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Le téléphone à Metz

Sources : la Gazette de Lorraine (GdL), le Messin (LM)
( Collection de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz )

Ci-dessous : Année 1900 | 1901 |
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Année 1900

Jeudi 4 janvier 1900
Les services téléphoniques publics de Metz, Thionville, Forbach, Hayange, Rombas, Sarreguemines, Uckange et Algrange sont admis à correspondre directement depuis avant hier 1er juin avec celui de Hassloch (Palatinat).
Chaque communication ordinaire sera taxée 1 mark. (LM)

Mardi 9 janvier 1900
D'après le Journal, de Paris, la mise en service de la ligne téléphonique directe de Paris à Berlin (par Verdun, Metz, Francfort) pourra avoir lieu avant la fin du mois courant. (LM)

Vendredi 12 janvier 1900
Le téléphone franco-allemand.
Les administrations postales française et allemande se sont enfin mises d'accord pour l'établissement de la ligne téléphonique Paris-Berlin. La mise en service de la ligne qui était présumée au 1er juin prochain, sera par suite fort avancée ; et il ne serait pas extraordinaire qu'elle eût lieu avant la fin du mois courant.
Les deux pays font, respectivement les frais sur leur territoire, l'Etat allemand, directement, la France, par l'intermédiaire d'une compagnie.
L'itinéraire Paris, Châlon-sur-Marne, Verdun, Metz, Francfort et Berlin comprend 1100 kilomètres divisés en deux zones. Le prix de la conversation (3 minutes) est de 2 francs pour la première zone et 4 francs pour la deuxième, soit 6 francs pour l'ensemble des deux zones Paris-Berlin. Des taxes réduites jusqu'à 1 F 25 sont créées entre les deux villes proches des frontières. Il y aura aussi des communications urgentes, passant avant les autres, et payant triple taxe, sans pouvoir pourtant dépasser 15 F par unité de conversation. (LM)

Les services téléphoniques de Woippy et Norroy-le-Veneur sont admis à correspondre avec les abonnés de celui de Metz. Chaque conversation ordinaire sera taxée 25 pf. (LM)

Mercredi 17 janvier 1900
Aux termes d'un avis public de la direction supérieure des Postes de Metz, le tarif annuel des abonnements au service téléphonique à Ars-sur-Moselle, Hagondange, Kurzel, Maizières-lès-Metz et Rombas sera de 80 Mk à partir du 1er avril 1900 quand l'abonné ne demeurera pas au-delà de 5 kilomètres du bureau téléphonique.
La réduction de 25% sur le tarif annuel accordé jusqu'ici aux administrations sera supprimée à dater du 1er avril 1900.
A Metz, l'abonnement sera de 120 Mk par an. Les personnes qui ne voudront pas s'abonner paieront une taxe fondamentale de 60 Mk et 5 pf par conversation, mais au moins 20 Mk par an (outre les 60 Mk). Les personnes de Metz qui ne voudront pas du grand abonnement de 120 Mk devront prévenir le bureau des télégraphes de Metz, rue de l'Esplanade, 10, d'ici au 15 février. On leur donnera dans ce cas de nouveaux numéros d'abonnés.
Les abonnés qui, actuellement, payent des abonnements annuels inférieurs aux nouvelles taxes pourront renoncer à l'abonnement pour le 1er avril. Ils devront en informer d'ici au 15 février le bureau des télégraphes de Metz. (LM)

Vendredi 19 janvier 1900
Les personnes et maisons suivantes se sont faits admettre au nombre des abonnés du service téléphonique de Metz.
S. Hochschild, modes et confections, rue Serpenoise, 40-42, et rue du Lancieu, 4 bis ; H. Béna, docteur en médecine, place Saint-Louis, 8 ; J. Pavis et Riegel, tissus et tapis, rue du Petit-Paris, 9 bis ; Adolphe Stortz, fabrique d'instruments de chirurgie et de bandages, rue Fournirue, 18 ; Louis Kern fils, entrepreneur, rue Chambière, 16 ; Adolphe Baumblatt, agence, rue Serpenoise, 57 ; Adolphe Herz, commerce de métaux, rue Serpenoise, 59 ; Sali Fürst, mercerie, rue de la Petite-Boucherie, 7 ; Otto Borlinghaus, dépositaire de margarines, place de Chambre, 29 ; A. Kahn, marcerie, place de Chambre, 15 ; L. Lévy-Schmidt, produits bruts, rempart des Allemands, 34 ; M. Rosenkranz, fabrique de cigares, au Sablon, coin de la route d'Augny et de la rue Militaire ; Emile Hecht, négociant, rue des Huiliers, 20 ; E. Hennequin, vins en gros, rue Saint-Eucaire, 6 ; Le Tribunal régional, palais de Justice ; Simon Louis frères et Cie, semences, rue d'Asfeld, 8 ; Simon Louis frères, pépiniéristes, à Plantières, 49 ; F. Baudinet, négociant, rue Serpenoise, 45. (LM)

Mardi 23 janvier 1900
Nous lisons dans le Temps :
Le gouvernement allemand qui, tout récemment, avait signé avec le gouvernement français un accord définitif pour l'établissement de la ligne téléphonique Berlin-Paris (1100 kilomètres) vient de se déclarer en mesure d'opérer, dès maintenant, le raccordement de ses fils téléphoniques avec la France, la ligne de Berlin-Metz étant complètement achevée depuis une semaine.
Le directeur des postes et télégraphes de Nancy, délégué par le gouvernement français, s'est, à ce sujet, rendu à Metz pour arrêter avec son collègue allemand de Metz les dernières dispositions en vue de l'ouverture du téléphone franco-allemand qui n'avait été prévue que pour le 1er juin, mais qui, dit-on se fera vers le fin de février prochain.
Les deux états font respectivement les frais sur leur territoire.
Le prix de la conversation (trois minutes) sera de 6 francs, de Paris à Berlin ; de 2 francs de Metz-Paris, et de 4 francs de Metz-Berlin. Des taxes réduites à 1 fr. 25 seront créées entre les villes proches des frontières. La communication urgente payera triple taxe.

Le service téléphonique de Metz compte les nouveaux abonnés suivants :
Auguste Legris, successeur, fabrique de chaussures, rue des Récolets, 7.
Hans Beck, cuirs et peaux, rue de L'Esplanade, 14.
Le même , dépôt à l'Abattoir.
Saul Jacques, boucher, rue du Petit-Paris, 8.
Bleyler-Willms, magasin d'articles de ménage et de cuivre, rue du Palais, 14. (LM)

Samedi 27 janvier 1900
Le service téléphonique de Metz compte deux nouveaux abonnés, ce sont MM. Simon Hecht, fournisseur militaire, rue des Allemands, 75, et Robert Grass, Agence à Queuleu, rue de l'Eglise, 125. (LM)

Mardi 30 janvier 1900
Les services téléphoniques publics de Metz, Thionville, Forbach, Hayange, Rombas, Sarrebourg, Sarreguemines, Uckange et Algrange sont mis en correspondance directe avec celui de Wissembourg depuis le 27 janvier. La taxe d'une conversation ordinaire est de 1 Mk. (LM)

