucis que trame la vie quotidienne ni les problèmes plus délicats que la guerre a entraînés comme conséquences inévitables à ses fâcheuses tribulations.
Un mal qui répand la terreur
Comme il se doit, la reconstruction s’inscrit au premier rang des doléances principales qu’on enregistre et le malheur vient – hélas ! – de ce qu’on lui connaît, en la matière, de nombreux frères d’infortune. Les combats de la libération qui se sont déroulés autour de Metz, au cours de l’automne 1944, y ont commis des sévices se chiffrant à trente et un immeubles totalement sinistrés, trois cent cinq autres plus ou moins endommagés, le pourcentage de destruction s’élevant lui-même à 75 %. A l’heure actuelle, les familles de sinistrés logent encore dans des baraquements et quatre reconstructions seulement sont achevées ou en voie de proche achèvement. Parmi les sinistrés, on compte plusieurs commerçants qui, après cinq années, commencent à se trouver à l’étroit dans les locaux de fortune où on les a relégués… provisoirement (!). ( Mais ce provisoire, hélas ! dure longtemps, car, dans la majorité des cas, on n’en aperçoit pas encore le bout !)
Pourtant, au cours d’une réunion tenue au début de l’année 1948, sur cet important problème de la reconstruction, on avait fait, à la commune, de magnifiques promesses, qui, tel un feu de paille, ont laissé s’éteindre leur flamme fugitive sans avoir pu réchauffer les cœurs du moindre réconfort. On met un temps infini à constituer les dossiers et quand c’est chose faite, les avances sont différées, faute de crédits pour les financer.
Lorsque enfin quelques maigres écus viennent garnir les caisses, dans lesquelles on a beau engloutir des sommes et des sommes, et qui, comme le tonneau sans fond des Danaïdes, demeurent néanmoins toujours vides, les dossiers se sont égarés dans le labyrinthe administratif, et la poussière du temps les recouvre au tréfonds du tiroir où des mains nonchalantes et oublieuses les ont enfouis.
Dans le domaine des réparations, de nombreux dossiers sont enregistrés depuis trois ans, mais les sinistrés attendent encore le remboursement des travaux qu’ils ont effectués. D’ailleurs, il s’avère indéniable qu’en matière de reconstruction, sur le plan d’avancement des travaux, le département de la Moselle se trouve au bon dernier rang (ce qui n’est pas le cas pour les impôts !).
Bâtiments publics et habitations particulières
Pour les sinistrés, du reste, bâtiments publics et habitations particulières se partagent le triste privilège. Ecoles et mairie, presbytère sont dans un état lamentable. Ce n’est point cependant faute de démarches tant auprès des services publics intéressés que de la Reconstruction ! Cependant, aucun résultat tangible n’a été acquis jusque aujourd’hui. Seule l’église a été l’objet d’attentions spéciales, puisqu’elle a refait peau neuve, et l’on reparle fort de la redoter prochainement du confort dont elle jouissait avant guerre, à savoir, son appareillage de sonorisation (Adieu ! les douces somnolences au cours des sermons, que l’abbé Guénot s’attache parfois à souligner de sa critique spirituelle et toujours bienveillante…). La carence des organismes compétents pèse plus lourdement encore en ce qui concerne les habitations particulières : accroissant la pénurie des logements, elle contraint de nombreux habitants à vivre dans des conditions précaires, surtout en matière d’hygiène, fait d’autant plus déplorable à une époque où la disproportion des salaires et du coût de la vie compromet déjà gravement le confort des travailleurs.
Les « enlisés » des « Quatre-Bornes »
Les habitants des cités des « Quatre-Bornes », eux, ajoutent aux doléances communes des griefs d’un ordre plus particulier. Les chemins qui accèdent à leurs demeures sont en pleine terre et la mauvaise saison y provoque d’innombrables cloaques qui se transforment vite en affreux bourbiers. A tel point que récemment, une jeune femme qui se rendait à ses courses avec une charrette à bras s’enlisa au beau milieu du chemin : elle y serait peut-être encore sans l’aide de deux messieurs secourables qui, venant à passer par là, la tirèrent de son mauvais pas. Dans ce domaine cependant, plus d’espoirs sont permis qu’en matière de reconstruction, tout au moins quant aux voies d’accès relevant de la commune de Woippy, puisqu’on parle de les aménager pour les rendre viables et carrossables en tous temps. Un projet est à l’étude actuellement et l’on verrait sa réalisation dans les mois à venir. Une chaussée pour les piétons sera d’ailleurs provisoirement installée sous peu. Ce serait déjà un point d’acquis.
Il faut souhaiter toutefois que dans les autres ordres soient pareillement résolus tous les problèmes faisant l’objet des amères doléances de tous : mais il serait sans doute erroné de se leurrer d’espoirs trop prématurés au sujet des logis dévastés par la guerre. (RL)

Jeudi 8 décembre 1949
Banquet et bal des pompiers.

