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  Dernière mise à jour : 9 février 2015

Presse locale : Informations, Faits divers, Courriers, Annonces ( 1972 )

Journaux consultés et abréviations utilisées Sources
Républicain Lorrain (RL)
Le Lorrain (LL)
  Les journaux consultés sont issus des collections de la Bibliothèque-Médiathèque de Metz-Pontiffroy,
des Archives municipales de Metz et des Archives départementales de la Moselle.
(références disponibles sur place)

| Année 1971 | Année 1972 : mai-août , septembre-décembre | Année 1973 |


Année 1972 (Janvier à avril)

Dimanche 2 janvier 1972
20.000 litres de tolual-styrène sur le ballast au triage de Woippy

Vendredi, vers 19 h 30, les sapeurs-pompiers de Metz furent appelés d’urgence pour intervenir en gare du triage de Woippy, Au poste de dépotage, endroit où ont lieu les transbordements de marchandises, une citerne contenant 20.000 litres de tolual-styrène, produit extrêmement dangereux, puisqu'il s'enflamme à la température de 30°, perdait son chargement. À la suite d’un tamponnement, le wagon avait été éventré. Les pompiers restèrent sur les lieux jusque vers minuit pour laver la citerne, épandre de la mousse carbonique sur toute la surface polluée par le liquide et s'assurer que tout danger d'explosion était écarté. Tout incident a pu être ainsi évité.

Médaille de la Famille française
Par arrêté préfectoral, la médaille de la Famille française est décernée aux mères de famille dont les noms suivent, afin de rendre hommage à leurs mérites et de leur témoigner la reconnaissance de la Nation :
- Médaille d’or
Woippy. – Mmes BRUSCHI, née Marie Zimmer ; PAULY, née Albertine Redercher, et TEGON, née Arlette Guilbaud.
- Médaille de bronze
Woippy. – Mmes BAUER, née Suzanne Vertaevel et DAUPHIN, née Jeannine Jacquot.

Consultation de nourrissons au centre médico-social la mercredi 5 de 13 h 30 à 15 heures.

Lundi 3 janvier 1972
Trois jeunes mineurs volent deux voitures qui sont retrouvées accidentées

Dans la nuit d'hier, trois jeunes gens âgés de moins de 18 ans, l'un demeurant à Woippy - Saint-Eloy et les deux autres habitant dans le quartier Chambière, se sont emparés de deux voitures en stationnement : une « 504 » et une « MG ». Ces voyous ont abandonné les véhicules, qui sont hors d'usage. Déjà spécialisés dans le vol de voitures, ces adolescents sont connus des services de police. L'un d'entre eux a été surpris sur l'autoroute Metz-Thionville, il y a quelques mois, dans une M.G. « empruntée ». Il avait pris la fuite alors que les agents de la brigade motocycliste voulaient l'appréhender.

Message de M. Demange conseiller général du canton de Woippy
« J’adresse à tous les habitants de mon canton mes meilleurs vœux de sante, de bonheur et surtout de prospérité à l’occasion de la nouvelle année.
Malgré les nuages qui s’accumulent sur l’économie de la Lorraine, je reste malgré tout optimiste quant à l’avenir de notre canton et de notre région sidérurgique.
Des signes avant-coureurs me permettent d'affirmer que la Lorraine, le département de la Moselle et surtout notre canton, connaîtront à nouveau la prospérité et la sécurité de l'emploi. Les travailleurs n’auront plus à craindre le lendemain et retrouveront la quiétude, tant sur leur chantier de travail qu’au sein du cercle familial. C’est le vœu que l’exprime pour la nouvelle année. »

Mardi 4 janvier 1972
Le marché des halles de METZ-NORD-LORRAINE sera prochainement

En projet depuis plus d'une décade et en chantier depuis le mois de juillet dernier, le « marché des Halles de Metz-Nord-Lorraine » sera prochainement inauguré sur la zone industrielle lourde de Metz-Nord.
Pour ses promoteurs, les grossistes en primeurs de la Moselle, ce sera notamment l'aboutissement mérité des longs efforts que commandait l'évolution de leur profession et de ses méthodes, Pour Metz, pour les professionnels comme pour leur clientèle, une page de l'histoire locale sera ainsi, en quelque sorte, officiellement tournée.
Dès le début du mois de février, en effet, le nouveau marché - qui est actuellement en voie d'achèvement - accueillera grossistes et maraichers de la région messine. Il consacrera ainsi l'abandon définitif, après dix-sept années d'une tradition elle-même étroitement liée à l'histoire messine, de la place de la Comédie, dont l'inadaptation - souvent dénoncée et toujours croissante - ne permettait plus aux « commerçants de l'aube » d'améliorer à la fois leurs conditions de travail et le service rendu à la clientèle.
Dans un domaine important de l'économie régionale, la ville de Metz aura franchi, une nouvelle et déterminante étape.

Initialement imposé par une impérieuse nécessité d’évolution, le Marché des Halles de Metz-Nord-Lorraine ne ressortira pas, terminé, que d’une unique notion de besoin. Il résultera, au contraire, de la volonté commune de ses futurs utilisateurs d’œuvrer avec efficacité pour réaliser l’évolution de leur profession et lui permettre de se développer.
Président du Syndicat des grossistes en primeurs de la Moselle, M. Raymond Thiriet, de Woippy, n’a jamais varié sur ce point : » Il nous fallait aller de l’avant ou mourir. Nous n’avions plus la possibilité de continuer à travailler place de la Comédie. Un transfert était absolument indispensable, surtout dans une ville comme Metz qui est en constante expansion… ». Ce point de vue, M. Thiriet, avec obstination, est parvenu à la faire partager par les maraîchers auxquels une partie du nouveau marché est en fait destinée. La municipalité a fait le reste en accordant aux promoteurs un gail emphytéotique d’une durée de soixante années pour l’utilisation, sur la Z.I.L., d’un terrain de trois hectares et en donnant sa garantie à l'emprunt de 250 millions d'A.F. que le Syndicat des grossistes a contracté auprès de la Banque Populaire de Lorraine.
Car l'envergure de l'opération se traduit aussi sur le plan financier, puisque son coût sera de l'ordre de 400 millions d'A.F. entièrement couverts par les seuls grossistes. Et leur syndicat ne compte guère plus qu'une vingtaine de membres dans la région messine !...
Une situation idéale
Ni trop grand ni trop petit, selon le vœu de ses promoteurs qui souhaitent pouvoir y créer une ambiance psychologique favorable, le nouveau marché dispose en fait, sur la Z.I.L., d’une situation idéale. A proximité immédiate de l'autoroute, non loin du centre de transit et à un jet de pierre des nouveaux entrepôts frigorifiques, il bénéficiera, dès le premier février prochain, d’une desserte ferroviaire, ce qui facilitera grandement l'acheminement des denrées. A cet effet, un quai a d'ores et déjà été réalisé.
Entrepris au mois de juillet dernier par la Société Demathieu et Bard, les travaux ont été rondement menés. Ainsi une halle est sortie de terre. D’une superficie de 5.000 m2, elle abritera un marché régional polyvalent des denrées alimentaires et des produits laitiers. Cinquante-quatre boxes, d'une superficie respective de 60 m2 la partagent et permettront, à l'intérieur, une harmonieuse répartition des activités, ainsi qu'un stockage beaucoup plus important que précédemment.
Rationnelles et économiques, ces installations doivent influer favorablement sur les prix de revient. Elles permettront ainsi aux professionnels de pratiquer des cours plus avantageux pour la clientèle et, partout, d’étendre l’influence et le rayonnement du futur marché.
D’une superficie de 800 m2, une deuxième halle sera exclusivement réservée aux maraîchers et aura un caractère municipal.
Un nouvel horaire
L’ensemble, c’est à rappeler, sera ouvert à tous les professionnels de la région. Pas question de créer un monopole.
Tandis que, pour la deuxième année consécutive, grossistes et maraîchers, abandonnant la place de la Comédie, ont installé leurs étals dans les bâtiments de la Foire internationale de Metz, sur la Z.I.L., la cadence accélérée des travaux a permis d’enregistrer, en quelques mois, de spectaculaires résultats. La grande halle est pratiquement achevée et la carcasse de la plus petite est actuellement en cours de réalisation.
« Si tout va bien et surtout si les conditions atmosphériques le permettent, affirme M. Raymond Thiriet, tout sera terminé pour la fin de ce mois. L’inauguration officielle des nouvelles installations pourrait ainsi avoir lieu au début u mois de février… ».
L’installation des grossistes et maraîchers suivra aussitôt. Elle se marquera de l’application de l’horaire qui est actuellement appliqué dans les grands marchés de France, à Rungis et à Lyon notamment, et qui est fixé de 13 à 19 heures.
En quittant la place de la Comédie, les « commerçants de l’aube » auront ainsi vécu à Metz. Leur succéderont des professionnels soucieux d’adapter leurs méthodes de travail à leur temps. Une page sera tournée.

• Les répétitions de musique auront lieu en janvier les mardis à 20 heures : batterie ; jeudis, à 20 heures : batterie et harmonie ; vendredis à 20 heures : harmonie ; samedi à 15 heures : solfège.

Mercredi 5 janvier 1972
« NOËL DE JOIE » au foyer des Quatre-Bornes
Installés depuis deux ans au rez-de-chaussée d’un immeuble H.L.M., rue Fleurus, les anciens du quartier des Quatre-Bornes y coulent, tous les mardis et vendredis des heures agréables.
Ce coquet petit appartement est aménagé avec goût, offrant aux habitués du foyer que dirige M. Louis Cayatte, un cadre accueillant et reposant. Hier, ils étaient une quarantaine à avoir bénéficié d’un goûter richement servi par les dames bénévoles à l’occasion de la remise de colis offerts par le « NOËL DE JOIE » de notre journal.
Puis, après les pâtisseries et les boissons rafraîchissantes, on profita de cette agréable réunion pour tirer les Rois. Les couronnes allèrent agrémenter les têtes blanches de M. Charles Pierre et de Madame Lucie Heichinger, dont l’éphémère royauté fut applaudie par l’ensemble de la sympathique assistance.

- Le concours de belote organisé par la section locale des engagés volontaires, a connu un vif succès. C’est finalement M. René Ravaine, qui, avec 2.973 points, a remporté le jambon fumé, devant MM. Regin (2.966 points) et Niccolucci (2739 points). Prochain concours le dimanche 30 janvier, à 15 heures, au café Paulin, rue de l’Eglise.
- La section locale de l’UNC tiendra son assemblée générale, le dimanche 23 janvier prochain, à 15 heures, au café National (Mauri), rue de Ladonchamps. Cette réunion sera placée sous la présidence de M. Parpant, président du groupe de Lorraine.

Jeudi 6 janvier 1972
• Après les fêtes de fin d’année, la bibliothèque pour tous ouvre à nouveau ses portes. La première permanence aura lieu ce vendredi 7 janvier, de 15 h 30 à 18 h 30, au presbytère de la rue de Biche.
Association populaire familiale, Woippy-Centre, quartiers Le Martet et du Roi
Les responsables de la commission loisirs jeunes rappellent aux adhérents que toutes les activités culturelles destinées aux enfants d’âge scolaire reprennent ce jeudi 6 janvier. Ils demandent aux enfants inscrits aux cours d’initiation à la natation de se présenter avec exactitude aux heures et lieu prévus.

Vendredi 7 janvier 1972
Dimanche prochain seront fêtées les fiançailles de Mlle Christine Mauri, fille de Mme et M. Gilbert Mauri, gérant du « Café National », avec M. Jean-Paul Regazzi, soudeur à Woippy.
Nos meilleurs vœux au jeune couple et nos compliments aux familles.

Samedi 8 janvier 1972
« Rien de réalisé en 1971 … mais des projets pour 1972 ! »

M. Debs entouré de ses conseillers municipaux
Les fêtes de fin d’année faisant désormais partie du passé, M. Debs, maire de Woippy, avait réuni hier les membres du conseil municipal pour les traditionnels vœux.
Rétrospective de l’année écoulée, espérances pour l’an futur, un tour d’horizon que M. Debs résuma en quelques mots : « Nous n’avons rien réalisé de marquant en 1971, mais nous avons des projets pour 1972, que nous ne tenons néanmoins pas à dévoiler. »

- La pharmacie Fleurentin, rue de l’Eglise, sera ouverte demain dimanche de 19 à 20 heures.
- Pour obtenir le médecin de service du samedi à 20 heures au lundi à 8 heures : téléphoner au 68.36.67.
• En football, demain dimanche, au stade Saint-Eloi. A 12 h 45 : AS Woippy IB - Saint-Julien ; à 14 h 30 ; AS Woippy IA - Béchy ; au stade Général-Gibon à 4 h 30 : FC Woippy IB - Onville.

A l’écoute de la M.J.C.
La section ping-pong de la MJC prépare activement son 5e challenge amateurs de tennis de table du Dr Bernard Schmitt, qui aura lieu le dimanche 16 janvier, dans le magnifique palais des sports de la localité.
Pour donner encore plus d’ampleur à ce challenge qui a remporté les années précédentes un immense succès, les joueurs de Meurthe-et-Moselle et du Grand-Duché de Luxembourg sont invités à y participer.
Les vainqueurs seront récompensés par une splendide coupe, ainsi que les médailles d’or, d’argent et de bronze, offertes par le Dr Bernard Schmitt.
Demain dimanche 9 janvier, à 19 h 30, dans les locaux de la MJC, tirage au sort suivi d’un apéritif offert gracieusement par les Ets. S.A. Berger.

Dimanche 9 janvier 1972
- Consultation des nourrissons pour le quartier du Roi, au centre médico-social, rue de Bourgogne, le mercredi 12, de 14 à 15 heures.
- La communion solennelle aura lieu le 21 mai prochain, jour de la Pentecôte. Se faire inscrire : pour Woippy-Centre et le quartier du Roi, au presbytère, 13, rue de Biche, tous les mercredis et vendredis du mois de janvier, entre 17 h 30 et 18 h 30 ; pour Woippy-Saint-Eloi, le quartier Boileau, Pré-Géni et Bonne-Fontaine, au presbytère, 2, rue Roget, tous les mardis et samedis de ce mois entre 18 h et 19 h. Prière d’apporter le livret de famille ou un certificat de baptême. Les enfants qui se suivent d’un an peuvent la faire ensemble. Après les inscriptions, les parents recevront une circulaire avec des renseignements complémentaires concernant les jours et heures de catéchisme. Pour la cérémonie, aucun costume n’est imposé. Liberté est laissée aux parents.

Mardi 11 janvier 1972
Heurts et malheurs

Heurté par un cyclomotoriste alors qu’il cheminait rue du Fort-Gambetta, hier matin vers 6 h 50, M. Hocine Bouguettouche, 37 ans, demeurant au foyer Sonacotra à Woippy-St-Eloi, a été contusionné. Il a rejoint son domicile après soins.

Les pongistes de la M.J.C. Woippy remettent en jeu le challenge « Docteur Bernard-Schmitt »
Organisé par la M.J.C., le traditionnel challenge de tennis de table « Docteur Bernard-Schmitt » sera remis en compétition, dimanche prochain, au palis des sports de Woippy.
Remporté l’année dernière par Martini, de la M.J.C. de Knutange, ce challenge, qui réunit une bonne centaine de pongistes venus des différentes M.J.C. et Foyers de jeunes de Moselle, Meurthe-et-Moselle et du Grand-Duché de Luxembourg, connaît chaque année un franc succès ; il devrait en être de même cette fois encore.
Outre la coupe offerte par le Dr Bernard Schmitt, les lauréats se verront remettre des médailles d’or, argent et de bronze.
Notre photo : les organisateurs présentent le challenge Bernard-Schmitt, qu’ils remettent en compétition.

Trois mères, médailles d’or de la Famille française
La médaille d’or de la Famille française a été décernée à trois mamans méritantes domiciliées dans l’agglomération messine.
À Châtel-Saint-Germain, …
Au 71 des cités Sonacotra à Woippy, Mme Mathieu BRUSCHI, née Marie Zimmer, 46 ans, native de Metz, élève encore six de ses enfants et deux petits-enfants. Son mari est carreleur. Elle a mis au monde douze enfants. Malgré tout, elle possède encore beaucoup de dynamisme pour tenir son ménage et s’occuper de son mari, actuellement malade. Son fils aîné, Daniel, soudeur, est veuf avec deux petits que sa mère élève. Robert et Gérard exercent également la profession de soudeur. Alain, lui, est dessinateur. Francine est agent hospitalier ; Josiane est stagiaire au centre hospitalier. Ensuite viennent Lucien, apprenti ; Ghislaine, Marlène, Marcelle, 9 ans, Brigitte et Sylvie, 7 ans.
À Woippy toujours, mais au 2 de la rue Robert-Schuman, Mme Marc TEGON, née Arlette Guilbaud, 40 ans, originaire de Savignac-sur-Leyze, dans le Lot-et-Garonne, s’occupe de ses dix enfants. Elle s’est mariée le 22 octobre 1950 à Villeneuve-sur-Lot et son époux est sous-chef de manœuvre à la S.N.C.F. L’aînée Denise, épouse Lentes, a un enfant. Le reste de la famille se compose ainsi : Christian, 18 ans, cuisinier ; Martine, 14 ans ; Danielle, 11 ans ; Patrick, 9 ans ; Patrice 8 ans ; Dominique, 6 ans ; Fabienne, 4 ans ; Sandrine, 2 ans, et Corinne, 1 an.
À ces mères de famille méritantes, nous présentons nos félicitations.

- Un petit chien de chasse de type Beagle, répondant au nom de « Pat » a été perdu le 7 janvier dans la cité de la rue de Metz. Prière de le rapporter à Mme Gleser, 3, rue du 17-Novembre.
• Le comité de l’Association locale des parents d’élèves se réunira demain mardi 11, à 20 h 15, dans le local de l’Inter-Association, rue de Biche. Il décidera de l’action à mener dans l’immédiat devant le refus de l’administration de programmer le C.E.S. pour 1972. La présence de tous est absolument indispensable.

Mercredi 12 janvier 1972
DIVERS
Robert (13 ans) mortellement blessé par une voiture à Woippy-Saint-Eloi
Un écolier a été renversé par une voiture et mortellement blessé, hier soir, vers 19 heures, à Woippy-Saint-Eloi.
L’accident s’est produit chemin de Saint-Eloi, alors que l’adolescent regagnait, la classe terminée, le domicile familial, 3.31, rue Gabriel-Poulmaire.
Il s’agit de Robert GALLET, 13 ans.
Transporté à l’hôpital Bon-Secours par une ambulance des sapeurs-pompiers, Robert succombait à ses terribles blessures au cours de ce transfert.
Une enquête a été ouverte afin d’établir les circonstances exactes de ce drame.

Heurts et malheurs
- Hier matin, à 8 heures, rue du Général-de-Gaulle à Woippy, face au numéro 13, un jeune écolier, Christian JOUAVILLE, 6 ans, demeurant 9, route de Thionville, à Saint-Remy, a été heurté, en descendant d’un car, par une fourgonnette.
Légèrement contusionné, l’enfant a été transporté par l’ambulance des sapeurs-pompiers à l’hôpital Bon-Secours. Après soins, la victime a regagné son domicile.
- Renversé par une voiture rue Ferdinand-Sechehaye, la petite Josette ROLL, 12 ans, a été transportée à l’hôpital Bon-Secours par les sapeurs-pompiers. Elle souffre de contusions multiples.

Woippy-Saint-Eloi
Une petite chienne de 3 ans, à pelage long blanc et noir, tête noire à grandes oreilles et portant deux taches noires sur le dos à été perdue. Elle porte un collier vert. La personne qui l’a recueillie est priée de bien vouloir la rapporter à Mme Singer, 48, rue du Fort-Gambetta à Saint-Eloi.

Jeudi 13 janvier 1972
DIVERS
On recherche les témoins de l’accident mortel du chemin Saint-Eloi
Dans notre édition d’hier nous avons relaté l’accident qui a coûté la vie au jeune Robert GAILLET, 11 ans, renversé par une voiture mardi, vers 19 h 20, chemin de Saint-Eloi, alors qu’il regagnait son domicile 8/31, rue Gabriel-Poulmaire. Grièvement blessé il décédait durant son transfert à l’hôpital Bon-Secours. Robert faisait partie d’une famille de 9 enfants dont le père, M. Albert GAILLET, exerce la profession de livreur. Ses obsèques auront lieu demain vendredi, à 15 h 30, en la chapelle de Woippy-Saint-Eloi. À la suite de cet accident la brigade des accidents invite tous témoins à se faire connaître 3, rue Edmond-Goudchaux à Metz, tél. 68.28.95.

• Réunion de l’Association des vétérans demain vendredi à 20 h 30, à la salle d’œuvres, rue de Biche. Présence de tous les joueurs et du comité souhaitée.

Vendredi 14 janvier 1972
Les mini-majorettes se produiront pour le challenge de tennis de table

Un important challenge de tennis de table se disputera dimanche de 9 à 18 h, au Palais des Sports Saint-Exupéry.
Le Dr Bernard Schmitt, donateur pour la 5e fois de ce challenge, remettra au vainqueur parmi les 100 joueurs de Meurthe-et-Moselle, de la Moselle et du Grand-Duché, une coupe et des médailles (or, argent et bronze) en présence des personnalités.
À cette occasion le groupe des mini-majorettes de Woippy effectuera une parade à 17 heures.

• En maintes occasions à été évoqué le cas des chiens errants et abandonnés qui divaguent dans les différents quartiers de la commune. De plus, la tranquillité des habitants est souvent troublée la nuit par des aboiements, voire des hurlements incessants.
Il est demandé aux propriétaires intéressés, de remédier à cet état de chose. En ce qui concerne les chiens errants, un ramassage automatique se fera prochainement sur tout le territoire de la ville. Aucune doléance de propriétaire ne sera acceptée.
• Il est rappelé aux automobilistes que le stationnement des véhicules automobiles sur les trottoirs est formellement interdit. Les contrevenants s’exposent à de graves sanctions. Ils peuvent en outre être rendus responsables des accidents survenus aux piétons contraints de ce fait d’emprunter la chaussé.
Le stationnement unilatéral doit être scrupuleusement respecté. Dans ce cas également, de nombreuses infractions sont encore constatées. La répression sera désormais beaucoup plus sévère.
• Permanence de la Bibliothèque pour tous, ce vendredi 14, de 15 h 30 à 18 h 30 au presbytère de la rue de Biche.

Samedi 15 janvier 1972
Une permanence sera assurée par la pharmacie Lupus, rue Ferdinand-Sechehaye, au quartier Saint-Eloi, demain dimanche, de 19 à 20 heures.
Pour obtenir le médecin de service, du samedi 20 heures au lundi 8 heures, téléphoner au 68.36.67.

Dimanche 16 janvier 1972
Commune de Woippy
COUPURE DE COURANT
L’Usine d’Electricité communique que le courant sera coupé le 17 janvier 1972 de 13 h à 16 h 30 à Woippy : rue Henri-de-Ladonchamps à partir des N° 5 et 10 ; rue Maréchal-Foch à partir des N° 5 et 12 vers la rue Henri-de-Ladonchamps.

Lundi 17 janvier 1972
Le gendarme Etienne Bapst quitte Creutzwald pour Woippy

Nous apprenons le prochain départ de Creutzwald de M. Etienne BAPST, muté sur sa demande à la brigade de Woippy, brigade nouvellement créée.
M. Bapst avait été nommé à la brigade de gendarmerie de Creutzwald le 16 mars 1962, venant de l’escadron de gendarmerie mobile de Revigny (Meuse).
Marié et père de deux filles, il jouissait à Creutzwald d’une grande estime, ceci grâce à son caractère franc et loyal.

Mercredi 19 janvier 1972
Commune de Woippy
COUPURE DE COURANT
L’Usine d’électricité de Metz communique que le courant sera coupé le 20 janvier 1972, de 13 heures à 17 heures, à Woippy.

- Le 28 janvier aura lieu le mariage de M. Jean André, forain, demeurant à Campeaux (Pas-de-Calais) avec Mlle Paulette Remiatte, demeurant 25, rue de l’Eglise, et le 12 février celui de M. Daniel Bruck, électricien, demeurant 6, rue du 17-Novembre, avec Mlle Monique Thiriet, coiffeuse, demeurant 8, rue Général-Gibon, fille de Mme et de M. René Thiriet, le sympathique adjoint au maire.
Nos félicitations aux familles et meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.
- LE FOOTBALL-CLUB informe les joueurs qu’à compter du 17 janvier, les entraînements se dérouleront le mardi : seniors, de 18 h 30 à 20 heures 30, salle Saint-Exupéry, le mercredi, juniors de 18 h 15 à 20 heures 30, stade Général-Gibon ; le jeudi, poussins et pupilles de 18 h 15 à 19 h 30, salle Saint-Exupéry ; minimes et cadets de 19 h 30 à 20 heures 30, salle Saint-Exupéry.

Jeudi 20 janvier 1972
LA GENDARMERIE DANS LES GRANDS ENSEMBLES

Au moment où l’on parle de vague de délinquance ou pénurie d’effectifs dans la police, la gendarmerie nationale lance une opération dans les grands ensembles, qui ne manque pas d’intérêt. Jeunes livrés à eux-mêmes, insuffisance des services de surveillance apparaissent comme les symptômes du mal, passivité de l’autre, rapidement, certains quartiers situés généralement dans la périphérie des villes deviennent des centres où règne la loi de la jungle. Pour compléter ce tableau, un manque d’équipements sportifs ou socioculturels, et l’on se trouve confronté au vrai problème : que faire de ces jeunes, comment les occuper, comment leur éviter les tentations que leur offrent les bandes de jeunes voyous ? C’est à cette situation critique que la gendarmerie nationale tente de faire face. Son opération, commencée il y a trois ans, à Créteil-Mont-Melsy, s’est avérée efficace à un certain niveau. C’est pourquoi, à l’exemple de la région parisienne, des antennes sociales s’implantent à présent en province.
Pour la première fois en Moselle

La Moselle se présente en précurseur provincial dans cette opération. Saint-Eloi, dans la banlieue de Metz, a été choisi pour l'installation de cette première antenne sociale en Lorraine, étant considéré à juste titre comme un lieu de prédilection pour des testes de ce genre. Véritable « cité-dortoir » abritant 6.000 personnes, Saint-Eloi suit une courbe ascendante, puisque l'on avance déjà le chiffre des 10.000 pour les années à venir. Ces zones déshumanisées souffrent de leur isolement et de l'insécurité entretenue par des troupes de jeunes oisifs. Il faut ajouter le caractère cosmopolite de cette grande banlieue où l'on ne compte pas moins de vingt nationalités, dont une majorité de Nord-Africains et d'Italiens. Les contacts sont d'autant plus délicats que la mentalité de certains n'est pas toujours compatible avec celle des voisins.
Huit gendarmes dans une cité
Le « centre de ralliement » a été désigné à Saint-Eloi, mais ce choix ne limite en rien la zone de prospection des gendarmes appartenant à cette brigade spéciale. Plappeville, Lorry-les-Metz, La Maxe, Saulny et Woippy, forment la tournée que chaque matin, une « Estafette » entreprend pour aller au-devant de l’habitant.
« Saint-Eloi n’est pas un pôle de concentration ou d'attraction, nous a déclaré le colonel Bardi, commandant le groupement de la Moselle, la vocation de la gendarmerie est de créer le contact et d'aller vers l’habitant. Cette mise en confiance est indispensable, pour arriver à faire comprendre aux gens que nous ne sommes pas là pour les verbaliser ou leur faire des reproches, mais pour les assister et éventuellement les protéger ».
L'effectif de cette brigade de Saint-Eloi est de huit gendarmes tous choisis parmi les meilleurs de l'arme. Formés psychologiquement, ils ont été préparés pour travailler dans ces conditions un peu particulières, se trouvant mêlés directement aux civils. Les bureaux sont dans un immeuble comme les autres, leurs logements mitoyens de ceux des ouvriers ou des fonctionnaires qui vivent à Saint-Eloi. Leur chef, le futur adjudant Giovannini, connaît très bien le territoire qui lui est imparti, puisqu’il était jusqu'à la fin de cette année, détaché à la compagnie ayant déjà sous sa protection Saint-Eloi et ses environs, tout comme son adjoint, le chef Dupont.
Prévenir plutôt que réprimer
Si l’un des buts essentiels de cette antenne est de faire diminuer au plus vite les délits de toutes sortes dans ces quartiers ou ces communes, il ne s'agit en rien de répression. La gendarmerie a choisi la persuasion : « Les enquêtes qui nous sont demandées nous arrivent généralement du juge des enfants, pour déterminer l'influence du milieu sur les actes de l'enfant, nous précisa le chef Giovannini. Nous évitons de sévir. En cas d'infraction mineure, nous essayons avant tout de convaincre les jeunes de ne point recommencer et d'êtres raisonnables. A l'occasion, nous faisons de l'assistance, en rendant des services plus personnels à certains d'entre eux qui, par exemple, cherchent du travail. A la longue, les jeunes nous sauront gré de nos interventions et beaucoup n’hésiteront plus à venir se confier à nous ».
Cette tolérance et cette compréhension apparaissent au colonel Bardi comme primordiales pour mener à bien cette expérience qu'il espère voir se multiplier : « Il y a longtemps que, chiffres en main, je me battais pour que Saint-Eloi soit doté d’une brigade. Désormais, nous y sommes parvenus grâce à la compréhension des différentes instances. Il s’agit maintenant de faire nos preuves. Nous ne voulons point brûler les étapes et progressivement nous cherchons à nous rapprocher de la population sans arborer le spectre du képi. En cela, le mode de vie de nos hommes a facilité cette adaptation, puisqu’ils vivent dans les mêmes conditions que les civils. Ils vont aux supermarchés comme tout le monde, sont gênés par les moyens de circulation précaires comme tout le monde… et leurs enfants vont à l’école du coin comme leurs petits camardes ».
« Nous nous sentons en sécurité »
La voix de la population n'a pas tardé à se faire entendre pour soutenir cette opération, telle cette mère de famille qui allait chercher sa fillette à l'école : « Si vous saviez comme nous sommes contents de voir ici des gendarmes. On nous oubliait complètement, quelques fois on voyait passer une voiture noire, mais c'était épisodique. Maintenant, les gendarmes sont sur place, nous nous sentons plus en sécurité. Je redoutais toujours de laisser ma fille jouer toute seule, maintenant je suis plus tranquille ».
Les familles des gendarmes se sont très bien faites à cette nouvelle vie : « Nos voisins nous ont vu arriver avec une certaine prudence, nous déclara la femme d’entre eux ; les « barrières » sont tombées ; nous cohabitons parfaitement. Il y a quelques jours, une petite fille avait disparu, mon mari est parti avec le chef Giovannini à sa recherche et ils l'ont retrouvée en train de jouer près de l’école. Cette réussite a détendu l'atmosphère et nous sommes maintenant à leurs yeux des voisine comme les autres ». Des voisins qui ont fait l'unanimité : un employé de banque qui a délaissé le soleil de la Canebière pour venir travailler à Metz, ne nous a-t-il pas avoué qu'il était heureux de voir les gendarmes, d'autant plus que le chef de la brigade est méridional et qu’ainsi, ils pourront, en été « jouer aux boules ensemble ! ».
« Une main de fer dans un gant de velours »
Il faut insister sur l’action de la municipalité de Woippy qui favorisa l’implantation de cette gendarmerie. En effet, à l’heure où Woippy-Saint-Eloi aborde un niveau d’expansion important, de nouvelles structures doivent être établies pour subvenir aux besoins toujours grandissants de cette population active. La gendarmerie symbole de la sauvegarde et de la surveillance, devient par là même un élément essentiel dans ce plan de rénovation. M. Debs, maire de Woippy, exprima sa satisfaction devant l'arrivée des gendarmes : « Nous sommet très heureux de pouvoir accueillir enfin cette brigade, la période d'installation est désormais terminée, et notre maréchaussée peut commencer un travail qui, de toute évidence, doit être fructueux. Un problème : l'accès et l'environnement laissent à désirer. Nous allons nous efforcer de faire quelque chose au plus vite. Les gendarmes s’intégreront facilement, car ils ont un esprit de compréhension qui correspond parfaitement au caractère de mes administrés. Ils auront parfois des tâches ingrates, mais si l’on veut vivre en paix, il faut respecter l’esprit communautaire qui est le nôtre. C’est un peu la main de fer dans le gant de velours ».
Quelques lacunes restent à combler et plus particulièrement quant à l’accès au poste. Lentement, mais sûrement, il s’agit maintenant de s'atteler à la finition. D'ores et déjà, la gendarmerie vit à l'heure des grands ensembles à Saint-Eloi. À litre indicatif, l’intitulé téléphonique de cette brigade : 68.48. 32.