Mercredi 31 janvier 1900
Téléphoneries.
(Rubrique « Lettre de Paris » en première page)
Si la majorité des découvertes scientifiques était, comme pour certaines fonctions administratives et certains droits civils, fixée à 25 ans, le téléphone ne serait pas encore majeur. C'est en avril 1877, en effet, il n'y a pas tout à fait vingt-trois ans, que le miraculeux appareil a fait pour la première fois son entrée dans le monde. Il a joliment fait du chemin depuis !
Le téléphone s'est si intimement incorporé à notre vie pratique, nous nous sommes tellement habitués à en user couramment, machinalement même, en quelque sorte, qu'il nous fait aujourd'hui l'effet d'être une institution toute naturelle sinon même une chose due, ayant existé de tout temps. Au moins avons-nous quelque peine à nous représenter l'époque datant, je le répète, de moins de vingt-cinq ans, mais déjà préhistorique où l'on ne connaissait pas encore « l'électrologie ».
Ce n'est rien moins qu'une révolution à laquelle les mœurs publiques, surprises d'emblée et comme par effraction, ont dû s'adapter docilement, et l'on ne se figure plus, à l'heure où nous sommes, le fonctionnement normal et régulier du commerce, de l'industrie, de la finance, du journalisme, de la politique ou de la diplomatie sans le secours de ce petit appareil banal, dont les sorciers et les thaumaturges d'autrefois n'auraient pas osé, faute d'imagination, présager les invraisemblables merveilles. Le fait est que, pour qui prend la peine de réfléchir un brin et de comparer, ne fût-ce qu'à fleur de méninges, le présent au passé, il n'est rien, dans toute l'œuvre industrielle et scientifique de l'histoire, qui soit aussi extraordinaire que le téléphone, rien qui donne une aussi crâne idée de l'espèce humaine, avec une aussi légitime fierté d'en être. N'insistons pas : je prêche à des convertis.
Mais l'appétit vient en mangeant, et il doit être dans la destinée de l'homme jamais rassasié, jamais content, de se blaser bientôt sur les plus étourdissants prodigues.
Voici déjà qu'on a découvert des imperfections au téléphone, des inconvénients et des vices. Le fait est qu'il en a, parbleu !, comme toutes les oeuvres sorties de la cervelle et des mains des êtres incomplets et défectueux que nous sommes.
Ceci n'est pas pour refaire une fois de plus le procès des pauvres demoiselles du téléphone pour lesquelles la nervosité contemporaine affecte peut-être trop de rigueur et même d'injustice. Mais, enfin,; il est bien permis de dire que le téléphone laisse quelque peu à désirer au point de vue de l'aisance et de la rapidité des communications ; il est bien permis de dire également qu'il a le double tort de ne pas porter assez loin, et de ne pas laisser de traces. Mais vous pensez bien que ça ne pouvait pas durer longtemps comme ça. Si le téléphone n'est pas parfait - comment, à vingt-trois ans, aurait-il pu donner toute sa mesure ? - il est perfectible. Et ils sont bien quelques douzaines de chercheurs, dont tels ou tels ont peut-être un grain de génie, qui travaillent à le perfectionner. Nous sommes de ce chef à la veille de plus d'un coup de théâtre. Tout d'abord nous allons voir le téléphone haut parleur. C'est-à-dire que plus ne sera besoin pour converser par téléphone, de vous déranger pour prendre en main l'appareil, et vous coller contre le pertuis de l'entendement une conque métallique plus ou moins suspecte de souillures infectieuses, pendant que vous vous exténuez à crier tue-tête, la bouche tout près d'une planchette également malpropre. Une fois la communication établie, vous pourrez tailler une bavette avec votre interlocuteur invisible, les mains et les oreilles libres, sur le ton qui vous plaira, absolument comme on parle à travers une porte ouverte d'une pièce à l'autre d'un même appartement.
Je sais au moins trois appareils qui donnent une solution acceptable de ce problème et s'en disputent le record. L'un est suisse, le second français, le troisième est hongrois. Dieu me garde de me prononcer entre ces trois appareils rivaux, quoique j'ai personnellement l'occasion de les expérimenter tous les trois. Tout ce que, jusqu'à nouvel ordre, il me plaît d'en dire, c'est que le téléphone hongrois est basé sur un principe différent du principe des deux autres, ce qui lui permet de se combiner, le cas échéant, avec eux. Alors, en effet que les inventeurs français et suisse se sont attachés à perfectionner les microphones, l'inventeur hongrois, lui, a limité ses effort à l'amélioration de la ligne elle-même, sur laquelle un artifice spécial renforce la puissance du son grâce à l'accumulation des actions magnétiques, sans altérer le timbre, ni augmenter la résistance.
Qui dit téléphone haut parleur, dit ipso facto téléphone à longue distance. Le moment approche où la distance va devenir - ce qu'elle est déjà pour la télégraphie - un facteur négligeable, où, par conséquent, l'on pourra converser aussi aisément de Paris à Lisbonne, à Naples, à Bucarest, à Constantinople, à Moscou, voire même Pékin, que de la Madeleine à la Bastille. S'ensuit-il qu'on pourra converser de même avec New-York ou Buenos Aires, Hanoi ou Johannesburg ? That is the question ! La téléphonie sous-marine est, en effet, en raison de la haute capacité des câbles immergés toute une autre affaire comportant des difficultés sui generis ! Mais l'inventeur hongrois se flatte de les avoir d'ores et déjà résolues. Il n'a peut-être pas tort. En tout cas, nous serons bientôt fixés là-dessus, car je crois savoir qu'il ne va pas tarder à être mis au pied du mur.
Tout cela n'est rien encore à côté du téléphone enregistreur, crée par le savant français à l'aide d'une ingénieuse combinaison avec le phonographe.
Dites-vous bien ceci, mes chers lecteurs : c'est que, le jour où cette affaire là aura définitivement conquis droit de cité, peu importera quand vous téléphonerez à quelqu'un, que ce quelqu'un soit ou non chez lui. S'il est sorti, votre communication n'en aura pas moins été recueillie par un cylindre phonographique, auquel il lui sera loisible de la faire répéter autant de fois qu'il pourra lui plaire à son retour.
C'est déjà joli. Mais on m'annonce au dernier moment plus fort et mieux encore. Il paraît qu'à Berlin on vient de mettre à l'essai sur une assez considérable échelle un nouveau système d'intercommunication permettant aux abonnés de s'entretenir directement sans avoir à passer par l'intermédiaire du bureau central.
Cette fois, les demoiselles du téléphone n'ont qu'à se bien tenir, il ne s'agit de rien moins que de se priver de leurs services.
Vous pensez bien que nous ne sommes pas au bout et que nous sommes appelés à en voir bien d'autres. Mais, c'est sans doute assez pour aujourd'hui. A chaque jour suffit son progrès !
Emile Gautier. (LM)

Téléphone franco-allemand.
La direction supérieure des postes adresse à la rédaction du Courrier de Metz la rectification suivante :
L'information publiée dans votre numéro du 24 janvier sous le titre "Téléphone franco-allemand", disant que le directeur des postes et télégraphes de Nancy se serait rendu à Metz afin d'arrêter avec son collègue allemand de Metz les dernières dispositions en vue de l'ouverture du téléphone franco-allemand, n'est pas exacte. La direction supérieure des postes de Metz ne sait pas davantage quand le service téléphonique avec la France entrera en exploitation, si Metz pourra converser avec Berlin et Paris, ni, enfin, quelles seront les taxes des conversations entre la France et l'Allemagne.
Vous êtes prié de rectifier dans ce sens votre information du 24." Nous renvoyons nos lecteurs à ce sujet à notre numéro du 23 janvier, où nous avons publié une information analogue provenant du Temps. (LM)

Mercredi 21 février 1900
Le service téléphonique public de Metz compte les trois nouveaux abonnés suivants :
Restaurant Brauneberg, rue Bonne-Ruelle, 2, sous le numéro 216 ;
L. Schard et Cie, moulin de la ville de Metz, rue du Pont de la Préfecture, 2, sous le numéro 226 ;
Maison L. S. Cahen et fils, Achile de Roos, successeur, commerce de grains, rue Ambroise-Thomas, 1, avec le numéro 226. (LM)

Jeudi 1er mars 1900
L'administration des Postes et Télégraphes a l'intention d'agrandir sous peu le réseau téléphonique à Metz, à Ars-sur-Moselle, Hagondange, Kurzel, Maizières-lès-Metz et Rombas. Les personnes qui ont l'intention de devenir abonnées du service téléphonique de leur localité sont priées d'en aviser l'administration d'ici au 15 mars.
A Metz, la taxe fondamentale pour chaque abonné dont l'appareil n'est pas à plus de 5 kilomètres du bureau central est de 120 Mk ; ou bien, l'abonné aura à verser 60 Mk, taxe fondamentale, et pour le moins 20 Mk pour les correspondances. Dans les autres localités ci-dessus indiquées, la taxe fondamentale est de 80 mark. (LM)

Mardi 13 mars 1900
On annonce que la ligne téléphonique Paris-Metz-Berlin sera inaugurée d'ici à l'ouverture de l'exposition universelle de 1900. (LM)

Mardi 20 mars 1900
Le téléphone Paris-Metz-Berlin.
On assure que la ligne téléphonique Berlin-Metz-Paris sera inaugurée d'ici à l'ouverture de l'exposition universelle de 1900, c'est-à-dire vers le milieu d'avril. (LM)

Mercredi 21 mars 1900
L'administration des télégraphes a l'intention de créer dans le courant de l'année, des services téléphoniques à Dieuze, Morhange et Rémilly et de les mettre en correspondance avec Metz et Sarrebourg. La taxe sera de 80 Mk par an. Les demandes d'abonnement sont à adresser, avant le 1er avril, aux bureaux des postes de ces trois localités. (LM)

Samedi 31 mars 1900
Les services téléphoniques de Metz, Thionville, Forbach, Hayange, Rombas, Sarreguemines, Uckange et Algrange seront reliés à partir du 1er avril avec Hombourg (Palatinat). La taxe des conversations sera portée dans la liste supplémentaire des abonnés qui va paraître incessamment. (LM)

Vendredi 6 avril 1900
Depuis le 1er avril, les taxes pour les communications téléphoniques ont été notablement modifiées. Tandis que jusqu'à ce jour, on payait 25 pf pour une conversation de trois minutes jusqu'à 50 kilomètres de distance et 1 mark pour toute distance supérieure, la taxe est fixée aujourd'hui: à 20 pf pour une distance de 25 km, à 25 pf jusqu'à 50 km, à 50 pf jusqu'à 100 km, à 1 Mk jusqu'à 500 km, à 1 Mk 50 jusqu'à 1000 km et à 2 Mk pour les distances supérieures. Ces modifications constituent en général une réduction des droits actuels. (LM)

Samedi 7 avril 1900
Courrier de Paris, Jeudi 10 heures du soir (Chambre des députés). Séance du jeudi 5 avril.
Le téléphone franco-allemand.
Voici un extrait du projet de loi présenté à la chambre des députés par M. Delcassé, ministre des Affaires étrangères, relativement à l'installation du service téléphonique entre la France et l'Allemagne.
Article 5. Taxe des communications.
En Allemagne.
A deux francs (2 fr.) pour les communications originaires ou à destination des centres téléphoniques situés entre la frontière et une ligne partant de Gronau, passant par Paderborn, Cassel, Meiningen, Ansbach, Ingolstadt, Munich et, de là, directement au sud jusqu'à la frontière autrichienne (1re zone); Les villes désignées au paragraphe précédent font partie de la 1re zone ;
A quatre francs (4 fr.) pour les communications originaires ou à destination des autres centres téléphoniques (2e zone).
Pour les relations limitrophes échangées entre des centres téléphoniques respectivement situés :
En France, dans les départements du Doubs, de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, de la Haute-Saône (y compris le territoire de Belfort) et des Vosges ;
Et en Allemagne, dans l'arrondissement de Trèves et la principauté de Birkenfeld, en Alsace-Lorraine et dans la grand-duché de Bade, excepté la partie située au nord d'une ligne allant de Lauterbourg à un point de la frontière bado-wurtembergeoise, près de Gernsbach, et la partie située à l'est d'une ligne allant d'un point de la même frontière, au nord de Saint-Georgen à Waldshut.
Il est appliqué une taxe totale de deux francs cinquante centimes ( 2 fr. 50 ), à partager en parties égales entre les deux offices.
Cette taxe est exceptionnellement réduite à un franc vingt-cinq centimes (1 fr. 25), soit 0 fr. 625 pour chaque office, pour les relations entre villes reliées par des lignes ou sections de ligne dont la longueur réelle ne dépasse pas soixante-quinze kilomètres (75 kilom.).
Les taxes élémentaires prévues ci-dessus sont respectivement triplées pour les communications privées urgentes ayant priorité sur les communications privées ordinaires, sans pouvoir toutefois excéder, en aucun cas, quinze francs (15 fr.), pour une conversation de trois minutes.
Les administrations pourront, d'un commun accord, modifier les taxes élémentaires et les réduire pendant les heures de nuit. (LM)