Dimanche dernier, nos braves soldats du feu ont célébré comme de coutume la fête de leur patronne, Ste Barbe. Précédés de leur clique et de leur drapeau, ils se sont rendus à l'office religieux à l'issue duquel ils déposèrent une gerbe au monument aux Morts. Puis, au café Bader, un vin d'honneur leur fut servi rehaussé par la présence du maire et des conseillers, accompagnés de leur demoiselle d'honneur, Mlle A. Simon.
Dimanche prochain, après un apéritif offert au Café du Commerce, aura lieu, au même établissement, le banquet traditionnel en présence de MM. l'Inspecteur Départemental, le Maire et ses conseillers.
Le soir, un grand bal gratuit aura lieu au Café du Commerce, auquel tous les habitants de Woippy, leurs amis et connaissances sont cordialement invités. (RL)

Vendredi 9 décembre 1949
Mardi, nous avons entretenu nos lecteurs des problèmes que posent la reconstruction du village. Voici aujourd’hui, quelques photos récentes sur ce sujet. (Photos R.L.) En haut : le château a été dévasté par l’incendie. Depuis, il est demeuré tel. La commune en a fait l’acquisition et projette d’y installer les divers services de la mairie. En bas : le mur de soutènement bordant la rue de Briey croulait par places et il avait fallu l’étayer. Une entreprise parisienne est actuellement occupée à sa réfection pour le compte des Ponts et Chaussées. (RL)

Samedi 10 et Dimanche 11 décembre 1949
L'AMÉNAGEMENT DU RESEAU ÉLECTRIQUE

L'éclairage normal des rues de Woippy tel qu'il existait avant la guerre, n'a pu être rétabli pour la satisfaction de tous les habitants et il est certain que bien des rues sont fort sombres le soir.
Avant de pouvoir améliorer cet état de choses, il faut que l'aménagement électrique de la commune soit réalisé, le seul transformateur actuellement en service étant trop faible ; il est situé à l'extrémité Nord-est du village et, de ce fait, mal placé pour l'agglomération principale.
Déjà avant la guerre, son remplacement était prévu et la réfection du réseau avait été reconnue indispensable parce que le nombre des usagers augmentait de jour en jour ; maintenant, c'est pire, puisqu'il y a de nouvelles entreprises oui s'installent et que le matériel abimé par des faits de guerre est en fort mauvais état.
La direction de l’usine d'électricité préoccupée à juste titre de cette question, attend la réponse des services compétents de Paris, aux propositions qu'elle a faite concernant la réfection totale du réseau ; mais d'autre part, elle n'a pas encore les éléments nécessaires parce que le plan d'aménagements et d'urbanisme de Woippy n'est pas encore adopté.
S'il pouvait l'être rapidement ou si les grandes lignes de ce plan pouvaient être données aux services d'installation de l'usine d'électricité, un grand pas serait fait : des prévisions concrètes seraient précisées pour situer le nouveau transformateur plus puissant et mieux installé, au « centre de gravité électrique » de la commune, d'où partiraient alors des lignes de transport adaptées aux besoins des différents quartiers.
Espérons que l'architecte urbaniste va faire de son mieux, que l'usine électrique de Metz, hâtera la réalisation des installations et que notre municipalité donnera satisfaction à tous. (LL)

Dimanche 11 décembre 1949
Réunion du Syndicat d'initiatives

Dans une atmosphère de franche cordialité s'est déroulée, vendredi soir, la réunion du S. I. de Woippy, sous la présidence compétente du sympathique adjoint au maire, M. Leclech. Après avoir procédé au renouvellement des membres du comité, dont M. Henry, l'infatigable président du Souvenir Français, a bien voulu la présidence, le nouveau bureau, assisté des représentants des différentes sociétés locales, a établi, à l'unanimité, le calendrier des fêtes pour 1950.
Visiblement ému M. Henry a remercié les membres présents de leur nouvelle marque de confiance et leur a promis d'employer toute son énergie à faire prospérer, avec le concours de toutes les sections, le jeune syndicat qui n'a qu'un an d'existence.
Avec un tel esprit d'union entre toutes les sections, nous pouvons être sûrs que tout ira pour le mieux, et que les fraises de Woippy seront bien représentées l’année prochaine. (RL)