Heurts et malheurs
Route de Thionville, à Woippy, une jeune cyclomotoriste a été victime d’une chute. Il s’agit de Mlle Yolande Bonaventura, 17 ans, demeurant 17, rue Victor-Poulain, qui a été transportée à Sainte-Blandine.

• Une petite fille, prénommée Rachel, est venue égayer le foyer de Mme et de M. Alain Remiatte, affréteur aux Ets Dumas, route de Thionville, et avant-centre de l’équipe du Football-Club local, demeurant rue Pierre-et-Marie-Curie.
Nos félicitations aux parents et meilleurs vœux de prospérité au bébé.
• M. Parpant, président du groupe de Lorraine de l’U.N.C., présidera l’assemblée générale de la section locale dimanche à 15 heures, au café national (Mauri), rue de Ladonchamps.
Tous les membres sont cordialement invités car en plus des comptes rendus traditionnels, un dialogue sur la vie de l’U.N.C. et les différents droits des anciens combattants sera engagé.
• La matrice générale pour l’année 1972 concernant la taxe d’habitation et la patente est déposée à la mairie, bureau N° 1, où tout intéressé peut en prendre connaissance.
JOURNÉE DU SANG
Le centre départemental de transfusion avec l’accord de la municipalité et le concours du comité de la section locale de la Fédération mosellane des donneurs de sang bénévoles, lance un pressant appel à tous les habitants de Woippy-Centre, des Quatre-Bornes, des cités du Roi, Bonne-Fontaine et Saint-Eloy, afin qu’ils participent nombreux à la journée du sang organisée le samedi 29 janvier, de 16 heures à 19 h 30, au centre social familial et culturel, 1, rue du Chapitre, à Woippy-Saint-Eloy.

WOIPPY-ST-ÉLOI
Création d’une nouvelle association de loisirs éducatifs et culturels

Réuni au centre familial, une vingtaine de personnes ont pris la décision de créer une association dont le titre est « Association loisirs éducatifs et culturels des familles de Woippy-Saint-Eloi ».
Le conseil d'administration est en place et le bureau a été élu à bulletin secret avec en qualité de président M. Mertes J.-P. ; vice-présidents MM. Aurard René et Lienhard Albert ; secrétaire, M. Mertes ; adjoint, Mme Bendetti Rosine : trésorier, M. Lienhard Camille, adjoint, M. Pierron Camille ; commissaires aux comptes Mme Pierre Odette et M. Risa Pierre.
Après la lecture du bilan 1971 et de trois mois d'existence fut adopté à l'unanimité. Pour le début de 1972 le nombre d`enfants inscrits a doublé et compte tenu de cette perspective le montant de la participation a été fixé à 1 F.
Un concours de belote est prévu pour le mois de février.
Le jour de l'assemblée constitutive a été fixé au 29 janvier. Les parents sont invités à y prendre part.
Les répétitions pour enfants se font le samedi de 15 à 17 h : danses écossaises, resp. Mme Zamotelly ; mini-majorettes, resp. Mlle Pierre, le dimanche de 15 à 17 h : groupes de majorettes et de drapeaux, resp. Mlle Mertes Jeanne. Ces répétitions se font au centre familial, rue du Chapitre.
Vendredi 21 janvier 1972
Samedi 22 janvier 1972
- Pharmacie de garde. – Fleurentin, rue de l’Eglise, ouverte dimanche, de 19 à 20 heures.
- Médecin de service. – Téléphoner au 68.36.67.
- Assemblée générale de l’U.N.C. – Dimanche, à 15 heures, au café Mauri, rue de Ladonchamps.
- Football. – Dimanche, à 14 h 30, au stade Général-Gibon, en championnat : FC Woippy 1A-Thionville.

• Les agriculteurs sont priés de venir retirer à la mairie, de toute urgence, les demandes de carburants détaxés au bureau N° 1.

Dimanche 23 janvier 1972
Commune de Woippy
COUPURE DE COURANT
L’usine d’électricité communique que le courant sera coupé le 25 janvier 72 à Woippy : de 13 à 17 h, au lotissement EDF, route de Briey et l’étang de Woippy.

Mardi 25 janvier 1972
M. JEAN MADEC, NOMMÉ CHEVALIER DANS L’ORDRE NATIONAL DU MÉRITE

Employé depuis 1957 chez Wendel-Sidélor à Hagondange, M. Jean MADEC, originaire de Quimper, âgé de 55 ans, a été nommé chevalier dans l’Ordre national du Mérite.
Arrivé à Metz, en 1954, M. MADEC est domicilié 1, rue de Biche à Woippy. Brillant soldat, il s’est toujours manifesté pour sa bravoure, ce qui lui valut la médaille militaire et la croix de guerre avec palme et celle des TOE avec étoile d’argent. À cela il faut ajouter deux expéditions en Indochine (1952 et 1953) où il fut blessé grièvement à deux reprises. Marié et père d’un enfant, M. MADEC recevra sa médaille le 10 janvier lors de la prise d’armes d’adieux du général Valentin.
Nous lui adressons nos félicitations pour la distinction dont il fait l’objet.

Mercredi 26 janvier 1972
DISTINCTION

Ainsi que nous l’avons signalé, M. Jean MADEC, domicilié 1, rue de Biche et employé à Wendel-Sidélor, à Hagondange, vient d’être nommé chevalier dans l’ordre du Mérite. Les insignes de cette distinction seront officiellement remis au récipiendaire (notre photo) lors de la prise d’armes d’adieux du général Valentin, le 10 février.
• Dimanche prochain, à 15 heures, au café Paulin, rue de l’Eglise, la section locale des Engagés volontaires organise un concours de belote dont le premier prix est un jambon de pays.

WOIPPY-ST-ÉLOI
Le centre départemental de transfusion sanguine avec la participation de la municipalité de Woippy et de concours de la Fédération mosellane des donneurs de sang, lance un pressant appel à tous les habitants de Woippy-Centre, Quatre-Bornes, cité Le Martet, cité du Roi, Boileau, Bonne-Fontaine et Saint-Eloy afin qu’ils participent très nombreux à la journée du sang organisée samedi 29, de 16 à 20 heures dans les locaux du Centre culturel social et familial, 1, rue du Chapitre à Woippy-St-Eloy.

Jeudi 27 janvier 1972
QUATRE-BORNES

La vie dans les grands ensembles
Demain vendredi 28, à 14 h, au Centre socioculturel, rue Etienne-Gantrel, échanges sur la vie dans une ZUP et les grands ensembles, avec la participation de deux habitants du Haut-de-Blémont et une professionnelle en économie sociale et familiale.

NÉCROLOGIE
M. Emile GAILLARD vice-président de l’A.S. SAINT-ÉLOI

C’est avec peine que la population du quartier Saint-Eloi, les sportifs de Woippy et des environs, apprendront le décès de M. Emile Gaillard, âgé de 60 ans, vice-président de l’A.S. Saint-Eloi. Domicilié 39, rue Ferdinand-Sechehaye, le défunt, électricien retraité, avait été l’un des membres fondateurs les plus actifs de l’Association Sportive du quartier Saint-Eloi. Depuis la création de cette dernière société, les amateurs du ballon rond pouvaient voir les samedis et dimanches le brave « père Mimile » encourager ses protégés, sur les différents stades de la région messine.
Ses obsèques auront lieu demain vendredi, à 15 h 30, en la chapelle rue Roget.
Rappelons que le défunt qui était natif d’Isigny-sur-Mer (Calvados) était venu se fixer dans notre région bien avant la dernière guerre.
Nos condoléances à toute la famille.

WOIPPY-ST-ÉLOI
Association populaire familiale

Les familles dont les enfants désirent fréquenter les jeudis éducatifs doivent se faire inscrire au Centre social, à partir du lundi 31 janvier et jusqu’au mercredi 2 février, de 14 à 16 h. Toute inscription doit être accompagnée de l’adhésion à l’A.P.F.
Des machines collectives sont à la disposition des membres adhérents chez M. Block, 49-102, rue J.-P.-Pêcheur, et chez Mme Spaeth, 15, rue F.-Sechehaye.
Des consultations ménagères auront lieu prochainement.

Réclamant la construction du premier C.E.S. l’A.P.E. déclenche une journée de grève scolaire
Woippy est devenu, aujourd’hui, un « point chaud » de la Moselle pour l’éducation nationale. Parce qu’en dépit de nombreuses interventions, le premier des deux C.E.S. devant être construit d’ici à 1974, vient d’être repoussé à une date indéterminée, malgré les promesses faites, l’Association des parents d’élèves de Woippy a lancé un mot d’ordre de grève scolaire de vingt-quatre heures. Ce mouvement exprimant « une juste revendication » a été suivi à la quasi-unanimité des familles. Ainsi, à titre d'avertissement, 98 pour cent des élèves n'ont pas fréquenté les écoles maternelles et élémentaires et le C.E.G. (33 présents sur 1.318 élèves !) Mais en signe de mécontentement une cinquantaine de familles se sont rendues, hier matin devant l'hôtel de ville, où, en présence de M. Debs, maire et président du syndicat intercommunal du C.E.S. de Woippy, qui accorde son appui, une motion fut lue par M. Cansell, président de l'Association des parents d'élèves.
« UNE COMMUNE DE 13.500 HABITANTS A DROIT À UN C.E.S. »
En effet l'association considère que le C.E.G. baptisé comme tel et implanté dans le quartier du Roy, ne répond pas aux besoins de la population. « Nous estimons, déclare M. Hertrich, trésorier, qu’une commune de 13.500 habitants a droit à un C.E.S., d'autant que 1a progression démographique de Woippy doit entraîner la construction de nouveaux ensembles. » En d'autres termes, les quinze classes préfabriquées contre seulement quatre en dur doivent disparaître. Le but de cette action est de faire aboutir cette revendication à laquelle également les commerçants de Woippy ont apporté leur soutien à l’association et au conseil municipal.
LA MOTION : LA CONSTRUCTION EFFECTIVE D'UN C.E.S. POUR 1972
Voici la teneur de la motion lue par M. Cansell, président de l’Association de parents d’élèves, en présence de M. Debs, maire, assisté de M. Dross, adjoint, MM. Lamboley et Lahaire, conseillers municipaux :
« Les parents d'élèves des établissements scolaires du secteur de Woippy, après avoir entendu les différents rapports des responsables de l’A.P.E. lors des assemblées ordinaires et extraordinaires de 1971,
- constatent qu'à chaque fois des positions nettes et précises ont été prises qui se sont traduites par l'adoption d’une motion pressante ;
- estiment que l'ampleur de la manifestation de masse tenue ce jour, 28 janvier 1972, est une preuve de la détermination des parents de voir solutionner rapidement les problèmes scolaires qui se posent au secteur ;
- regrettent que 1es pouvoirs publics n’aient pas cru devoir réserver un meilleur accueil à leur demande d'implantation d'un C.E.S. ;
- réclament 1a construction effective du C.E.S. de Woippy pour 1972 ;
- se déclarent déterminés à mettre tout en œuvre pour que le problème qui les préoccupe soit résolu.
En conséquence, les parents d’élèves :
- protestent énergiquement contre la carence des pouvoirs publics, carence compromettant l’avenir des enfants ;
- réaffirment leur exigence de construction rapide du C.E.S. ;
- sont décidés à prendre tous moyens appropriés pour l’aboutissement de leurs légitimes revendications. »
À son tour, M. Debs a déclaré :
« En ma qualité de président du syndicat intercommunal du C.E.S. de Woippy, regroupant les communes de Norroy-le-Veneur, Saulny et Plesnois, j’approuve entièrement la résolution des parents d’élèves, joins mes protestations aux leurs et apporte tout mon soutien aux revendications formulées. »
La motion et la déclaration du maire seront transmises à la préfecture et à l’inspection académique.

Plus de cent pongistes au challenge « Dr-Bernard-Schmitt » à Woippy
Le magnifique palais des sports Saint-Exupéry, de Woippy, a connu une ambiance inhabituelle à l'occasion du cinquième challenge Dr-Bernard-Schmitt, réservé aux pongistes amateurs.
Une fois de plus, les organisateurs de 1a M.J.C. Woippy ont tout lieu de se montrer satisfaits du déroulement de leur épreuve, disputée par une bonne centaine de concurrents et suivie par un publie nombreux et enthousiaste.
Si, finalement, la victoire revint à Mengi, de Homécourt, ce ne fut pas sans mal ; le champion étant même contraint de disputer une « belle » contre Leininger, le chef de file de l`équipe de la SOLOCOMET.
Notre photo : Organisateurs et joueurs réunis un court instant, le temps nécessaire à notre photographe de « fixer » une image de ce bel après-midi sportif qui ne restera pas sans lendemain.

Vendredi 28 janvier 1972
Heurts et malheurs

Un cyclomotoriste renverse un piéton : tous deux sont grièvement blessés
Il était 21 h quand, rue du Général-de-Gaulle à Woippy, un cyclomotoriste renversa un piéton qui traversait. M. Christian PRIEUR, 18 ans, domicilié 22, rue du Ruisseau, heurta violemment M. Albert SPOR, 55 ans, demeurant 19, avenue Leclerc, qui s’était engagé sur la chaussée mouillée. Le cyclomotoriste et le piéton furent transportés à Bon-Secours atteints tous deux d’un traumatisme crânien.

Les parents d’élèves : « Le C.E.S. doit absolument être construit cette année »
Succédant à une grève scolaire suivie massivement par tous les établissements du secteur de Woippy, les parents d'élèves se sont réunis en assemblée générale extraordinaire, en présence de MM. NASS, député de la circonscription ; Demange, conseiller général du canton ; Debs, maire de Woippy et Estienne, maire de Norroy-le-Veneur, président et vice-président du Syndicat intercommunal pour la construction du C.E.S.
Tout d'abord, M. CANSELL, président de l'A.P.E. justifia la grève et fit le compte rendu des actions menées au cours de la journée. Actions regrettables peut-être, mais comme le fit remarquer M Estienne, seules, à l'heure actuelle, les actions d'éclat donnent des résultats.
M. NASS donne des explications quant à la répartition des C.E.S. sur le plan régional et pense que celui de Woippy a de très fortes chances d'être construit en 1973. Il propose même une solution originale permettant d'avancer cette construction et a pris rendez-vous avec le ministre de l’Education nationale pour la faire aboutir.
M. DEMANGE précisa le budget de fonctionnement d'un C.E.S. et encourage l'A.P.E. à continuer l’action si bien engagée, en l'assurant de tout son appui.
Il en ressort que le C.E.S. s'il est une lourde charge pour une collectivité locale est aussi un service public et un placement sûr pour cette collectivité. Car il développe la valeur humaine des futurs citoyens de la commune, valeur qui profitera à tous dans l'avenir.
En conséquence, les parents d'élèves, après avoir fait le point sur ta situation critique du premier cycle dans le secteur scolaire, en sont venus à la conclusion que seule la construction rapide du C.E.S. pouvait résoudre ce problème. Ils exigent donc la construction du dit C.E.S. pour 1972 faute de quoi ils se verraient dans l'obligation de lancer de nouveaux mots d'ordre d'action.

• Permanence de la bibliothèque pour tous
Ce vendredi, de 15 h 15 à 19 h 30, au presbytère de la rue de Biche.
• Concours de belote : dimanche 30, à partir de 13 heures, organisé par la section des Engagés volontaires au café Paulin. Nombreux prix, dont un jambon de pays.

L’U.N.C. : une section dynamique
Plus de soixante-dix anciens combattants de Woippy ont participé, dimanche, à l’assemblée générale de la section locale d el’U.N.C. La séance fut présidée par M. Sechehaye, président d'honneur des diverses associations patriotiques de Woippy, entouré de M. Parpant, président du groupe de Lorraine, et de M. Billotte, président de la section.
Après la présentation des rapports d'activité et financier, le comité a été renouvelé de la façon suivante : président d'honneur, M. Sechehaye ; président, M. Albert Billotte ; vice-président, M. Albert Weinsberg ; secrétaire général, M. Edmond Noël ; secrétaire adjoint, M. Robert Bott ; trésorier, M. Charles Lallement ; trésorier adjoint, M. Guy Lemoine ; assesseurs, MM. Adrien Mangenot, René Stef, Edmond Brusseaux, Camille Gilles et Marcel Bena.
M. Parpant prononça ensuite une allocution sur les droits des anciens combattants et sur les réformes en cours. Le discours de clôture fut prononcé par M. Sechehaye qui souligna le dynamisme de la section U.N.C., dynamisme dont la meilleure preuve était le nombre des participants à cette réunion.

Samedi 29 janvier 1972
AMBIANCE BAVAROISE à la CAFÉTÉRIA de BAUDISCOUNT GÉANT à METZ-NORD
Toujours prêt à satisfaire sa clientèle, BAUDISCOUNT GÉANT organise actuellement – et jusqu’à ce soir – une animation qui remporte un très grand succès : à la cafétéria, un dynamique orchestre bavarois n’a en effet aucun mal à créer une ambiance très typique en interprétant de nombreux airs dont les refrains sont sur toutes les lèvres.
Parallèlement, et pour rester dans la note bavaroise, le chef du restaurant propose à tous les gourmands de la région une choucroute « royale » offerte à un prix que l’on peut qualifier de dérisoire… et la bière est gratuite ! Voilà une excellente occasion de joindre l’utile à l’agréable en faisant vos achats à BAUDISCOUNT GÉANT de Metz-Nord !

JOURNÉE DU SANG
Toutes les personnes de Woippy-Centre et des différents quartiers annexes aptes à offrir leur sang, sont invités à participer à la Journée du sang, qui a lieu ce samedi 29, de 16 à 20 heures, au Centre Culturel, 1, rue du Chapitre, au Quartier Saint-Eloi.
- La pharmacie Lupus, rue Ferdinand-Sechehaye au quartier Saint-Eloi sera ouverte demain dimanche de 19 à 20 heures.
- Pour obtenir le médecin de service : du samedi à 20 heures au lundi à 8 heures, téléphoner au 68.36.67.
• La section locale des Engagés Volontaires organise un concours de belote demain dimanche, à 15 heures au Café Paulin, rue de l’Eglise.

WOIPPY-ST-ÉLOI
L’Association « Loisirs éducatifs et culturels des familles » tient sa première assemblé générale ce samedi, à 20 h 30, au centre culturel, rue du Chapitre. A l’ordre du jour : bilan 71, élaboration des statuts, étude des problèmes propres au quartier. Toutes les familles de la cité sont cordialement invitées à cette réunion. Pour cette raison, les répétitions du samedi sont annulées et reportées à samedi prochain.

Dimanche 30 janvier 1972
Entre les fraisiers et les vignes...
Wilhelm est tombé !...

Entre les fraisiers et les vignes, le cyclo-cross de Saulny a trouve du « roulant » sur les deux kilomètres du parcours, tant le sol était dur, et les actions du thermomètre en baisse... On annonça même, en pleine bise, sur les sommets du parcours, – 10 °, ce qui ne refroidit en rien l'ardeur des quarante concurrents venus là pour « faire sa fête » au héros Wilhelm... Et ils réussirent ! Le Néo-Messin se voyant coiffé dans son fief par Fischer, un Luxembourgeois du Pignon Bonnevoie, qui précédait dans l'ordre Zeimes, un autre Grand-Ducal, et « André le Malchanceux », qui mena une bonne partie des neuf tours du circuit, devant.., près de 700 personnes, soit pratiquement toute la population de Saulny.
Une extraordinaire réussite pour un premier cyclo-cross organisé sur ce circuit par l'UC Woippy et le Foyer des Jeunes.
Un foyer, qui apporta toute sa chaleur à cette passionnante confrontation musclée...
Notre photo : L'effort solitaire de Wilhelm.

Un recensement de la population de notre ville vient d’être effectué qui compte officiellement au 31 décembre dernier le nombre de 13.524 habitants.
Ce qui démontre l’importance de notre commune.
D’autre part, nous indiquons ci-dessous quelques renseignements sur le relevé de l’état civil, établi à la mairie en 1971 :
- naissances à Woippy : 414 ;
- naissances à Woippy des Woippyciens : 104 ;
- naissances hors commune : 81 ;
- mariages à Woippy : 81 ;
- mariages hors de la commune : 55 ;
- décès à Woippy : 20 ;
- décès hors commune : 51.

OBSÈQUES
Une foule nombreuse est venue rendre un dernier hommage à M. Emile GAILLARD, vice-président de l’A.S. Saint-Eloi, décédé à l’âge de 60 ans.
La messe de requiem fut célébrée par M. l’abbé SPANG, de l’équipe sacerdotale.
Parmi les témoignages de sympathie apportés à la famille de défunt, on remarquait ceux de plusieurs conseillers municipaux, les présidents et représentants de l’Association Sportive et des différentes sociétés du quartier Saint-Eloi, etc.
Nous renouvelons nos condoléances à la famille.

- Le Café du Commerce, qui à la fin de l’année passée avait fermé ses portes à la suite du départ de Mme THOMAS, ouvre de nouveau, à partir de ce lundi à 17 heures. Les clients de ce café auront la plaisir de connaître les nouveaux propriétaires Mme et M. Gaston Nadé, à qui nous souhaitons la bienvenue dans notre ville.
- Consultation de nourrissons au centre médico-social, le mercredi 2 février, de 13 h 30 à 15 heures.

Mercredi 2 février 1972
Réunion-détente à l’A.P.F. de Woippy

La coutume veut que l’Epiphanie soit l’occasion de partager la « galette des rois »… Pourquoi ne serait-elle pas l’occasion de rencontres et d’échanges ? C’est ce qu’ont pensé les responsables de l’association populaire des familles. Cette association a connu un développement tel qu’il est de plus en plus difficile pour ses membres de se connaître tous.
Toutes les mamans des familles adhérentes ont été invitées à « tirer les rois ». Un grand nombre d’entre elles se sont libérées de leurs soucis de ménagères pour répondre à cette invitation. Dans une chaude ambiance de sympathie, en même temps que le hasard désignait les « reines d’un jour », elles découvraient et renforçaient les liens qui les unissent dans une même association.

Jeudi 3 février 1972
Heurts et malheurs

Le feu s’est déclaré dans un dépôt de plastique, hier, vers 17 h 30, aux Ets KEIL, 40, route de Thionville. Les sapeurs-pompiers ont mis deux lances en manœuvre pour venir à bout du sinistre qui a fait des dégâts assez importants.

Echanges sur les modes de vie dans les grands ensembles entre habitantes des 4-Bornes et de Borny
Sur l'initiative de l'association « Economie sociale et familiale », des habitantes, mères de familles pour la plupart, du quartier des Quatre-Bornes, à Woippy, ont invité au centre socioculturel des responsables de familles du quartier de Borny, pour un échange sur « Les modes de vie dans les grands ensembles ».
Le quartier de Borny a fait de louables efforts ces dernières années, pour obtenir d'une part des structures collectives (CES, crèches, etc.) et d'autre part pour mettre sur pied des associations permettant aux habitants de se rencontrer par affinités. Bien des problèmes demeurent à résoudre et nous avons rendu compte dernièrement de l’opposition d’une forte partie de ce quartier à l'augmentation du nombre de tours lesquelles compromettent les dernières chances de préserver des surfaces réservées aux espaces verts.
Le quartier des Quatre-Bornes, lui, dispose pour les familles et les enfants, d'espaces verts en quantité, mais il a des problèmes de structures : l'école utilise de vieilles classes mobiles, le CES est à Devant-les-Ponts…
L'échange a permis de prendre conscience de ces situations particulières à chaque quartier, mais il a surtout permis de souligner les problèmes communs. En tête de ceux-ci : le sentiment d'isolement que ressentent les femmes dans ces constructions de cellules toutes semblables, trop éloignées du centre-ville et dépourvues d’équipements de loisirs et de distraction.

• Le samedi 12 février quatre mariages auront lieu dans la localité : ceux de M. Robert Becker, ouvrier, demeurant 26, rue Roget, avec Mlle Anne Clemens, même adresse.
 - De M. Michel Delauzum, manutentionnaire, 23, rue Victor-Poulain, avec Mlle Joëlle Gorius, femme de ménage, 21, rue Victor-Poulain.
 - De M. Albert Petitjean, pontonnier, 3-24, rue Roget, avec Mlle Mauricette Mathieu, même adresse.
 - De M. Jacques Ruffenach, vendeur-magasinier, 30-24, rue du Chapitre, avec Mlle Chantal Botzem, caissière, 55, rue Jean-Pierre-Pêcheur.
• Le concours de belote des Engagés volontaires organisé au café Paulin, a obtenu un vif succès, puisque 48 joueurs y ont participé.
C’est finalement M. Ferletin, qui a remporté le jambon fumé (3.020 points) devant MM. Beck (2.767 points) et jean Debs (2.670 points).
Prochain concours le dimanche 25 février à 15 heures, au café du Commerce (Gaston Nadé), rue Général-de-Gaulle.

Vendredi 4 février 1972
Un jeune professeur messin trouve la mort en Meuse

Le tragique accident de la route que nous relatons en « Grande Région » et qui, mercredi soir, près de Dieue (Meuse), a coûté la vie à Mlle Marie-Jeanne LAURENT, 22 ans, professeur d’enseignement ménager au C.E.T.M. de Bévaux à Verdun, domiciliée 7, rue Gantrel à Metz, a provoqué une profonde émotion tant à Verdun que dans le quartier des « Quatre-Bornes » à Devant-les-Ponts, où chacun savait apprécier ses qualités humaines et son caractère enjoué.
Née le 28 février 1949 à Metz où elle fit ses études, la jeune fille enseignait depuis 3 ans à Verdun. Elle aimait participer à des colonies de vacances, notamment à Châtel (Haute-Savoie), prenant à cœur son rôle d'animatrice.
Elle était la cadette des enfants de M. Henri Laurent, agent de maîtrise, et de Madame, demeurant rue Gantrel ; André est professeur à l’I.U.T. de Nancy, Jean-Marie est ingénieur E.D.F. à la centrale nucléaire de l’Ain à Meximieux et François, domicilié à Bellecroix, est professeur d’agronomie à l’I.U.T. de Nancy.
Les obsèques auront lieu samedi, à 9 h 30, à la chapelle Sainte-Bernadette aux « Quatre-Bornes » à Metz et l’inhumation de fera à Laneuveville-en-Saulnois vers 11 h 30.
En cette douloureuse circonstance, nous présentons à M. et Mme Henri Laurent et à toute la famille l’expression de nos vives condoléances.

UNE ENSEIGNANTE MESSINE TUÉE SUR LA ROUTE PRÉS DE DIEUE (MEUSE)
Verdun. – Un tragique accident de la route s’est produit, mercredi, vers 21 h 15, sur la R.N. 64, à l’entrée sud de Dieue (Meuse). Alors qu’elle circulait, seule, au volant de s voiture, Mlle Marie-Jeanne Laurent, 22 ans, professeur d’enseignement ménager au C.E.T. de Bévaux, à Verdun, demeurant 7, rue Gantrel, à Metz, a perdu le contrôle de son véhicule, dans un virage. Après avoir mordu la berme, le véhicule a effectué plusieurs tonneaux, avant de s’immobiliser.
Grièvement blessée, la jeune conductrice fut transportée à l’hôpital Saint-Nicolas, à Verdun, où, en dépit des soins qui lui furent prodigués, elle devait décéder dans la nuit.

QUATRE-BORNES
Centre socioculturel

Réunion aujourd’hui vendredi, à 14 heures, au Centre, avec pour thème : « A l’écoute de Minie Grégoire » ; échanges de vues et discussions avec une professionnelle en économie sociale familiale.
Prochaines réunions, le 11 : « A propos des crêpes », et le 18 février, « Que penser des aliments dits naturels ? ».

- Bibliothèque pour tous
- Permanence ce vendredi de 15 h 15 à 18 h 30, au presbytère de la rue de Biche.
- Football
Demain samedi, match amical de l’équipe vétérans à Fameck. Départ du siège à 14 heures (tenue rouge).
- Crédit agricole
La caisse locale de Crédit agricole tiendra son assemblée générale, le lundi 7 février, à 9 h 30, à la salle d’œuvres (à côté de l’église). Cette assemblée générale sera suivie d’une réunion d’information agricole au cours de laquelle plusieurs orateurs traiteront, chacun, un sujet d’actualité. Agriculteurs et ruraux sont cordialement invités à cette manifestation.

Samedi 5 février 1972
Heurts et malheurs

- Un habitant de Woippy succombe huit jours après l’accident
Dans la soirée du 27 janvier vers 21 h 15, à hauteur du N° 34, rue du Général-de-Gaulle, un piéton, M. Albert SPOR, 63 ans, né le 5 novembre 1908 à Thionville et demeurant à Woippy, fut renversé par une moto conduite par M. Christian PRIEUR, 19 ans, lycéen, demeurant à Clouange. Le piéton et le motocycliste, furent l’un et l’autre sérieusement blessés et conduits à l’hôpital Bon-Secours. C’est dans cet établissement que M. Spor devait succomber il y a quelques jours. Il est demandé à tout témoin de l’accident dont il fut victime de bien vouloir se faire connaître à la brigade des accidents, 3, rue Edmond-Goudchaux à Metz (tél. 68.28.95).
- M. Jean SEGARRA, âgé de 37 ans, demeurant 32-30, rue du Chapitre à Woippy, employé à la ville de Woippy, a fait une chute hier soir vers 20 heures.
Transporté à l’hôpital Sainte-Croix par les ambulances de Metz-Nord, M. Segarra souffre d’une fracture du tibia et de péroné.

Les nouvelles maternelles du centre et du quartier du Roi, bientôt une réalité
Bonne nouvelle pour les parents d'élèves du centre et du quartier du Roi, les adjudications sont ouvertes, pour la construction de deux maternelles, l’une au centre, l'autre au quartier du Roi.
Le début des travaux de ces deux nouvelles écoles est donc imminent et leur réalisation terminée, le problème scolaire, concernant le primaire sera résolu, excepté celui existant au quartier Saint-Eloi, qui espérons-le, trouvera une solution rapide.

- Médecin de service : De samedi à 20 h, à lundi l 8 h : téléphoner au 68.36.67.
- Pharmacie de garde : Fleurentin, rue de l'Eglise : Ouverte dimanche de 19 à 20 h.
- La consultation des nourrissons pour le quartier du Roi à Woippy aura lieu au Centre médico-social, rue de Bourgogne, le mercredi 9 février, de 14 h à 15 h.
- L'association populaire familiale de St-Eloi invite toutes les personnes du quartier à se rencontrer le mardi 8 février, de 14 à 16 heures, au centre socioculturel, rue du Chapitre, afin de faire part de leurs suggestions concernant les activités ménagères du trimestre. La réunion se fera avec la participation d’une conseillère ménagère.