Jeudi 12 avril 1900
Avis. Afin de donner toute facilité aux abonnés et aux personnes utilisant la communication téléphonique du réseau de Metz et des postes avoisinants pour la réception et l'envoi de télégrammes, les dispositions suivantes ont été arrêtées :
A. Communications de télégrammes reçus
1° La taxe de transmission d'un télégramme à l'abonné est fixée, quel que soit le nombre de mots, à 10 pfg.
La communication ne s'effectue que sur demande de l'abonné. Les télégrammes rédigés en langage chiffré, en langue étrangère ou en langage conventionnel ne pourront être transmis. Toutefois, il est laissé à la latitude du chef du bureau téléphonique d'en autoriser ou d'en refuser la transmission, si le contenu ne semble offrir aucun danger au point de vue général. En tous cas, la transmission devra s'effectuer par messagers si l'on suppose que ce mode d'envoi sera plus rapide et plus sûr. (Exemple : télégramme très long) ou si la transmission par messager semble répondre à l'intention de l'expéditeur (félicitations pour fêtes de famille).
2° Les télégrammes à destination de Berlin pourront être transmis par cette voie à la condition seulement de porter une indication d'adresse abrégée convenue ou si le premier mot spécifie la communication téléphonique avec désignation du bureau et du numéro. Cette indication peut être donnée par un seul nombre déplacé à volonté, le premier chiffre donnant l'indication du bureau transmetteur et le second, le numéro de la communication. Exemple : 61 642 = Bureau VI, n°1642. -Bureau 1A ne doit être désigné que par le chiffre 1. -Dans ce cas, il n'est pas utile d'indiquer la rue ni le numéro de la maison. Les destinataires de télégrammes habitant Berlin qui n'ont pas déposé d'adresse télégraphique abrégée devront prendre soin, s'ils désirent que communication de télégrammes par voie téléphonique leur soit donnée, non seulement d'en adresser la demande à l'Office central des télégraphes, mais aussi d'aviser leur correspondant d'avoir à indiquer en tête du télégramme le bureau et le numéro de communication.
Pour les télégrammes à d'autres destinations que Berlin, s'ils peuvent être transmis téléphoniquement, la spécification de la transmission par téléphone doit être également indiquée. Toutefois, dans ce cas comme dans les cas précédents, ce mode de transmission ne doit être employé que si le destinataire en a formulé la demande.
3° Les télégrammes parlés -messages téléphoniques- seront adressés sous enveloppe par la poste avec le nom et le domicile du destinataire. En dehors de la taxe indiquée sur l'enveloppe, aucune autre perception ne sera exigée.
La taxe sur la transmission d'un télégramme par téléphone ne sera pas perçue si elle a été acquittée par l'expéditeur (X.P.). L'excédent de la somme versée -s'il dépasse le montant à percevoir par le messager, ne sera pas remboursé.
B. Réception des télégrammes expédiés
1° La taxe de réception est fixée à un pfennig par mot (minimum 20 pfg.) Les excédents seront élevés à la somme ronde la plus approchée en suivant la graduation décimale.
2° Les dépêches qui ne pourront être transmises télégraphiquement mais par la poste ou par un exprès seront également acceptées et transmises par lettre ou carte postale. Le prix du port de ces lettres ou de ces cartes devra être acquitté d'avance.
3° Les taxes télégraphiques, taxes de réception ou de transmission, seront payées par l'abonné à présentation d'une facture.
Metz, le 6 avril 1900.
Le Directeur général des Postes. (LM)

Vendredi 4 mai 1900
Téléphone automate.
Dans le but de faciliter au public l'utilisation du téléphone, la Direction supérieure des Postes a l'intention d'installer dans un magasin, un débit ou un hôtel de la partie est de la ville, soit dans la rue des Allemands ou dans les environs, un téléphone automate relié au réseau téléphonique de la ville. Moyennant 10 pf, le public pourrait ainsi communiquer avec les abonnés du réseau de la ville ; des conversations avec les abonnés du dehors ne seraient pas permises. Les recettes provenant de l'utilisation de l'automate seront versées à la caisse postale. L'administration des Postes ne supporterait aucune sorte de frais soit pour le local dans lequel on installera l'appareil automate, soit pour la surveillance de celui-ci. En outre, il faut que le public ait accès au local pendant les heures de service du bureau téléphonique. Les offres devront être adressées jusqu'au 5 mai à la direction supérieure des Postes. (LM)

Mercredi 23 mai 1900
Courrier de Paris. Lundi 10 heures du soir.
Le téléphone Paris-Berlin.
Le journal officiel du 18 mai publie le décret portant approbation de la convention conclue entre la France et l'Allemagne pour régler le service de la correspondance téléphonique entre ces deux pays. (LM)

Jeudi 24 mai 1900
Les bureaux téléphoniques de Thionville, Forbach, Hayange, Metz, Rombach, Sarrebourg, Sarreguemines, Hagondange et Uckange sont reliés désormais avec le bureau d'Erstein en Alsace. La taxe pour une conversation ordinaire de trois minutes est fixée à 1 Mk. (LM)

Jeudi 31 mai 1900
Liste des nouveaux abonnés au téléphone depuis le 30 avril jusqu'au 21 mai.
Fabrique d'articles de construction de A. Siebel, succursale à Metz, dépôt au port du Canal, n° de la communication : 552 ; Th. Goldschmidt, manufacture de cuir, 24, rue du Pont-St-Georges, n°544 ; Walter Sturmer, marchand de cigares, 18, rue de l'Esplanade, n°218 ; Hôpital Sainte-Blandine, 8, rue de la Gendarmerie, n°209 ; Mathias Oetringer, électro-technicien, 11, rue du Faisan, n°546 ; Auguste David, marchand de grains, 5, rue Saint-Thiébault, n°530 ; Serot, marchand de fer, route de Magny; Henri Pauly, entrepreneur et sculpteur, 28, Plantières, n°40 ; Ernest Stadelmann, entrepreneur de bâtiments, 4, Plantières, n°246 ; Bleyler-Wilms, 27, rue Mazelle ; Bleyler-Wilms, 9, rue du Commerce ; Société électrique, section Metz, installation d'électricité, route de La Ronde, Devant-les-Ponts ; Fonderie de fer de Metz Kunster et Kremer, fonderie à Devant-les-Ponts, 167, route de Woippy, n°529 ; Louis Demuth, marchand de cigares en gros et en détail, 3, rue du Petit-Paris, n°538 ; S. Nachbar, agences, 8, rue du Haut-Poirier, n°550 ; Leichert Ferdinand, serrurerie, 35, rue des Jardins, n°545 ; Emile Goulon, entrepreneur de bâtiments, 5, rue Saint-Clément, n°520 ; Journal "Le Lorrain", propriétaire M. l'abbé Collin, 14, rue des Clercs, n°31 ; Boistaux F.S. (maison Schmit), marchand de comestibles, 2, rue Chaplerue, n°532 ; Koelsch Willy, restaurateur (Münchener Bürgerbrau), 1, rue de l'Esplanade, n°534 ; Paul Aubertin, vins et spiritueux, agent et commissionnaire, 45 II, rue Serpenoise, n°536 ; Gustave Rivoiret, épicier, 18, rue Mazelle, n°56 ; Pierre Maurer, marchand de vins en gros, 18, rue Nexirue, n°237 ; Gustave Herizog, architecte expert, rue Saint-Louis, n°227 ; Lucien Epstein, lithographe, matériel de bureau et papier d'emballage en gros, 14, rue de la Chèvre, n°505 ; Charles Francke, Brême, succursale Metz (E. Winkert), construction d'usines à gaz, électricité, à Metz, n°549 ; Michel Eberschweiler, négociant, 68-70, rue des Allemands, n°537 ; M. Fischer, épicier, coin de la rue Serpenoise, n°54; N. Reinert, marchand de bois à Metz, 10, rue du Lancieu, n°2 ; Théodore Kolbach, négociant, 20, rue de Ladoucette, dans la cour, n°519. (LM)

Samedi 2 juin 1900
Le 1er juin, il sera ouvert à Rosheim un bureau téléphonique public correspondant avec tous les bureaux téléphoniques des circonscriptions postales de Strasbourg, Constance, Carlsruhe, Metz, Trèves et Francfort-sur-le Main. Le même jour, le service téléphonique sera ouvert entre Radolfzell et les bureaux téléphoniques des villes d'Alsace. (LM)

Dimanche 17 juin 1900
Du 17 mai au 2 juin, le téléphone a été installé pour les nouveaux abonnés dont les noms suivent :
Frédéric Roth, représentant de commerce, 9, rue Serpenoise (n°35) ; Roederer et Cie, fabrique de champagne, à Longeville (n°89) ; Dr Müller, conseiller de justice, 4, rue de l'Esplanade (n°80) ; Schaefer, charcutier, 12, rue du Palais (n°559) ; H. Haug, représentant de commerce, 3, rue de la Paix (n°560) ; Société la Réforme du Crédit, rue Neuve-Saint-Louis (n°557) ; H. Scriba, librairie, 20, place de Chambre (n°84) ; F. Kopp, commerce de bières en gros, 46, rue de l'Evêché (n°562) ; F. Bierck, pharmacien, Sablon (n°83) ; P. Epstein, représentant de commerce, 22, rue du Change (n°507) ; A. Hirster, brasserie, 14, rue de l'Evêché (n°87) ; P. Heinen, directeur des tuileries lorraines, Sablon (n°201 bis) ; B. Mayer, vins en gros, 33, rue Mazelle (n°524) ; Brasserie Saint-Nicolas de Basse-Yutz, rue Mazelle (n°558) ; H. Voit, ingénieur, représentant de la Société Siemens et Halske, Plantières (n°501). (LM)

Mardi 18 juin 1900
Le téléphone Metz-Mancy.
La Chambre de commerce de Nancy informe que la ligne téléphonique Nancy-Metz est terminée depuis le 1er janvier et que, seules, les lenteurs de l'administration en retardent la mise en service, vient de demander instamment à MM. les députés du département de vouloir bien intervenir près des pouvoirs publics, pour que les formalités nécessaires soient remplies et qu'un terme soit mis à ce retard inexplicable. (LM)