Mardi 13 décembre 1949
Encore une rue où il faut des bottes
Les plus difficiles doivent avouer que les rues et les ruelles de Woippy sont bien entretenues en général et qu'on peut y circuler en hiver sans se salir.
Mais les habitants de l'extrémité nord de la rue Maréchal-Foch ne sont pas de cet avis pour le moment et il faut reconnaître qu'ils ont raison de réclamer qu'on remette en état le chemin qui dessert leurs immeubles.
Le Conseil municipal en a été saisi et si la rue Maréchal-Foch est boueuse et crevassée c'est parce que les travaux de pose d'une conduite d'eau faits récemment ont détérioré la chaussée.
Sans doute les usagers seront-ils très satisfaits d'avoir désormais une conduite d'un diamètre suffisant et plus solide que l'ancienne, mais il faudrait que ceux qui ont fait les dégâts inévitables à ce moment les réparent au plus tôt ; d'autant plus que les équipes de pose s'étaient mises au travail sans même prévenir la mairie de Woippy, ni les propriétaires intéressés, creusant dans un jardin sans avis préalable.
Quelques journées d'ouvriers et quelques matériaux judicieusement employés suffiront certainement à donner satisfaction aux habitants de la rue Maréchal-Foch, leur permettant de se rendre à leur travail sans patauger ; beaucoup de gens se rendant à la gare et en revenant seront enchantés aussi de pouvoir passer de nouveau par cette rue, en attendant que l'élargissement prévu de cette voie donne accès à tous les véhicules, même les plus larges ; l'expérience faite de nuit, il y a trois ans par un militaire un peu obnubilé avait révélé, en effet, que les camions de tonnage normal n'y pouvaient pas circuler.., même en poussant fortement le mur du fond du jardin du sympathique Dr Chevalot !
Comité du Syndicat d'Initiatives
Sous les auspices de M. Le Clech, président de la commission municipale des fêtes, les présidents des sociétés de Woippy avaient été convoqués vendredi 9 décembre, à la mairie, pour élire le nouveau comité du Syndicat d'Initiatives. C’est M. Léon Henry qui a été élu président de ce groupement.
M. François Deiss a été nommé vice-président et MM. Hoffmann et Gilles respectivement secrétaire et trésorier.
Le nouveau comité s'est immédiatement mis à l’œuvre et, d'accord avec la commission des fêtes du conseil municipal, il a établi le calendrier des fêtes et des bals pour 1950.
...Et le bal des pompiers
Ce n'est pas du film connu qu'il s'agit ; nous voulons seulement parler du succès du bal que les sapeurs-pompiers de Woippy ont offert à la population le 11 décembre, dans la nuit.
A dire vrai, il commença fort tard, les musiciens prévus ayant fait faux bond.
Et Sainte-Cécile est venue au secours de Sainte-Barbe, puisqu’'au moment où des autos rapides partaient vers Metz à la recherche d'un jazz quelconque, il y avait précisément un jeune et un vieux musiciens du pays qui rentraient tranquillement se coucher, profitant d'un car des Quatre-Bornes !
Alerte ! Les sapeurs-pompiers les ont gentiment réquisitionnés et installés sur l'estrade, à côté d'un jeune accordéoniste auquel vint bientôt se joindre un « batteur » improvisé, mais dont le rythme se révéla fort convenable.
De ce fait, la soirée fut très réussie et l'on assure même qu'elle se prolongea assez tard, M. le maire, un adjoint et des conseillers municipaux ayant tenu à participer au dernier souper des sapeurs-pompiers et des musiciens qui devait terminer définitivement les festivités de la Sainte-Barbe.
Le banquet des sapeurs-pompiers
Ainsi que nous l'avions annoncé dans une précédente édition, c'est le dimanche 11 décembre que les sapeurs-pompiers ont or¬ganisé leur banquet de la Sainte-Barbe.
Il eut lieu sous la présidence du commandant Sarrazin, inspecteur départemental, accompagné du sergent-chef Muller, du corps de Metz. Tous les deux furent accueillis par les sapeurs de Woippy, sous le commandement du lieutenant Emile Bogenez, cependant que les clairons et tambours du chef Joseph Bott sonnaient les appels réglementaires.
A la fin de l'excellent repas, servi au café Natier, MM. Henry, sergent-major ; le commandant Sarrazin et M. Le Clech, président de la commission municipale des sapeurs-pompiers, prirent successivement la parole et furent très applaudis par les convives auxquels étaient venues se joindre plusieurs de leurs épouses. M. le maire, empêché, était représenté par M. Joseph Stef, premier adjoint.
Comme il convient, il y eut des chansons. Le plus vaillant pour entraîner ses camarades fut Henry, naturellement ; et il mérita les félicitations de tous par son talent et son entrain, bien secondé et remplacé par moments par Pierre Bott, fort applaudi, lui aussi !
Le commandant Sarrazin se montra très satisfait du bon esprit de corps qui règne parmi les sapeurs-pompiers de Woippy et les a encouragés à continuer, leur promettant de revenir dès que possible les revoir, et particulièrement l'année prochaine quand cinq d'entre eux seront décorés de la médaille des sapeurs-pompiers.
RÉPÉTITION POUR LA SOIRÉE THÉÂTRÀLE
Les acteurs et actrices de l’Union de Woippy sont convoqués pour le mercredi 14 décembre, à 20 heures, au café Bader, pour la première répétition des deux pièces dont les rôles leur ont été distribués.
Lecture et mise en scène sous la direction de MM. Hoffmann et Adam. (LL)