Dimanche 6 février 1972
Heurts et malheurs

Hier, vers 15 h 30, rue du Fort-Gambetta, à Woippy-Saint-Eloi, la petite Régine WYRWAS, cinq ans, dont la mère, qui est veuve, habite 15, rue Victor-Poulain, traversait la chaussée avec sa petite sœur, âgée de six ans et d’autres enfants.
Soudain survint une « 2 CV » se dirigeant vers La Maxe qui heurta la tête de l’écolière avec la clenche gauche de la portière avant gauche.
Grièvement blessée à la tête, la petite victime a été transportée à l’hôpital Sainte-Croix par l’ambulance des sapeurs-pompiers.
À ce sujet, les témoins du heurt sont priés de se présenter à la brigade des accidents, 3, rue Edmond-Goudchaux, tél. 68.28.95.

LES PARENTS D’ÉLÈVES DE SAINT-ÉLOI : « LA SITUATION SCOLAIRE DU QUARTIER EST GRAVE »
Les membres du bureau de l'Association des parents d'élèves se sont réunis en session extraordinaire afin d’étudier la situation scolaire du quartier, qui, affirment-ils, est très grave : plus de 350 élèves perdent une heure et demie en trajets inutiles, ce qui entraîne pour eux une fatigue supplémentaire et pour les familles des frais plus lourds.
À la rentrée de septembre 1972, plus de 900 enfants seront en âge de fréquenter le CES Saint-Eloi, qui n'est encore qu'à l'état de projet.
La situation est alarmante, c'est pourquoi le bureau, fermement décidé à passer à l'action, a convoqué en réunion extraordinaire les membres du comité de l'A.P.E. le mercredi 9 février, à 20 h 30, au centre familial et social de la rue du Chapitre.
UNE AMBULANCE OFFICIELLE
Depuis une semaine, Woippy possède un service officiel d'ambulance. Il s'agit des ambulances Dietrich, installées rue de la Gare.
En cas de besoin, jour et nuit, il suffit de téléphoner au 68.34.32.
Heureuse initiative, car de ce fait les urgences pourront être désormais beaucoup plus rapidement exécutées.

COMITÉ U.N.C.
Après l’assemblée générale, la section de l’U.N.C. locale de réunira afin de former son bureau, jeudi prochain, 10 février, à 20 heures, au café du Bon Coin (Clément Robert) rue de Briey.
En plus de cette élection, le calendrier des manifestations de 1972 sera établi.

COMMUNE DE WOIPPY
COUPURE DE COURANT
L’Usine d’électricité communique que le courant sera coupé le 7 février 1972, de 13 h à 16 h à Woippy : rue Henri-de-Ladonchamps à partir des Nos 5 et 10 vers la route de Rombas.

L’Usine d’électricité communique que le courant sera coupé le 7 février 1972, de 13 h à 15 h à :
- Woippy E.D.F. « Devant-le-Moulin » ;
- Woippy étang.

Lundi 7 février 1972
Heurts et malheurs

Sérieusement blessé au cours d’une rixe
Hier en début d’après-midi, les sapeurs-pompiers ont pris en charge, rue Ferdinand-Sechehaye à Woippy, un homme qui avait été sérieusement blessé à la tête au cours d’une rixe. Il s’agit de M. Pierre ECK, 37 ans, demeurant 67, rue Roget. Il a été transporté à l’hôpital Ste-Croix.

Mardi 8 février 1972
Le marché des halles de METZ-NORD-LORRAINE ouvrira ses portes le 15 février à la Z.I.L.

En chantier depuis plusieurs mois sur la zone industrielle lourde de Metz, le marché des halles de Metz-Nord-Lorraine devient réalité.
Le mardi 15 février prochain, à 15 heures, en effet, il sera procédé à son ouverture ainsi qu'à la mise en service de ses installations.
Pour les grossistes en primeurs de la Moselle, qui ont pris l'initiative de cette création et se sont attachés à la réaliser, pour les maraichers et surtout, pour la ville qui a apporté son aide aux promoteurs, ce sera en fait un aboutissement : celui des efforts consentis, depuis des années, pour doter la Lorraine du Nord d'un marché polyvalent de denrées alimentaires qui puisse constituer un puissant facteur de développement économique et de régulation des cours.
Cette ouverture ne constituera d'ailleurs qu'une première étape. Elle sera en effet suivie, au mois d’avril, par la cérémonie officielle d'inauguration.
À cette occasion, la Société civile immobilière du marché des halles de Metz-Nord-Lorraine a décidé de publier, régulièrement, un bulletin d'information dont elle a sorti le premier numéro et qui se propose d'indiquer les cours réels. Ce bulletin sera adressé à tous les acheteurs de produits alimentaires intéressés par les transactions en gros et demi-gros.

DIVERS
Renversée par une voiture la petite RÉJANE (5 ans) a succombé à ses blessures

Dans notre édition de dimanche, nous avons relaté les circonstances d’un accident survenu samedi, vers 15 h 30, rue du Fort-Gambetta, à Woippy-Saint-Eloi. La petite Réjane WYRWAS, âgée de 5 ans, traversait la chaussée, en compagnie de sa sœur et d’autres enfants, lorsqu’elle fut heurtée par une voiture qui se dirigeait vers La Maxe. Grièvement blessée à la tête par une clenche de la portière avant gauche de la voiture, la fillette fut prise en charge par les sapeurs-pompiers et transportée à l’hôpital. Elle ne devait cependant pas survivre à ses blessures et succombait dans le courant de la journée de dimanche.
Réjane était la dernière d’une famille de huit enfants déjà durement éprouvée. En effet, il y a trois ans, le père de famille, M. Léon Wyrwas, avait été enlevé à l’affection des siens.
Les obsèques de la fillette seront célébrées aujourd’hui mardi, à 14 h 30, au cimetière de Woippy.
Nous présentons nos sincères condoléances à toute la famille.

Florence (7 ans) blessée par une voiture
Demeurant chez ses parents, 32, rue du Coupillon, à Metz, la petite Florence Sutter, 7 ans, a été happée vers 18 h 45 par une voiture alors qu’elle traversait la chaussée. Souffrant de contusions multiples et d’un grave traumatisme crânien, elle a été conduite à l’hôpital Bon-Secours.

Des résultats flatteurs enregistrés aux assemblées des caisses de Crédit agricole de Vigny, Vigy et Woippy
(...)
Bel essor de la caisse de Woippy
À l’assemblée de la caisse de Woippy on a, bien sûr, applaudi aux résultats obtenus par les responsables de cet établissement installé depuis le mois d'octobre dernier dans des locaux flambant neufs et judicieusement aménagée pour un meilleur service de la clientèle. Ils étaient prés d'une centaine à avoir participé aux travaux qui se déroulèrent dans la salle d'œuvres, sous la présidence de M. Maxime Bidon, en présence de MM. Nass, député et maire de Rombas ; Demange, conseiller général et maire de Maizières-lès-Metz ; Floret, 1er adjoint au maire de Woippy ; Muller, directeur de la caisse de Metz ; Marchal, président de coopérative du Val de Metz et Gérold, représentant M. Cornilleau, directeur de la caisse-accidents.
Il appartint à M. Vadel de présenter le bilan des activités déployées par la caisse locale qui compte en son sein 487 sociétaires et un capital de 234.470 F.
La somme de 116.239.883,79 F représente le montant des fonds déposés au 31 décembre dernier. Les bons C.N.C.A. à 5 ans s'élèvent à 1.260.900 F, et les emprunts à 491.000 francs.
52 prêts ont été accordés dans l’année pour une somme de 2.162.600 francs, et 360 prêts en cours au 31 décembre s'élevant à 10.320.048,87 F.
Au terme du renouvellement des administrateurs et commissaires aux comptes, le conseil d'administration se compose comme suit : président d'honneur : M. Paul Sechehaye ; président : M. Maxime Bidon ; vice-président : M. Lefebvre de Ladonchamps ; administrateurs : MM. J.-P. Barthélemy, Germain Blanrue, Joseph Brunot, J.-M. Forfert, Raymond François, Paul Giry, Clément Mangenot, Marcel Michel, Daniel Nafziger, François Schmitt ; nouveaux administrateurs : MM. Jacques Marchal (Lorry-lès-Metz) et Gircourt (Plesnois) ; administrateur honoraire : M. Emile Paulain ; et stagiaires : MM. René Schuster, Maurice Natier et Jean Mangenot ; commissaires aux comptes : Félix Bonvier et Jean Heipp.

Malgré-Nous
La section des ACMR a l’intention de tenir son assemblée générale, suivie d'une sauterie, 1e dimanche 20 février, à 14 h 30, à la salle d’œuvres, rue de Biche.
Le président prie les membres de prendre toutes dispositions pour y assister en grand nombre.
D'autre part, le comité se réunira vendredi prochain 11 février, à 20 h 30, chez le président, 19, rue du Rucher.

ACTIVITÉS SOCIALES AU QUARTIER ST-ÉLOI
Des rencontres et réunions ont lieu, au centre social et culturel, rue du Chapitre.
Les mercredis et vendredis, de 14 à 17 heures, les personnes âgées se réunissent ; un goûter leur est servi ou des jeux les attendent.
Le mercredi la CANNAM organise une consultation ménagère pour les Nord-Africains du quartier.
La jeune association loisirs éducatifs et culturels des familles de Woippy-Saint-Eloi organise des répétitions toutes les semaines. Mini-majorettes, le samedi, de 15 à 16 heures, sous la direction de Mlle Béatrice Pierre.
Danses écossaises et majorettes, le dimanche, de 15 à 16 heures, sous la responsabilité de Mme Marie Sanotteli et Mlle Jeannette Mertes.
Le concours de belote aura lieu à la date du 12 février.
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L'association « Loisirs éducatifs et culturels » de Woippy-Saint-Eloi a appris avec regret le décès accidentel d’une jeune majorette du groupe, Réjane Wyrwas, arrachée à l’affection de sa famille à l’âge de 5 ans.
Aussi l’association prie ses membres de bien vouloir assister aux obsèques qui auront lieu aujourd’hui, mardi, à 14 h 30, au cimetière de Woippy.
CINQ MARIAGES SAMEDI
Samedi prochain 12 février, cinq jeunes couples prononceront le « oui » qui les unira pour ta vie.
Tout d'abord, en la chapelle St-Eloi, rue Roget, de 14 h à 18 h, seront unis : M. Robert BECKER, ouvrier, 28, rue Roget, avec Mlle Anne CLEMENS, même adresse ; M. Michel DELAUZIN, manutentionnaire, 23, rue Victor-Poulain, avec Mlle Joëlle GORIUS, femme de ménage, 21, rue Victor-Poulain ; M. Albert PETITJEAN, pontonnier, 8-24, rue Roget, avec Mlle Mauricette MATHIEU, même adresse ; M. Jacques RUFFENACH, vendeur - magasinier, 30-24, rue du Chapitre, avec Mlle Chantal BOTZEM, caissière, demeurant 55, rue Jean-Pierre-Pêcheur.
Et à l'église du centre-ville, à 16 heures, M. Daniel BRUCK, électricien, 8, rue du 17-Novembre, au quartier des Quatre-Bornes, sera uni à Mlle Monique THIRIET, coiffeuse au salon « Georgette », rue de la Gare, demeurent 8, rue Général-Gibon, fille de Mme et M. René Thiriet, le sympathique adjoint au maire.
Nos félicitations aux familles et meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.

Mercredi 9 février 1972
Heurts et malheurs

Au carrefour des rues de Metz et St-Etienne à Woippy, à 19 h 20, hier soir, M. Francis Bailleul, 21 ans, soudeur à l’arc, résidant 18, rue Lemoyne à Metz-Devant-les-Ponts, qui circulait à cyclomoteur, a été heurté par une voiture. Blessé au pied gauche, il a pu rentrer chez lui après avoir été soigné à l’hôpital Bon-Secours où l'avaient transporté les sapeurs-pompiers.

Revenant de la revue un porte-drapeau victime d’un accident route de Thionville
Un habitant de Woippy-Saint-Eloi, M. Joseph Dibinger, 64 ans, demeurant 10, rue Corneille-Agrippa, a été retrouvé sans connaissance hier soir, vers 19 h 25, étendu sur la route de Thionville, à hauteur du N° 103. Près de lui son cyclomoteur au cadre duquel était attaché, enroulé autour de sa hampe, le drapeau que M. Dibinger avait porté à l’occasion de la prise d’armes organisée place de la République pour le départ du général Valentin.
Le malheureux se trouvait au moment où il fut découvert à côté d’un camion parfaitement éclairé, et l’on se perd en conjectures sur les causes de l’accident dont il a été victime. Aussi, toute personne susceptible d’apporter un témoignage est priée de se faire connaître à la brigade des accidents à Montigny, 3, rue Edmond-Groudchaux (téléphone 68.28.95).
M. Dibinger a été transporté par l’ambulance des sapeurs-pompiers à l’hôpital Bon-Secours où les médecins ont constaté une fracture du crâne.

INAUGURATION DES MAGASINS GLAD QUI ONT QUINTUPLÉ LEUR SURFACE
Sur l’un des axes de circulation du quartier de Woippy-Saint-Eloi, les habitants ont depuis plusieurs années la possibilité de s’approvisionner en produits de première nécessité auprès du commerce multi-services GLAD, 17, rue du Fort-Gambetta.
Derrière la vitrine illuminée dans le soir d’hiver, les clients ont toujours été assurés de trouver sourire et chaleureux accueil. Mais depuis de longs mois, bien des mères et pères de familles avaient exprimé le souhait que ce quartier populaire possède une unité commerciale offrant sur un même emplacement un éventail encore plus complet de produits.
Grâce au dynamisme de M. et Mme Glad, ce souhait est devenu réalité. Passant de la surface initiale de 89 m2 à celle, plus que quadruplée de 389 m2, le magasin, après de vastes travaux qui viennent de s’achever, était en mesure lundi soir, d’accueillir pour un cocktail d’inauguration, les personnalités et les nombreux amis qu’ont su se faire par leur gentillesse et leur serviabilité les sympathiques propriétaires.
Désormais, la clientèle est assurée de trouver chez GLAD, « UN SHOP HOMMES ET DAMES » présentant les gammes les plus complètes et les plus « dans le vent » du « prêt à porter ».
La confection pourra aussi être assurée. C’est là l’une des spécialités nouvelles mais l’on trouvera aussi des rayons fournis dans : la droguerie, les articles de bazar, l’épicerie, le tabac, les journaux, les chaussures, la bonneterie, la mercerie, sans oublier la blanchisserie – teinture – nettoyage des vêtements sous la signature de « Pierrette-Teintnet ». Nous n’aurons garde d’oublier le service de gaz butane et celui de distribution de mazout…
Parmi les personnalités qui entouraient M. et Mme Glad et le dévoué personnel, on notait la présence de MM. Moitry, 1er adjoint, représentant M. Debs, maire de Woippy, souffrant, Floret et Drosse, adjoints ainsi que les conseillers municipaux de Woippy, dont Mme Glad fait partie, Feltz, président de la CMDP de Woippy et sous-directeur de la Banque de Crédit Mutuel Lorrain de Metz, Fabert, président de l’ACM, Giovannini, commandant la nouvelle brigade de gendarmerie de Woippy, Depeige, inspecteur commercial ainsi que les représentants des entreprises participantes et des firmes représentées par les produits offerts au public.
Notre photo : M. et Mme GLAD au milieu d’une partie des nombreuses personnalités.

• Les adhérents de la Coopérative du Val de Moselle doivent faire d’urgence auprès du responsable de leur coopérative ou section, leurs commandes de paille, tourbe, engrais, semences et plans divers, produits de traitement, etc.
Les commandes devront être faites au siège de la coopérative à Woippy, avant le 20 février.
• Le comité de « L’Union » se réunit ce mercredi soir, à 20 h, rue de Biche, afin de fixer la date à laquelle se tiendra l’assemblée générale, celle-ci ayant dû être reportée.

Jeudi 10 février 1972
Sous les verrous

Dans notre précédente édition nous avons signalé l’arrestation, en fragrant délit, d’un nommé Serge NICOLAS, 35 ans, demeurant à Woippy. Il avait volé une voiture en stationnement place de la Gare et l’avait jetée contre un arbre, près de la Patrotte. Nicolas s’était ensuite endormi dans le véhicule endommagé. Une patrouille de police vint le réveiller au cours de la nuit.
Cité hier devant le tribunal des flagrants délits, Nicolas a écopé de quatre mois de prison.

Pour le respect du repos du voisin
Vivre dans une H.L.M. exige plus ou moins une vie commune. Les bruits de certains locataires, lors de fête de famille ou autre, sont entendus par tous les occupants de la même entrée, et souvent après vingt-deux heures et tout le voisinage ne peut ainsi se reposer.
De nombreuses plaintes à ce sujet sont déposées à la mairie, mais il est inconcevable de nos jours qu’il faille l’intervention des services de police pour amener tout le monde à respecter les lois, alors qu’un peur de compréhension de chacun aplanirait beaucoup de querelles et satisferait la majorité.

Vendredi 11 février 1972
Situation scolaire dramatique à Saint-Éloi

Une assemblée extraordinaire a réuni mercredi toutes les A.P.E. de Woippy en présence d’un représentant de la Fédération des conseils des parents d’élèves Cornec.
L’analyse précise de la situation scolaire basée sur une enquête minutieuse fait apparaître qu’actuellement 350 élèves sont transportés journellement dans onze établissements scolaires de Metz ; à la rentrée prochaine, 550 autres élèves seront en âge de fréquenter un C.E.S. ce qui fera donc un total de 900 enfants. Cette situation est inacceptable.
En effet, ces enfants encore d’un jeune âge, subissent un préjudice du fait des fatigues imposées par les transports ; par ailleurs, des frais de transport pèsent lourdement sur le budget des familles.
En conséquence, les différentes associations ont décidé de demander une audience à M. le Préfet, à M. l’Inspecteur d’académie et à MM. Les maires de Metz et de Woippy pour souligner la gravité du problème et le souci des parents de garantir l’avenir de leurs enfants et d’exiger des solutions rapides.

FÊTE DES FRAISES le 18 JUIN
La commission des fêtes du conseil municipal et les responsables des différente sociétés locales viennent de se réunir, afin d’établir le programme des festivités de cette année.
En voici le détail :
12 mars : fête enfantine de l’A.P.F. ;
7 mai : élection de la Reine des Fraises ;
17 et 18 juin : Fête des fraises ;
26, 27, 28 et 29 août : fête patronale ;
4 novembre : gala dansant du Football-Club ;
25 novembre : concert de la Ste-Cécile par la Société de musique l’Union ;
31 décembre : soirée dansante des sociétés patriotiques.
Toutes ces manifestations se dérouleront à la salle St-Exupéry.

• Permanence de la Bibliothèque pour tous, ce vendredi de 15 à 18 h 30, au presbytère de la rue de Biche.
- VÉTÉRANS. – Samedi 12, à 15 heures 30, match amical contre les Ets Lebau. Rendez-vous des joueurs à 15 heures, au siège.
- PROCHAINS MARIAGES. – À Metz : entre Yves Brun, ouvrier spécialisé, et Martine-Danielle LoMonaco, caissière, à Metz ; Gilbert Singer, monteur, et Elisabeth Matheis, monteuse, à Metz ; à Woippy, le 4 mars : entre Michel Assmann, soudeur, et Lucette Wolff, employée de maison ; Alain Wyrwas, installateur (télécommunication), et Nicole Halbwax, coiffeuse.

Samedi 12 février 1972
PROGRAMME D’UTILISATION DU GYMNASE SAINT-EXUPÉRY

LUNDI. – Grand plateau : 17 h 15 à 18 h 15, basket MJC ; 18 h 30 à 20 h 15, tennis Davum ; 20 h 30 à 22 h, tennis SNCF. Petit plateau : 18 h à 19 h, A.P.F.
MARDI. – Grand plateau : 17 h 15 à 18 h 15, handball MJC ; 18 h 30 à 20 h 15, F.C. Woippy ; 20 h 30 à 22 h, handball WOC. Petit plateau : 17 h 15 à 18 h 30, basket MJC ; 18 h 30 à 20 h 30, escrime.
MERCREDI. – Grand plateau : 16 h à 18 h, tennis SNCF ; 18 h 15 à 20 h, handball Saint-Eloi ; 20 h à 22 h, handball PM. Petit plateau : 18 h à 20 h 15, Entente Labor. Métal. ; 20 h 30 à 22 h, ping-pong MJC.
JEUDI. – Grand plateau : 17 h à 18 h 30, volley WOC ; 19 h 30 à 20 h 30, FC Woippy ; 20 h 30 à 22 h, basket MJC. Petit plateau : 13 h 30 à 14 h 30, danses APF ; 16 h 30 à 18 h 30, danses APF ; 18 h 30 à 21 h, vétérans Woippy.
VENDREDI. – Grand plateau : 17 h 15 à 18 h 15, handball MJC ; 18 h 30 à 20 h, tennis Davum ; 20 h à 22 h, handball WOC ou MJC. Petit plateau : 18 h à 20 h 45, escrime ; 20 h 45 à 22 h, ping-pong MJC.
SAMEDI. – Grand plateau : 14 h à 16 h 30, danses APF. Petit plateau : 13 h 15 à 16 h 30, danses APF.
À noter que dans la journée, le gymnase est occupé à temps complet par les scolaires. On peut donc conclure que le complexe Saint-Exupéry fonctionne à 100 % du point de vue gymnase.

MARIAGE
Mlle Chantal BOTZEN, caissière au « Baudiscount » de la Patrotte, domiciliée 55, rue Jean-Pierre-Pêcheur, prendra pour époux, aujourd’hui samedi, à 17 h, en l’église Saint-Eloi, M. Jacques RUFFENACH, magasinier à la DAVUM, demeurant 30-24, rue du Chapitre.
Aux futurs époux, nous présentons nos meilleurs vœux de bonheur.

Dimanche 13 février 1972
Mise en place du nouveau comité de la section de l’U.N.C.

La réunion du comité de la section de l’UNC avait pour ordre du jour la mise en place du nouveau comité qui se compose comme suit : président d’honneur : Paul Sechehaye ; président : Albert Billotte ; vice-président : Albert Weinsberg ; secrétaire général : Edmond Noël ; secrétaire adjoint : Roger Bott ; trésorier : Charles Lallement ; trésorier adjoint : Guy Lemoine ; Assesseurs : MM. Adrien Mangenot, René Stef, Edmond Brusseaux, Camille Gilles et Marcel Bena.
Après que M. Sechehaye eut rendu hommage au nouveau comité, M. Billotte se vit félicité pour la médaille qui vient de lui être décernée. Pour remercier ses amis, il leur offrit un vin d’honneur. Il demanda qu’un effort de recrutement soit fait pour étoffer les rangs de la section.
Le comité a désigné son président pour le représenter au congrès de Lille, et a décidé de pourvoir à l’achat d’un drapeau pour les anciens d’AFN.

Les urgences du week-end
Médecin de service. – De samedi à 20 heures à lundi à 8 heures, téléphoner au 68.36.67.
- Pharmacie de garde. – Lupus, rue Ferdinand-Sechehaye, au quartier St-Eloi : ouverte dimanche de 19 heures à 20 heures.
- Ambulances. – Dietrich, rue de la Gare, jour et nuit, tél. 68.34.32.
- Dimanche prochain, le Football-Club disputer un match de championnat en retard à Pierrevillers.
Quant à l’équipe 1-B, elle reçoit Marange.
L’Association sportive reçoit au stade de la rue du Fort-Gambetta Amnéville ;
Quant à l’équipe 1-B, elle reçoit Pierrevillers 1.B.

COMMUNE DE WOIPPY
COUPURE DE COURANT
L’Usine d’électricité communique que le courant sera coupé le 14 février 1972, de 10 h à 11 h à Woippy E.D.F. « Devant-le-Moulin » Woippy étang.

• De Maizières-lès-Metz, nous apprenons la naissance d’un petit Philippe, premier enfant au foyer de M. et Mme Jean Kessler, dessinateur à la S.A.F.E., ancien joueur du Football-Club local et demeurant auparavant rue de Nachy.
D’autre part, une petite Florence vient de naître à Metz. Elle est le premier enfant du foyer de M. et Mme Jean-Marie Noirez, employé S.N.C.F., demeurant 10, rue Robert-Schuman au quartier du Roi.
Nos félicitations aux parents et meilleurs vœux de prospérité aux bébés.

Mardi 15 février 1972
Victimes d’accidents deux sexagénaires succombent à leurs blessures
Dans la soirée du mardi 8 février, vers 19 h 25, route de Thionville, on découvrait près d’un camion en stationnement, à hauteur du N° 123, le corps inanimé d’un cyclomotoriste. Ce dernier, M. Joseph Dibinger, 64 ans, mécanicien retraité des T.C.R.M., ancien FFI et trésorier du groupement des porte-drapeaux de la Moselle, demeurant 10, rue Corneille-Agrippa à Woippy-Saint-Eloi, était atteint d’une fracture du crâne. Il fut transféré à l’hôpital St-julien de Nancy, et c’est dans cet établissement qu’il devait succomber à ses blessures. Les obsèques auront lieu demain, à 9 h 30, a, l’église Saint-Clément.
Il est demandé à tout témoin éventuel de bien vouloir se faire connaître d’urgence à la brigade des accidents, 3, rue Edmond-Goudchaux à Metz (tél. 68.28.95)
(…)

Mercredi 16 février 1972
Des Mosellans dans la promotion violette

Par décret en date du 8 février pris sur la proposition du ministre de l’Education nationale et que publie le J.O. d’hier, sont promus ou nommés dans l’ordre des Palmes académiques :
Au grade d’officier
(…)
Au grade de chevalier
(…)
M. André DEBS, directeur commercial, maire de Woippy.
(…)
À toutes ces personnes qui, à des titres divers, ont rendu de signalés services à l’Education nationale, aux œuvres scolaires ou postscolaires, à l’enseignement technique, aux sports ou à l’éducation populaire, nous présentons nos vives félicitations.

Un acte de foi dans l’avenir de la région
Né de l'heureuse conjonction de l’initiative et des efforts des grossistes en fruits et légumes de la Moselle, de la compréhension des maraîchers du département et… de l'aide de la municipalité, le marché polyvalent des halles de Metz-Nord-Lorraine a officiellement vu le jour hier après-midi, sur la zone industrielle lourde de Metz-Nord.
En présence de plusieurs centaines d'invités, il a, en effet, été officiellement inauguré par MM. Jean-Marie Rausch, maire de Metz et conseiller général, et Nass, député-maire de Rombas.
Moins de huit mois après le démarrage des travaux, une heureuse conclusion a ainsi été apportée à l’œuvre entreprise pour doter la métropole Nord-Lorraine d’un marché de gros correspondant à ses besoins. Un aboutissement qui est aussi un acte de foi, puisqu’il traduit la volonté des promoteurs de doter notre région d’infrastructures correspondant à son importance.
C'est, en fait, aujourd'hui chose faite. Le marché de la place de la Comédie, à Metz, a définitivement vécu. Une page, c'est certain, est irrémédiablement tournée.

En début d'après-midi, à l'entrée du nouveau complexe polyvalent de denrées alimentaires. M. Raymond Thiriet, président du Syndicat des grossistes en primeurs de la Moselle, et M. Paul Mirguet, gérant de la Société civile immobilière du marché - tous deux chevilles ouvrière de la nouvelle réalisation - ont accueilli, à cette occasion, de très nombreuses personnalités amies et, notamment : MM. Nass et Kédinger, députés de la Moselle ; J.-M. Rausch, maire de Metz et conseiller général, entouré de la plupart des membres du conseil municipal ; Oehmké et Schaff, conseillers généreux ; Gaillot, secrétaire général de la mairie ; Voignier et Vibratte, secrétaire général et secrétaire général adjoint de la Chambre de commerce et d'industrie de la Moselle ; Letenre, secrétaire départemental du Tourisme ; Uttenweiller, directeur interdépartemental des A.C. et victimes de guerre ; le colonel Sibué, directeur départemental des services de secours et d’incendie de la Moselle ; le commandant Cristiany, commandant la C.R.S. 30 ; Deprez, directeur régional du Commerce intérieur et des prix, etc.
À la suite d’une « ouverture » de musique par « La Jeune Lorraine de Saulny », placée sous la direction de M. Muller, M. J.-M. Rausch, entouré de toutes les personnalités précitées, a symboliquement coupé le ruban tricolore que tendaient deux gracieuses majorettes du « Val de Metz », et a ainsi solennellement inauguré l'aire couverte - d'une superficie de 60 ares - qui est désormais réservée aux maraîchers de la Moselle.
À la suite, toutes les personnalités se sont rendues, en musique, à l'entrée de la grande halle - d'une superficie de 2,40 ha - du marché de Metz-Nord-Lorraine, halle dont l'entrée était barrée par un second ruban tricolore.
D'un preste coup de ciseaux, M. Naas a libéré cette entrée et permis ainsi à plusieurs centaines d'invités de découvrir avec beaucoup d'intérêt les installations particulièrement rationnelles dont disposent désormais 17 grossistes de la Moselle ainsi que la succursale bancaire qui a été spécialement créée dans l’enceinte du marché.
« Mission accomplie »
À la suite d’une visite détaillée des lieux, toutes les personnalités, enfin, se sont retrouvées dans le cadre du bar où, à l'occasion d'une réception officielle, trois allocutions ont été prononcées.
M. Thiriet, tout d'abord, après avoir renouvelé ses vœux de bienvenue aux invités et rappelé l’aide apportée aux grossistes par les municipalités de MM. Raymond Mondon et Jean-Marie Rausch, a brièvement remis en mémoire toutes les difficultés qu’il a été nécessaire de vaincre pour parvenir au résultat obtenu. « Cela n’a pas été sans mal, mais enfin, voici que c’est chose faite. Je pourrais mieux dire : Mission accomplie ».
Après quoi, M. Thiriet a chaleureusement remercié tous ceux qui ont permis cette réussite et a offert deux magnifiques corbeilles de fruits à MM. Rausch et Nass.
« Un marché fonctionnel »
M. Paul Mirguet, pour sa part, à insisté sur la volonté des promoteurs de créer un marché qui soit à la fois fonctionnel et rationnel, « de façon à permettre à ses usagers d’être compétitifs ».
« Il a, dit-il, notamment la particularité d’être le plus économique de France et a le mérite de n’avoir pas obéré les finances des contribuables. Nous avons, en effet, limité les investissements aux possibilités d’apports… »
Puis, M. Mirguet a insisté sur la rapidité d'exécution des travaux - achevée en moins de huit mois - ainsi que sur la portée du résultat obtenu. « Nous avons désormais à notre disposition un outil de travail qu'il s’agit de rendre fonctionnel. C’est, peut-être, la phase de travail la plus importante qui va commencer…
« Ce marché enfin, a conclu M. Mirguet, est un acte de foi dans l'avenir de notre région. La Lorraine, une fois de plus, a prouvé, à travers lui, qu’elle avait confiance dans son destin ».
M. J.-M Rausch, pour sa part, après avoir excusé M. Rheims, adjoint, s'est félicité de l'occasion qui lui était donnée d'inaugurer, pour la première fois, une réalisation qui n'était pas sortie de terre avant la mise en place de l'actuelle municipalité…
Après quoi, il a rendu un vibrant hommage à la ténacité de MM. Thiriet et Mirguet, et s’est réjoui de l'installation du nouveau marché des halles de Metz-Nord-Lorraine dans le cadre de la zone industrielle lourde de Metz-Nord, « une zone, dit-il, qui connaît beaucoup de mal à démarrer et qui, depuis un an, connaît un développement tel qu’il importe, désormais, de sélectionner les candidats à une implantation ».
Enfin M. Rausch a voulu voir dans la nouvelle réalisation « un apport important à la ville de Metz et à sa région » et a souhaité que d'autres réalisations d’égale importance viennent, dans un proche avenir, confirmer le rôle de capitale régionale de la ville de Metz ».
Quelques coupes de champagne ont enfin permis aux invités de porter de nombreux toasts au succès de la nouvelle réalisation.