Dimanche 24 juin 1900
Les nouveaux abonnés dont les noms suivent sont reliés au réseau téléphonique de Metz.
Oscar Fischer, confect. et costumes, 1 r. du Petit-Paris (514) ; François Emrich, entrepreneur à Devant-les-Ponts (533) ; C. Grabau, représentant de commerce à Scy (10) ; Etablissement des diaconesses dit "Mathildenstift", 2 rempart Belle-Isle (93) ; Dr Frantz, médecin, 30 rue de l'Evêché (97) ; David Mendel, boucher, 6 rue Ste-Marie (564) ; F. Teiten, agences, 53 place de Chambre (563). (LM)

Samedi 30 juin 1900
Les microphones. Après que les localités voisines ont été pourvues d'appareils téléphoniques dits "microphones", on vient de commencer, à Metz, la pose de ces nouveaux appareils. Les microphones sont munis d'une petite boîte parafoudre qui les met à l'abri des variations électriques de l'atmosphère en temps d'orage. (LM)

Jeudi 5 juillet 1900
Téléphone Paris-Berlin.
D'après les dernières informations, les travaux à établir pour les communications téléphoniques sont complètement terminés sur le territoire français. En Allemagne, les travaux sont achevés depuis des mois, de sorte qu'aucune difficulté ne s'oppose plus à l'ouverture de la communication entre Paris et Berlin. Toutefois, il est indispensable d'exécuter des essais maintenant, afin de s'assurer si la transmission peut s'effectuer facilement et au gré des abonnés. Les abonnés de Berlin qui pensent avoir des conversations fréquentes avec Paris seront pourvus d'un microphone qui donnera au son plus de force et plus de clarté. L'ouverture de l'exploitation n'est plus subordonnée qu'au résultat de ces essais. Pendant les heures de séance de la Bourse, la communication téléphonique directe sera à la disposition de cet établissement. (LM)

Dimanche 15 juillet 1900
Le téléphone entre l'Alsace et la France.
L'essai des communications téléphoniques entre l'Alsace et la France vient d'avoir lieu par un échange de correspondance entre Mulhouse et Paris-Belfort-Besançon-Langres-Troyes-etc.
L'ouverture officielle de la ligne aura lieu dans quelques jours.
Et Metz ? A quand l'ouverture du réseau qui devait déjà être livré à l'exploitation depuis plusieurs mois ? (LM)

Jeudi 2 août 1900
Le réseau téléphonique qui relie l'Allemagne et la France est achevé. Il se comporte des lignes Berlin-Paris (1200 km), Berlin-Francfort-Paris, Metz-Nancy et Mulhouse-Belfort.
Les frais de construction de ce réseau sur territoire allemand se sont élevés à 1 milliard et 1/2 de mark. Pour établir le tarif des conversations (durée trois minutes), dans tout l'Empire comme en France, on a établi deux zones : la première est un rayon de 300 km des deux côtés de la frontière, la seconde zone comprend, dans les deux pays, les parties du territoire situées au-delà de la première zone.
La taxe d'une conversation entre localités de la première zone, des deux pays, est de 3 Mk ; entre localités de la première zone allemande et de la deuxième zone française, de 5 Mk ; entre localité de la deuxième zone des deux pays, 6 Mk 50.
Pour les conversations entre les localités d'Alsace-Lorraine, du district de Trèves, de la principauté de Birkenfeld et d'une partie du pays de Bade, d'une part, et les départements du Doubs, de la Haute-Saône, de Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, des Vosges et Belfort, de l'autre, situées à environ 100 km des deux côtés de la frontière, on a prévu une taxe de faveur de 2 Mk. Enfin la taxe sera réduite à 1 Mk pour les communications entre les localités suivantes : Nancy, Metz et Hagondange ; Malzéville, Dombasle.(LM)

Vendredi 3 août 1900
Des bureaux auxiliaires de télégraphe avec communication téléphonique ont été ouverts à Eichhoff et à Essesdorf (Lorraine). (LM)

Téléphone automatique.
A dater d'aujourd'hui 2 août, 3 téléphones automatiques sont livrés à l'usage public. La taxe pour une conversation en ville seulement est de 10 pfg. Ces appareils se trouvent :
1° Dans le grand corridor de la mairie, place d'Armes,
2° Au guichet du bureau de poste, 2, place de la Comédie,
3° Dans l'établissement de la brasserie « Bürgerbrau », rue Mazelle, 2.
Un mode d'emploi est adapté à chaque appareil. En outre la taxe pour une conversation tenue aux postes téléphoniques des bureaux du télégraphe et de la gare, bureau de poste n°3 avec un abonné de la ville a été déduite à 10 pf. (LM)

Dimanche 5 août 1900
Nouveaux abonnés au téléphone. N°515, Lametz, successeur, fabrique chimique, Vallières ; 509, G. Hertrog, scierie et fabrique de chaux, Vallières ; 565, Ed. Poll, négociant, 1 bis rue de la chèvre ; 113, Emile Klein, marchand de vins en gros et distillateur, 2 et 4 rue Chèvremont ; 569, L. Weil, négociant et propriétaire d'une tuilerie, 5-6 avenue Serpenoise ; 567, Henry Bouchy, représentant de commerce, 2 rue du Pont-des-Roches ; 568, Oulimann, notaire, 11-13, rue de la Tête-d'Or ; 572, A. Moses, bijoutier et horloger, 8, rue de l'Esplanade ; 570, Corhumel, Porr, successeur, pharmacien, 82, rue Serpenoise ; 573, Joseph Schmidt, fournisseur d'articles militaires, 95, rue Mazelle ; 101, Adolphe Hirsch, épicier en gros, 27, rue des Allemands ; 112, Ed. Winkert, négociant, chargé d'affaires de la maison Karl Franke à Brème, 28, Grand'rue, Longeville ; 566, Siegfierd Salomon, négociant et fournisseur militaire, 3, rue Belle-Isle ; 117, Otto Lametz, successeur, fabrique chimique, Vallières, 17, rue des Clercs ; 128, N. Laudauer, cuir en gros, 7, place de Chambre ; 547, Sichel, magasin de chaussures, 11, rue du Petit-Paris ; 3, Best, château d'Augny. (LM)

Jeudi 9 août 1900
Le téléphone Paris-Berlin.
C'est hier 7 août, dans l'après-midi que, la première communication téléphonique a été échangée entre la Bourse de Berlin et la Bourse de Paris. Les expériences ont pleinement réussi et l'audition s'opère très nettement.
Quand à la mise en communication de Metz et Paris, elle est imminente, puisque hier matin, nous avons eu la curiosité de la demander au bureau téléphonique, comme si la ligne était livrée à l'exploitation, et il nous a été répondu qu'elle serait donnée sous très peu de jours.

Lignes téléphoniques nouvelles.
Les communications téléphoniques peuvent être échangées depuis le 6 août entre Metz et Rombas, d'une part, et entre Metz et Oberstein, d'autre part. La taxe pour un entretien d'une durée de trois minutes est fixé à 50 pf. (LM)

Mardi 14 août 1900
Enfin ! Le service téléphonique entre l'Allemagne et la France et vice-versa sera ouvert au public le 15 août. (LM)

Mercerdi 15 août 1900
Les communications téléphoniques sont ouvertes entre Algrange, Aumetz, Audun-le-Tiche, Uckange d'un côté ; de l'autre avec Manderscheid et Daun. La taxe pour une conversation ordinaire avec Daun, de la durée de trois minutes est de 1 mark ; avec Manderscheid, d'Algrange et de Fontoy, 1 mark ; d'Aumetz, Audun-le-Tiche, Thionville,Hagondange, Algrange, Rombas et Uckange, 50 pf. (LM)

Dernière heure.
Ouverture des communications téléphoniques avec la France.
La Direction supérieure des Postes adresse l'avis suivant :
« Les communications téléphoniques avec la France, dans la direction Metz-Nancy sont ouvertes à dater du jeudi 15 août.
La taxe des communications pour une conversation d'une durée de trois minutes a été fixée comme suit : Entre Metz et Nancy, Malzéville, Dombasle, Pont-St-Vincent, Champigneulles, Frouard, Maxéville : 1 mark.
Entre Metz et Pont-à-Mousson ..... etc ..... : 2 mark.
Entre Metz et Paris, St-Denis, Châlons-sur-Marne (Marne), Suippes, Courtisols, Ste-Ménehould, Vitry-le-François, Epernay, St-Dizier (Haute-Marne), Chaumont, Versailles (Seine-et-Oise), Fontainebleau (Seine-et-Marne), Melun : 3 mark.
Pour les communications entre Hagondange et Nancy : 1 mark.
Entre Hagondange et Paris, Epinal (Vosges), Bar-le-Duc (Meuse), Malzéville, Dombasle, Lunéville, Vézelise, Pont-St-Vincent, Champigneulles, Frouard, Maréville, Longwy, Toul, Blauville-sur-l'eau : 2 mark.
Entre Hagondange et Paris : 3 mark.
Entre Rombas et Nancy : 2 mark. » (LM)

Dimanche 19 août 1900
Dans la colonne « Alsace ».
Strasbourg. Téléphone. La correspondance téléphonique a été ouverte, hier, entre l'Alsace et la France. Sont admis provisoirement à cette correspondance les réseaux de Strasbourg, Mulhouse, Benfeld, Bischwiller, Colmar, Guebwiller, Kaysersberg, Sainte-Marie-aux-Mines, Masevaux, Molsheim, Munster, Obernai, Ribeauvillé, Saint-Louis, Sehlestadt, Thann et Wesserling.
La conversation de 3 minutes coûte, suivant la distance, 1, 2 ou 3 mark. Pour les conversations urgentes, la taxe est triplée. On peut se renseigner aux bureaux de téléphone sur les localités françaises qui sont reliées et sur le montant de la taxe à payer. (LM)