Mercredi 14 décembre 1949
- Le banquet des Sapeurs-Pompiers.

Le traditionnel repas des sapeurs-pompiers, qui avait été reporté à dimanche, pour permettre au commandant Sarrazin, inspecteur départemental, de le présider, a eu un succès éclatant. En présence des invités, de la commission municipale et du corps des sapeurs-pompiers, des mets choisis et présentés avec beaucoup de goût pas la maison Natier, surent chatouiller les palais des plus fins gourmets.
Après les allocutions d'usage, le bon vin aidant, les langues se délièrent et, pour agrémenter la fête, les troubadours du corps ne se laissèrent pas prier pour offrir à l'auditoire attentif le répertoire inépuisable de leurs vieilles, mais toujours belles chansons.
Le commandant se sépara de ses amis en les remerciant de leur chaleureux accueil et en félicitant les chefs et les hommes du corps de leur bonne tenue.
La journée se termina par un bal gratuit, joué par un orchestre de choix qui, bien qu'improvisé, fut fort apprécié.
- Bal en faveur des vieillards.
La commission municipale des fêtes a décidé de donner dimanche, à partir de 20 h., salle Natier, un bal de bienfaisance, dont le revenu sera destiné à offrir un arbre de Noël aux vieillards de la commune. (RL)

Mardi 20 décembre 1949
Si l’on songeait enfin à élargir la route.

Certainement nous ne sommes pas les seuls à penser à cette grave question, nous, usagers quotidiens de la route de Metz à Woippy. Il doit y avoir dans les cartons des Ponts et Chaussées un ou deux projets au moins concernant l’aménagement de cette voie de communication.
Pourvu qu’ils n’y dorment pas trop longtemps, car la circulation devient de plus en plus dangereuse et difficile en tous cas ; plus particulièrement entre le passage à niveau du lieu-dit « La barrière » et « Les Quatre Bornes » sur la frontière des bans de Metz et de Woippy. La ligne d’autobus de Metz-Nord - Les Quatre-Bornes emprunte cette route ; « Les Rapides de Lorraine » y font passer trois de leurs lignes, et les Transports Départementaux y font circuler leurs cars se rendant à Villerupt ; nous ne mentionnons là que les services publics, bien entendu, mais chacun sait que la route de Metz à Woippy continue sur Rombas et sur Briey, et que des véhicules industriels nombreux la suivent tous les jours.
De fait, elle devient tout à fait insuffisante pour qu’un trafic normal puisse y être assuré et, quand des voitures de fort tonnage ont à s’y croiser, elles sont pratiquement forcées l’une ou l’autre de s’arrêter, en serrant au mieux contre les fossés, et en subissent la gêne des arbres vétustes. Qu’elle complication quand deux grands cars de la ville de Metz ou des Rapides de Lorraine se rencontrent par là !
Nous voulons espérer que dans un avenir très prochain, les Ponts et Chaussées disposeront des crédits, du personnel et du matériel indispensable pour arranger tout à la satisfaction des conducteurs de véhicules, ainsi que des cyclistes et des pauvre piétons obligés de circuler entre La Barrière et les Quatre Bornes par tous les temps ! (LL)