Heurts et malheurs
Un cyclomotoriste, M. Fernand AUBIN, 36 ans, demeurant 32, rue de Ryneck, à Woippy - Saint-Eloi, qui circulait vers Maizières-lès-Metz, a percuté hier matin à 6 h 15, un camion en stationnement route de Thionville.
Blessé au visage, M. Aubin a été transporté à l’hôpital Belle-Isle par l’ambulance des sapeurs-pompiers.

Aujourd’hui obsèques de M. Joseph Dibinger
Comme relaté hier, M. Joseph Dibinger, retraité des T.C.R.M., domicilié rue Corneille-Agrippa à Woippy-Saint-Eloi, est décédé des suites de ses blessures.
Le défunt était surtout connu par son activité sportive. Il avait été membre fondateur du Racing-Club Metz qui, voici une dizaine d’années devint l’A.R.R. Metz, sous l’impulsion de M. Muller, l’actuel président. Le défunt se dévoua sans compter et tous les dimanches on pouvait le voir sur les différents stades de la région.
Il était également trésorier, en tant qu’ancien F.F.I., du groupement des porte-drapeau de la Moselle.
Ses obsèques auront lieu ce mercredi, en la chapelle Saint-Clément, rue du Pontiffroy à Metz.
Depuis quelques années, il jouissait d’une retraite amplement méritée, après avoir rempli une vie de labeur aux T.C.R.M. de Metz.
À son épouse, née Gertrude Wolf, et à la famille nous adressons nos sincères condoléances.

Jeudi 17 février 1972

Vendredi 18 février 1972
Trois écoles de WOIPPY avaient été cambriolées

Les gendarmes de St-Eloy arrêtent le voleur et récupèrent une grande partie du butin
Fondée le mois dernier, la gendarmerie du quartier St-Eloy à Woippy, après une courte période de « rodage » vient d’inscrire sa première affaire à son palmarès.
Il s’agit de l’arrestation d’un jeune cambrioleur qui depuis quelques mois avait pillé trois écoles de Woippy.
Le délinquant à été écroué hier.
Sept receleurs ont également été interceptés et une grande partie du butin a été récupérée.
Depuis près d’un mois les gendarmes de Saint-Eloi recherchaient le nommé Alain K., 17 ans et demi, qui faisait l’objet d’un mandat d’amener du juge d’instruction.

À la brigade de Woippy-Saint-Eloy un gendarme
s'emploie à faire l'inventaire du butin récupéré.
Par ailleurs, le jeune homme était soupçonné d’un cambriolage dans un magasin des « Eco » route de Plappeville. Enfin, il s’était évadé au mois de décembre de l’IPES de Neufchâteau où il avait été placé à la suite de nombreux méfaits.
Pour s’enfuir de la région de Neufchâteau, il avait d’ailleurs dérobé une voiture en compagnie d’un camarade.
Les gendarmes savaient que depuis ce temps il vivait de rapines, se cachant chez des amis complaisants. Avant-hier ils le retrouvèrent et le placèrent en état d’arrestation. Le jeune homme ne tarda pas à avouer trois cambriolages.
Dans la nuit du 6 au 7 janvier, il avait « visité » l’école de garçons de Woippy-centre, emportant un magnétophone, un téléviseur, un électrophone, une machine à écrire, un poste de radio, une horloge électrique et plusieurs autres objets.
Le préjudice fut estimé à 4.000 F.
À l’école de filles de Woippy-Centre, il avait dérobé un guide-chant, un poste de radio et un électrophone.
Enfin, au groupe scolaire de la rue Roget à Saint-Eloy il était entré en jetant un pavé dans une fenêtre. Il s’était approprié un poste de télévision, un électrophone et divers objets d’une valeur de 3.000 francs.
Il est probable qu’une partie des méfaits ait été accomplie en compagnie de son frère arrêté il y a quelques jours par la police pour d’autres faits. Le délinquant avait trouvé un complice en la personne d’un père de neuf enfants qui se chargeait de trouver des acquéreurs pour le butin. Les gendarmes ont ainsi interpelé sept receleurs qui ont restitué une grande partie des objets volés.

Heurts et malheurs
À l’intersection place du Pontiffroy et rue Belle-Isle, hier vers 13 h 30, deux voitures sont entrées en collision. Une passagère, Mme Danièle Bernard, née Silvestri, 23 ans, demeurant rue du Docteur-Charcot, à Woippy, a été contusionnée. Conduite à Bon-Secours par les sapeurs-pompiers, elle a rejoint son domicile après soins.

• Les jeunes gens nés durant le deuxième trimestre 1954 devront se présenter à la mairie, bureau n° 1, afin de se faire recenser sur le tableau communal de la classe 1954/2. Se munir soit du livret de famille des parents, soit d’un extrait de leur acte de naissance et de leur carte d’identité. Ceux dans l’impossibilité de se présenter en personne peuvent faire accomplir les démarches par un de leur parent ou leur tuteur.
• La cellule locale du P.C.F. organise une réunion-débat ce soir vendredi, à 20 h 30, dans la salle de l’interassociations, avec la participation de M. Arthur Buchmann, secrétaire fédéral, membre du comité central.
• La commission Loisirs-Jeunes de l’Association populaire familiale signale à ses adhérents que les activités éducatives (jeudis éducatifs, aéromodélisme, danse classique, danse folklorique, piscine, mini-majorettes) auront lieu pendant les vacances de carnaval, aux heures et lieux habituels.

Carnet blanc
Le samedi 4 mars, en l’église du centre ville auront lieu deux mariages : M. Michel Marchand, agent SNCF, demeurant 8, rue Robert-Schuman au quartier du Roi, unira sa destinée à celle de Josette Hoffman, aide-comptable, demeurant 35, route de Rombas.
La deuxième fille des époux Hoffman, Michèle, employée de bureau épousera M. Guy Schuster, producteur agricole, domicilié au hameau de Bellevue. Les deux sœurs prononceront le même jour le « oui » traditionnel.
Nos félicitations aux familles et meilleurs vœux de bonheur aux deux jeunes couples.

MALGRÉ-NOUS
Ce dimanche 20 février, à 15 h 30, à la salle d’œuvres, rue de Biche, la section locale des A.C.M.N.R. tiendra son assemblée générale annuelle. À l’issue de la réunion, une réception, suivie d’un goûter, en famille, sera offert aux invités.
BIBLIOTHÈQUE POUR TOUS
Ce vendredi, de 15 h 15 à 18 h 30, au presbytère de la rue de Biche, permanence de « Bibliothèque pour tous ».

Samedi 19 février 1972
- Médecin de service. – De samedi, à 20 h, à lundi, à 8 h : Téléphoner au 68.36.67.
- Pharmacie de garde. – Fleurentin, rue de l’Eglise, ouverte dimanche de 19 h à 20 h.
- Ambulance jour et nuit. – Dietrich, rue de la Gare, tél. 68.34.32.

A.S. VÉTÉRANS
Mardi 22 février, à 20 h 30, salle interassociations, rue de Biche, réunion générale des membres du comité et de joueurs.
Les joueurs ou membres non excusés au siège pour le lundi 21 février, seront considérés comme exclus de l’association. Les joueurs devront se munir de l’inventaire de leur équipement.

M. André DEBS, maire, nommé chevalier dans l’ordre des Palmes académiques
Comme relaté, M. André Debs, vient d’être nommé chevalier dans l’ordre des Palmes académiques au titre du ministère de l’Education nationale.
Né à Woippy, le 19 août 1912, il commença en 1941 sa carrière communale, puisqu’en 1946, il occupa les fonctions de secrétaire de mairie où, pendant la dernière guerre, malgré la pression des occupants, il parvint à maintenir la pratique de la langue française.
Dès la fin de la guerre, il parvint à tout réorganiser, et à refaire fonctionner très rapidement les écoles primaires.
De 1947 à 1969, il est directeur commercial des Ets Kaiser, rue des Allia à Metz.
Elu conseiller municipal en 1947, il est élu maire de la ville depuis 1959.
Les principales réalisations à son actif et de son conseil municipal du point de vue scolaire et culturel : les écoles du quartier du Roi, mise en place du CEG, le complexe sportif et culturel Saint-Exupéry, le stade Général-Gibon.
Très prochainement, des maternelles au Centre-Ville et au quartier du Roi ; un groupe scolaire au quartier St-Eloi et dans un avenir plus ou moins proche, trois CES.
Pour cette distinction, nous présentons à M. André Debs nos félicitations.

Dimanche 20 février 1972
Heurts et malheurs

Victime d’un accident rue Mazelle hier vers 1h 15, Mme Marie Caponigro, 34 ans, demeurant 4, rue Gabriel-Poulmaire à Woippy, a été blessée et transportée à Belle-Isle par les sapeurs-pompiers.

LE CONSEIL MUNICIPAL DÉCIDE LA CONSTRUCTION PROCHAINE DU QUATRIÈME GROUPE SCOLAIRE AU QUARTIER SAINT-ÉLOI
Des empêchements de dernière minute devaient retarder à plus ou moins longue échéance, la construction d’un quatrième groupe scolaire à Saint-Eloi.
C’et à cet effet que M. Georges Moitry, premier adjoint, M. André Debs, maire, étant actuellement immobilisé, à la suite d'une chute survenue à la sortie de la mairie, a convoqué le conseil municipal en séance extraordinaire.
À la majorité des membres présents, l'assemblée s'est prononcée sur le choix du terrain d'implantation du quatrième groupe scolaire à Saint-Eloi et sur le procédé de construction : celui de la préfabrication, demandant en outre une rectification des limites territoriales avec Metz pour permettre l'implantation du groupe, entièrement sur Woippy, chargeant un architecte d'établir l'avant projet et sollicitant les autorisations administratives nécessaires pour débuter rapidement les travaux.
D'autre part, et toujours dans le but d'aménager les installations de ce quartier, le conseil a demandé l'inscription de la commune au VIe Plan pour la construction d'un gymnase type C à Saint-Eloi.
Avant de clore la séance, M. Moitry aborda une autre question qui ne concerne pas ce quartier, mais toujours d'ordre scolaire.
Il s'agit de la désignation des membres qui feront partie du bureau d'adjudication des travaux de construction de deux nouvelles classes maternelles à l'école du centre et de 1a même réalisation au quartier du Roi. L'ouverture des plis est fixée au jeudi 2 mars, à 14 h 30 en mairie.

Lundi 21 février 1972
Explosion dans un appartement : un locataire grièvement brûlé

Metz. – Hier vers 12 h 30, une violente déflagration a secoué les maisons du quartier des Quatre-Bornes à Woippy dans la banlieue de Metz. Il s’agissait d’une explosion de gaz naturel dans un appartement au rez-de-chaussée du n° 10, rue du Graoully. Selon les premières constations, la fuite de gaz provenait d’un robinet mal fermé et l’explosion s’est produite au moment où l’un des occupants du logement, M. Jacques Peitsch, 32 ans, se trouvait près de la cuisinière à gaz. M. Pietsch ; atteint de brûlures au deuxième degré sur tout le corps, a été prix en charge par les sapeurs-pompiers de Metz et transporté au centre des grands brûlés de l’hôpital Bon-Secours. Son état a été jugé grave.

Mardi 22 février 1972
Rencontre annuelle des A.C. Malgré-Nous à Woippy
Les anciens combattants « Malgré-Nous » et Réfractaires de Woippy ont tenu leur assemblée annuelle, sous la présidence de M. Hubert PROUST, et en présence de M. René THIRIET, président d’honneur de la section, vice-président départemental et adjoint au maire, représentant M. DEBS, maire de Woippy, de M. SECHEHAYE, représentant M. BILLOTTE, président de l’U.N.C. et des engagés volontaires, et de M. WEINSBERG, responsable de la section des déportés.
Après les divers rapports, le comité de la section fut renouvelé dans la composition suivante : président d’honneur, René THIRIET ; président, Hubert PROUST ; Vice-président, Lucien TEITGEN ; secrétaire, Fernand ROUYER ; secrétaire adjoint, Raymond KANNY ; trésorier, Emile KŒNIG ; trésorier adjoint, Raymond AUBURTIN ; porte-drapeau, Joseph WEBER ; premier adjoint, Charles CHARRAUX, deuxième adjoint, Robert LUPIN ; assesseurs, Georges DIETENBECK, Henri ENDRIZZI, Raymond CONRAD, René PIERRE.
Puis le secrétaire, cinéaste amateur, présenta un résumé filmé des manifestations du 50e anniversaire de la création de l’association lors du congrès départemental en mai 1970 ainsi que du grand rassemblement des incorporés de force à Colmar. La réunion se poursuivit par une rencontre familiale au cours de laquelle chacun fut heureux de revivre par la magie du cinéma la fête des Fraises 1970 et 1971.

À LA DÉCOUVERTE DES ASSOCIATIONS LOCALES
De nombreuses associations groupent dans la ville différentes activités. Afin qu’elles soient connues de tous, nous énumérons ci-dessous avec, suivant le cas, son responsable et son but :
- Société de musique « L’Union » : Président : M. Julien Lamort ; chef : M. Monfort.
- A.P.F. Centre : Présidente : Mme Klein. Lieu principal d’activité : Local, rue de Biche.
- A.P.F. Saint-Eloi : Lieu d’activité : rue du Chapitre.
- A.P.F. des Quatre-Bornes : Président : M. H. Holveck.
- A.P.F. du Centre et de Saint-Eloi : Défense, droits, loisirs des élèves.
- Association des engagés volontaires : Président : M. Albert Billotte.
- Association des « Malgré-Nous » : Président : M. Hubert Proust.
- Souvenir français : Président : M. Jean Bott.
- Football-Club : Président : M. Pedotti. Siège : Café National, rue de Ladonchamps ; terrain ; stade : Général-Gibon.
- Association sportive : Responsable : M. Guichon. Terrain, stade Saint-Eloi, rue du Fort-Gambetta.
- Football vétérans « Les Tacots » : Président, M. R. Nicolucci ; terrain : stade Général-Gibon.
- Woippy Olympique-Club (handball) : Président : M. Cournède. Endroit d’activité : Gymnase Saint-Exupéry.
- Escrime : Président : M. Maurice Natier. Lieu d’activité : salle Saint-Exupéry.
- M.J.C. : Président : M. Cansell. Principal endroit d’activité : ancienne mairie.
- Foyer des Jeunes du « Pré-Trompette » : Président : M. Claude Brancard.
- Scouts de France : Chef de troupe : Michel Ringeisen.

Mercredi 23 février 1972
Les problèmes scolaires du quartier Saint-Eloi

L’Association des parents d’élèves de St-Eloi communiquent :
« Lors de l’entrevue qu’elle a eue avec M. l’Inspecteur d’Académie et M. l’Inspecteur départemental de l’Education nationale de la circonscription de Metz-I, l’association des parents d’élèves de St-Eloi a exposé la situation scolaire du quartier St-Eloi. Elle a insisté sur la gravité de cette situation et la nécessité de construire très rapidement le CES.
Les autorités académiques ont répondu qu’elles étaient très conscientes de ce problème et qu’elles mettraient tout en œuvre pour qu’uns solution soit apportée très rapidement.
Pour sa part, la municipalité de Woippy est également consciente du problème, mais ce n’est pas suffisant. En effet, connaissant les difficultés qui se sont présentées pour l’acquisition des terrains où sera construit le groupe IV, l’association craint qu’une situation analogue ne se reproduise si des mesures énergiques ne sont pas prises à l’encontre de certains promoteurs.
Dans les jours qui suivent, l’APE sera reçue par M. le Préfet de Région et par M. le Maire de Metz, qui sont également concernés par ce problème. »

• Dimanche 27 février, à 15 h, au café du Commerce, la section des engagés volontaires organise un concours de belote, dont le premier prix est un jambon de pays.
La section locale de la FEVAL tiendra son assemblée générale le dimanche 5 mars, à 15 heures, au café National. À l’ordre du jour : lecture du procès-verbal de l’assemblée 1971. Rapports financiers et d’activités de la section. Renouvellement du comité pour deux années.
Un vin d’honneur offert par la section clôturera la réunion.

Jeudi 24 février 1972
Un ensemble routier se retourne route de Rombas - Le conducteur est blessé

Hier matin, vers 6 h 45, un ensemble routier circulait sur la route de Rombas lorsque soudain, son conducteur, M. Gérard THOMA, 27 ans, transporteur à Woippy, fut gêné par un poids lourd venant en sens inverse.
Pour l’éviter, le transporteur donna un coup de volant. Cette manœuvre désespérée eut pour résultat de déséquilibrer le lourd véhicule qui monta sur l’accotement de la chaussée et heurta un lampadaire avant de se coucher en travers de la route. Son chargement de sable laitier se répandit sur la chaussée, ralentissant la circulation.
Souffrant de contusions aux jambes et à la tête, M. Thomas fut transporté à l’hôpital Bon-Secours avant de regagner son domicile après soins.

• La coopérative informe les producteurs qu’elle distribuera l’engrais au siège, tous les samedis, de 17 h à 18 h. Les personnes désirant obtenir de la paille voudront bien également adresser leur commande à la coopérative.
• Prochainement aura lieu à Sillegny le mariage entre M. Gérard Manesse, sapeur-pompier, domicilié rue Berlange-Charrière, et Mlle Danielle Beaucourt, vendeuse, à Sillegny.
• Le 4 mars prochain, à 10 h 30, sera célébré en mairie le mariage entre M. Alain Heyar, employé aux Ets Pouder, et Mlle Christiane Ette, sans profession, domiciliée H/71 cité Sonacotra.
• Les vaccinations antivarioliques obligatoires pour les enfants de 1 an, 11 ans et 21 ans auront lieu à l’école du quartier du Roi le 29 février, à 8 h 45 (révision le 7 mars à 8 h 45) ; au centre social, rue Général-de-Gaulle, le 2 mars, à 8 h 45 (révision le 9 à 8 h 45).

Vendredi 25 février 1972
NOTÉ POUR VOUS

Dans le cadre des activités ménagères, une information sur le lait, et présentation commerciale, se ... place dans les repas, aura lieu mardi 29 février, de 14 à 16 heures, au centre socioculturel, rue du Chapitre, dans le quartier Saint-Eloi.
- Ce vendredi, de 13 h 15 à 18 h 30, au presbytère de la rue de Biche : permanence de Bibliothèque pour tous.
- Médecin de garde : du samedi, à 20 heures, au lundi à 8 h, téléphonez au 68.36.67.
- La pharmacie LUPUS, rue Ferdinand Sechehaye sera ouverte ce dimanche, de 19 h à 20 h.
- Le service ambulance, jour et nuit, est assuré par les Ets Dietrich, rue de la Gare, tél. 68.34.32.
- Ce dimanche, à 15 h, la section locale des Engagés volontaires organise un concours de belote au Café Gaston Nadé.
• A.S. Vétérans. - Samedi 26 février, match amical à Woippy contre CRIREP. Rendez-vous des joueurs au stade, à 15 h 30. Tenue rouge.

Un second camion-banque du Crédit Agricole sur la région messine
Continuant son implantation dans le département, le Crédit agricole de la Moselle mettra en service le 28 février prochain, un nouveau camion-banque. Cette décision a été prise devant le succès remporté par le premier guichet itinérant, qui fonctionne depuis un mois sur la région sud de Metz à la grande satisfaction des clients de cette banque ; en effet, pendant la période de janvier, ce camion-banque a enregistré plus de 2 000 opérations de banque, ce qui représente une fréquentation relative élevée pour un mois de fonctionnement.
Lors de la présentation de ce nouveau guichet itinérant - qui visitera la région nord de Metz, soit quelque 62 communes - on notait la présence de MM. André Semin, directeur du Crédit agricole de la Moselle ; Gilbert Perrin, chef des services commerciaux ; Jean-Claude Vadel, chef de l’agence de Woippy ; Roland Roger, guichetier du camion-banque et Jean-Claude Colson, des services commerciaux. Chacun a ainsi pu apprécier à cette occasion l’aménagement du véhicule, pour lequel un soin particulier a été apporté dans la conception et qui comprend un salon d’accueil avec musique d’ambiance et un bureau, c’est-à-dire les éléments nécessaires pour que la clientèle bénéficie d’un service rapide et discret.

Lundi 28 février 1972
Mémorial du Général De Gaulle :
LES MOULES DE LA CROIX DE LORRAINE COULÉS À METZ

STRASBOURG. – M. Henri Duvillard, ministre des Anciens combattants et victimes de guerre, a présenté au public la maquette du mémorial du général de Gaulle, qui sera érigé près de Colombey-les-Deux-Eglises. De nombreuses personnalités assistaient à cette cérémonie qui s'est d »roulée à la préfecture de Strasbourg et au cours de laquelle M. Duvillard a rappelé que la souscription pour le mémorial avait atteint dès la fin de 1971 la somme nécessaire de 5 millions de francs. Avant de souhaiter que tout soit prêt pour le 18 juin prochain, date de l’inauguration du monument, le ministre à déclaré : « Il n’y aura ni tribune, ni invitation officielle. La cérémonie sera sobre, à la demande de la famille du général de Gaulle, et sera présidée par M. Georges Pompidou ».
Les architectes auteurs du mémorial, MM. Marc Nebinger et Michel Mosser, tous deux d’origine alsacienne, ont donné des précisions d'ordre technique sur le monument qui a été conçu pour résister tant au froid qu’à des vents pouvant atteindre 120 km/h. Les moules (4 x 2 mètres) de la gigantesque croix de lorraine sont coulés à Metz. Ils pèsent chacun 20 tonnes et sont acheminés par groupes de trois vers Colombey, avant d'être placés les uns sur les autres à l’aide d’une chambre de tirage souterraine. Le granit, d’une qualité et d’une teinte unique en Europe, vient de Perros-Guirec, en Bretagne. Le tout atteindra une hauteur de 43 mètres, la première branche de la croix ayant une largeur de 20 mètres. Il n’y aura aucun problème de sous-sol, ont précisé les architectes.
Il n’y aura, sur 7 hectares, aucun bâtiment, restaurant ou autre. Les parkings seront installés à 500 mètres du monument et il n'est pas question d'y organiser un spectacle « Son et lumière », la croix et ses alentours devant rester un lieu de recueillement.

Mardi 29 février 1972
• Dimanche prochain seront célébrées les fiançailles entre Mlle Marie-France FAGGIANO, approvisionneuse au magasin Baudiscount de la Patrotte et M. Enrique REY, mécanicien à la société Prafer. Les deux jeunes gens sont les enfants, d’une part de M. et Mme Vito Faggiano, maçon, domiciliés 6, rue Roget à St-Eloi ; d’autre part de M. et Mme Eliberto Rey, mécanicien également à la Ste Prafer, demeurant à la cité Sonacotra C-26, toujours à St-Eloi. Nos félicitations et meilleurs voues aux futurs fiancés et compliments aux familles.
• La coopérative informe les producteurs qu’elle distribuera les pommes de terre au siège demain mercredi 1er mars, de 17 h à 18 h.
• Samedi prochain, à 17 heures, en l’église du Centre, auront lieu, en même temps, deux mariages, ce qui est assez rare. En effet, M. et Mme Rodolphe HOFFMANN, cadre aux Ets Daussan (laboratoire métallurgique), route de Rombas, auront ce jour-là la joie de marier leurs 2 filles, Josette, aide-comptable aux Ets Arnout, rue du Méric, sera unie à M. Michel MARCHAND, agent S.N.C.F., fils de Mme et de M. André Marchand, demeurant 8, rue Robert-Schuman, au quartier du Roi. Quant à Michèle, employée de bureau, également aux Ets Arnout, elle unira sa destinée à celle de Guy SCHUSTER, producteur agricole et animateur de la M.J.C. locale, fils de Mme et M. Raymond Schuster, agriculteur et conseiller municipal, demeurant au hameau de Bellevue.
Nous adressons nos félicitations aux familles et nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.
• Les vaccinations antivarioliques obligatoires pour les enfants de un an, onze ans et vingt-et-un ans, auront lieu à l’école du quartier du Roi ce mardi 29 février, à 8 h 45 (révision le 7 mars à la même heure) ; au centre social, rue Général-de-Gaulle, jeudi prochain, 2 mars (révision le 9), toujours aux mêmes heures.
• La section canoë-kayak de la M.J.C. se réunira demain mercredi, à 20 heures.

Mercredi 1er mars 1972
En bref

Le concours de belote des Engagés volontaires a connu un vif succès. C’est finalement M. Rondon, qui, avec 3.202 points, remporta le jambon fumé, devant M. Cassanet (2.744 pts) et M. Bott ((2.733 pts). Le dernier concours de la sison aura lieu le dimanche 26 mars, chez Kratz (Lolo-Bar), aux Quatre-Bornes.

Jeudi 2 mars 1972
Heurts et malheurs

Hier, vers 10 h 15, un cyclomotoriste, M. Joël Leibel, 17 ans, demeurant 11, rue des Fleurs, à Ternel, a fait une chute rue de Ladonchamps, à Woippy. Atteint de contusions multiples, il a été pris en charge par l’ambulance du SMUR et transporté à l’hôpital Bon-Secours.

Vendredi 3 mars 1972
AVEC NOS MEILLEURS VŒUX

En l’église de Woippy-Centre a été célébré le mariage de Mlle Monique Thiriet et de M. Daniel Bruck. Leur consentement mutuel a été reçu par M. l’abbé Ferber, aumônier de la Maison maternelle départementale. Les jeunes mariés sont les enfants d’une part de Mme et M. René Thiriet, le dévoué et sympathique maire adjoint de Woippy, et, d’autre partn de Mme et M. Lucien Bruck, rue du 17-Novembre à Woippy.
Au cours de la réception qui suivit la messe de mariage, de nombreuses personnalités et amis étaient venus présenter leurs vœux et félicitations et, parmi elles, M. Demange, conseiller général, membre de la commission de surveillance de la Maison maternelle départementale et des Foyers de Metz ; MM. Floret et Drosse, maires adjoints, représentant M. le Maire, souffrant, et des conseillers municipaux ; une délégation des anciens combattants « Malgré-Nous » et réfractaires de la Moselle, conduite par le président Charles Spitz et le secrétaire général Louis Harig ; les chefs des services et le personnel de la Maison maternelle départementale et des Foyers de l’Enfance de Metz et de Scy-Chazelles, dont M. Thiriet est l’économe, actuellement chargé de la direction de ces établissements ; les directeurs des différents établissements professionnels et commerciaux de Woippy et de la région messine.
Aux jeunes époux, nous renouvelons nos meilleurs vœux de bonheur et aux deux familles nos félicitations et compliments.

- C’est en la chapelle de Saint-Eloi que demain samedi, à 17 h, sera célébré le mariage de M. Gérard Blond, monteur en chauffage-sanitaire, fils de Mme et M. Gabriel Blond, employé aux usines Scholtès, et domiciliés 37, rue de Ryneck, avec Mlle Chantal Pinck, dont les parents résident au 35, de la même rue.

A l’écoute des jeunes de l’A.P.F.
La commission « Loisirs-Jeunes » de l’Association populaire familiale de Woippy-Centre organise une fête enfantine à l’occasion de la Mi-Carême, le dimanche 12 mars, à 14 h 30, salle Saint-Exupéry.
Au programme : concours de travestis ouvert à tous les enfants de Woippy âgés de moins de 15 ans (inscriptions des concurrents le dimanche 12 mars, de 14 h à 14 h 30, salle Saint-Exupéry) ; danse classique, danse folklorique ; parades de mini-majorettes ; montage scéniques ; théâtre. Entrée gratuite.

Samedi 4 mars 1972
Du trafic de voitures volées au pillage d’une fromagerie !
Une dizaine d’arrestations opérées par les gendarmes de WOIPPY-ST-ÉLOI

En l’espace de quinze jours, les gendarmes de la nouvelle brigade de Woippy-Saint-Eloi en sont à leur deuxième opération d’envergure contre les délinquants de toutes sortes. Récemment, ils avaient arrêté les auteurs d’une série de cambriolages dans les écoles du secteur de Woippy. Mardi, ils ont interpelé une dizaine de personnes qui ont participé soit à des vols de voitures, soit à d’autres délits.
Les principaux meneurs de cette équipe André L.., 20 ans et Daniel D.., 19 ans, de Woippy, ont été écroués à la maison d’arrêt. Les autres, Philippe D.., 21 ans, demeurant à Montigny-lès-Metz ; Jean-Marie P.., 21 ans ; Marie-Jeanne P.., 19 ans ; Paulette W.., épouse Z.., 26 ans, André P.., 21 ans ; Robert T.., 23 ans et deux mineurs de 17 ans ont été laissés en liberté provisoire.
L’enquête a débuté à la suite d’un contrôle nocturne effectué à Woippy, par la brigade de Saint-Eloy. Dans la nuit de dimanche à lundi, vers 1 h 30 du matin, les gendarmes demandèrent leurs papiers à un groupe de jeunes qui déambulaient dans les rues. L’un déclara : « Nous revenons d’écouter des disques ». Mais les gendarmes remarquèrent qu’il avait les mains pleines de cambouis et trouvèrent cela étrange. Le lendemain, ils approfondirent 1a question et apprirent, qu'en fait, le groupe avait « bricolé » plusieurs voitures volées.
Au cours de l'interrogatoire, les délinquants reconnurent qu'ils avaient dérobé trois « Ami 6 ». Les véhicules avaient été dépouillés de leurs accessoires et de leur batterie.
Par la suite, les gendarmes devaient apprendre que L.., le mauvais génie de la bande, se livrait à un véritable trafic de voitures volées entre la France et le Luxembourg. Ils ont d'ailleurs saisi des plaques d'immatriculation luxembourgeoises qui servaient à maquiller les voitures.
L.. et quelques-uns de ses complices ne s'embarrassaient guère de scrupules pour leurs achats. Tous leurs vêtements, vestes, pantalons, chaussures, etc., provenaient de vols dans 1es grands magasins de Metz, Thionville et Hayange.
Le reste du groupe a participé à des vols de moindre importance mais qui, à la longue, portaient cependant un gros préjudice aux victimes. Il a été ainsi établi que la plupart d'entre eux se chauffaient avec du charbon volé au préjudice de Madame Fléres, née Marie Badoit, négociante en combustibles.
Cette dernière s’est d’ailleurs plainte de la disparition de plusieurs tonnes de charbon. En outre, au mois d’août 1971, une partie de la bande avait volé plusieurs centaines de fromages au dépôt FROMALOR, de Woippy. Ils avaient emporté leur butin à l’aide de trois grands sacs et avaient mangé du fromage pendant des semaines.
À Woippy-Saint-Eloi, la grande majorité de la population se félicite de l’action des gendarmes. Leur présence et leurs rondes contribuent en effet à assurer la protection des biens et la sécurité des personnes. Les gens du quartier n'hésitent d'ailleurs pas à venir à la brigade de la rue Charcot pour confier leurs craintes lorsque certaines bandes se montrent menaçantes. À leur mission de prévention et de répression des délits, les gendarmes de Saint-Eloy joignent une action sociale dont les effets commencent à se faire sentir dans ce quartier.

• Le concours de belote organisé par l’Association des loisirs et culture des familles de Woippy-Saint-Eloi, prévu pour le 5 mars, est reporté au dimanche suivant.
• La consultation de nourrissons pour le quartier du Roi aura lieu au centre médico-social, rue de Bourgogne, le mercredi 8 mars, de 13 h 30 à 14 h 30.