Vendredi 24 août 1900
Téléphone. Répondant à une question de la Chambre de commerce de Strasbourg, le Ministère d'Alsace-Lorraine a fait savoir que les droits d'enregistrement ne seront plus perçus pour les contrats d'abonnement au téléphone, qui seront désormais aussi exempts du timbre. La déclaration d'assentiment de la part des propriétaires d'immeubles est encore soumise, par contre, au timbre de dimension. (LM)

Vendredi 7 septembre 1900
Le réseau téléphonique de Brumath relié avec les réseaux des régions de Strasbourg, Constance, Karlsruhe, Metz, Trèves et Francfort fonctionnera à partir de demain. (LM)

Samedi 15 septembre 1900
Télégraphe. Des bureaux télégraphiques avec téléphone ont été ouverts à Dieblingen et à Iplingen. Un bureau télégraphique a été adjoint au bureau de poste auxiliaire de Kemplich. En même temps, un poste téléphonique à l'usage du public a été ouvert dans ce bureau. (LM)

Dimanche 16 septembre 1900
Le service téléphonique a été ouvert aux bureaux de poste de Saint-Anarin et de Moosch, de même qu'entre tous les bureaux téléphoniques d'Alsace-Lorraine et Sickenheim. (LM)

Mercredi 19 septembre 1900
Le service téléphonique est ouvert avec Metz, Hagondange et Rombas d'une part, et Rouffach et Wasselonne d'autre part. La taxe pour une conversation ordinaire de trois minutes est de 1 mark. (LM)

Nouveaux abonnés au réseau téléphonique de Metz.
149, M. F. Nitzche, architecte et entrepreneur, port du canal ; 143, Camille Federspiel, marchand de bois, place du Saulcy, 42 ; 576, M; le Dr Cramer, place St-Louis, 2 ; 577, M. A. Watier, épicier, rue Fabert, 11. (LM)

Dimanche 23 septembre 1900
Le service téléphonique a été ouvert entre Metz, Hagondange, Rombas d'une part et Hochfelden d'autre part.La taxe pour une conversation ordinaire de trois minutes est de 1 mark. (LM)

Mardi 25 septembre 1900
Le service téléphonique public a été ouvert aux agences postales de Schwindratzheim, Alteckendorf et Ettendorfg, ainsi qu'entre Sandhausen (près Heidelberg), Oberkirch et Appenweier d'une part et les bureaux téléphoniques de l'Alsace d'autre part. (LM)

Mardi 2 octobre 1900
Le service postal du polygone de Haguenau a été fermé le 30 septembre.
Le service téléphonique a été ouvert entre les bureaux téléphoniques des villes d'Alsace d'une part et Biberach, Gengenbach, Haslach et Hausach d'autre part. (LM)

Jeudi 4 octobre 1900
A partir du 1er octobre, le réseau de Brumath sera mis en communication avec ceux de Bamberg, Nuremberg et Furth ; les réseaux de Strasbourg et de Mulhouse seront mis en communication avec celui de Munich et des environs, à titre d'essai. Le prix de la conversation de trois minutes entre ces diverses localités est de 1 mark. (LM)

Vendredi 5 octobre 1900
Les communications téléphoniques sont établies entre Metz, Hagondange et Rombas, d'une part, et Illkirch-Grafenstaden et Geispolsheim, d'autre part. La taxe pour une conversation ordinaire n'excédant pas trois minutes est de 1 mark. (LM)

Les localités suivantes sont admises à communiquer par le téléphone avec Metz et Thionville, Beckerholz, Bibische, Bouzonville, Filsdorf, Halsdorf, Hombourg, Kédange, Kemplich, Kirchnaumen, Launsdorf, Luttange, Mandern, Monneren, Waldweisdorf, Waldwiese.
Selon les distances, la taxe est de 20 ou de 25 pf. pour une conversation ordinaire de 3 minutes. (LM)

Samedi 6 octobre 1900
Les communications téléphoniques sont établies entre Metz, Hagondange et Rombas d'une part, et Sennheim d'autre part. La taxe pour une conversation de trois minutes est de 1 mark. (LM)

Dimanche 7 octobre 1900
Des communications téléphoniques ont été établies entre les localités suivantes : Metz, Amanvillers, Ancy-sur-Moselle, Ars, Châtel-Saint-Germain, Gorze, Moulins, Novéant, Corny,Rezonville, Vionville, Maizières-lès-Metz, Malacourt, Marange-Silvange, Montois-la-Montagne, Pierrevillers, Rombach, Roncourt, Rosselange, Sainte-Marie-aux-Chênes, Saint-Privat-la-Montagne, Vernéville.
Le prix d'une conversation pour la durée de trois minutes est de 20 ou 25 pf. (LM)

Samedi 13 octobre 1900
Un poste de communications téléphoniques a été établi à Rémilly. On pourra communiquer avec les localités suivantes moyennant la taxe indiquée à côté du nom de chaque localité pour une conversation de 3 minutes.
Algrange 25 pf ; Ars-sur-Moselle 25 pf ; Aulnois-sur-Seille 20 pf ; Aumetz 50 pf ; Baudrecourt 20 pf ; Béchy 20 pf ; Bioncourt 25 pf ; Château-Salins 25 pf ; Delme 20 pf ; Audun-le-Tiche 50 pf ; Thionville 25 pf ; Dieuze 25 pf ; Fontoy 25 pf ; Forbach 25 pf ; Grémecy 25 pf ; Grossblittersdorf 25 pf ; Hagondange 25 pf ; Hannocourt 20 pf ; Hayange 25 pf ; Jallaucourt 25 pf ; Kurzel 20 pf ; Liocourt 20 pf ; Lucy 20 pf ; Luppy 20 pf ; Maizières-lès-Metz 20 pf ; Manhoué 20 pf ; Metz 20 pf ; Morhange 20 pf; Phalsbourg 50 pf ; Rombas 25 pf ; Sarralbe 25 pf ; Sarrebourg 50 pf ; Sarreguemines 25 pf ; Saint-Avold 25 pf ; Saint-Epvre 20 pf ; Sierck 25 pf ; Solgne 20 pf ; Strasbourg 1 mark ; Tragny 20 pf ; Uckange 25 pf ; Wasselonne 50 pf ; Saverne 50 pf. (LM)

Mardi 16 octobre 1900
Le téléphone franco-allemand.
L'administration des postes allemandes entreprend des négociations avec la France, afin de rendre possible les communications téléphoniques pendant la nuit. (LM)

Mercredi 24 octobre 1900
Le service téléphonique entre les bureaux téléphoniques publics d'Alsace-Lorraine d'une part et Ars-sur-Moselle, Fontoy et Courcelles d'autre part a été ouvert le 16 octobre. (LM)

Jeudi 25 octobre 1900
Le service téléphonique a été inauguré entre Metz, Ars, Hagondange, Kurzel et Rombas, d'une part, et Bouxviller d'autre part. La taxe pour une conversation ordinaire d'une durée de trois minutes est de 50 pf. pour Metz et Kurzel et de 1 m. pour les autres localités. (LM)

Vendredi 26 octobre 1900
Le service téléphonique a été ouvert entre Sarralbe et les bureaux téléphoniques des villes d'Alsace. (LM)

Jeudi 8 novembre 1900
Des communications téléphoniques sont ouvertes entre Metz, Ars, Hagondange, Kurzel et Rombach, d'une part, ainsi que Sarre-Union d'autre part. La taxe pour une conversation ordinaire de la durée de 3 minutes est de 25 pf. pour Kurzel et 50 pf. pour les autres localités. (LM)

Vendredi 9 novembre 1900
Avis postal. La ville de Dieuze vient d'être reliée au réseau téléphonique général.
Des conversations de 3 minutes pourront être échangées avec les localités suivantes : (100 localités avec le prix de la communication)

A Dieuze, des communications téléphoniques ont été établies entre MM. Blum Paul, marchand de grains, rue de la gare, le même, Grand'rue, 39 ; Dreher et Lehmann, denrées coloniales, 11, rue des Halles ; usine à gaz Dieuze, Kemmer et Cie ; Latschat (Crédit coopératif) banque et assurance, 16, rue des Halles ; Ruben Abraham, Grand'rue, le même, rue de la Gare ; Sabotier Lucien, négociant, place des Salines, 1 (Saline Dieuze). (LM)

Mercredi 21 novembre 1900
Le service téléphonique est ouvert entre Metz, Ars, Hagondange et Kurzel d'une part, et Ingweiler d'autre part. La taxe pour une conversation ordinaire d'une durée de trois minutes est de 50 pf. pour Metz et Kurzel, et de 1 mark pour toutes les autres localités. (LM)

Mardi 4 décembre 1900
Nouveaux abonnés au téléphone.
N°596, fabrique de malt, François Engels et Cie, Devant-les-Ponts, route de Woippy.
591, Louis Meier, 43, Ban-St-Martin.
602, Hundt, restaurant Sauvage.
605, Administration de la Synagogue, 43, rue de l'Arsenal.
166, Hennes frères, maison de gros, boucherie et charcuterie, à l'abattoir.
133, Félix Tuteur, fabrique de savon, 39, rue du Champé.
110, Alfred Dérozier, marchand de gibier et de volaille, 12, rue Serpenoise.
608, Jean Mayam, entrepreneur de transports, 9, rue Sainte-Marie.
607, Auguste Didem, architecte et entrepreneur de bâtiments, Queuleu, 126, rue de l'Eglise.
144, Frédéric-Adolph Boesner, ingénieur civil, Longeville, route de Scy, 17.
610, Z. Weber, confiseur, 15, rue du Palais.
609, Louis Bazin, notaire, 36, place Saint-Louis.
611, Direction de la prison.
612, Hermann Schlusselbourg, agence commerciale, commissions, 67, rue Saint-Marcel.
77, L. Gottlieb, Sablon.
98, Le Messin, 4 bis, rue du Lancieu, 3 accessoires.
174, 34° division, bureau 45 II, rue Serpenoise.
614, Eugène Rheims, représentant de commerce, 47, rue Mazelle.
615, H. Hedo, marchand de vin en gros, 3, rue Belle-Isle.
616, Jules Mayet, café du Théâtre, 3, place de la Comédie.
617, Ernest Legris fils, fabrique de chaussures, 36, rue Mazelle. (LM)