Un automobiliste l’échappe belle.
Une voiture a dérapé jeudi par suite du verglas sur le chemin de Woippy à La Maxe, entre le pont du chemin de fer et Maison-Neuve. L’accident est arrivé sur le coup de 12 heures.
La voiture, une 202, est montée sur le trottoir nord de la route et a culbuté une première borne avant de s’arrêter, heureusement sur la suivante.
Le chauffeur put être retiré péniblement, et non sans danger, par MM. Junger et Ravidas, accourus à son secours.
C’est au sympathique garagiste Kuntz, de la rue de Metz, à Woippy, qu’il appartient maintenant de faire disparaître les dernières traces de cette malencontreuse aventure ; il réparera. L’auto a été fortement endommagée. (LL)

Les travaux aux Quatre-Bornes et rue du Maréchal-Foch.
La mairie s’est préoccupée de hâter les travaux du trottoir permettant aux habitants des blocs des Quatre-Bornes de ne plus patauger et les a menés à bien en attendant l’aménagement parfait des rues à cet endroit.
Et voici que l’équipe des cantonniers s’occupe maintenant de la rue Maréchal-Foch pour la remettre en état. Il y aurait encore, paraît-il, des écoulements d’eaux provenant de certaines maison qu’il faudrait supprimer pour que la chaussée puisse toujours rester en parfait état. (LL)

Vendredi 23 décembre 1949
Sous le signe de l'amitié franco-luxembourgeoise.

Sous l'initiative de son jeune et zélé président, M. Stef, le F. C. Woippy a le plaisir d'avoir pour hôte le F. C. Fortuna de Canach (Luxembourg), le lendemain de Noël. A cette occasion l'équipe première disputera avec l'équipe luxembourgeoise, sur le terrain du stade Général-Gibon, un match amical qui promet d'être très intéressant, vu que nos jeunes footballeurs sont bien entraînés et qu'ils ont déjà remporté de nombreux succès. Coup d'envoi : 14 h. (RL)

ARBRE DE NOEL DES VIEUX
Lundi, à 16 h., dans la salle Natier, un goûter est offert, par les soins de la Municipalité, aux vieux de Woippy. Une agréable surprise les y attendra autour de l'arbre de Noël. (RL)

Mardi 27 décembre 1949
Amitié franco-luxembourgeoise

L'équipe première du F.C. Woippy rencontrait le jour de la St-Etienne l'équipe correspondante du F.C. Fortuna Cranach (Luxembourg) au stade Général-Gibon. Le team local, malgré sa belle prestance, dut s'incliner par 3 buts à 1. Un vin d'honneur clôtura cette charmante manifestation, placé sous le signe de l'amitié franco-luxembourgeoise, stigmatisée par les cordiales allocutions des deux clubs. (RL)

Arbre de Noël des Vieux
L'arbre de Noël des vieux avait attiré dans la salle du Café du Commerce une assistance nombreuse. Un goûter substantiel fut servi à tous les vieux et la soirée fut agrémentée d'un charmant spectacle donné par les enfants des écoles. On notait parmi les personnalités présentes M. Jungling, maire, M. le Dr Chevalot, M. Le Clech, président du comité des fêtes et divers présidents d'autres sociétés locales. On lisait sur les visages ce réconfort propre aux festivités que Noël apporte dans nos murs et qui insuffle sa douce sérénité dans les cœurs. (RL)

Mercredi 28 décembre 1949
A Woippy, le sport lien d’amitié franco-luxembourgeois.

(Photographie des joueurs sur le stade Gibon. Photo R.L.)
Les deux équipes avant le match sur le stade Gibon, qui opposait l’équipe locale à celle du F. C. Fortuna Cranach, match que reportèrent les visiteurs par 3 buts à 1. (RL)

| Année 1949 ( janvier - juin ) | Haut de page | Année suivante (1950) |

raconte-moi-woippy Retour menu