Lundi 6 mars 1972
M. Albert Billotte reconduit à la présidence de la FEVAL qui rend hommage à M. René Bour

La section des Engagés Volontaires a tenu dimanche après-midi son assemblée générale dans une salle du café National, à Woippy.
La réunion était placée sous la présidence de M. Paul Sechehaye, président d’honneur, qu’entouraient MM. Jean Bott, Hubert Proust et Weinsberg, ainsi que les présidents des différentes associations patriotiques de Woippy.
L’Union départementale de la FEVAL était représentée par M. René Bour, rédacteur de « L’Engagé volontaire ».
Ouvrant la séance de travail, M. Fernand Dangeville, secrétaire, fit la lecture du procès-verbal de la dernière assemblée qui avait eu lieu en 1971, puis M. Gabriel Billotte présenta l’exposé du rapport financier.
C’est M. Albert Billotte, président de la section, qui donna le rapport d’activité sur les plans local et départemental.
La réunion fut aussi marquée par un geste de sympathie à l’égard de M. et Mme Bour, dont on célébrait de 25e anniversaire des activités en faveur des engagés volontaires. M. Bour reçut un cadeau, alors que son épouse se voyait remettre une gerbe de fleurs, au cours d’un vin d’honneur.
M. René Bour remercia chaleureusement les membres de la section de Woippy et souligna le dévouement inlassable dont fait preuve depuis 27 ans, M. Billotte, à la tête de l’association.
L’assemblée générale de l’Union départementale aura lieu le samedi 18 mars, au Royal, à Metz, et sera suivie d’un banquet. La section locale de Woippy y sera représentée.
Voici la composition du comité renouvelé pour deux années : MM. Paul Sechehaye et le Dr Scharf, présidents d’honneur ; Albert Billotte, président ; Charles Messin, vice-président ; Fernand Dangeville, secrétaire ; Emile Gusse, secrétaire-adjoint ; Gabriel Billotte, trésorier ; Joseph Garroux, trésorier-adjoint et porte-drapeau ; Marcel Kleman, Charles Lallement et Alphonse Cremer, membres.

NECROLOGIE : M. Emile BETTINGER, Agriculteur retraité
Une vieille figure de la rue de Ladonchamps vient de s’éteindre à l’âge de 82 ans : M. Emile BETTINGER, agriculteur retraité.
De vieille souche locale, le défunt, en compagnie de son épouse, tenait le train de culture de la rue de Ladonchamps jusqu’à la reprise de celui-ci par leur fils René. Deux filles sont également venues agrandir leur foyer : Marie-Louise, épouse de M. Clément Mayot, agriculteur, rue de Briey, et Germaine, qui, en 1969, a eu la douleur de perdre son mari, M. René Jacques, de Plesnois.
Les obsèques out lieu ce jeudi, à 15 h 45, en l’église du Centre-ville.
À Mme Bettinger, née Léonie Billotte, à ses enfants et à toute la famille, nous adressons nos sincères condoléances.

Demain, obsèques de Mme Vve Marcel ELTGES
En 1960, M. et Mme ELTGES, propriétaires d’un important commerce de confiserie en gros, venaient s’installer route de Thionville. Deux années après, Mme Eltges avait la douleur de perdre son mari. Dans notre précédente édition, nous avons eu le regret d’annoncer le décès de Mme Eltges.
Depuis son arrivée à Woippy, la défunte, par sa bonté, ses actes généreux et ses conseils toujours écoutés, avait l’estime de tous.
Après la construction de la chapelle de la rue Roget, au quartier Saint-Eloi, elle fut une des principales animatrice de cette paroisse et, lors de sa fondation, fut nommée à l’unanimité vice-présidente de l’Association des Amis de St-Eloi où, grâce à l’activité de la disparue, on aimait se retrouver.
Ses obsèques auront lieu demain mardi, à 10 h 30, en l’église du Centre-ville.
À toute la famille, nous renouvelons nos sincères condoléances.

Mardi 7 mars 1972
Heurts et malheurs

M. René Aurard, chauffeur à la DAVUM, domicilié 56, rue Roget, à Woippy-Saint-Eloi, s’est cassé une cheville, hier soir vers 20 heures. Une ambulance Metz-Nord-Dietrich l’a transporté à Bon-Secours.

Nouvelles du Foyer Saint-Eloi
M. Guy Andrez a travaillé au Foyer Saint-Eloi pendant six ans. Ce n’est pas sans regret que les jeunes et les familles du quartier ont appris son départ pour assumer la direction du Foyer d’accueil de Saint-Julien-lès-Metz. Nous lui souhaitons pleine réussite dans ses nouvelles fonctions.
Après un mois d’activités réservées exclusivement aux scolaires, le Foyer Saint-Eloi reprend son rythme normal pour tous. « Le Tonneau » est à nouveau ouvert de 20 heures à 22 heures, tous les soirs, sauf le mercredi, pour garçons et filles de plus de 14 ans.
D’autre part, que les éducateurs se tiennent à la disposition des familles pour l’inscription de leurs enfants à la colonie organisée par le Foyer Saint-Eloi à Briançon (Val des Prés) pendant le mois de juillet. Une permanence est assurée au Foyer tous les jours, de 16 heures à 19 heures.
Activités proposées au Foyer :
Atelier éducatif : tous les jours sauf le mercredi, de 16 heures à 18 heures, pour scolaires.
Piscine : le jeudi, de 13 h 30 à 16 heures (1,50 F.)
Cinéma : jeudi 9 mars, à 16 h 30, « Les Trois Cadeaux merveilleux » (0,50 F.)
Entraînement de ping-pong : mercredi, de 20 heures à 22 heures et match de championnat le jeudi.

• Les séances d’entraînement de la Société d’escrime sont désormais fixées au mardi, de 19 h à 20 h 30, et au jeudi, de 14 h 30 à 16 h, salle Saint-Exupéry.

Mercredi 8 mars 1972
Deux convois de marchandises entrent en collision à l’entrée de la gare de triage de WOIPPY

Vers midi et demi hier, à la hauteur du poste A de la gare de triage marchandises de Woippy, sur le territoire de la commune de Maizières-lès-Metz, un tamponnement s’est produit. Deux convois de marchandises se sont probablement heurtés à l’aiguillage. Sept wagons ont été endommagés dans le choc qui a dû être très brutal. Trois pylônes supportant les caténaires sont tordus et seront remplacés. Les wagons se sont enchevêtrés, quelques-uns étant littéralement broyés. Des équipes de la S.N.C.F. étaient sur les lieux pour déblayer la voie, découpant au chalumeau les carcasses tordues. Un accident spectaculaire qui ne s’est heureusement soldé que par des dégâts matériels.

• La société de musique Union organise demain jeudi une répétition pour l’harmonie, et vendredi une répétition générale.
Ces répétitions permettront d’établir un programme pour le concert du samedi 11 à Ifaprix, où la société a été invitée.
• Quatre habitants de Saint-Eloi ont reçu diplôme et médaille d’argent pour récompenser leur dévouement à la cause humanitaire. Félicitations à ces nouveaux décorés, MM. J.-M. Buigou, A. Consbruck, G. Lang et J. Pierre.
• Concours de belote dimanche prochain 12 mars, à 14 h 30, organisé par l’Association éducative et culturelle des familles de Saint-Eloi, dont un cochon de lait. L’inscription (5 F.) est reçue auprès de M. Aurard, 56, rue Roget ; M. Pierron, 48-95, rue Ferdinand-Sechehaye ; M. Pierre, 48, rue de Ryneck.

OBSÈQUES
C’est en l’église de centre-ville qu’ont eu lieu lundi après-midi les obsèques de M. Emile BETTINGER, agriculteur retraité, demeurant rue de Ladonchamps, décédé à l’âge de 82 ans.
La messe de requiem fut célébrée par M. l’abbé Réveille, de l’équipe sacerdotale. Parmi les témoignages de sympathie apportés à la famille du défunt, on remarquait ceux de MM. René Floret, adjoint, représentant M. André Debs, maire, qui ne peut actuellement se déplacer ; plusieurs conseillers municipaux ; les différents présidents ou représentants des sociétés locales et agricoles ; de nombreux agriculteurs de toute la région, etc.
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Hier matin, en cette même église, ont eu lieu les obsèques de Mme Vve Marcel ELTGES, née Marguerite Leroux, P.-D.G. des établissements du même nom, confiserie en gros, route de Thionville, décédée à l’âge de 70 ans.
La messe d’enterrement fut célébrée par M. l’abbé Spang, de l’équipe sacerdotale. Parmi les personnalités venues témoigner leur sympathie à la famille, on remarquait M. Keller, président des « Amis de Saint-Eloi » ; tous les membres de cette association : Mme Delcombe, épouse de l’ancien trésorier de cette société, habitant actuellement Marseille, qui s’était déplacée spécialement pour rendre un dernier hommage à la défunte ; plusieurs conseillers municipaux ; la direction et le personnel des Ets Eltges ; de nombreux commerçants et habitants du quartier Saint-Eloi et de la route de Thionville, etc.
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Nous renouvelons nos condoléances aux familles dans le deuil.

Jeudi 9 mars 1972
Le comité de l’U.N.C. se réunira aujourd’hui (jeudi), à 20 h, au café du Lion d’Or, rue Général-de-Gaulle. À l’ordre du jour : désignation de la délégation qui assistera au congrès départemental qui aura lieu le 23 avril à Hayange. Préparation d’une réunion en vue de la formation d’une sous-section Plesnois-Norroy. Achat d’un drapeau pour les jeunes A.F.N.
Dimanche prochain 12 mars, à 15 h, au centre culturel du quartier Saint-Eloi, l’U.N.C. tiendra une réunion pour les jeunes et anciens combattants de ce quartier. Le président Albert Billotte s’entretiendra avec tous les assistants sur le problème des droits du combattant.
Bibliothèque : vendredi, une permanence de « Bibliothèque pour tous » se tiendra de 15 h 15 à 18 h 30, au presbytère de la rue de Biche.

Vendredi 10 mars 1972
Avec nos meilleurs vœux
M. Rodolphe Hoffmann, cadre aux Ets Daussan, route de Rombas, et Madame, ont marié le même jour leurs deux filles, toutes deux employées aux Ets Arnout, rue du Méric : Josette, aide-comptable, à M. Michel Marchand, agent S.N.C.F., dont les parents demeurent 8, rue Robert-Schuman, au quartier du Roi, à Woippy ; Michèle, employée de bureau, à M. Guy Schuster, producteur agricole et animateur de la M.J.C. de Woippy, fils de Mme et de M. Raymond Schuster, agriculteur et conseiller municipal à Woippy, hameau de Bellevue. La cérémonie a eu lieu en l’église de Woippy-Centre.

• Le conseil municipal tiendra mercredi prochain 15 mars, à 20 h, à la mairie, une des plus importantes réunions de l’année, puisqu’y figure l’adoption du budget primitif 1972.
Concours de belote
Dimanche, à partir de 14 h 30, au Centre social Saint-Eloy, organisé par l’A.L.E.C. des familles du quartier. Nombreux prix dont un cochon de lait. Inscription, 5 F, chez M. Aurard, 56, rue Roger ; Pierron, 48, rue de Ryneck.

Samedi 11 mars 1972
Heurts et malheurs

Au cours d’une collision avec une voiture, un motocycliste, Robert Hilt, demeurant rue Roget, à Woippy, a été contusionné hier après-midi. L’ambulance des sapeurs-pompiers l’a transporté à l’hôpital Bon-Secours.

• Pour la première journée de championnat vétérans - vallée de l’Orne, l’AS Woippy recevra Maizières. Coup d’envoi à 16 h 30, au stade Général-Gibon.
- Pour obtenir le médecin de service, du samedi soir au lundi matin, téléphoner au 68.36.67.
- La pharmacie Lupus, rue Ferdinand-Sechehaye, au quartier Saint-Eloy, sera ouverte demain dimanche de 19 heures à 20 heures.
- Ambulance jour et nuit : Dietrich, rue de la Gare, téléphoner au 68.34.32.
- Réunion de l’UNC demain dimanche, à 15 heures, au centre culturel du quartier Saint-Eloy à l’intention de tous les anciens et jeunes combattants de ce quartier qui sont cordialement invités.
• Le Football-Club local tiendra une réunion générale le mardi 21 mars, à 20 h 30, au siège, café Maury, rue de Ladonchamps.
À l’ordre du jour : résultats sportifs et financiers ; prévisions saison 72-73 ; préparation de l’assemblée générale du mois de mai.
Les clubs de football locaux disputeront demain dimanche d’importantes rencontres de championnat.
L’équipe 1 A du FCW, classée première de son groupe, avec Thionville, reçoit le FC Metz.
L’équipe 1 B se déplace à Giraumont.
L’équipe 1 A à Peltre et un faux pas lui enlèverait toute chance de montée.
Quant à l’équipe 1 B, à Ancy, peut obtenir les deux points.

Dimanche 12 mars 1972
Aujourd’hui dimanche, à 14 h 30, fête enfantine organisée par la commission « Loisirs Jeunes » de l’Association Populaire Familiale, au gymnase St-Exupéry. L’inscription des enfants participant au concours des travestis se fera de 14 à 14 h 30, à l’entrée du gymnase.

Lundi 13 mars 1972
Développement des activités « Jeunes » à WOIPPY
L’A.P.F. a donné une brillante matinée enfantine

L’Association populaire des familles et plus particulièrement la commission des loisirs « Jeunes » des Woippy-Centre, a convié dimanche après-midi, la population du quartier à une distrayante matinée récréative présentée par les enfants. Il est vrai que Mme Viardot, comme M. et Mme Bonnet, s’y entendent en matière d’organisation et la présentation du spectacle ne pouvait être qu’au goût de tous.
Pour atteindre un tel résultat positif, il a simplement fallu accroître l’activité des jeudis éducatifs qui, à une époque vieille de trois années, ne comprenait que deux heures de loisirs dirigés, temps trop limité pour obtenir des résultats tangibles. Actuellement, les activités dirigées se répartissent tout au long de la semaine sur une base solide de 19 heures.
La culture populaire, comme on l’appelle au sein de la commission, intéresse la majorité des jeunes, tant la diversité des disciplines est grande. L’on peut faire partie du groupe théâtral, des danses classiques, du groupe folklorique ou bien encore des clubs photo ou d’aéromodélisme, etc.
Pour accroître encore l’attrait de son programme, l’A.P.F. fit préparer aux enfants un spectacle qu’ils ont donné sur le plateau de la salle des fêtes Saint-Exupéry.
Aux jeunes de la localité s’étaient joints les éléments de la chorale Tourdion de Metz.

Mardi 14 mars 1972
Heurts et malheurs

- Deux blessés sur l’autoroute
Sur l’autoroute A 31, à hauteur de l’échangeur de La Maxe, un accident de la circulation a fait deux blessés dont un grièvement atteint. Au volant de son auto, le docteur Henri Millot, 35 ans, demeurant 62, rue Maréchal-Foch, roulait de Thionville en direction de Metz, quand il heurta un piéton qui traversait l’autoroute.
Le choc fut très violent et même le conducteur de la voiture fut blessé à l atête et dut être admis à l’hôpital Saint-Blandine où il fut conduit par les sapeurs-pompiers.
Le piéton atteint de fractures multiples fut transporté dans le coma à l’hôpital. L’homme n’avait sur lui aucun papier d’identité permettant de l’identifier.
Les C.R.S. du P.C. autoroute ont procédé aux constations.
- Boulevard Maginot à hauteur de la porte des Allemands, hier vers 12 h 20, deux voitures sont entrées en collision. Une cyclomotoriste, Mlle Liliane Babin, 17 ans, demeurant rue de Champagne à Woippy, qui arrivait au même moment, n’a pu stopper à temps et a percuté l’arrière d’un des véhicules. Légèrement blessée aux genoux, elle a reçu des soins à l’hôpital Sainte-Blandine.

À Woippy, le quatrième groupe scolaire de Saint-Eloy : bientôt une réalité
Dans tous les services municipaux et administratifs, on s’active pour que débutent au plus tôt les travaux du quatrième groupe scolaire du quartier Saint-Eloy.
Cet ensemble scolaire se compose de deux fois douze classes primaires, soit vingt-quatre classes, et deux fois quatre classes maternelles, soit huit classes.
Notre cliché reproduit un groupe de quatre classes maternelles. Ce nouveau genre de construction est inédit dans la circonscription, et le fait le plus caractéristique de cet ouvrage, c’est que la lumière naturelle y pénètre par le haut, le toit étant transparent.

Mercredi 15 mars 1972
Heurts et malheurs

Grièvement blessé sur l’autoroute A 31, le piéton n’est toujours pas identifié
À l’hôpital Ste-Blandine, un inconnu est dans le coma. C’est le piéton pris en charge par une voiture alors que, lundi soir, il traversait, venant de La Maxe et se dirigeant vers Woippy, la voie Thionville-Metz de l’autoroute A 31. Nous avons relaté dans notre édition d’hier les circonstances de cet accident qui a fait un autre blessé : l’automobiliste.
Le piéton, démuni de papiers et dont l’état interdit tout interrogatoire, n’est toujours pas identifié, malgré les recherches qui ont été faites dans les entreprises travaillant dans le secteur. Car, apparemment, il s’agit d’un ouvrir étranger à la région, et qui pourrait être employé dans l’une des nombreuses firmes représentées sur les chantiers en cours aux alentours de La Maxe ;
L’homme, d’une taille de 1 m 75, est de corpulence moyenne, d’une quarantaine d’années, au visage rond, aux chevaux châtains grisonnants taillés en brosse. Il était vêtu au moment de l’accident d’une chemise kakie, d’un pantalon foncé, d’une veste marron ; coiffé d’un chapeau tyrolien marron et chaussé de souliers noirs. Il portait sur lui une paire d’épais gants de cuit tels qu’en utilisent les ouvriers manipulant des câbles métalliques.
Les personnes susceptibles de donner des renseignements permettant d’identifier le blessé sont invités à se faire connaître soit à la gendarmerie de Woippy-Saint-Eloy, soit au PC de l’autoroute (téléphone 68.86.29 ou 69.04.34).

Nécrologie : Mme Paul COCILOVO
Nous apprenons le décès de Mme Paul COCILOVO, née Jeanne Weissgerber, survenu à l’âge de 49 ans.
Native de Metz, elle s’était mariée le 24 juillet 1848.
En compagnie de son mari, elle avait géré pendant de nombreuses années, le café national, rue de Ladonchamps.
À la reprise de celui-ci par M. Passe, le couple se consacra à l’entreprise de bâtiments et plâtrerie, rue Saint-Etienne, aux Quatre-Bornes.
Elle demeurait 48, rue de Briey.
Les obsèques auront lieu ce jeudi 16 mars à 1’ heures en l’église luthérienne, rue Mazelle à Metz.
L’inhumation se fera au cimetière de Woippy.
À son époux et à toute la famille, nous adressons nos sincères condoléances.

AU FOYER SAINT-ÉLOI
En raison d’une réunion professionnelle des éducateurs, ce vendredi, le foyer sera fermé dans l’après-midi jusqu’à 19 heures, mais il sera ouvert le soir pour les adolescents de 20 à 22 heures, sauf le mercredi.
Les ateliers éducatifs pour les scolaires auront lieu jeudi de 16 à 18 heures.
Piscine : le jeudi, départ devant le foyer à 13 h 30. Participation : 1,50 francs.
Cinéma : vendredi à 20 h 30, au foyer, « pépé le Moko », avec Jean Gabin. Participation : 1 F.
Ping-pong : entraînement, mercredi soir de 20 à 22 heures. Match de championnat jeudi soir à Woippy-Centre.
SECTION PING-PONG
L’équipe comprend en ce moment 8 participants titulaires, mais les entraînements qui se déroulent régulièrement les mercredis et jeudis soirs regroupent une vingtaine de jeunes.
Au classement du championnat, l’équipe est 8e sur 12. Cette place n’est pas en rapport avec les résultats actuels, puisqu’elle est en progression constante et le nombre de matches gagnés est supérieur au nombre de matches perdus.
Il faudra donc attendre le prochain classement pour connaître la place exacte. Mais pour cette première année de compétition, le classement est plus que satisfaisant.
Le challenge du Dr-Schmitt a été le reflet de cette progression puisque l’équipe y a remporté la médaille de bronze grâce particulièrement aux matches des frères Raymond et Adrien Kocher.
Tous les jeunes qui sont intéressés par ce sport sont cordialement invités à se joindre à l’équipe.

Jeudi 16 mars 1972
Heurts et malheurs

Les sapeurs pompiers ses ont rendus au triage de Woippy où une fuite de sulfure de carbone venait d’être décelée dans une citerne.

L’inconnu blessé sur l’autoroute a succombé à ses blessures
Dans notre précédente édition, nous avons signalé l’accident qui s’est produit lundi soir sur l’autoroute Metz-Thionville, non loin de La Maxe. Un piéton fut happé par une voiture et grièvement blessé. L’homme, qui n’a pu être identifié jusqu’à ce jour, a succombé hier après-midi à ses blessures.
Rappelons qu’il s’agit d’un jeune homme d’environ 25 ans, 1,75 m, cheveux blonds et longs, moustache blonde, barbe mal rasée, visage ovale, nez pointu, menton fuyant, yeux bleus. Il serait susceptible d’être connu dans le secteur de Woippy - St-Eloi. Toute personne pouvant donner des précisions sur cet inconnu est priée de s’adresser au P.C. autoroute (tél. 68.86.29) ou à la gendarmerie de Woippy-St-Eloi (tél. 68.48.32).

• À la maternité de l’hôpital Bon-Secours, à Metz, est née Claudine, douzième enfant de M. et Mme Aïssa Feknous, électricien à l’entreprise générale d’électricité, domiciliés cité SONACOTRA.
Au papa nous présentons nos félicitations, à la maman nous souhaitons un prompt rétablissement et au bébé une excellente santé.

1972 EST L’ANNÉE DU LIVRE
La bibliothèque pour tous, rue de Biche, participera à l’opération portes ouvertes, samedi. Une permanence accueillera les lecteurs habituels et toutes les personnes qui ne connaissent pas encore les bibliothèques, en leur donnant tous les renseignements nécessaires. Permanence normale demain vendredi, de 15 heures à 18 h 30.

Vendredi 17 mars 1972
JEAN-MARIE (6ANS) ÉTAIT COUVERT DE BLEUS

« Je ne voulais pas qu’il devienne un bandit » affirme le père écroué pour mauvais traitements
Metz. – Depuis avant-hier soir, un père de six enfants, Abed Layafi, de nationalité algérienne, demeurant 48, rue du Fort-Gambetta à Woippy-Saint-Eloi, près de Metz, est emprisonné pour mauvais traitements à enfant.
Dans le quartier plusieurs personnes avaient remarqué que l’un des enfants Layafi paraissait être le souffre-douleur de son père. Il semblait souvent affamé et portait des ecchymoses. Dernièrement, le garçonnet arriva à l’école dans un état pitoyable, portant des bleus au visage, dans le dos et sur les fesses. La gendarmerie de Woippy-St-Eloi fut avisée de ces faits et fidèle à sa mission sociale dans ce quartier, fit examiner l’enfant par un médecin.
Il ne faisait aucun doute que les ecchymoses provenaient de coups violents. Le père fut interrogé. Il ne nia pas les faits. Les trois aînés de la famille ne sont pas de lui et ils avaient déjà été placés par le juge des enfants jusqu’à l’an dernier. L’un d’eux, le petit Jean-Marie, était fréquemment maltraité, notamment lorsqu’il s’oubliait au lit.
Abed Layafi qui semble confondre dressage et éducation, s’enfermait alors dans une pièce avec l’enfant et le frappait avec une laisse de chien.
Déféré au parquet, le mauvais père a été entendu par le juge d’instruction et placé sous mandat de dépôt.

UN QUARTIER à cœur ouvert
WOIPPY 1972 : 1.500 ha de sol qui s’ouvrent sur la ville de Metz et en reçoivent le souffle puissant. Un « seuil » qui constitue, à n’en pas douter, une situation privilégiée mais que franchissent les problèmes propres à toutes les communes situées sur la frange des grands centres urbains.
En dix ans, divers mouvements font tripler sa population. La cité éclate : son centre s’étoffe, ses quartiers bougent, ses zones périphériques s’industrialisent.
C’est la crise de croissance. Voici un village confronté soudain avec les difficultés de « l’âge adulte ».
Mais Woippy, c’est aussi la cité des particularités : le centre, bien groupé autour de son clocher ; des écarts dispersés ; un lotissement privé ; une route nationale qui semble l’amputer de son plus gros quartier : Saint-Eloy.
Saint-Eloy, double héritage, et pour Metz, et pour Woippy, Saint-Eloy, ce « hiatus » de l’habitat, propriété de Metz sur le ban « woippysien ». Saint-Eloy, ouvert sur les toits messins, mais placé comme un verrou sur la porte de la localité.
Là, c’est la colère : écoles, collèges d’enseignement secondaire, commerces, implantations sociales et de loisirs font défaut ou brillent par leur insuffisance. Depuis toujours, les habitants y ont le sentiment d’être des « mal-aimés ». Aujourd’hui, las de l’isolement et du dénuement, excédés par certain ostracisme, ils veulent faire éclater leurs frontières de béton et réclament le droit de cité. Ainsi, à travers les revendications relatives aux infrastructures nécessaires à la vie, ils font le procès des grands ensembles construits au mépris de toute dignité humaine.

SAINT-ELOY, le secteur oublié du développement

Sur le plan apparaît toute la particularité de Woippy: localité placée comme un verrou sur la porte de Metz et séparée de Saint-Eloy - son plus gros quartier - par la « frontière » de la R.N. 53 Metz-Thionville.
Pour Woippy, 1962, c’est l’année du « bond en avant » : avec 4.073 habitants, voici le village devenu bourg. Déjà les structures se distendent sous la poussée conjuguée d’une jeunesse qui monte en flèche, des familles attirées par l’heureux équilibre ville - campagne du secteur, des premières vagues d’émigrants compris dans le programme de relogement de Metz. Dans un premier temps, la commune parvient à absorber sans trop de peine cette intrusion massive.
Mais le rythme des arrivées s’accélère et les facultés d’adaptation se trouvent prises de court. Les grands ensembles n’épargnent pas la localité : c’est le quartier du Roi, c’est Saint-Eloy. La population triple en dix ans : en 1972, la voici portée à 132.546 âmes. Dans l’intervalle, la ville voisine, qui étouffe de plus en plus dans ses remparts, a lancé d’autres vagues d’émigrants.
Pour répondre aux besoins croissants, 1a municipalité de Woippy a dû, d’abord, combler le retard pris dans les domaines de l’éducation nationale, des équipements sociaux, sportifs et culturels, par l’aménagement des réalisations existantes ; puis s’engager dans une audacieuse politique de créations. Parallèlement à l’implantation de la gare de triage, d’importance régionale, à la fixation sur sa ceinture d’industries et d’établissements en plein développement, une ample action est menée contre tous les « points faibles » de la structure municipale. Si bien qu’aujourd’hui, les résultats peuvent témoigner du dynamisme et de l’opiniâtreté des élus locaux : réseau d’assainissement pratiquement terminés, modernisation de l’éclairage public, aménagement de rues, réalisations scolaires. A la mairie, on ne cache pas son principal souci : « Ce qui nous préoccupe au premier chef, c’est la jeunesse et les écoles ».

WOIPPY, UNE LOCALITÉ EN CRISE DE CROISSANCE
À cet égard, les chiffres sont éloquents : pour l’éducation nationale, 160 enseignants ; 3.486 élèves scolarisés ; 90 classes primaires ; 22 classes maternelle ; 18 classes de C.E.G. En outre, une douzaine d’associations bénéficient des magnifiques salles de sport de la mairie, du gymnase du quartier du Roi, de deux terrains de football, réalisations qui répondent admirablement aux aspirations de la jeunesse. Toutefois, si les résultats sont probants, les besoins sont encore aigus. Ainsi, l’effort est centré sur le plan scolaire : à Woippy-Centre, la construction d’un C.E.S. 900 va démarrer cette année.
« Et nous ? » rétorquent les habitants de Saint-Eloy.

Tous les problèmes des grands ensembles.