Samedi 15 décembre 1900
Des bureaux téléphoniques ont été ouverts à Beblenheim, Oberhof, Soultzbach-le-Haut et Eckarkswiller. (LM)

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Vendredi 4 janvier 1901
Chambre de commerce.
Samedi prochain, 5 janvier, la Chambre de commerce de Metz tiendra une séance plénière pour délibérer entre autres sur les questions suivantes :
Proposition concernant l'établissement d'une ligne téléphonique entre Metz et Luxembourg ; requête concernant l'intercalation de Metz ou de la région industrielle lorraine dans la ligne téléphonique Berlin-Metz-Nancy-Paris. (LM)

Mercredi 9 janvier 1901
L'administration des Postes et Télégraphes vient de publier un nouvel annuaire des abonnés aux différents réseaux téléphoniques de la Lorraine. On trouve également dans cette brochure, une table alphabétique de toutes les localités avec lesquelles le public est admis à communiquer par téléphone avec indication des taxes respectives. (LM)

Vendredi 11 janvier 1901
Chambre de commerce, audience du 5 janvier.
- Des démarches seront faites en lieu compétent en vue de l'établissement d'une ligne téléphonique entre Metz et le grand-duché du Luxembourg.
- Des démarches seront également faites en vue de l'intercalation de Metz, respectivement de la région industrielle lorraine dans la ligne téléphonique Berlin-Metz-Nancy-Paris.
On fait remarquer avec juste raison à ce sujet qu'il est au moins bizarre que l'on ne puisse pas actuellement correspondre directement par téléphone de Metz à Berlin, tandis qu'on le peut de Metz à Paris. (LM)

Vendredi 25 janvier 1901
Des bureaux téléphoniques publics ont été ouverts aux agences postales de Sigolsheim, Kienzheim, Bennwihr, Mittelwihr, ainsi qu'au bureau de poste de Marmoutier. (LM)

Jeudi 31 janvier 1901
Des communications téléphoniques pourront être établies à partir du 1er février entre Berlin et Dieppe, Elboeuf, Epernay, Fontainebleau, Le Havre, Lyon, Melun, Orléans, Reims, Rouen, Saint-Denis et Versailles ainsi qu'entre Paris et Charlottenbourg et Postdam. (LM)

Samedi 9 février 1901
Le service téléphonique a été ouvert entre tous les bureaux téléphoniques publics des villes d'Alsace, d'une part, et Herbolzheim, d'autre part. (LM)

Dimanche 17 février 1901
Les lignes téléphoniques projetées.
Au printemps prochain, l'administration des téléphones projette de relier les lignes déjà existantes à Dieuze, Forbach, Hayange, Metz, Morhange, Sarrebourg, Sarreguemines et Thionville; ces travaux préparatoires doivent être exécutés dès maintenant. Comme ces préparations pourraient durer assez longtemps, il est nécessaire que les personnes qui désirent être raccordées au réseau téléphonique, en fassent la demande au plus tard le 15 mars prochain. A Metz, les déclarations doivent être adressées au bureau du télégraphe; dans les autres localités, aux bureaux de poste où l'on délivrera les formulaires et où l'on fournira tous les renseignements nécessaires.
Les déclarations faites après le 15 mars, entraîneront des retards et ne pourront être prises en considération que si l'intéressé s'engage à rembourser les frais supplémentaires qui s'élèvent à 15 marks au minimum. (LM)

Mercredi 27 février 1901
Les communications téléphoniques ont été étendues aux localités françaises ci-après désignées. (Le prix d'une conversation ordinaire de trois minutes est indiqué pour chaque localité)
Bezange-la-Grande, Briey, Carignan, Joeuf (M et M), Lay-St-Christophe (M et M), Le Valtin (Vosges), Longuyon (M et M), Montmédy (Meuse), Mourmelon-le-Grand, Réméreville, Reims (Marne), St-Amé (Vosges), St-Mihiel (Meuse), St-Nicolas-de-Port, Sedan (Ardennes), Stenay (Meuse). (LM)

Vendredi 1er mars 1901
L'administration téléphonique a établi la communication téléphonique avec les abonnés dont les numéros et les noms suivent : (45 noms et 4 suppressions). (LM)

Mardi 5 mars 1901
A dater du 1er mars, un bureau de poste nouveau fonctionnera à Folklingen, circonscription postale de Morsbach (Lorraine). (LM)

Mercredi 6 mars 1901
Les nouvelles communications téléphoniques.
Ce matin, l'administration des téléphones essayait les nouvelles communications établies entre Metz et les différentes villes de France.
Ce matin, nous avons donc eu le plaisir de causer avec Orléans, Amiens et Compiègne. Nous avons profité de l'occasion pour nous livrer à quelques observations météorologiques. Quel temps fait-il ? -avons-nous demandé- et des trois points nous est arrivé le même mot, affreux, il pleut à verse ! Donc, nous n'avons pas le droit de nous plaindre. (LM)

Annonce.
Téléphones et porte-voix, etc. Sonnettes électriques. Travail soigné et garanti. Eug. Fourquin, rue de Bique, 6 bis.

Vendredi 8 mars 1901
Les communications téléphoniques.
Ce matin, pour continuer la série d'essais des communications téléphoniques nouvelles établies, nous avons causé avec Rouen à 8 h 1/2 -heure française, naturellement- la capitale de la Normandie se chauffant sous un beau soleil et la température dont jouissaient les Normands était essentiellement douce. Les veinards !
A propos de communication téléphonique, profitons de l'occasion pour rectifier la dernière liste d'abonnés publiée par le Messin en modifiant le nom de M. Etling, marchand de fromage en gros, rue de la Fontaine sous le n° 623. (LM)

Samedi 9 mars 1901
Chambre de commerce, séance plénière du 2 mars 1901.
3° a) Depuis longtemps déjà -et de nouveau, par une lettre récente de la direction supérieure des Postes- l'espoir est fourni qu'il pourra être établi une ligne téléphonique entre la Lorraine, principalement la région industrielle, entre Metz et Thionville et le grand-duché du Luxembourg.
Il est urgent, au point de vue des intérêts économiques du pays, que ce projet soit réalisé au plus tôt. La Chambre décide de pétitionner une fois de plus en ce sens.
b) A la suite d'une réponse défavorable de M. le secrétaire d'Etat à l'Office des Postes de l'Empire, S. Ex. M. de Podbielski, à la demande de la Chambre au sujet de l'intercalation de la ville de Metz dans les communications téléphoniques directes avec Berlin, sur la grande ligne existante Berlin-Paris, il est résolu d'insister de nouveau vivement à cet égard, en faisant spécialement ressortir que, puisque douze localités de minime importance, situées en France peuvent communiquer directement avec Berlin, il doit bien être possible et il n'est que juste de prendre les mêmes dispositions pour Metz.
c) La Chambre décide de pétitionner en lieux compétents pour que dans l'extension continue des lignes téléphoniques, il soit pris plus d'égards en faveur des lignes de Metz vers l'Allemagne du sud, rive droite du Rhin, particulièrement vers les grandes villes notamment surtout vers les grandes places commerciales. d) La Chambre décide de faire des démarches pour l'intercalation directe du bureau téléphonique de Sarrebourg dans le réseau de Nancy. Etant donné que d'autres localités, telles que Uckange, Rombas, Hayange, etc, sont reliées directement avec Nancy, il est évidemment possible et juste de relier également le réseau de Sarrebourg avec la capitale de la Lorraine française, avec laquelle Sarrebourg a des rapports d'affaires constants.
e) Le public commercial de la place de Metz éprouve vivement les inconvénients qui résultent du fait que l'expédition de la « Grande vitesse » à la gare de Metz n'est pas reliée au réseau téléphonique local. A l'arrivée des envois en « Petite vitesse », les destinataires en reçoivent l'avis par voie téléphonique. Il est étrange qu'il n'en soit pas de même pour les arrivages en « Grande vitesse ». Une installation téléphonique à la « Grande vitesse » s'impose également sous tous les rapports et la Chambre adresse, en vue de son obtention, une requête à M. le président de la Direction générale des chemins de fer en Alsace-Lorraine à Strasbourg. (LM)

Mardi 12 mars 1901
Le service téléphonique a été ouvert entre les bureaux téléphoniques publics des villes d'Alsace d'une part, et Ladenburg d'autre part. (LM)

Mercredi 27 mars 1901
Communications téléphoniques nouvelles. (4) (LM)

Dimanche et lundi 19-20 mai 1901
Les abonnés au téléphone dont les noms suivent ont été reliés au réseau téléphonique: (40) dont 684. A. Alt, propriétaire, Woippy, 45 rue de l'église, magasin Metz, 3 rue de la Petite-Boucherie. 685. A. Alt, quincaillier pour bâtiments et installation d'eau, 1-3, rue de la Petite-Boucherie. (LM)

Samedi 25 mai 1901
Chambre de commerce.
A une requête adressée à Son Excellence M. le Secrétaire d'Etat à l'Office des Postes, la Chambre vient de recevoir la réponse suivante :
« La ligne téléphonique entre Metz et Berlin a été ouverte au public le 12 avril dernier.
L'établissement d'une ligne pour la partie de l'Allemagne sud située sur la rive droite du Rhin n'est pas encore possible pour le moment; il sera toutefois tenu compte des désirs de la Chambre, dès que les circonstances le permettront. » (LM)

Dimanche et lundi 26-27 mai 1901
A dater du 23 mai, les communications téléphoniques pourront être échangées entre Gaggenau (Bade) et une partie de l'Alsace (liste des localités). (LM)

Jeudi 30 mai 1901
Les bureaux téléphoniques publics établis à Devant-les-Ponts, Montigny, Plappeville et Woippy ont été admis à communiquer avec les localités suivantes. Nous indiquons entre parenthèses la taxe en pfennige prélevée pour chaque localité.
Algrange (20), Ars (20), Dieuze (40), Forbach (25), Grossblittersdorf (50), Hagondange (20), Hayange (20), Kurzel (20), Maizières-lès-Metz (20), Morhange (25), Oberhombourg (25), Phalsbourg (50), Remilly (20), Rombas (20), Sarrebourg (50), Sarreguemines (50), St-Avold (25), Sierk (25), Thionville (20), Uckange (20).
La taxe entre Montigny, d'une part, et Devant-les-Ponts, Plappeville et Woippy, d'autre part, est de 20 pf. pour une conversation de trois minutes.
(Article du mercredi 29 dans la Metzer Zeitung, avec en plus :)
Ouverture de la communication téléphonique à Courcelles-sur-Nied.
Taxe prélevée en pfennig pour les localités suivantes :
Béchy (20), Thionville (25), Dieuze (25), Hagondange (25), Kurzel (20), Luppy (20), Maizières (20), Metz (20), Morhange (20), Remilly (20), Sanry (Nied) (20), Sarrebourg (50), St-Avold (25), Solgne (20), Tragny (20).
Se sont abonnés :
1) Collin Emile, entrepreneur et sculpteur, Willers-Laquenexy.
2) Dampfziegelwerk, Courcelles a. Nied. (LM)

Jeudi 6 juin 1901
L'administration a établi les nouvelles communications suivantes : (6) (LM)

Jeudi 20 juin 1901
Chambre de commerce, séance du 11 juin 1901.
La Chambre de commerce vient de recevoir de Son Excellence M. le secrétaire d'Etat à l'Office des Postes, à Berlin, la communication suivante en réponse à la requête qu'elle lui avait adressée le 22 mai dernier.
La direction supérieure des Postes à Metz est autorisée à ouvrir, à partir du 1er juillet prochain, le service téléphonique entre Metz et Mannheim. (LM)

Dimanche 30 juin et lundi 1er juillet 1901
Le public ignore généralement qu'il existe une série de postes téléphoniques accessibles à toutes les heures du jour et de la nuit, et qui permettent de signaler rapidement au poste des sapeurs-pompiers les incendies pouvant se déclarer dans un quartier déterminé, sans qu'il soit nécessaire, comme on le fait d'ordinaire, de courir sur la place d'Armes pour donner l'alarme de vive voix. Pendant la journée, on peut même recourir à l'appareil du plus proche abonné, chaque abonné se faisant certainement un devoir de mettre le téléphone à la disposition du public pour le cas d'incendie.
Voici les postes téléphoniques publics pour signaler les incendies :
- Rue du Pont-Saint-Georges, 18, pharm. Heurich, n°44
- Rue Saint-Marcel, 27, Koessler, maître de postes, n°27
- Rue de Paris, 10, Rehmenklau, boucher, n°57
- Théâtre municipal, pl. de la Comédie (concierge), n°14
- Impasse Chaplerue, Thomas, loueur de voitures, n°164
- Place de l'Abreuvoir, 8, Joosten, fab. d'eau minér. n°60
- Rue de Trois-Boulangers, 4, Direction de police, n°88
- Rue du Pont-Sailly, 20-22, pharmacie Magot, n°561
- Bureau de l'octroi, porte Chambière, n°535
- = = de Thionville, n°593
- = = de France, n°531
- = = Serpenoise, n°571
- = = St-Thiébaultt, n°597
- = = Mazelle, n°589
- = = des Allemands, n°554. (LM)

Samedi 27 juillet 1901
Un bureau téléphonique a été ouvert à Novéant-Corny. Des conversations peuvent être échangées entre le nouveau bureau et les localités suivantes :
Amanvillers, Ancy, Arry, Ars, Augny, Châtel-St-Germain, Coin, Coin-les-Cuvry, Cuvry, Fey, Gravelotte, Gorze, Lorry-Mardigny, Maizières-lès-Metz, Malancourt, Maran-ge-Silvange, Metz, Montigny, Montois-la-Montagne, Moulins, Pierrevillers, Rezonville, Roncourt, St-Hubert, Ste-Marie-aux-Chênes, St-Privat, Verneville et Vionville.
La taxe pour un entretien de trois minutes avec ces localités est de 20 pf.; avec Rombas et Rosselange 25 pf. (LM)

Dimanche 28 et lundi 29 juillet 1901
L'administration des postes a l'intention de donner une plus grande extension aux réseaux téléphoniques à Thionville, Dieuze, Forbach, Hayange, Metz, Morhange, Sarrebourg et Sarreguemines.
En raison des préparatifs nécessaires à cet effet, il faut que les déclarations de nouveaux abonnements parviennent avant le 15 août prochain aux autorités respectives. Les bureaux de postes tiennent à la disposition du public les formulaires de déclaration. (LM)

Samedi 3 août 1901
Des bureaux téléphoniques publics directement rattachés au réseau téléphonique de Metz sont installés au bureau de postes à Devant-les-Ponts, Longeville-lès-Metz, Montigny, Plantières-Queuleu et St-Julien. Les bureaux téléphoniques publics sont admis à communiquer avec des bureaux du dehors et à profiter du service téléphonique franco-allemand et dans la même mesure et aux mêmes taxes que les abonnés du réseau téléphonique de la ville de Metz. La taxe pour chaque conversation entre un de ces bureaux et un abonné du réseau de Metz est de 10 pf.; en sens inverse, il est prélevé en outre une taxe de 25 pf. pour appeler au bureau la personne avec laquelle un abonné de Metz désire s'entretenir. (LM)

Mardi 6 août 1901
Chambre de commerce. Extrait de la séance plénière du 27 juillet 1901.
5° Plusieurs intéressés, demeurant à Bitche, s'étaient adressés à la Chambre de commerce en vue de l'établissement d'un réseau téléphonique à Bitche avec jonction au réseau général, et la Chambre avait transmis ces vœux à la direction supérieure des Postes à Metz.
Il en résulte de la correspondance échangée sur cette question avec les intéressés, depuis l'année 1899, et que la direction supérieure a communiquée à la Chambre, que cette dernière n'est pas dans la situation de devoir faire à cet égard de nouvelles démarches.
La direction supérieure des Postes ayant, du reste, prévu dans le prochain budget, les travaux d'établissement du téléphone à Bitche, à condition que, d'ici là, les intéressés de cette ville se soient déclarés prêts à fournir la garantie exigée par les règlements, il sera fait aux requérants les communications nécessaires. (LM)

Jeudi 8 août 1901
L'administration des téléphones a établi les communications suivantes dans les mois de juillet et août: (27) dont
219, Bureau téléphonique public à l'agence postale de Devant-les-Ponts
220, = = Longeville
221, = = Montigny
222, = = Plantières
223, = = Saint-Julien (LM)