Cette interrogation inquiète résume la colère des familles de cette zone sous-équipée, écartelée trop longtemps entre ville et bourg. De crainte en exaspération, on en est venu dans une belle unanimité à réclamer justice : « Nous ne voulons plus vivre comme des parias. Nous sommes les « laissés-pour-compte » du développement. Assez de paroles et de promesses, nous voulons maintenant des actes ».
Saint-Eloy, sorti du sol comme un accident, où vient mourir la dernière vague des émigrants messins. « Cité arbitraire », comme tous les grands ensembles, et qui connaît, comme eux, les mêmes carences. Concentration d’hommes qu’isolent des frontières de béton. « L’image de marque » de Saint-Eloy ? Etablie par ces chiffres : 61 classes primaires pour 1.559 enfants ; 15 classes maternelles pour quelque 800 bambins ; des effectifs scolaires trop denses ; groupes 1 et 2, 27 élèves en moyenne par classe : groupe 3, environ 90 ; un cours moyen de 37 enfants ; dans les maternelles, 35 petits par classe. D’une enquête serrée menée par l’A.P.E. de Saint-Eloy, il ressort que 80 pour cent des écoliers ont au moins un an de retard au cours moyen 2. Par ailleurs, sur 187 élèves au cours moyen 1, quelque 33 pour cent ont un an de retard ; 28 pour cent, deux ans, et 4 pour cent, d’entre eux 3 ans de retard.
- « On a toujours été en retard d’une école. Cette situation doit cesser », déclarent les représentants des parents d’élèves.
« Image de marque » qui peut se compléter ainsi : pour quelque 6.000 habitants, une épicerie, une pharmacie, un bureau de tabac, une teinturerie. Pour 350 élèves, pas de CES, mais les établissements de Metz. Pour la prochaine rentrée, quelque 940 jeunes et... le même vide. Un centre social, un terrain de football. Pas de gymnase. Des rues, des immeubles, des places au sol pelé.
Comment en est-on venu là ? Pourquoi Saint-Eloy ?
Dans les années 1965, la municipalité messine achète des terrains sur le ban de Woippy, afin de faire face à son programme de relogement. L’ambition est limitée : construire quelque 200 logements. Mais les populations déplacées affluent. D’autres immeubles sortent de terre, se multiplient à un rythme accéléré et finissent par créer une agglomération qui va souffrir d’une pénible ambiguïté : woippycienne de nom mais messine de sol, de fonctionnement et d’équipements. Ainsi, des logements sociaux, on en est arrivé à une réalisation qu’il faut bien qualifier d’anarchique. Dans cette course effrénée au logement les implantations productives (des commerces, par exemple) ne suivent pas. Que dire alors des infrastructures scolaires, socio-culturelles et sportives, qui, elles, seront toujours considérées comme improductives ? Dès le début, les habitants connaissent le « désert ». Conçu pour répondre à un besoin immédiat, séparé de Woippy-centre par la R.N. 53 aussi sûrement que par une frontière, Saint-Eloy est voué aux difficultés dès sa naissance.
- « Pour nous, c’est un gros morceau, admettent les élus de Woippy. Nous avons hérité d’une situation aberrante on a bâti sans réserver de terrains pour les infrastructures nécessaires à la vie. Aussi n’est-on plus décidé à laisser construire d’autres logements dans ce périmètre. Les promoteurs nous ont précisé qu’ils nous avaient accordé le dixième de la surface totale. Or, ce dixième est occupé par les places et le réseau routier ».
Pour les habitants du quartier, cette situation fait d’autant plus mal qu’elle touche à leur dignité : « Il y a de la ségrégation à notre égard. Ou nous lance toujours à la figure que nos gosses sont des dévergondés. Croyez-vous qu’ils le soient beaucoup plus qu’ailleurs ?
Il y a ici un grand nombre de familles honorables. Alors, pourquoi nous jeter toujours la pierre ? Parlons des Jeunes. Que doivent-ils faire ? Où doivent-ils aller ? Il n’y a rien ici pour eux. Regardez autour de vous, il n’y a que des maisons et des rues. On n’a même pas un jardin public avec quelques bancs pour les mères et leurs bambins. Si vous n’avez pas de voiture, pour vous évader, alors vous êtes cloué ici toute l’année ».
Saint-Eloy, c’est cette mère de 8 enfants, ulcérée, dont la voix vibre d’indignation : « Voilà l’urbanisme aujourd’hui ! On monte une véritable ville, on y entasse les gens sans se demander comment ils pourront vivre ! Quand ils fabriquent une cité comme celle-1à, ils n’ont qu’à placer en même temps les écoles et les commerces. Partout, on implante des supermarchés. Pourquoi pas chez nous ? »
C’est aussi cette maman de sept enfants qui appuie sa colère de larges gestes : « On aurait dû penser à la jeunesse. Tenez, dans un bloc de 116 logements, il y a 500 enfants ! Qu’y a-t-il pour eux ? Pas d’aires de jeux, pas d’espaces verts, pas de lieux de détente, rien pour égayer la vie. Alors, les femmes vivent enfermées dans leur appartement. C’est le vase clos. Et croyez bien que, quand je suis venue ici, je n’avais pas le choix. »
De son côté, la municipalité est consciente de la nécessité de doter ce quartier des équipements collectifs propres à améliorer le cadre de vie. Mais répondre aux besoins c’est pouvoir disposer de finances suffisantes. Au chapitre des projets figurent pour Saint-Eloy l’implantation du groupe scolaire 4, qui doit résoudre la question du primaire ; la réalisation d’un CES 900 en 1974 et d’un CES 600 quelques années plus tard.
Pour les édiles, la tâche n’est pas simple : la jeunesse, c’est bien la grosse préoccupation. (Les électeurs ne représentent que 40 pour cent de la population totale). Le développement suppose un plan d’équipement déterminant la surface d’occupation des sols et la densité des habitants, « sans oublier que nous faisons partie d’une agglomération et d’une région qui doivent être attractives ». Le dédoublement de la RN 412 qui doit traverser Woippy en plein centre ne va-t-il pas constituer une voie de rupture ? « Souvenons-nous que nous sommes concernés pour plus de 200 hectares par la zone d’aménagement différé qui entre dans le cadre de la création de la métropole Nord-Lorraine. En outre, nous allons nous occuper du quartier Le Martet, cité privée de 100 pavillons, et prendre en charge Saint-Eloy. Nous avons un programme de rattrapage social, sportif et scolaire. Tout cela représente des affaires qui ne sont pas minces ! »
Mais le mécontentement de Saint-Eloy traverse la RN 53 et vient battre la mairie : « Que devient notre CES dont on parle depuis 6 ans ? Qu’y a-t-il de prévu pour les 940 élèves en âge de fréquenter ce genre d’établissement à la prochaine rentrée ? Vous n’avez tout de même pas l’intention de les faire transporter par bus sur Metz ? Que peut-on répondre aux parents d’élèves qui sont à bout de patience ? »
Et c’est vrai que, là-bas, de l’autre côté de la grand-route, dans chaque foyer, la colère a remplacé la résignation sous la lampe familiale. Chaque jour, 350 jeunes prennent le chemin de 11 établissements messins, de Chambière à Taison, de Cormontaigne à Devant-les-Ponts. Ce sont des levers à 6 heures, des départs de car à 6 heures 45, des trajets fatigants, des retours à 19 heures 30, des leçons et devoirs jusqu’à 21 heures, des couchers à 22 heures : journées qui, pour un garçon ou une fille de 12 ans, n’ont pas moins de 18 heures. Ce sont aussi des problèmes d’ordre financier : « J’ai sept enfants. Pour ma gamine, je mets de ma poche, 168 francs pour la pension, 36 francs de transports, 50 à 60 F, de fournitures diverses, par trimestre. Et comment voulez-vous faire avec la seule bourse ? Si vous avez six ou sept enfants, voyez la somme de frais que ça donne ! Et je ne suis pas seule dans ce cas. Savez-vous qu’ici, sur une unique rue, on a recensé 450 enfants ? »
À l’amertume de « ne pas savoir de quel côté on est « s’ajoute l’irritation de « se sentir des oubliés ». A cette suggestion formulée par une maman de six enfants : « Qu’ils fassent au moins les classes de 6e et de 5e sur place, en préfabriqué », s’oppose maintenant cette menace, née de trop d’illusions : « Si l’on ne s’occupe pas de nous, il faudra que les parents refusent d’envoyer leurs gosses à l’école à la prochaine rentrée ! »
Alors, les familles excédées confient leurs soucis aux associations représentatives du quartier. Le 9 février dernier, une assemblée réunit les A.P.E. de Saint-Eloy, de Bonne-Fontaine et de Woippy-Centre, en présence d’un délégué de la Fédération des conseils de parents d’élèves. Une unanimité se dégage pour reconnaître la gravité de la question et la nécessité d’adopter des solutions rapides. Après une enquête serrée sur la situation scolaire, un rapport rassemble les « chiffres de l’inquiétude », avec des conclusions sans détour : « Parvenir à des effectifs moyens dans les classes maternelle et primaires ; besoin d’un personnel qualifié et stable ; urgence de l’implantation du CES. Le document - coiffé par une triple interrogation : « Qu’y a-t-il de prévu ? Quand ? Où ? » - est ensuite présenta à l’inspection académique, à la sous-préfecture, aux mairies de Woippy et de Metz. Démarches empreintes de fermeté, certes, mais que domine une volonté d’aboutir à des résultats positifs.
Dialogues ouverts, à ton franc et courtois.

940 ÉLÈVES… SANS C.E.S. !
Devant les élus de Woippy, l’échange de vues démarre en force :
« Tout le monde s’accorde sur l’urgence du problème. Mais il faut agir. L’essentiel est donc de trouver une solution concrète car en dépend l’avenir des enfants qui sont le meilleur investissement d’un pays. Il faut absolument un CES à Saint-Eloy.
Quelles dates pouvez-vous avancer pour sa construction ? », lancent les représentants de parents d’élèves.
De l’autre côté de la table des délibérations, l’équipe municipale, - malgré sa compréhension et sa bonne volonté - ne peut que répondre avec une pointe de regret : « Nous ne pouvons pas vous donner de date pour le démarrage du CES. Vous savez que nous voulons équiper ce quartier de façon valable et faire les réserves foncières pour préparer l’avenir. Soyez donc assurés que nous allons accélérer le mouvement pour supprimer cette situation intenable. Notre souhait serait de le voir prêt pour la prochaine rentrée. Mais le problème crucial, c’est le terrain. Et nous avons à lutter pour l’obtenir. Notre choix se porterait sur un sol qui réunit nombre d’avantages, en bordure de la rue du Fort-Gambetta. Encore faut-il pouvoir en disposer ! La municipalité a demandé l’expropriation. Dès que la déclaration d’utilité publique aura été prononcée et l’expropriation reconnue, on pourra construire ».

Quatre commerces pour 6.000 habitants.
Mais l’inquiétude des parents d’élèves n’est pas encore désamorcée : elle revient en force sur le tapis vert, lancinante : « Comment allez-vous faire pour transporter quelque 900 élèves ? Les transporteurs ont proposé cette solution : l’organisation de deux services. L’enfant se lèvera donc une demi-heure plus tôt. Il se trouvera à Metz devant les grilles fermées de l’école et patientera jusqu’à l’ouverture. Qu’il gèle, neige, ou pleuve. Donc, fatigue supplémentaire et totale insécurité. Croyez-vous que les parents pourront accepter cela ? ».
« Situation intenable », estiment les édiles de Woippy. « Imbroglio insoutenable à terme », reconnaît-on à l’hôtel de ville de Metz. Les deux municipalités ont recueilli un lourd héritage ; aujourd’hui, dans un parfait esprit de collaboration, elles rapprochent leurs points de vue et réunissent leurs efforts pour effacer « l’ambiguïté de Saint-Eloy ». À cet effet, une commission municipale mixte étudie la politique à suivre en matière de fonctionnement et d`implantations nouvelles. Déjà, on s’engage sur la voie d’une solution : « Nous avons offert à Woippy, ou la rectification de son ban communal - Saint-Eloy étant intégré à Metz - ou le maintien de Saint-Eloy à Woippy, qui aura à assurer le fonctionnement. Woippy refusant l’amputation de ce quartier, nous lui avons proposé alors une prise en charge progressive des frais ».
C’est ainsi qu’un véritable « transfert de paternité » est en train de s’opérer : en 1972, Woippy assume 25 pour cent des frais ; en 1973, elle aura 50 pour cent à prendre en compte ; en 1974, lui reviendront 75 pour cent et en 1975 la totalité de la gestion sera entre ses mains (ainsi que le programme d’équipement). Formule qui devrait permettre une transposition sans douleur. En outre, la voirie sera remise en état par la ville de Metz, geste qui procède du même esprit de compréhension à l’égard de la « cité-cadette ». (Un point reste en litige : 1 milliard 300 millions d’A. F. d’emprunts restent à amortir, que Woippy aurait à rembourser sur 50 ans). Ainsi, le processus est décidément engagé, qui fera de Saint-Eloy un quartier comme les autres et de ses résidents – les « mal-aimés » d’hier – des habitants de Woippy à part entière, intéressés à tous les projets et réalisations d’une cité en marche...
Ce qu’en pensent les habitants de ST-ÉLOY

Mme FINK,
rue de Ryneck :
– Pour moi, le plus important c’est le commerce. Vous avez vu ce qu’on a comme boutique ici ? C’est là qu’il faudrait faire un effort important. Ensuite, on devrait s’occuper de la question des aires de jeu. On en a bien quelques-unes mais on y met… les vieilles voitures, les carcasses de touts sortes ! Comment voulez-vous que les gosses puissent y jouer ? Donc, s’est urgent de pouvoir leur donner des endroits propres, avec des bacs à sable.

Mme KESSLER,
rue Gabriel-Poulmaire :
– Pour moi, ce sont les commerces qui font défaut. Les prix sont excessifs car il n’y a pas de concurrence. Un supermarché est indispensable. Parlons aussi du cadre : si les logements sont corrects, par contre, l’extérieur est rébarbatif, désagréable au possible... Vous avez regardé le quartier ? Qu’on nous installe des espaces verts pour égayer la vie !

M. PANOFF,
rue Gabriel-Poulmaire :
– À la prochaine rentrée, je vais avoir le problème du C.E.S. pour ma fille. Pour mon garçon, l’année suivante. Donc, il nous faut un C.E.S. dans les meilleurs délais. Quant aux commerces, parlons-en ! Vous ne croyez pas que les 6.000 habitants d’ici méritent un supermarché ? Pour le reste, nous n’avons que des immeubles. A quand les espaces verts et les aires de jeux ? Les gens se sentent abandonnés.

Mme WESTERKAMP,
rue de Ryneck :
– Il y a un gros problème aussi importent que les autres : c’est le C.E.S. qu’on attend vainement depuis des années. J’ai une fille qui doit se rendre à Metz pour ses études. Deux autres de mes enfants vont devoir fréquenter un C.E.S. à la prochaine rentrée. Pouvez-vous imaginer la fatigue que les transports occasionnent ?... Et les difficultés financières ?...

Mme LARBI,
rue Ferdinand-Sechehaye :
– Ce qu’il faut d’abord, ce sont les commerces. Vous verriez les prix qu’on pratique ici !... On est obligé d’aller route de Thionville pour avoir des prix acceptables… Je pourrais aussi vous parler du bruit dans la cité, à cause des jeunes qui occupent les rues. Mais c’est la seule place qu’ils ont pour s’ébattre. Dans l’après-midi, mon bébé est plusieurs fois sorti du sommeil. Evidemment, si les jeunes avaient autre chose que la rue...

Mme KIRCH,
rue Gabriel-Poulmaire :
– Je ne me plains pas ici et je fais tout mon possible pour partir. Ce n’est pas drôle, vous savez ! Il n’y a pratiquement pas de commerces et je suis obligée de descendre en ville. Quant aux écoles, on se rend bien compte que les enfants y apprennent moins bien qu’à Metz où ils allaient avant… En plus, comme il n’y a rien d prévu pour les jeux, les gosses restent tout le temps à la maison. Voilà leur univers !...

M. HIGEL,
rue Victor-Poulain :
– La première chose : s’inquiéter des jeunes. S’il y avait les infrastructures sportives adéquat, les jeunes seraient suffisamment occupés et la délinquance diminuerait de moitié. Mais il faudrait les amener à construire eux-mêmes leurs installations. Il y aurait là un double résultat : l’occasion leur serait offerte de se révéler ; ils prendraient soin de leurs propres réalisations.

Aujourd’hui et demain « Le Républicain Lorrain » tient une permanence au centre social de Saint-Eloy, pour mieux connaître les aspirations de ses lecteurs.
Avec la publication aujourd’hui, d’une page spéciale consacrée à Woippy et à Saint-Eloy, son « quartier-charnière », et après l’expérience concluante effectuée à la ZUP de Borny, « LE REPUBLICAIN LORRAIN » poursuit son action en vue de se rapprocher de ses lecteurs.
Ainsi, pour la seconde fois, notre journal va au-devant d’eux, là où ils vivent, là où ils sont confrontés avec les problèmes de tous les jours dans la cadre même de leur existence.
Saint-Eloy fait donc l’objet de cette deuxième opération « à cour ouvert ». Afin d’entendre ses habitants, de recueillir leurs préoccupations et leurs opinions sur la situation de leur quartier, deux journalistes tiendront une permanence aujourd’hui vendredi, de 10 à 12 heures et de 14 à 10 heures, ainsi que demain samedi, de 14 à 19 heures, au centre social, familial et culturel rue du Chapitre à Saint-Eloy.
Nous voudrions mettre à profit ce contact direct pour chercher à découvrir de quelle façon nos lecteurs conçoivent leurs relations avec leur journal.
En recevant leurs avis et suggestions, nous serons mieux à même de comprendre leurs problèmes et de les aider à les résoudre.

LES ACTIVITÉS DU CENTRE SOCIAL
Le centre social et familial de la rue du Chapitre abrite un grand nombre d’activités et sert de local à diverses sociétés.
En voici les principales :
Association populaire des familles, dont le responsable est M. Bloch. Elle représente et défend les familles ainsi que leurs intérêts devant les autorités. Elle est également à la disposition des familles par ses nombreux services. Elle organise notamment les jeudis éducatifs, avec des ateliers organisés, danses, inscriptions pour colonies de vacances.
Foyer des anciens, qui regroupe une soixantaine de personnes tous les mercredis et vendredis, de 14 à 17 heures.
Consultations ménagères, avec la location de machines à tricoter, de cireuses, mais surtout le conseil éclairé des animatrices lors des rencontres des mères de famille.
Service loisir, qui loue du matériel de camping.
L’association des parents d’élèves, qui s’occupe de tous les problèmes scolaire du quartier.
Le comité « Union des Vietnamiens », (responsable : M. Aubertin) qui vient de fêter son Nouvel An, le Têt.
Un groupe de majorettes, dirigé par Mme Gravel.
Les loisirs éducatifs et culturels (responsable : M. Mertes) qui, depuis des années regroupant les jeunes du quartier pour de nombreuses activités.
La Fraternité des handicapés et malades, qui se réunit tous les mois.
Une école arabe qui groupe une cinquantaine de jeunes.
L’Association sportive (football), qui tient des réunions hebdomadaires.
Le Foyer avec ses activités de ping-pong, handball.
Les Migrants (responsable ; Mme Rhami) ou service des étrangers.
Les donneurs de sang bénévoles (responsable : M. F. Aubin).
Le Judo-Club.
La commission d’aide aux Nord-Africains dans la métropole.
Le service de l’assistance social (Mlle BAILLY).
Rencontre avec les évangélistes (responsable : M. Blasiack).
En outre, il faut signaler que les salles peuvent servir aux fêtes de famille. Il faut s’adresser aux permanences tenues par M. Bauer, tous les jours, de 15 à 17 heures. (S’y prendre un mois à l’avance).

Samedi 18 mars 1972
Heurts et malheurs

Le jeune homme mortellement blessé sur l’autoroute a été identifié
Dans nos précédentes éditions nous avons signalé l’accident qui a coûté la vie à un piéton sur l’autoroute Metz-Thionville non loin de La Maxe. La victime qui n’avait aucun papier sur elle n’avait pu être identifiée le jour de l’accident.
Il s’agit de M. Joël WEBER, 24 ans, originaire d’Amnéville, demeurant 44, chemin Saint-Eloy à Woippy.
Ses obsèques auront lieu lundi, à 10 heures, en l’église de Maizières-lès-Metz.

QUATRE-BORNES
Economie familiale au centre social et culturel

Aujourd’hui, à 15 heures, au centre social et culturel, une conseillère professionnelle de l’économie sociale et familiale animera une réunion d’information sur deux thèmes : « Pourquoi faut-il « mieux » manger le matin ? » et « Comment choisir et réaliser une robe simple ? ».

• Nous avons appris les naissances de Florence Woillet, le 7 mars, dont les parents sont domiciliés à la cité Le Martet ; Chaubet Valérie, dont les parents habitent rue J.-P.-Pêcheur ; Frédéric Goedert, rue V.-Poulain ; Rachid Bezai, allée des Glaïeuls ; Alexis Hieronymus, rue Curie ; El-Hadji Haouache, rue G.-Poulmaire ; Estelle Sabotier, place Jean-Perrin.
• Aujourd’hui samedi 18, à 10 h 45, sera célébré le mariage de M. Marcel LAURENT, employé aux Etablissements Delatre-Levivier, et de Mlle Marie-Jeanne LOPIN, agent de service au lycée Fabert, tous deux domiciliés à Woippy.
Nos meilleurs vœux de bonheur.
• Les jeunes gens de la classe 1973, ayant demandé un report d’incorporation, sont avisés qu’ils doivent faire une demande de sursis au bureau de recrutement de Strasbourg en y joignant le certificat de scolarité. Les demandes devront parvenir à Strasbourg avent le 30 mars.
• Les vaccinations antidiphtériques-tétaniques et poliomyélitiques auront lieu au centre social, rue Général-de-Gaulle, les 23 mars, 20 avril et 30 mai. Au quartier du Roi, elles se feront le mardi 21 mars, le 18 avril et le 24 mai.
Ces séances débuteront à 8 h 45.
Un flacon d’urine étiqueté au nom de l’enfant devra être déposé au lieu de la vaccination la veille de chaque séance entre 14 h et 16 h.

LE WEEK-END
- Médecin de service. – Du samedi 20 heures à lundi 8 heures, tél : 68.36.67.
- Pharmacie de garde. – Fleurentin, rue de l’Eglise, ouverte dimanche de 19 à 20 heures.
- Ambulances. – Jour et nuit, Dietrich, rue de la gare, téléphone : 68.34.32.
- Football-Club. – Le championnat faisant trêve, le FC Woippy se rendra ce samedi pour 17 heures à Hagondange, afin d’y rencontrer l’équipe correspondante de l’Union.
Lundi 20 mars 1972
Un clochard découvert mort d’inanition dans un bois de Woippy

Un promeneur qui profitait du soleil printanier pour faire une petite excursion dans le bois St-Vincent à Woippy, a fait une macabre découverte. En bordure d’un sentier il se trouva soudain en présence d’un corps inanimé. Il prévint alors le P.C. de l’autoroute qui alerta à son tour le service de permanence du commissariat central.
Les policiers n’ont découvert aucune trace suspecte sur le corps et la mort remontait à environ quatre ou cinq jours. Grâce aux papiers trouvés dans les vêtements de l’homme, les enquêteurs ont pu l’identifier. Il s’agit d’une nommé Nicolas Steichen, né le 3-3-1939 à Thionville. Il avait exercé la profession d’ouvrier agricole, puis était devenu clochard. On pense qu’il est mort d’inanition à cet endroit.

Mardi 21 mars 1972
Le budget primitif voté par le conseil municipal

La progression du nombre des centimes correspond à des besoins d’équipement accrus
Bien qu’encore handicapé par son accident, M. André debs, maire, a tenu à présider la séance du conseil municipal au cours de laquelle a été voté le budget primitif.
Celui-ci s’équilibre en recettes et en dépenses à 3.128.849 francs, pour la section fonctionnement et à 3.516.634 francs pour la section investissement.
Au cours de la présentation de ce budget, l'accent a été mis sur les principaux chapitres analysés ci-après :
La section fonctionnement est en augmentation de 41,38 pour cent par rapport à 1971. L'équilibre des dépenses étant réalisé par la perception de 19.000 centimes et 1.500 centimes supplémentaires sur la patente, ce qui représente une augmentation de 26,67 pour cent.
La section investissement atteint la somme de 3.516.634 francs pour la réalisation des travaux suivants :
Construction d’un immeuble - atelier - garage pour les services municipaux, différents travaux de voirie, rue de Briey et rue de Lorry et acquisitions foncières réalisation de quatre classes maternelles (2 à l'école du Centre - 2 à l’école du quartier du Roi), etc.
L'ensemble des réalisations scolaires atteindra la somme de 2.642.000 F (les subventions escomptées de l’Etat n’étant pas comprises dans ces chiffres), à la charge du budget communal qui représente 43,30 pour cent du budget total ou 75,13 pour cent de la section investissement.
Ces travaux nécessiteront la réalisation d’emprunts pour 2.627.400 F. au cours du présent exercice, l’autofinancement communal étant de 543.387 francs soit 17,37 pour cent des recettes.
La dette communale par habitant (compte tenu du recensement partiel d'octobre 1971, arrêté à 13.534 habitants) passera de 336,76 francs, à 531,04 francs, soit une augmentation de 15,77 pour cent.
En conclusion de son exposé, M. le Maire rappela pour mémoire le montant du budget 1971 arrêté à 2.338.492 francs, et souligna que malgré la progression importante du nombre de centimes, ce budget était un budget d'austérité en égard aux travaux qui devraient être réalisés dans une ville qui a connu une aussi forte expansion démographique ces dernières années.
L'ordre du tour s'est poursuivi, par de nombreux points importants, notamment l'approbation définitive des plans de construction du groupe scolaire de Saint-Eloy, l'autorisation au maire de contracter les différents emprunts nécessaires à la réalisation des travaux.
Dans le cadre de l'aménagement du quartier Saint-Eloy au sud de la rue du Fort-Gambetta, le conseil a désigné M. Jolin, architecte-urbaniste, pour mener à bien cette opération.
Afin de ne pas retarder les travaux de grosses réparations au groupe scolaire du quartier du Roi, et la réalisation de deux classes maternelles, le conseil municipal demande à l'autorité de tutelle l'autorisation de préfinancement ainsi que les subventions sportives pour le plateau d'éducation physique.
Les crédits scolaires proposés par la commission intéressée ont été votés en leur totalité de même qu’une dotation spéciale et exceptionnelle pour l’assurance scolaire.
L'étude du fonctionnement du marché du logement a retenu l'attention de l'assemblée qui, compte tenu de toutes les charges qui lui incombent n'a pas pu donner une suite favorable à la demande de participation financière présentée par le ministère de l’Equipement.
À la demande du syndicat intercommunal d'assainissement, les taxes de dispense d'installation de fosses septiques ont été fixées au tarif suivant : 500 francs pour les studios et les deux pièces ; 1.000 francs pour les 3 pièces et plus, pour toutes les constructions, dont le permis de construire sera délivré après le 1er avril 1972.
Le conseil a également donné son accord sur les propositions faites par la commission des travaux, pour l'extension et l'amélioration de l'éclairage public et la pose d'abribus à Saint-Eloy. La répartition des subventions aux sociétés locales a été faite.
En ce qui concerne les problèmes de structuration de la commune, en fonction du schéma d'aménagement et d’urbanisme du Nord-Métropole-Lorraine, et en particulier pour le quartier Saint-Eloy, le conseil a suivi avec intérêt l'exposé fait par le rapporteur de la commission d'urbanisme.
Le conseil a émis un avis favorable à la demande de l'inspection d'académie de créer un poste de psychologue scolaire pour les écoles de Woippy, à condition que seules les écoles de la commune soient desservies.
Pour la réalisation de l'ensemble atelier - garage, M. Jenin, architecte, est désigné par le conseil municipal.

• Pour informer les familles du quartier des possibilités de colonies de vacances et de vacances familiales, des permanences seront assurées au Centre familial, rue du Chapitre, les jours suivants : mardi 31 mars, de 9 à 11 h et de 14 à 18 h ; mercredi 2 mars, de 9 à 12 h ; jeudi 23 mars, de 9 à 11 h ; vendredi 24 mars, de 14 à 16 h ; lundi 27 mars, de 9 à 11 h ; mardi 28 mars, de 9 à 11 h ; mercredi 29 mars, de 16 à 18 h ; jeudi 30 mars, de 9 à 11 h.
• Ce mardi 21 mars, à 20 h 30, le Football-Club tiendra une réunion générale à laquelle tous les membres du comité et les joueurs « seniors » sont cordialement invités à assister.
À l’ordre du jour : résultats sportifs et financiers ; prévision saison 1972-73 ; établissement ordre du jour de l’assemblée générale du mois de mai prochain.

LES SUBVENTIONS DES SOCIÉTÉS LOCALES
Au cours de sa dernière réunion, le conseil municipal a accordé diverses subventions aux sociétés locales :
Football-Club : fonctionnement, 3000 F ; exceptionnelle, 4000 F (formation de sept équipes) ; A.P.F. Jeudis éducatifs Saint-Eloi : 2500 F ; Woippy Olympique-Club : 400 F ; Union de Woippy : fonctionnement, 3000 F ; équipement (achats de costumes), 7000 F ; Inter-Associations : 40 pour cent des frais de fonctionnement : 1660 F ; A.P.F. Centre : fonctionnement, 2000 F ; exceptionnelle, 1000 F ; Association sportive (FC St-Eloi, 3000 F ; Judo-Club Saint-Eloi, 250 F) ; C.M.S.E.A. – Prévention foyer St-Eloi : 500 F ; Sté Escrime : 300 F ; Centre social familial et culturel St-Eloi : fonctionnement, 3500 F ; exceptionnelle (chauffage) 3500 F maximum ; Association familiale populaire des Quatre-Bornes : fonctionnement, 700 F ; pour le foyer des anciens, 500 F ; Bibliothèque pour tous : fonctionnement, 300 F ; M.J.C. Quatre-Bornes, rue Etienne-Gantrel : fonctionnement, 1500 F maximum ; Association loisirs éducatifs et culturels familiale Saint-Eloi : exceptionnelle, 1500 F ; M.J.C. Centre : fonctionnement, 2500 F.

Mercredi 22 mars 1972
La permanence du « Républicain Lorrain » à Saint-Eloy : un fructueux contact avec les habitants du quartier

Avec la parution d’une page spéciale consacrée au quartier de Saint-Eloy, « Le Républicain Lorrain » a voulu témoigner une nouvelle fois de l’intérêt qu’il porte à la vie des quartiers et aux problèmes de leurs habitants.
Renouvelant sa fructueuse expérience de la ZUP de Metz-Borny (effectuée la 24 février dernier) notre journal a voulu aller plus loin encore : deux journalistes ont, en effet, tenu une permanence les vendredi 17 et samedi 18 mars, dans les locaux du centre social de la rue du Chapitre, mis gracieusement à leur disposition par le responsable de l’établissement.
Ainsi, pendant deux jours, « Le Républicain Lorrain » a vécu au contact direct de ses lecteurs qui n’ont pas manqué de venir, en toute amitié, exposer leurs préoccupations et confier leurs craintes, leurs espoirs et leurs aspiration.
Nous avons pu dans un climat de confiance à la fois resserrer les liens humains existant et établir de nouveaux rapports avec les habitants. Leurs souhaits, avis et suggestions vont nous permettre, connaissant mieux leurs soucis de mieux les aider à résoudre leurs problèmes.
Et c’est bien là l’heureux résultat de ce genre de rencontre.

Avec nos meilleurs vœux de bonheur
• Samedi a été célébré, en l’église paroissiale de Sillegny, le mariage de Mlle Danièle Beaucourt avec M. Gérard Manesse, de Woippy. À cette occasion 73 francs ont été versés au profit de la caisse scolaire.
• Deux familles du quartier de Woippy-Saint-Eloy, domiciliées l’une au 35, l’autre au 37 de la rue de Ryneck, ont uni leurs enfants : Gérard Blond, monteur en chauffage sanitaire, et Chantal Pinck, qui se sont mariés dans la chapelle du quartier.

Au Foyer Saint-Eloy
Atelier éducatif : Jeudi et vendredi, de 16 h. à 18 h.
Piscine : Jeudi, départ à 13 h. 30 (participation 1,50 F).
Ping-pong : Entraînement mercredi de 20 h. à 22 h. Match de championnat jeudi à 20 h, à Saint-Eloy, contre F.J.T. Metz.
Séance de judo : Mercredi, à 17 h. 30, à Saint-Eloy, scolaires et adolescents. Samedi, à 18 h, à la M.J.C. Saint-Barbe, pour scolaires.
Jeudi 23 mars, au Foyer à 20 h : Assemblée générale de tous les jeunes du quartier. Ordre du jour : élections des différents responsables ; préparation des activités du deuxième trimestre (week-end, camps, canoës).
Le Foyer sera fermé du lundi 27 mars au lundi 3 avril 1972 inclus.
- Un portefeuille contenant divers papiers d’identité et une somme d’argent a été perdu lundi soir dans le quartier de Saint-Eloy. La personne ayant trouvé ce portefeuille est priée de le rapporter au domicile de M. Bauer, 45, rue de Ryneck, à Saint-Eloy.

Jeudi 23 mars 1972
Le dernier concours de belote de la saison aura lieu dimanche prochain 26 à 15 heures, au café Kratz (Lolo-Bar), route de Metz, aux Quatre-Bornes. Premier prix de ce concours organisé par la section locale des Engagés volontaires : un jambon de pays. Inscription dès 14 h 30.

Vendredi 24 mars 1972
Avec l’équipe mobile du centre de transfusion sanguine…
À la gare de triage de Woippy
Poursuivant leur tournée de collecte de sang à travers le département, les membres de l’équipe mobile du Centre de transfusion sanguine de la Moselle, dirigée par le Dr Kling, se sont arrêtés au poste central de la gare de triage de Woippy.
Une salle avait été mise à leur disposition par M. Wuillamie, chef de gare principal. Quelque soixante-dix cheminots sont venus donner de leur sang, répondant à l’appel à la solidarité qui leur avait été lancé.

Samedi 25 mars 1972
Heurts et malheurs

Dans une collision qui s’est produite entre deux voitures, hier vers 21 h 30, route de Rombas, une enfant de 5 ans, Sylvana Balestrieri, demeurant 6, rue d’Alsace à Woippy, a été légèrement blessée. Elle a été conduite au centre hospitalier par une ambulance des sapeurs-pompiers.

A.S. Vétérans. Match de championnat contre Briscards de Metz. Rendez-vous des joueurs à 16 h 30 au stade E.S. Metz.

Dimanche 26 mars 1972
Heurts et malheurs

Au cours d’une collision de voitures qui s’est produite hier, vers 17 heures, rue Général-de-Gaulle, à Longeville-lès-Metz, un automobiliste, M. Tahar DRIES, 31 ans, demeurant à Woippy, a été légèrement contusionné. Les pompiers l’ont conduit pour soins à l’hôpital Bon-Secours.