Samedi 24 août 1901
Chronique Parisienne
Le journal téléphonique
Il me semble qu'on ne parle pas assez d'une innovation scientifique véritablement merveilleuse et qui, cependant, à la différence de tant d'autres innovations scientifiques, non moins merveilleuses sur le papier, a le mérite de fonctionner régulièrement depuis plusieurs années déjà, à la grande satisfaction des intéressés.
Je veux parler du journal téléphonique Telefon Hermondo de Buda-Pesth. Vous entendez bien ?
Un journal téléphone, c'est-à-dire un journal qui vous raconte verbalement chez vous, à domicile, les nouvelles et les potins du jour, sauf à vous faire servir par les meilleurs artistes, pendant les entractes, un morceau de musique instrumentale ou un air d'opéra! N'est-ce pas quelque chose comme un miracle ?
Ce miracle est pourtant devenu, depuis 1893, une réalité presque banale pour les Hongrois.
Il y a huit ans, tout au début de l'entreprise, due au génie du fameux électricien Teodor Paskas, le réseau du Telefon Hermondo ne dépassait pas 69 kilomètres. Aujourd'hui, il ne comprend pas moins de 250 ou 300 lieues, et le nombre de ses abonnés atteint plusieurs milliers.
Il va de soi que cela n'a pas marché tout seul, et les difficultés techniques, pour ne parler que de celle-là, ont été assez considérables pour décourager tout autre homme que Paskas, dont l'énergie, la patience et l'habileté devaient finir par triompher de tous les obstacles.
Aujourd'hui, rien ne « cloche » plus et le journal téléphone fonctionne avec autant d'aisance, d'ordre et de régularité que le mieux organisé des journaux écrits. Au surplus, ce journal bizarre se fait absolument de la même façon que n'importe quel journal ordinaire, en ce sens que les rédacteurs vont aux nouvelles et rédigent leurs articles absolument comme si leur « copie » devait aller à la composition. C'est ici seulement que commencent les difficultés et que s'amorce l'originalité.
Au lieu d'être remis à des typographes à frais d'impression, les articles sont remis à des « aboyeurs », c'est-à-dire à des gens ayant la voix nette et sonore et les poumons solides, dont la mission consiste à les réciter par le téléphone -par l'intermédiaire, bien entendu, de dispositifs spéciaux- à la foule des abonnés.
Il y en a pour tous les goûts, pour ceux qui ont besoin d'informations rapides comme pour ceux qui préfèrent les articles de fond, pour les amateurs de science comme pour les amateurs de faits divers, de littérature, de critique artistique ou de théâtre, de renseignements sportifs, financiers ou commerciaux, de mercuriales ou de cancans. Toutes les rubriques traditionnelles de la presse courante sont religieusement conservées, à ceci près qu'on les dicte à distance, en verbe intelligible au lieu de les imprimer en noir sur blanc.
Tout est combiné, du reste, pour que la communication orale aux abonnés de ces diverses rubriques se fasse au moment opportun. Cela commence à huit heures du matin pour finir à onze heures du soir, dans un ordre tel que tout un chacun peut en prendre à sa convenance, d'après un programme préétabli et qui ne change jamais. Libre donc à l'abonné qui connaît ce programme, de ne prêter l'oreille que quand le tour est venu des choses qui l'intéressent.
L'homme de bourse, le négociant, le politicien reçoivent ainsi de demi-heure en demi-heure soit le cours des valeurs ou des marchandises, soit les échos parlementaires ou les informations de l'étranger. Idem pour le monsieur que passionnent les courses de chevaux, de cycles ou d'automobiles, les régates, les matches et les records de toute espèce. Idem pour l'avocat, l'avoué, l'homme de loi, désireux de suivre de loin toutes les péripéties d'un procès.
A deux heures de l'après-midi, enfin, pour couronner l'édifice, un bulletin sommaire des événements et des bruits de la matinée, est téléphoné aux gens pressés, ainsi mis au courant, sans se déranger, en cinq minutes, de tout ce qui a pu se passer d'important.
Il va de soi, d'ailleurs, que si, dans la journée, ou même dans la nuit, une fois la communication définitivement interrompue et le journal bouclé, il survient un événement grave ou simplement sensationnel -la mort de Krüger ou de l'empereur Guillaume, le naufrage du ballon de Santos-Dumont, l'incendie du Théâtre-Français, l'arrivée de Stiegler ou l'assassinat de Waldeck Rousseau- une sonnerie d'alarme prévient les abonnés qu'il arrive quelque chose d'anormal, dont, séance tenante, il leur fait part. Entre temps, on offre aux-dits abonnés, tantôt un régal oratoire ou musical (avec le programme des spectacles), tantôt un fragment de sermon ou de conférence, tantôt un morceau de déclamation- le tout emprunté aux meilleures sources. Toute la lyre.
Une pareille installation, direz-vous peut-être, doit coûter extrêmement cher, et il ne peut y avoir que des gens « calés » à s'en payer le luxe... Erreur! chers amis! L'abonnement au Telefon Hermondo, dont je crains de n'avoir pas exposé les prodigieux avantages en termes assez suggestifs, ne revient pas à plus de 36 francs par an, soit 3 francs par mois -2 sous par jour!- moins que le Temps ou le Figaro !
On ne paye pas, par ailleurs, les frais de premier établissement, et l'abonné est toujours libre de résilier son contrat à la fin de chaque trimestre.
Aussi la clientèle va-t-elle toujours grossissante.
Cependant, la ville de Buda-Pesth a, jusqu'ici, conservé le monopole original. Il n'est pas, en effet, ni en Europe, ni ailleurs, une seule autre grande ville qui ait songé jusqu'ici à suivre l'exemple des riverains du Danube.
Peu s'en est fallu, cependant, que Paris n'emboîta le pas. Voici quelque quatre ou cinq ans de cela; je puis en parler savamment, ayant failli d'assez près être indirectement mêlé à l'affaire.
Le projet, très séduisant, consistait de même à communiquer instantanément aux Parisiens de bonne volonté, moyennant une faible redevance, toutes les nouvelles du jour au fur et à mesure de leur réception au poste central: fluctuations de la Bourse, résultats des « Curses », comptes rendus des Chambres et des Sociétés savantes, des premières représentations, des assemblées d'actionnaires, etc, en un mot tous les événements de la vie quotidienne condensés et transmis avec la rapidité qu'exigent les conditions actuelles du travail et des affaires.
L'accueil le plus bienveillant avait été fait à l'idée et, le 29 mars 1895, sur la proposition de M. de Selvez, alors directeur général des Postes, le ministre du Commerce, M. André Lebon, voulut bien rendre un arrêté autorisant l'initiateur, M. Charles Mouton, (je précise), à créer ce journal, baptisé par anticipation la Chronique téléphonique, au moyen d'un réseau spécial.
La Préfecture de police et la Sûreté générale avaient également donné leur autorisation. Tout semblait donc devoir aller comme sur Déroulède (Paul).
Malheureusement, tandis que les bonnes gens de Buda-Pesth ont la possibilité d'utiliser, pour leurs transmissions, des fils aériens coûtant quelques sous le mètre courant, les règlements exigèrent, à Paris, une canalisation souterraine avec câbles sous plomb. L'affaire devenait une entreprise colossale et ruineuse. Voilà comment et pourquoi la Chronique téléphonique n'a pas vu le jour.
Ce n'est pas la première affaire que le formalisme administratif aura tuée dans l'oeuf, et ce ne sera pas la dernière.
Il n'empêche que la Frrrance sera toujours la Frrrance, et que les Frrrançais, « peuple de braves », seront toujours les Frrrançais...
Hip! Hip! Hurrah!
Emile Gautier
(Reproduction interdite)(LM)

Mercredi 4 septembre 1901
Des communications téléphoniques ont été installées à Abreschwiller... (LM)

Mardi 24 septembre 1901
Le Moniteur officiel de l'Empire annonce qu'à partir du 1er octobre, le service de nuit sera établi sur les lignes téléphoniques Berlin-Munich, Berlin-Nuremberg, Francfort-Munich, Francfort-Nuremberg.
Le Moniteur officiel de l'Empire publie en même temps les dispositions concernant l'emploi du téléphone pendant les heures de nuit: les abonnés pourront dorénavant communiquer gratuitement, de 9 heures du soir à 7 heures du matin en été, et de 9 heures du soir à 8 heures du matin en hiver. Les conversations de personnes non abonnées, qu'elles soient urgentes ou non, pourront avoir lieu aux mêmes conditions que de jour, mais seulement aux heures qui ne sont pas prises par les abonnés.
Les abonnements doivent être au moins d'un mois; la taxe pour les conversations d'abonnés comporte la moitié du prix des conversations équivalentes pour les non abonnés. Le minimum de la durée d'une conversation est fixée à 6 minutes, le maximum à 12 minutes. (LM)

Samedi 5 octobre 1901
Des communications téléphoniques ont été établies entre le bureau central et les localités de Bouzonville et Kédange. Des conversations peuvent être échangées avec les localités suivantes:
Algrange, Altkirch, Ars-sur-Moselle, Aumetz, Barr, Beckerholz, Beckingen, Benfeld, Berncastel, Bévange, Bibisch, Bischweiler, Bitbourg, Boulay, Bous, Bouzonville, Brumath, Buchsweiler, Château-Salins, Coblence, Cologne, Colmar, Daun, Delme, Audun-le-Tiche, Devant-les-Ponts, Thionville, Dieuze, Drulingen, Erstein, Faulquemont, Fontoy, Filsdorf, Forbach, Guebviller, Gelmingen, Gross-Blittersdorf, Gross-Hettingen, Moyeuvre-Grande, Haguenau, Hagondange, Halsdorf, Hayange, Hochfelden, Hombourg (Lorraine), Illingen, Ingweiler, Ittersdorf, Kalk, Kanfen, Kaysersberg, Kédange, Kehl, Kemplich, Kirchnaumen, Knutange, Kurzel, Launsdorf, Longeville, Lutange, Maizières, Mandern, Markirch, Markolsheim, Masmünster, Merzig, Metz, Morhange, Molsheim, Monnern, Montigny, Mulhouse, Mülheim (Rhin), Munster (Als), Neunkirchen (départ. de Trèves), Niedaltdorf, Niederbronn, Novéant-Corny, Oberebnheim, Oberhombourg, Oberstein, Oetrange, Ottange, Pfaffdenhofen (Als), Phalsbourg, Plantières-Queuleu, Ribeauvillé, Remilly, Rombach, Rosheim, Rufach, Rüttgen, Sarralbe, Sarrebourg (Lor.), Saarburg (dép. de Trèves), Sarreguemines, Saarlouis, Sarrunion, Saint-Avold, Saint-Franz, Saint-Jean (Sarre), Saint-Julien, Saint-Louis (Als), Saint-Wendel, Saverne, Schirmeck, Schlettstadt, Schönecken, Sennheim, Sierck, Soetrich, Strasbourg, Sulzbach, Thann, Trèves, Uckange, Völklingen, Waldwelsdorf, Waldwiese, Wasselnheim, Wissembourg, Wesserling, Wittlich, Wörth, Wollmerange. (LM)

Ont été reliés aux communications téléphoniques :
a) Au téléphone de Bouzonville : 3, Schweigmann, médecin cantonal, rue de la Gare; 4, Fonderie métallurgique Lorraine ; 5, Nenig, commerce de vins et d'épicerie, Grand'rue 204 ; 6, Schuttel, notaire, bureau ; 7, Huck, commerce de fer, Grand'rue 94; 8, Dr. Philips, médecin cantonal, Grand'rue ; 9, Salmon F., brasseur, Freisdorf.
b) A Kédange : 3, Becker Paul, fabrique de chaux, Metzerwiese ; 4, Wantzen, notaire, Metzerwiese ; 5, Bemer et Schwarz, fabrique de chaux, Metzerwiese ; 5, les mêmes, maison n°7 ; 6, G. Semin, fabrique de mortier, fabrique à la gare de Kédange ; 7, Wilhelm Werner Beyer, fabrique de mortier ; 9, Endorf, gare; 10, Semin Gustave, fabrique de mortier, Endorf, grande route, 25 ; 11, Dr. Renmaler, médecin cantonal, Kédange. (LM)

Samedi 26 octobre 1901
Le service téléphonique a été ouvert entre Habsheim et Sierenz d'une part, et Algrange, Ars, ... (LM)

Mardi 5 novembre 1901
Les communications suivantes ont été établies dans le courant du mois d'octobre: (22) (LM)

Vendredi 29 novembre 1901
Du 5 au 16 novembre, les nouveaux abonnés dont les noms suivent ont été reliés au téléphone: (9) (LM)

Dimanche 22 et lundi 23 décembre 1901
La direction supérieure des Postes nous communique un tableau duquel il ressort que le service téléphonique est ouvert entre Metz et 280 localités françaises des départements de la Seine, Seine-et-Oise et Seine-et-Marne. Thionville, Maizières-lès-Metz, Kurzel et Remilly peuvent communiquer par téléphone avec 103 de ces localités. La taxe pour une communication de trois minutes est fixée à 3 marks. Pour de plus amples renseignements, s'adresser aux bureaux téléphoniques. (LM)

Mardi 24 décembre 1901
Le service téléphonique a été ouvert entre Ars-sur-Moselle, Bouzonville, Forbach, Grossblittersdorf, Hagondange, Kurzel, Maizières-lès-Metz, Oberhomburg, Remilly, Sarralbe, Sarreguemines, Saint-Avold et Thionville, d'une part, et Saint-Wendel, d'autre part.
La taxe est de 25 pf., pour les communications entre Saint-Wendel et Bouzonville, Forbach, Grossblittersdorf et Sarreguemines, et de 50 pf. pour les communications avec les autres localités. (LM)

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