La journée
- Pharmacie de garde : Lupus, rue Ferdinand-Sechehaye, au quartier St-Eloi, ouverte de 19 à 20 h.
- Médecin de service : de samedi à 20 h à lundi à 8 h : tél. 68.36.67.
- Ambulance jour et nuit : Dietrich, rue de la Gare, tél. 68.36.67.
- Bibliothèque pour tous : Ce vendredi de 16 à 18 h 30, au presbytère de la rue de Biche.
- Concours de belote : des engagés volontaires (le dernier de la saison) aujourd’hui dimanche, à 15 h au « Lolo-Bar », route de Metz, aux Quatre-Bornes, avec comme premier prix, un jambon fumé.
- Ballon rond : Aujourd’hui dimanche, au stade Gibon, à 15 h, F.C.W. 1 B - Moulins, au stade St-Eloy, à 15 h, A.S.W. 1 A - Herny.


Mardi 28 mars 1972

Mercredi 29 mars 1972
Heurts et malheurs

Un auto-stoppeur tué par un camion, cette nuit route de Thionville
Un homme qui faisait de l’auto-stop a été happé par un camion et tué, cette nuit, un peu avant 23 heures, route de Thionville, à Woippy, en face des Ets GUMAF.
Il s’agit de M. Jablia Abdeslan, 32 ans, manœuvre, demeurant au foyer des ouvriers, à Marange-Silvange.

PARENTS D'ÉLÈVES
Les parents d’élèves du quartier Saint-Eloi, Bonne-Fontaine et du centre communiquent :
« Les responsables des trois APE conscients des problèmes que pose l’absence de CES à Saint-Eloi, se sont réunis pour entreprendre une action commune auprès des administrations. Ils ont été reçus par M. l’Inspecteur d’académie et la municipalité de Woippy. Etaient présents M. Rausch, conseiller général, maire de Metz, et M. le Préfet de la Moselle et de la région Lorraine.
À la suite de ces audiences, ils se sont à nouveau réunis le jeudi 16 mars dernier, pour tirer les conclusions de ces entrevues ».

• Dans le cadre de la campagne de l’éclairage et de la signalisation, un contrôle de phares et d’équipements de signalisation aura lieu samedi 1er avril, place de la Mairie.
• Le dernier concours de belote de la saison, organisé par la section locale des engagés volontaires, a connu un vif succès. C’est finalement M. Jean Pierre qui, avec 2.830 points, remporta le jambon fumé, devant M. Consbruck, (2.817 pts) et Guy Rovelli (2.793 pts).
• Le comité de la section locale de l’UNC se réunira ce mercredi 29 mars, à 20 h, au café du Commerce (Nadé), rue Général-de-Gaulle.

Jeudi 30 mars 1972
En raison des fêtes de Pâques, les bureaux de la mairie seront fermés du Vendredi saint au lundi 3 avril inclus.
Cependant, une permanence pour l’état civil fonctionnera le samedi 1er avril, de 8 h à 12 h.
La collecte des ordures ménagères aura lieu le Vendredi saint dans le secteur habituel et la tournée du lundi est reportée au mardi.

• Le jour de Vendredi saint : « Bibliothèque pour tous » tiendra une permanence, de 15 h 15 à 18 h 30, au presbytère de la rue de Biche.

Vendredi 31 mars 1972
« CARNAVAL-JONQUILLES »

L’Association Loisirs éducatifs et culturels des Familles organise le 1er avril une fête « Carnaval-Jonquilles » en plein air sur la place de la rue du Chapitre à Saint-Eloy.
Au programme du samedi 1er avril : 17 heures ; inauguration ; 20 heures : défilé des majorettes avec flambeaux ; 22 heures : soirée dansante jusqu’à l’aube avec divers jeux et attractions.
Le dimanche 2 avril : 10 heures : présentation de porte à porte par les Majorettes qui offriront des bouquets de jonquilles provenant de Gérardmer ; 14 h : concours de travestis, divers prix récompenseront les meilleurs jeux de rues ; 20 h : soirée dansante avec attractions et divers jeux. Buvettes et différents stands, concours de travestis, inscriptions sur la fête le dimanche, de 10 à 14 heures.
Pour préparer leur sortie du quartier les majorettes et les Mini-Majorettes répèteront le samedi 1er avril au centre, rue du Chapitre.

Mémorial du général DE GAULLE
Mardi à Colombey, montage des premiers éléments réalisés près de Metz

METZ. - Plus de 2 millions de souscripteurs, 5 millions de francs accumulés depuis le 18 juin 1971, ont permis, mardi 25 janvier, le démarrage des premiers travaux de fondation du futur mémorial du général de Gaulle.
M. Duvillard, ministre des Anciens Combattants, président du Conseil national pour le mémorial, a pu clore la souscription le 29 février : elle était largement couverte.
Constitué par une croix de Lorraine géante, réalisée en matériaux nobles, le monument sera érigé à Colombey-les-Deux-Eglises, sur le sommet de la colline voisine de la Boisserie. Dénommée La Montagne, elle est la plus élevée de l'illustre village et s'aperçoit à 10 kilomètres à la ronde.
Choisi entre douze projets, celui retenu pour le monument a été conçu par deux architectes alsaciens résistants, installés à Paris, MM. Marc Nebinger et Michel Mosser. Le maître d'œuvres, « Les Chantiers Modernes » de Paris, possède une importante agence à Metz. La réalisation de la préfabrication des éléments de la croix de Lorraine a été confiée aux ateliers de Woippy de la société Davurn. Scellé dans un socle de marbre blanc en forme de V, le monument aura 43,50 m de hauteur ; les deux croisillons ayant respectivement 19 mètres et 14 mètres. Les dimensions de l'axe principal sont de 4 mètres sur 2,36 m.
Dans l'un des halls géants de la Davum (250 mètres de long), nous avons assisté aux phases de fabrication des éléments préfabriqués du monument à l'aide de moules spéciaux conçus par la société Sand de Florange. Chacun d'eux pèse 20 tonnes. L'habillage extérieur est constitué par des bandes alternées de granit rose de Perros-Guirec et de bronze. Le tout est monté sur un cadre de béton percé de conduits cylindriques destinés à recevoir les câbles de précontrainte. Le déplacement d'un élément nécessite l'utilisation de deux ponts roulants jumelés, chacun d'eux pouvant soulever plus de 10 tonnes.

Les éléments du futur mémorial dans un atelier
de la société Davum à Woippy.
L'ouvrage pèsera 900 tonnes et comportera 45 éléments. Ces derniers seront transportés par convois de trois camions (pour répondre aux besoins de l'assemblage).
La société « Les Chantiers Modernes », qui a fait achever la plate-forme d'accueil, les chemins d'accès et les parkings, commencera le montage des premiers éléments de la croix mardi prochain, 4 avril.
Le général de Gaulle avait dit à ses proches : Voyez cette colline ! C’est la plus élevée. On y édifiera une croix de Lorraine quand je serai mort, et de partout on pourra la voir.
En tête des souscripteurs, les habitants de notre région apprendront avec fierté ce fait symbolique : la création en Lorraine des éléments de la croix du mémorial de Colombey.
On pense que le tout sera achevé avant le 18 juin, anniversaire du célèbre Appel aux Français. La date de l'inauguration, cependant, n'a pas encore été fixée. Si la manifestation avait lieu ce jour-là, a précisé récemment M. Chaban-Delmas, elle de devrait pas contrarier les cérémonies traditionnelles.

Samedi 1er avril 1972
Heurts et malheurs

Une collision a opposé deux voitures, hier soir, à 21 heures, route de Thionville, à hauteur de la gare de Metz-Nord.
L’accident a fait un blessé, M. Ahmed Rouguy, 37 ans, manœuvre, demeurant au foyer nord-africain de Woippy.
Transport à Bon-Secours assuré par les pompiers.

MARIAGES
En ce samedi 2 avril, deux mariages seront célébrés à la mairie :
À 10 h 30, M. Gilbert Heintz, couvreur au laboratoire métallurgique, route de Rombas, domicilié 18, rue de Metz, sera uni à Mlle Françoise Keibler, vendeuse, demeurant 2/22, rue Victor-Poulain.
À 10 h 45, M. Germain Faggiano, pompiste, et Mlle Nicole Pfaff, tous deux domiciliés en notre ville, échangeront leur consentement mutuel.
Nous présentons nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et nos félicitations aux parents.

SERVICE D’URGENCE
- Médecin de service : de samedi à 20 heures à mardi à 8 heures, téléphoner au 68.36.67.
- Pharmacie de garde : Fleurentin, rue de l’Eglise. Ouverte dimanche et lundi, de 19 heures à 20 heures ;
- Ambulance jour et nuit : Dietrich, rue de la gare, tél. 68.34.32.

• Une opération de contrôle (gratuite) de phares et d’équipements de signalisations des véhicules auront lieu ce samedi 1er avril, place de la mairie.
Pour leur sécurité, les automobilistes sont cordialement invités à faire vérifier leurs véhicules.

Dimanche 2 avril 1972
UN QUARTIER à cœur ouvert
Une « réhabilitation » architecturale voulue par les édiles
SAINT-ELOY : les premiers pas du développement

« Saint-Eloy, secteur oublié du développement ; Saint-Eloy, ce « hiatus » de l'habitat ; Saint-Eloy, cité de l'isolement, du dénuement, des mal-aimés ». Autant d'appellations apposées comme d'attristantes étiquettes sur le plus gros quartier de Woippy, et qui recouvrent l'amertume et le ressentiment des habitants. (Voir le « R.L. » du 17 mars : « Un quartier à cœur ouvert »).
On se souvient de ces ouvriers, mères de famille, responsables d'associations, excédés et malheureux, au bord de la colère : « Où sont nos commerces, notre CES, nos espaces verts et nos aires de jeux ? Quand cessera-t-on de nous rejeter de Metz et de Woippy ? » Voix de l'inquiétude dont les échos sont parvenus jusqu'au tapis vert de la mairie. Une réponse est tombée dans la maison communale, qui vient de franchir la RN 53 et de toucher le quartier oublié : « Vous avez été trop longtemps délaissés. Nous allons faire un gros effort de financement pour combler les insuffisances en matière d'équipement. Un architecte s’occupe déjà de vous ».

C'est vrai : depuis quelques jours, avec l'étude des possibilités d'implantations nouvelles, l'opération « mise en valeur » de Saint-Eloy est entrée dans sa phase préliminaire.
Entreprise dont l'ampleur et les difficultés n'échappent pas aux édiles woippysiens, ancrés dans leur volonté de fournir à cette population « bannie » une indispensable qualité de vie ; mission de « réhabilitation » architecturale de tout un quartier, dont vient d'être investi par la municipalité M. Jolin, architecte urbaniste messin, pour qui le travail de rattrapage des infrastructures se double de la louable ambition d`offrir un urbanisme à la mesure de l'homme.
« Le conseil municipal de Woippy est très sensible aux grands problèmes de Saint-Eloy. Conscient que c'est là son quartier le plus défavorisé, il a décidé d'effectuer un rattrapage matériel et psychologique, en recherchent partout la qualité. Ainsi, je viens d'être chargé des études de programmation et d'implantation des bâtiments publics. J'ai là un rôle de coordination sur tout ce qui pourra se faire dans le quartier. Ce point est essentiel : Saint-Eloy a souffert du manque de coordination entre les diverses instances concernées. Ce qui explique son côté « disparate ». Saint-Eloy résulte aussi d'un malentendu ».
Une opération pilote pour le quartier
Et M. Jolin de déployer un plan où M. Dubuisson, architecte de la ville de Metz, avait fixé les premiers traits du quartier, dans le souci de lui donner une physionomie. Document préliminaire que l'architecte avait l'intention d'affiner mais que « tout le monde vint à considérer comme une base définitive ». Arrivèrent les promoteurs : des 180 logements de départ, on devait en arriver, par « vagues » successives, à la quantité actuelle.
« Je viens seulement d'être chargé de ce travail. Dans un premier temps, je compte faire un ratissage du quartier pour dresser un inventaire des terrains utilisables. Je veux recueillir le maximum d'informations et étudier toutes les possibilités pour valoriser au mieux le secteur. C'est peut-être ambitieux, mais j'aimerais faire de cette entreprise une opération pilote qui montrerait qu'on peut rattraper correctement une réalisation urbaine mal engagée ».
Pour l'instant, la municipalité de Woippy a bloqué la construction sur le « ban » de Saint-Eloy. Une grande idée préside désormais à tous les projets : entreprendre une implantation et l'achever ; ne plus admettre de chantiers ouverts aux quatre coins ; plus de « coup-à-coup », mais un plan global établi à l'avance ; ensuite, en fonction des disponibilités financières, déblocage progressif des divers programmes. Ainsi, la première phase concerne l'équipement scolaire.
La semaine prochaine, on va commencer le groupe 4, pour quelque 1.500 gosses, et qui sera livré pour la rentrée. À un mois d'intervalle suivront deux maternelles. Mais je ne vois pas ce groupe scolaire sur un plan habituel. Je le veux plus à la mesure des enfants, donc plus bas, plus décortiqué en volume. J'aimerais ainsi pouvoir casser la monotonie. Evidemment, cela revient plus cher. Mais la municipalité a bien compris mon intention. Elle m'a répondu : « D'accord. Ces gens ont été trop longtemps mal lotis. Nous ferons ces efforts pour faire cesser dans la population le sentiment de ségrégation ». Vous savez, donnez de la qualité aux gens et ils respecteront ce que vous leur offrez ».
Le remodelage d'un paysage
Unité et rassemblement : deux actions sur lesquelles M. Jolin veut baser le nouveau Saint-Eloy. Et c'est bien d'un regroupement des infrastructures qu'il s'agit : derrière le Centre social s'érigeront le groupe scolaire, un ensemble culturel et sportif, une moyenne surface commerciale, situés dans un périmètre central et accompagnés de petits espaces verts, d'aires de jeux, de cheminements piétonniers. Création architecturale, certes, mais aussi remodelage d'un paysage.
« Je voudrais créer un pôle d'attraction, un centre de vie. Pour que les habitants puissent y trouver tout l'agrément souhaité, je veux être rigoureux dans le traitement des détails. Ainsi, je ne souhaite pas qu'on vienne au groupe scolaire en voiture. Des allées où l'on flâne, une placette avec quelques bancs et un lampadaire, des bouquets d'arbres ici et là : voilà ce qu'il faut. Autour des écoles, j'aimerais fabriquer un paysage ondulé, à l'aide de buttes agrémentées de plantations vertes ou fleuries. Cette zone centrale deviendra une aire d'animation, un foyer d'échanges humains. On peut dire que, quand le programme scolaire sera réalisé, le quartier commencera à vivre ».
Une politique des espaces verts
Mais les préoccupations poussent des pointes dans d'autres directions. Aussi bien sur la planche de travail de M. Jolin que sur la table des délibérations municipales, elles amènent à tirer des plans, à former des projets. De quoi sera fait l'ensemble sportif ? Sont prévus un gymnase de 20 m x 40 m, deux plateaux d'éducation physique, une piscine au bassin de 25 m x 10 m. Les crédits ne sont pas encore débloqués, mais le terrain nécessaire est déjà réservé. Et les commerces ? Des pourparlers ont été engagés avec un promoteur de surface commerciale intéressé par le quartier. En cas d'accord, une moyenne surface de 2.000 m2 pourrait sortir du sol à Saint-Eloy. Et le CES ?
« La municipalité, consciente de son urgence, voudrait le faire au plus tard pour 19073. Quant à l’Education nationale, elle l’a programmé pour 1974. Actuellement, on étudie diverses solutions pour son implantation. Il ne sera sûrement pas construit, comme envisagé, sur le terrain bordant la rue du Fort-Gambetta. Plutôt à proximité du terrain de football. Il est même question de lui adjoindre un CET et des équipements sportifs sur 3 ou 5 ha. La question n'est pas simple, Il faut aussi insister sur les détails. Par exemple, le conseil municipal a obtenu que des abris d'autobus soient installés à Saint-Eloy. Ce n'est pas négligeable. Pour ma part, j'aimerais pouvoir acquérir le fort Gambetta qui nous permettrait de créer un parc magnifique, et à peu de frais. Autour du quartier, les habitants auront une couronne d'espaces verts. Je vais m'attacher à trouver aussi de petites surfaces pour y fixer des zones de verdure. Tout ne se fera pas en quelques mois, mais on peut dire que, avec les premiers aménagements, il y aura quelque chose de changé à Saint-Eloy d'ici la fin de l'année ».
Vers une petite ville autonome ?
Ainsi, voici Saint-Eloy au cœur des grands projets ; voici ses habitants qui, pour la première fois, vont pouvoir apprécier le « goût de la sollicitude » ; se sentir réhabilités par la valorisation de leur cadre de vie, et se découvrir, en participant plus activement à leur milieu physique, une autre image de marque. La participation de l'homme à son architecture : une idée chère à M. Jolin.
« Il faudrait que les gens soient de certains travaux. Bien entendu, des tâches qui leur soient accessibles. Vous savez qu'à l'occasion de terrassements, je veux utiliser la terre pour façonner des mouvements de sol. Je pourrais, par exemple, leur proposer du pelletage ou du brouettage ».
Une autre idée que polit l'architecte de Saint-Eloy :
« Je souhaiterais faire du quartier une petite ville autonome, qui dépendra bien sûr de Woippy. C'est pourquoi je voudrais en gonfler le centre beaucoup plus et en faire un pôle d'attraction ».
Saint-Eloy : hier, oublié ; aujourd’hui, concerné ; demain, transfiguré. Des étapes sur un long chemin pavé de compréhension, de respect humain et de bonne volonté. L’histoire aussi, souvent douloureuse, d'une population en quête du droit de cité…

• La prochaine consultation des nourrissons, à Woippy-Centre, aura lieu ce mercredi 5 avril, de 13 h 30 à 15 heures, au centre médico-social.

Mardi 4 avril 1972
Heurts et malheurs

Dans la nuit de samedi à dimanche, Patrick CONSBRUCK, 19 ans, demeurant rue du Général-Morlot, a fait une chute de cyclomoteur route de Lorry. Atteint de plaies à la face, il a été transporté par l’ambulance des sapeurs-pompiers à l’hôpital Ste-Croix.

Mercredi 5 avril 1972
LA SEMAINE AU FOYER SAINT-ELOY

Après une semaine de fermeture, le foyer reprend normalement ses activités.
Ateliers éducatifs : mercredi, jeudi et vendredi de 16 heures à 18 heures.
Piscine : jeudi à 13 heures 30 (1,50 F).
Cinéma : vendredi à 20 heures 30 : « Commando de représailles », 1 F.
SECTION CULTURISME
Ouverte depuis 3 ans, la section a initié à ce sport une trentaine de jeunes qui sont venus avec plus ou moins de régularité. Grâce à la ténacité de son moniteur, M. José Rey, la section est actuellement en plein essor.
Les séances d’entraînement ont lieu tous les jours de 18 à 21 heures dans une salle annexe du gymnase chapelle, rue Roget.
Les nombreux appareils qui servent à la pratique de ce sport ont été acheté en partie par les jeunes eux-mêmes.
JUDO-CLUB
Après le départ de M. Guy Andrez, et Robert Ropars, une réorganisation du judo-club est en cours.
Les horaires seront désormais les suivants :
- tous les mardis de 17 heures 30 à 19 heures pour les scolaires ;
- tous les vendredis de 20 à 21 heures 30, pour les adolescents.
Ces séances seront la mise en application des cours magistraux de M. Guillemin qui communiquera son programme en début de mois aux judokas.
Un stage s’est déroulé au Palais des Sports de Metz pendant les vacances de Pâques, stage qui a été très profitable au judo-club de Saint-Eloy, tant au point de vue technique que compétitif.
Patrick Madziara s’est classé premier dans sa catégorie ; Dominique Pham Van, obtient une troisième place.

Le « Carnaval-Jonquilles », une preuve de vitalité au quartier Saint-Eloy
« Carnaval Jonquilles »… on a rassemblé pour le week-end pascal à Saint-Eloy, les fleurs et l’anecdote souriante du calendrier.
L’association « Loisirs éducatifs et culturels de Woippy-Saint-Eloy » essaie, au maximum de donner de la vie à un quartier qui, jusqu’alors, était plutôt pauvre en animation.
Les jeunes, les enfants ont besoin de se regrouper au sein de certaines manifestations ! N’est-ce pas une des raisons pour lesquelles cette association fut créée en décembre dernier.
Vieille de six mois, elle atteint déjà son régime de croisière ; forte de 100 membres, elle entend offrir à tous les habitants du quartier quatre fêtes par an. Fêtes qui lui donneront la possibilité de regrouper toute une population et de développer les activités pour les jeunes : troupes de majorettes, laboratoire de photographie et laboratoire de radio-mécanique.
Pour Pâques, l’association a voulu placer sa manifestation sous le signe de la JONQUILLE. De charmantes majorettes, de blanc et de rouge vêtues, sont allées de maison en maison proposer leurs bouquets avec ce sourire qui désarme les plus irréductibles.
Ce sourire doré ne fut qu’un moment d’une fête comportant… défilé de majorettes, concours de travestis, jeux multiples et grand bal en plein air. Stands et buvette complétaient l’ensemble.
À quelques pas du centre de Metz, Saint-Eloy trouvait son âme de quartier, définissant ses limites, connaissant ses amis.
Les organisateurs : MM. Jean-Pierre Mertes, président ; Aurard et Pierre, vice-présidents ; Joseph Mertes, secrétaire ; Camille Lienhardt, trésorier ; Riss, assesseur, et Mme Jean-Pierre Mertes, présidente d’honneur et responsable des majorettes, etc., ont bien fait les choses. Ils ont, en six mois, réalisé beaucoup de choses et ils ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin.

Vendredi 7 avril 1972
• Les naissances du 8 au 23 mars : Rachel Haffenmeyer, 10/32, place Jean-Perrin ; Jean-Michel Schwaller, 177/153, rue P.-et-M.-Curie ; Jérôme Faucher, 2, rue de Champagne ; Sandra Christol, Woippy ; Laurence Saunier, 2/29, rue Victor-Poulain.
• Bibliothèque pour tous : permanence ce vendredi de 15 h 15 à 18 h 30, au presbytère de la rue de Biche.
• À trois journées de la fin du championnat de Lorraine de football, le club local est leader de son groupe. Dimanche, en recevant à 15 heures, au stade Général-Gibon, le C.S.O. Amnéville, toute la saison sera mise en jeu. Un succès lui permettrait d’entrevoir avec sérénité l’accession en première division.

Jour de fête pour « L’Union » et la chorale paroissiale
Lundi dernier, M. Jean Bott, président de la chorale paroissiale et du Souvenir Français, et son épouse, ont fêté leur quarante années de mariage. En même temps, M. Roger Bott, leur fils, secrétaire de la société de musique « L’Union », épousait Mlle Christiane Nonenmacher, sœur du chef-adjoint de cette société. Avec la participation de la chorale et de « L’Union », ce fut donc une journée de fête très « musicale ».
Le mariage civil de M. Roger Bott et de Mlle Christiane Nonnenmacher ayant eu lieu à Sarrebourg, à Woippy c’est M. l’abbé Schwartz qui leur donna la bénédiction nuptiale. Il adressa ses félicitations aux époux, qui comptent quarante années de mariage, et remit à M. Jean Bott un diplôme de reconnaissance de l’Evêché.
Après la cérémonie religieuse, « L’Union » donna un concert, puis l’on se rendit en cortège à la Maison d’œuvres où un apéritif fut servi.
Le vice-président de « L’Union » remercia les participants pour leur collaboration et particulièrement MM. Sechehaye et Billotte, président d’honneur et vice-président, le plus ancien de la société.

Samedi 8 avril 1972
Le comité du Mémorial du général de Gaulle visite la DAVUM

Les éléments du futur mémorial du général de Gaulle, érigé sur une colline voisine de la Boisserie, à Colombey-les-Deux-Eglises, sortent actuellement des ateliers de la DAVUM à un rythme accéléré, pour prendre la chemin de la Haute-Marne.
Trois de ces éléments quitteront l’usine de Woippy ce soir, et une douzaine d’autres mardi prochain, avant l’arrivée sur le chantier des premiers matériaux formant le croisillon.
Il faut dire que la réalisation de la préfabrication de ces cellules d’assemblage a vivement intéressé les membres du comité départemental du Mémorial, qui se sont rendus hier sur place afin de se rendre compte de l’avancement des travaux.
On notait, à cette occasion, la présence de M. Chanut, sous-préfet de Metz-Campagne, récemment nommé dans le département du Loir-et-Cher ; M. Guillaume, secrétaire de l’Office des A.C. et secrétaire général du comité mosellan, remplaçant M. Messmer, président ; MM. Oehmké, conseiller général ; Guérin-Pétrement, maire de Rosselange ; le commandant de gendarmerie Ardin ; le Dr Pelloquin, médecin-chef du centre de réforme ; Mirguet, ancien député, etc.
Tous se montrèrent particulièrement satisfaits des explications aimablement fournies par le directeur de l’établissement avant de se donner rendez-vous pour le 18 juin, jour de l’inauguration du mémorial.

Accident du travail
Hier, vers 18 h, le jeune William CLAUDON, 16 ans, domicilié 2.23, rue Victor-Poulain à Woippy-Sait-Eloy, employé à la menuiserie Hartenstein, 30, route de Briey à Woippy, a été accidenté au cours de son travail. Les deux doigts de la main droite ont été tranchés, il a été transporté par une ambulance Dietrich à l’hôpital Bon-Secours où il a été admis.

L’univers « pop » de « Magma » dimanche à Woippy
Demain dimanche, à 15 h 30, à la salle Saint-Exupéry, à Woippy, la M.J.C. des Quatre-Bornes présentera « MAGMA » et son univers.
Après l’expansion des loisirs et les « industries de loisirs », il est important que la musique populaire développe un plus grand sens de l’action sociale, aussi bien pour le large public auquel elle s’adresse que pour sa propre esthétique. À l’époque du « Global Village » du professeur Mac Luhan, il est impensable de continuer à s’amuser et à se divertir sans penser à la survie spirituelle aussi bien que physique.
La musique de « Magma » et sa position découlent de cette prise de conscience que le moment d'une action artistique et populaire signifiante est arrivé. Son objet est d'entreprendre la recherche et l'application d'une « nouvelle innocence » qui, pour citer l'écrivain français Raoul Vanageim, « est la provocation lucide d'un grand anéantissement ». Même si cela comporte des moments d'angoisse horrible, « Magma » s'oppose à une conception de la vie qui réduit l'homme à un spectateur impuissant, sa dignité créative réprimée et sa liberté amputée ; une vie où triomphe le règne de l'imitation et du médiocre. La tradition n'est pas rejetée en tant que telle, mais on sent un besoin pressant d'invention, particulièrement avec les moyens disponibles aujourd’hui.
« Magma » joue une musique reconnaissable mais a refusé tous les langages connus tels que l'anglais (l'espéranto pop) ou même le français. Leur langue est le kobaïen, qui vient de Kobaïa, la planète imaginaire où les idées nouvelles pourront un jour fleurir et où l'homme nouveau, Univeria Zekt, trouvera, nous l'espérons, toute son énergie et sa pleine signification.
« Magma » c'est, avant tout : Christian Vander, François Cahen, Teddy Lasry, Klaus Blasquiz, Francis Moze, Louis Tuesca et Jeff Sefer.

Aujourd’hui samedi sera célébré à 17 heures, en la chapelle Saint-Eloy, le mariage de M. Bernard Picard, électromécanicien, demeurant à Louilly (Yonne), avec Mlle Monique Pinck, emballeuse, domiciliée 30, rue de Ryneck.
Nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.
SACHEZ-LE
- Médecin de service : de samedi 20 heures à lundi 8 heures, tél. 68.36.67.
- Pharmacie de garde : Lupus, rue Ferdinand-Sechehaye au quartier Saint-Eloy : ouverte dimanche de 19 à 20 heures.
- Ambulance jour et nuit : Dietrich, rue de la Gare, tél. 68.34.32.
- Football : dimanche à 15 h au stade Général-Gibon ; FCW 1 - CSO Amnéville.

Un cirque sur le parking géant BAUDISCOUNT
Grande fête sur le parking Géant BAUDISCOUNT
Pendant que les mamans font leurs achats à BAUDISCOUNT, les petits et les plus grands sont au cirque ! Et quelle joie ! Quelles clameurs ! sur le passage et les exploits de Namouk, le cheval du Texas, ou Cigarette, le gentil poney, jusqu’à Antoine, le singe, qui fait des facéties à tout le monde. Oui, c’est la joie à BAUDISCOUNT Géant, car 2.800 places gratuites sont offertes jusqu’à ce soir (matinée à 15 heures, soirée à 20 h 30). Poneys, clowns, trapézistes, équilibristes, des numéros sensationnels dans la plus pure tradition du cirque, en venant retirer vos billets gratuites à la caisse principale du Géant BAUDISCOUT, et vive le cirque !

Lundi 10 avril 1972
FAITS DIVERS
Echec aux malfaiteurs : deux équipes de voleurs de voitures prises en flagrant délit
(…)
Double arrestation rue Serpenoise
La deuxième équipe de voleurs a été arrêtée vers 9 heures du matin, rue Serpenoise. Un automobiliste, M. Michel A., demeurant rue Pierre-Deny, était à la recherche de sa voiture « Ami 8 » qui lui avait été volée place Chappé. Soudain, il vit son propre véhicule passer devant lui et aller s’arrêter un peu plus loin, rue Serpenoise.
M. A. s’empressa de prévenir une patrouille du corps urbain et quelques minutes plus tard, les deux individus qui se trouvaient dans la voiture furent appréhendés.
Il s’agissait des nommés Michel He., 25 ans, demeurant 15, rue du Wad-Billy, qui conduisait la voiture volée, et Robert Cl., 25 ans, demeurant 2, place Jean-Perrin à Woippy. Tous deux ont déjà été condamnés. Ils ont été interrogés par les officiers de police adjoints Minster et Yosslé. Cl. faisait l’objet d’un avis de recherche. Mais il est possible que la justice ait d’autres faits à leur reprocher, car le parquet a ordonné un complément d’enquête à leur sujet.

Mardi 11 avril 1972
Heurts et malheurs

Une voiture sortant d’un garage est entrée en collision hier, vers 18 h 10, route de Thionville, avec un cyclomoteur. Le conducteur du deux-roues, M. Paul SCHMITT, 18 ans, manutentionnaire, 31, rue Ferdinand-Sechehaye, à Woippy, souffre de contusions aux poignets. Il a pu regagner son domicile après avoir reçu des soins.

• Consultation de nourrissons pour le quartier du Roi au centre médico-social, rue de Bourgogne, le mercredi 12, de 13 heures 30 à 14 heures 30.

Mercredi 12 avril 1972
DIVERS

Un jeune ouvrier de Woippy se noie dans des eaux industrielles à Serémange

EMPORTE PAR LES EAUX INDUSTRIELLES L’OUVRIER SE NOIE
HAGONDANGE. – Hier, au cours de la matinée, les ouvriers d’une entreprise privée procédaient à d’importants travaux de nettoyage dans les importantes canalisations souterraines des usines SOLLAC, à Serémange.
Vers midi, l’un des ouvriers travaillant dans les souterrains glissa et fut entraîné par le courant assez violent. Malgré l’intervention rapide de ses compagnons de travail, l’ouvrier ne fut arrêté que par un râteau-filtreur, mais hélas, il avait cessé de vivre. Il s’agit de M. Christian Ritty, âgé de 23 ans, marié et père d’un enfant, demeurant Cité Sonacotra, à Woippy (57).

• Les entraînements d’escrime ont lieu chaque mardi, de 18 h 30 à 20 h 30 ainsi que chaque jeudi, de 14 h 30 à 16 h. Les inscriptions pour le tournoi du dimanche 16 avril à Creutzwald, seront reçues à la salle St-Exupéry.

LA SEMAINE AU FOYER SAINT-ÉLOY
Cinéma : « Astérix la Gaulois », jeudi à 16 h 30, (0,50 F).
Ateliers éducatifs : Lundi, mardi et jeudi, de 16 à 18 heures.
Ping-pong : match mardi et jeudi soir ; entraînement mercredi soir, de 20 h à 22 h.
Culturisme : Tous les jours de 18 à 21 h, salle annexe de la chapelle.
Piscine : Jeudi à 13 h 30, départ devant le foyer (1,50 F).
Visite de l’usine de La Maxe, jeudi après-midi pour les 10-14 ans (sous toute réserve).
D’autre part, le foyer accueillera les anciens de la cité vendredi, à 16 h, pour un goûter et la projection d’un film « le Soleil brille pour tout le monde » de John Ford, 1952. Ce film sera projeté en soirée pour les adolescents (entrée 1 F).
Samedi 8 avril, s’est déroulé un tournoi de judo à l’A.S.P.T.T. Metz. Le club de St-Eloy y était représenté par une dizaine de judokas. L’équipe y a fait très bonne impression : Patrick Madziara a gagné 2 combats et Roger Lienherr 4. Félicitations à toute l’équipe.

• M. Albert Billotte, président de différentes sociétés patriotiques locales, vient d’avoir la joie de connaître une nouvelle arrière-petite-fille : Catherine, fille de Mme et M. Claude GODART, chef de service à Prafer, et petite-fille de Mme et M. René GUSSE, demeurant rue Général-de-Gaulle.
INSCRIPTION SCOLAIRE
Mme Adam, directrice de l’école maternelle du quartier du Roi, prendra les inscriptions des enfants nés en 1967, ne fréquentant pas encore l’école et ceux nés en 1968 et en 1969, tous les soirs de 16 à 17 heures, du 15 au 30 avril. Prière de se munir du livret de famille et du carnet de vaccinations.

Jeudi 13 avril 1972
Heurts et malheurs

Camion contre cyclo
Vers 21 h 30, au carrefour de La Maxe, un cyclomotoriste, M. Joseph Charrette, 30 ans, domicilié 6, rue Gabriel-Poulmaire, à Woippy-St-Eloy, a été renversé par un camion. Souffrant de multiples contusions, il fut conduit par les sapeurs-pompiers à l’hôpital Belle-Isle.

Vendredi, obsèques de M. Christian RITTY
Les obsèques de M. Christian RITTY, 23 ans, domicilié Cité Sonacotra, à Woippy, décédé dans les circonstances tragiques que nous avons relatées dans notre précédente édition, seront célébrées vendredi, à 10 h 30, en la chapelle St-Clément, à Metz. Elles seront suivies de l’inhumation au cimetière de Woippy.
Originaire de Metz, où il naquit le 15 septembre 1949, M. Christain RITTY avait épousé le 24 décembre 1970, Mlle Micheline Heyar ; de cette union un garçonnet, Jean-Michel, devait voir le jour.
M. Christian Ritty, employé dans une entreprise messine, effectuait des travaux de nettoyage dans les canalisations souterraines des usines SOLLAC à Serémange, quand il fut victime de cet accident qui allait lui coûter la vie.
Nous présentons nos sincères condoléances à la famille.

-- Le match de championnat de l’AS Vétérans prévu samedi 15, à Pierrevillers, est reporté au dimanche 16, à 9 h 30. Rendez-vous des joueurs au stade de Pierrevillers à 9 heures.
PARENTS D’ÉLÈVES
Le 18, à 20 h 30, au local de l’interassociation, rue de Biche, aura lieu une conférence du centre d’éducation familiale et sociale (CEFAS).
Le thème sera le suivant : Face à la contestation galopante, que devient l’autorité des parents ? Doivent-ils démissionner ? Réagir ? Sévir ? Concilier ?
LA FÊTE SCOLAIRE
Depuis six ans se déroule une fête scolaire au quartier du Roi, qui a toujours connu un franc succès.
Cette réussite est due en grande partie au dévouement de parents qui se dépensent sans compter au profit des enfants du quartier. Le bénéfice de cette journée a permis d’acquérir par le passé un matériel d’enseignement de valeur : télévision, magnétophones, four à émaux, épiscope orchestre enfantin, etc.
Cette année encore, le concours de tous les volontaires est demandé pour tenir un stand, approvisionner les rayons et la tombola, etc.
Une première réunion d’information et d’organisation se tiendra le jeudi 20, à 20 h 30, dans la salle de TP du CEG.

Vendredi 14 avril 1972
Fuite de styrène au triage de Woippy

Peu après 20 h, hier, les sapeurs-pompiers messins étaient appelés à se rendre au triage de Woippy, où une fuite de styrène, produit chimique dangereux, venait d’être décelée.
Des mesures furent immédiatement prises afin de prévenir tout risque d’accident. Le chargement de styrène avait été effectué pour le compte d’une société de Saint-Avold.

Mariage : Ce samedi, 15 avril, à 11 heures, à la mairie, sera célébré le mariage de M. Michel Henry, boulanger, domicilié 4-83 rue de Berne à Metz, avec Mlle Nicole Becker, vendeuse-caissière, demeurant 5, rue Jaslon.
Meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et félicitations aux parents.
• Les jeunes gens nés durant le 2e trimestre de l’année 1954, qui ne se sont pas encore présentés en mairie, sont priés de bien vouloir faire accomplir les formalités de recensement militaire par leurs parents. Ceux-ci devront se munir du livret de famille ou de l’extrait d’acte de naissance.
• Bibliothèque pour tous : Ce vendredi, de 15 h 15 à 18 h 30, permanence de bibliothèque pour tous au presbytère de la rue de Biche.
• Football-Club : Pour l’avant-dernière journée du championnat, l’équipe première du FC, leader de son groupe, se déplacera chez son dauphin Clouange. Cette rencontre, la plus importante de la saison pour les deux clubs, permettra sans doute de savoir lequel des deux accèdera en première division la saison prochaine.
Pour l’Association Sportive, les rôles sont inversés. Elle est seconde de son groupe à 5 points du leader Saint-Julien, qu’elle reçoit à 15 heures au stade de la rue du Fort-Gambetta. Les protégés de Nicot ne pourront plus rejoindre leur hôte du jour, mais feront néanmoins tout pour remporter les deux points et ainsi terminer à une place d’honneur.
• Ce samedi 15, à 20 heures, à la salle d’œuvres, rue de Biche, assemblée générale de la société de musique « Union ». Ordre du jour : comptes rendus et élection du nouveau bureau. Les parents des jeunes musiciens sont invités à accompagner leurs enfants.
D’autre part, le mercredi 10 mai, l’Union organise un bal avec élection de la « Reine des Fraises ». Les jeunes filles âgées de 18 ans révolus peuvent concourir. S’inscrire auprès de MM. Albert Billotte, rue de l’Eglise, ou Jean Bott, 12, rue de Metz.

Samedi 15 avril 1972
VANDALISME

Les habitants du quartier Saint-Eloy sont avisés que de nombreuses dépréciations sont actuellement commises sur l’ensemble de ce secteur et notamment sur des installations de sécurité, panneaux de signalisation, stop, interdiction de stationner, etc.
De tels faits sont inqualifiables étant donné le nombre d’accidents qui pourraient en découler. Toute infraction sera désormais poursuivie avec la plus extrême vigueur.
LES SERVICES D’URGENCE
- Médecin de service, du samedi 20 h au lundi 8 h, tél. 68.36.67.
- Pharmacie de garde : Fleurentin, rue de l’Eglise, ouverte dimanche de 19 à 20 heures.
- Ambulance jour et nuit : Dietrich, rue de la Gare, tél. 68.36.67.
- Football : Dimanche, à 15 h, au stade Général-Gibon : F.C Woippy 1 B - Conflans ; au stade Saint-Eloy : A.S. Woippy - Saint-Julien.
VOTE PAR CORRESPONDANCE
Les personnes désirant voter par correspondance à l’occasion du référendum et en remplissant les conditions, sont priées de se faire connaître, à la mairie, bureau n°1 avant le 18.

Dimanche 16 avril 1972
RÉUNION EXTRAORDINAIRE DES PARENTS D’ÉLÈVES

Les représentants des trois associations de parents d’élèves de Woippy, des quartiers Saint-Eloy, Bonne-Fontaine et du Centre, ont entrepris de multiples démarches auprès des différents services administratifs pour attirer l’attention sur le grave problème du C.E.S. de Saint-Eloy.
À la suite de ces démarches, ils organisent le vendredi 21, à 20 h 30 au Centre Social familial et culturel, rue du Chapitre, à Saint-Eloy, une assemblée générale extraordinaire. Cependant, après le compte rendu des audiences, une action devra être décidée, « la sécurité et l’avenir des enfants étant en jeu », estiment les associations.

Lundi 17 avril 19782
Concours hippique d’entraînement à l’Etrier de Moselle

L'avant-première des concours hippiques s'est déroulée hier après-midi à l'Etrier de Moselle, sous la présidence de M. Devasal et M. Julaude, président de l'Etrier de Moselle. Cette manifestation a remporté un brillant succès et les sociétés étaient nombreuses au rendez-vous : Eperon Messin, Club hippique de Saint-Rémy, Club hippique d’Hettange et S.H.N. de Dieuze et, bien entendu, l'Etrier de Moselle.
Voici les résultats : 1re épreuve : prix des espoirs : ler ex aequo : Audacieux, monté par M. Saucourt (Hettange) ; Anémone, monté par le lieutenant Bernard (Dieuze) ; Cassus, monté par M. Casel (Saint-Remy) ; Aristochat, monté par M. Worms (Hettange) ; Jimmy, monté par Mlle Bos (Saint-Remy) ; Caline, montée par M. Kieffer (Hettange) ; Bichon, monté par Mlle Bablet (Etrier de Moselle), qui s'est classé 3e.
2e épreuve : prix des jeunes chevaux : 1. Arlequin, monté par Girard (Dieuze), ex aequo avec Berenice, montée par le Dr Mayer (Etrier de Moselle), et Beau Prince, monté par M. Dumartin (Eperon Messin) ; 4. Buck-Soyer, monté par le capitaine Aubin (Etrier de Moselle).
3e épreuve : épreuve de classe « D » : 1. ex aequo : Tarzan, monté par M. Debrue (Eperon Messin), et Audry, monté par M. Claudon (Saint-Remy) ; 3. Iber, monté par Mlle Conrad (Etrier de Moselle) ; 4. Victoire, monté par Mme Mayer (Etrier de Moselle).
4e épreuve : épreuve nationale : 1. Rapsodie, monté par Mlle Barthen (Etrier de Moselle) ; 2. Vallon, monté par M. Dumartin (Eperon Messin) ; 3. Ugolin, monté par Mlle Barthen (Etrier de Moselle) ; 4. Victoire, monté par le Dr Mayer (Etrier de Moselle).

Mardi 18 avril 1972
Un couvreur fait une chute de 7 mètres du haut d’une toiture

Hier, vers 16 h 40, M. Lucien MANGIN, 30 ans, demeurant 47, rue Jean-Pierre-Pêcheur à Woippy-Saint-Eloy, couvreur, effectuait des travaux à la toiture de l’immeuble situé 21, rue de Metz, à Plappeville.
Soudain, M. Mangin perdit l’équilibre et tomba d’une hauteur de sept mètres.
Blessé sur plusieurs parties du corps et portant en outre des plaies aux mains, il a été transporté à l’hôpital Bon-Secours par l’ambulance des sapeurs-pompiers.

QUATRE-BORNES
Foyer des anciens

- Demain mercredi un repas sera offert à tous les anciens du foyer à Jussy. Départ en car à 11 heures devant la chapelle.
- Le dimanche 14 mai, excursion à Nancy - Sion (déjeuner) château d’Haroué - Saint-Nicolas-de-Port. Départ à 8 h 15, retour à 19 heures.
- Le 11 juin, grande excursion en Alsace – Ribeauvillé et Haut-Kœnigsbourg. Départ à 6 heures, retour à 2 heures.
- Pour tous renseignements et inscriptions, s’adresser chez M. Cayatte Louis, 107, rue de Metz à Woippy-Quatre-Bornes.

• Une épidémie de rage sévit dans les départements de l’Est. L’agent propagateur de cette infection est le renard.
En conséquence, tout abattage de renard devra être signalé en mairie, dans les meilleurs délais.
Pour faciliter les opérations d’enlèvement, il serait opportun que le cadavre soit mis dans un sac en matière plastique résistant.
JOURNÉE DU SANG LE 27
Le Centre départemental de transfusion sanguine, avec l’accord de la municipalité et le concours de la Fédération mosellane des donneurs de sang, lance un pressant appel à tous les habitants de Woippy, des Quatre-Bornes, cité Le Martet, cité du Roi et Saint-Eloy afin qu’ils participent nombreux à la journée du don du sang organisée le jeudi 27 entre 16 h 30 et 20 heures, dans la salle Saint-Exupéry (hôtel de ville de Woippy). L’application des techniques de la transfusion à la réanimation, la traumatologie liée aux accidents de la route permet d’accomplir de véritables « miracles ».
ANCIENS COMBATTANTS
Le comité de l’U.N.C. se réunira ce mercredi 19, à 20 h 320, au café Wittmann, rue du Général-de-Gaulle. À l’ordre du jour : congrès départemental à Hayange, congrès national à Lille les 12, 13 et 14 mai ; achat d’un drapeau pour les combattants A.F.N. et T.O.E.
D’autre part, une assemblée générale est fixée au samedi 22, à 20 h 30, au café Peltre à Norroy-le-Veneur, en vue de la constitution d’une sous-section rattachée à celle de Woippy.
LE FOOTBALL-CLUB EN PREMIÈRE DIVISION LA SAISON PROCHAINE
Grâce à sa nette victoire à Clouange (5-0), le Football-Club terminera premier de son groupe et de ce fait accédera la saison prochaine en première division. C’est la première fois depuis son existence que ce vieux club local, fondé en 1930, accède à ce stade de la compétition.
Toutes nos félicitations.
LA SEMAINE AU FOYER SAINT-ÉLOY
Vendredi, le Foyer Saint-Eloy avait accueilli les anciens de la coté à l’occasion d’un goûter suivi de la projection d’un film.
Quarante personnes âgées se sont donc rencontrées autour d’une table fleurie de roses rouges. Le divertissement a été accueilli avec la plus grande joie et ce fut pour les anciens l’occasion de se rencontrer dans la bonne humeur et dans un cadre accueillant.
Invités et organisateurs, les jeunes en l’occurrence se souviendront de cette journée sous le signe de la gaieté.
CAMP ET COLONIE DE VACANCES
Il reste encore des places pour le camp de vacances organisé par le Foyer Saint-Eloy à Briançon, au mois de juillet. Ce camp est réservé aux garçons de 13 à 15 ans. Renseignements et inscriptions, s’adresser aux éducateurs du Foyer.
PISCINE
Jeudi, à 13 h 30, devant le Foyer.
PING-PONG
L’entraînement mercredi soir, de 20 h à 22 heures. Dernier jour de championnat, jeudi, match contre Sainte-Barbe.
ATELIER ÉDUCATIF
Lundi, mardi, jeudi.
FERMETURE HEBDOMADAIRE DU FOYER
Mercredi et exceptionnellement vendredi après-midi.

Mercredi 19 avril 1972
Association loisirs éducatifs et culturels

Le deuxième concours de belote est prévu le 23 à 15 heures, au Centre culturel, rue du Chapitre à St-Eloy.
Participation 5 F se faire inscrire chez les responsables, ou chez M. Pierron, 48-94, rue F.-Sechehaye, 10 lots sont à gagner (rôtissoire, casque sèche-cheveux, etc.)
Dernier délai d’inscription le 23 à 14 heures.
Les responsables organisent une « sortie du Muguet » le 30 avril, départ à 8 heures et retour vers 18 heures, au programme : Rallye pédestre et concours de muguet pour les enfants, participation de 2 F pour les moins de 16 ans et 4 F au-delà.
Les cartes de membres sont disponibles chez MM. Lienhardt, Mertes, Pierron, Aurard, Pierre, Riss.
Pour tous renseignements : permanences tous les jours, sauf samedi et dimanche de 12 h 15 à 13 h 30 chez Mertes, 62, rue Roget, à St-Eloy.

- Enlèvement des ordures ménagères
De nombreux abus sont relevés dans le domaine de l’enlèvement des ordures ménagères.
En effet, des résidus de jardins, de tailles d’arbres fruitiers, d’herbes, etc., sont déposés dans les récipients pour être enlevés par le service de nettoiement.
Désormais, seules les poubelles réglementaires avec couvercle et ne contenant que des ordures strictement ménagères seront enlevées.
- Propreté
Les propriétaires ou locataires d’immeubles individuels sont tenus de tenir les abords de ceux-ci dans un état parfait de propreté.
Les dépôts de pierres, sable, bois ou autres matériaux sur la voie publique sont interdits.

SACHEZ-LE
Pour le référendum, dimanche, trois bureaux de vote seront installés en ville :
Le premier salle Saint-Exupéry, pour les habitants du centre-ville et des Quatre-Bornes (pour le centre-ville, rue de Ladonchamps, jusqu’à l’immeuble Tiné).
Le deuxième à l’école du quartier du Roi, pour les habitants de ce quartier, rue de Ladonchamps à partir de l’immeuble Tiné, route de Rombas, Bellevue, Saint-Rémy.
Le troisième à l’école maternelle du quartier Saint-Eloi, pour les habitants de ce quartier, route de Thionville, rue de Maison-Neuve.
D’autre part, il est rappelé, et ceci notamment aux nouveaux habitants de la commune, qu’ils doivent obligatoirement s’être fait inscrire pour voter dans l’un de ces trois bureaux.

Jeudi 20 avril 1972
Deux tournevis confondent le jeune voleur de voiture

Les gendarmes de la brigade de Woippy-Saint-Eloy ne chôment pas. Récemment, ils interpellaient un jeune homme du quartier qu’ils soupçonnaient être l’auteur du vol d’une batterie servant à électrifier le clôture d’un parc.
Au cours de l’interrogatoire, les enquêteurs avaient sciemment disposé sur la table plusieurs outils, dont deux tournevis qu’ils avaient retrouvés à la fin du mois de mars dernier dans une « 3 CV » volée. Notons qu’à cette date les auteurs du vol avaient été poursuivis par les représentants de l’ordre et qu’ils s’étaient jetés contre une clôture de jardin et une « 403 » en stationnement.
Or, spontanément, le voleur de batterie affirma être le possesseur des tournevis sans se rendre compte qu’il venait de se mettre dans une fâcheuse position.
Ce furent alors les aveux du vol de la « 3 CV » commis au préjudice d’une enseignante messine. Il mit en cause un complice, mineur comme lui. Entendu à son tour, ce dernier reconnut avoir subtilisé une « 4 L » avec un troisième larron, âgé de 18 ans, et avoir, en outre, dérobé le portefeuille d’un concierge qui avait commis l’imprudence de lui offrir à boire.
Présentés au parquet, le trio a été placé sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt du Cambout.

MARIAGES
Samedi prochain 22 avril, sera célébré, à la mairie de Woippy, le mariage de M. Jean-Marie BOUIGOU, employé, place Jean-Perrin, avec Mlle Lucie BOUIGOU, même adresse.
À Lorry-lès-Metz aura lieu, le 28, celui de M. Guy LEQUEUX, chef d’équipe, 65, rue Maréchal-Foch, avec Mlle Jeanne ALIZE, aide-maternelle, 165, Grand-Rue, Lorry.
À Longeville-lès-Metz, le 12 mai, celui de M. Claude BARBIER, comptable, B 2, quartier Le Martet, Avec Mlle Martine NEYBOUR, comptable mécanographe, 102, rue Général-de-Gaulle, Longeville.
Et à Metz, prochainement, celui de M. Fernand GIESI, pontonnier, 56, rue de Metz, avec Mlle Anne-Marie RISS, 1/76, route de Plappeville, Bloc 4, Metz.
Le samedi 29 aura lieu celui de M. Jacques BECKER, agent S.N.C.F., 67, rue Ferdinand-Sechehaye, avec Mlle Chantal POLIVKA, vendeuse, 2/17, allée des Glaïeuls ; celui de M. Denis JACQUEMOT, fonctionnaire, 9, rue Pougin, Montigny, avec Mlle Chantal VAUTRIN, maîtresse-auxiliaire, 5, rue du Graoully.
Nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et nos compliments aux familles.

• À propos du référendum de dimanche, il y a lieu de préciser que les nouveaux habitants et en particulier ceux de Saint-Eloy, doivent être inscrits sur la liste électorale en mairie de Woippy, pour pouvoir voter dans l’un des trois bureaux de vote. Sinon, ils se rendront dans le bureau de leur ancienne résidence.

Samedi 22 avril 1972
Sachez-le

- Médecin de service : de samedi à 20 h à lundi à 8 h, téléphoner au 68.36.67.
- Pharmacie de garde : Lupus, rue Ferdinand-Sechehaye, au quartier du Saint-Eloi, ouverte dimanche de 19 à 20 heures.
- Ambulance nuit et jour : Dietrich, rue de la gare, tél. 68.34.32.
- Football : dimanche à 15 heures, au stade général-Gibon ; FC Woippy I A - Hayange ; au stade Saint-Eloi : AS Woippy I B - Pagny.

• Match A.S. Vétérans en amicale, aujourd’hui samedi, contre Rolanfer, au stade Général-Gibon à 17 heures. Rendez-vous des joueurs à 16 h 30 au stade.
• Les habitants de Saint-Eloi, Prégénie, Bonne-Fontaine sont informés que les transports « Rapide de Lorraine » et « Unicar » reprennent à partir de lundi 24 avril ; itinéraire normal par Prégénie, arrêt place Perrin, rue Sechehaye, rue Pierre-Pêcheur.

Dimanche 23 avril 1972
Référendum français sur l'élargissement des Communautés européennes :
« Adhésion de la Grande-Bretagne, du Danemark, de l’Irlande et de la Norvège aux Communautés européennes ».

Le secteur Pré-Génie de SAINT-ELOY sort de son isolement : dès demain lundi, les cars desservent de nouveau l’ensemble de la cité Le secteur Pré-Génie du quartier de Saint-Eloy va sortir de son isolement : à partir de demain lundi 24 avril, les services de cars desserviront de nouveau cette « zone-sœur » de la cité woippysienne. Ainsi viennent d’en décider les deux transporteurs chargés de cette ligne récente... et quelque peu perturbée depuis plusieurs semaines.
Une bonne nouvelle pour les habitants ; mais aussi une « petite histoire » qui vaut la peine d’être contée…
La décision frappée de la date toute fraîche du 19 avril, ne pourra que réjouir le population « abandonnée » de Pré-Génie : « les cars en partance de Metz emprunteront la rue Pierre-Boileau, la rue Pierre-et-Marie-Curie, la place Perrin (demi-tour), la rue Pierre-et-Marie-Curie, la rue Pierre-Boileau, la rue Saint-Eloy, la rue du Fort-Gambetta, la rue Ferdinand-Sechehaye et la rue Jean-Pierre-Pêcheur. Le retour sur Metz s'effectuera par la rue Corneille-Agrippa, la rue Gabriel-Poulmaire, la rue Victor-Poulain, la rue du Fort-Gambetta et la route de Thionville. Le car quittant Metz à 12 h 10 empruntera à l'aller l'itinéraire précité et reviendra par l’itinéraire de l’aller en sens inverse.
Le car « écoliers » de 7 h 25, Saint-Eloy-Chambière entrera dans la cité Saint-Eloy par la rue Jean-Pierre-Pêcheur, desservira les trois arrêts de la cité et rejoindra le Pré-Génie par la rue de Saint-Eloy. »
Décision, qui répond heureusement aujourd'hui à des inquiétudes, voire à certaine exaspération, vieilles de plusieurs semaines. En effet, depuis février dernier, les cars de voyageurs et d'écoliers ne pénétraient plus dans le périmètre de Pré-Génie, à la suite de la coupure d'un chemin provisoire (privé), qui leur permettait de relier la rue Pierre-et-Marie-Curie à la rue du Fort-Gambetta. Ce « cordon ombilical », bien qu'en piètre état, assurait une étroite liaison entre la cité et son secteur écarté, tous les habitants se sentant concernés par une desserte à cadence régulière.
Et puis, un matin, les véhicules durent s’arrêter au niveau de la place Jean-Perrin : plus de passage, une bande de gazon coupait net les ornières du chemin. Dès lors, les autobus évitèrent le Pré-Génie et ce fut, pour les habitants désolés, l'isolement le plus complet. A nouvelle situation, nouvelles habitudes de vie. Il fallut bien pour se rendre à Metz, aller chercher l'arrêt de la RN 53 Metz-Thionville, ou bien joindre les trois stations de la cité même.
« Venant de Metz, ils stoppent au coin de la rue Boileau sur la nationale, en face d’un centre commercial, sur la RN 53, au coin de la rue du Fort-Gambetta et de la rue Victor-Poulain. Vous voyez les déplacements ? Le Pré-Génie se trouve totalement isolé, coupé du reste de la cité. Ce n’est quand même pas normal ! » s’est indigné l’A.P.F. du quartier.
Aussitôt ses responsables sont intervenus auprès de transports afin de leur faire réviser le nouvel itinéraire, démarche provoquée par une seule préoccupation : la réinsertion rapide du Pré-Génie dans le circuit de desserte de Saint-Eloy. Leur mécontentement ? Exprimé en une seule phrase : « ce n’est pas parce qu’on coupe un chemin qu’on doit abandonner toute une population. » Leur proposition ? Contenue dans quelque mots : « Il est facile pour les chauffeurs d’entrer par la rue Pierre-Boileau, d’emprunter la rue Pierre-et-Marie-Curie, de faire demi-tour place Jean-Perrin, où l’espace ne manque pas, et de revenir sur Saint-Eloy par la rue de Saint-Eloy pour desservir le reste de la cité ».
« On nous a répondu : « Nous ferons le nécessaire ». Mais cette situation pour le moins anormale dure depuis février dernier. Quand va-t-on rétablir cette portion de ligne ? Quand va-t-on bien vouloir considérer que les habitants, les écoliers de Pré-Génie, ont autant besoin des transports que ceux de la cité ? »
Des questions teintées d’inquiétude que l’A.P.F. locale lançait encore voici quelque jours ; des questions qui viennent de trouver une réponse par une décision des transporteurs en date du 19 avril ; des questions qu’il fallait poser, puisque… « À compter du lundi 24 avril »… On connaît maintenant la suite…
Sur ce plan, le nouvel itinéraire des cars. On remarquera que le secteur Pré-Génie est de nouveau inséré dans le circuit de desserte, la place Jean-Perrin servant de « plaque tournante ».

A.S. VÉTÉRANS
Mardi 25, réunion générale des joueurs et comité à 20 h 30 au café Mauri.
Lundi 24 avril 1972
RÉFÉRENDUM. Le scrutin de la Mosell
e
Inscrits : 511 713 ; Votants : 331 704 ; Exprimés : 300 351. OUI : 225 518 ; NON : 74 830.
Canton de Woippy
  Inscrits Votants Exprimés OUI NON
Hagondange
Hauconcourt
La Maxe
Le Ban-Saint-Martin
Longeville-lès-Metz
Lorry-lès-Metz
Maizières-lès-Metz
Moulins-lès-Metz
Plappeville
Scy-Chazelles
Semécourt
Talange
Woippy
5051
402
318
1991
2311
600
4380
2692
917
969
308
3066
4523
3183
312
244
1374
1553
411
2996
1743
659
612
235
1734
2703
2940
284
226
1223
1397
373
2727
1578
603
546
206
1577
2477
1591
207
203
1027
1172
294
1750
1220
523
433
137
868
1659
1349
77
23
196
225
79
977
358
80
113
69
709
818
TOTAUX 22 528 17 759 16 157 11 084 5073

Les adieux de l’abbé GLAENZEL à ses paroissiens de MARLY
(L'abbé Glaenzel, curé de Woippy du 4 avril 1942 au 20 avril 1945 : - clic - )
 

Dimanche matin à l’issue de la grand-messe, les paroissiens de Marly ses ont rassemblés au foyer culturel pour dire adieu à leur curé, M. l’abbé Louis GLAENZEL qui, prochainement, quittera Marly pour raison de santé et se retirera à Vaudiban, près de Draguignan (Var).
Au cours de cette cérémonie d’adieux, M. Joly, maire de Marly, et M. Paul Jammas, président du conseil de fabrique, se firent les interprètes de la municipalité et de la paroisse pour remercier l’abbé Glaenzel de tout ce qu’il a fait durant son séjour à Marly et lui souhaiter un heureux séjour dans sa nouvelle résidence.
La reconnaissance de la population de Marly fut concrétisée par un très beau cadeau : un téléviseur qui fut remis à M. l’abbé Glaenzel en même temps qu’une gerbe de fleurs lui était offerte par deux charmants petits Lorrains.
Originaire de Dieuze, M. l’abbé Glaenzel a exercé son ministère à Hayange, Lessy, Hagondange-Cité et Sainte-Ségolène à Metz avant d’être nommé curé de Marly en novembre 1964. En attendant la nomination d’un nouveau curé à Marly, l’intérim sera assuré par M. l’abbé Jean-Marie Jacob, venant de la paroisse de Saint-Martin.

Mardi 25 avril 1972
LE F.C. WOIPPY TERMINE EN BEAUTÉ

5-0 tel est le résultat obtenu par le F.C. Woippy pour son dernier match de championnat contre Hayange. Les protégés du président Pedotti ont donc magnifiquement concrétisé une saison qui les voit devenir champions de leur groupe et, de ce fait, ils accéderont en première division, la saison prochaine.
Le match débute très rapidement et, à la 10e minute, un défenseur de Hayange, pressé par les attaquants locaux, marque contre son camp.
Lerond et André Webert marqueront encore un but avant la mi-temps.
Après la pause, Woippy continue à dominer, et un défenseur visiteur marque de nouveau contre son camp, alors qu’Alain Remiatte clôt la marque à la 82e minute.

Comité renouvelé à « L’Union »
L’assemblée générale de l’Union s’est tenue dernièrement à la salle d’œuvres, rue de Biche. M. Sechehaye, président d’honneur, a remercié l’assistance et souhaité le rétablissement de M. J. Lamort, président de la société.
M. Billotte, après avoir remercié toutes les personnes qui contribuent à la bonne marche de la société, a formulé le souhait que de nombreux jeunes viennent grossir les rangs de l’Union
M. Schaeffer a fait le rapport moral concernant la vie de la société.
M. Steffen a donné lecture du rapport financier de l’exercice écoulé.
L’assistance s’est prononcée par un vote positif sur ces rapports.
Le comité a été renouvelé comme suit : président d’honneur : MM. Sechehaye P. ; président : Lamort J. ; vice-présidents : Billotte A., Bott J., Pintore A. ; trésorier : Steffen J.-M. ; trésorier adjoint : Grosmangin J. ; secrétaire : Bott R. ; secrétaire adjoint : Schaeffer N. ; archiviste : Matthieu A. ; archiviste adjoint : Bruck G. ; assesseurs : Lahaire M., Gravel A., Mme Gravel, Bouigou J.-M., Lallement C., Koenig L. ; Graebel P., Mlle Wolfram.
La confiance est renouvelée pour la partie musicale à M. Monfort M., chef de musique ; M. Nonnenmacher sous-chef ; M. Weber A., chef de clique.
-- Assemblée générale de la C.M.D.P.
Aujourd’hui à 20 h 30, au Centre socioculturel de la rue de Biche, la C.M.D.P. tiendra son assemblée générale pour 1972. A l’ordre du jour : rapport du conseil d’administration ; rapport du conseil de surveillance ; approbation des comptes et bilan de l’exercice 1971 et affectation de l’excédent de gestion ; décharge aux administrateurs et au gérant ; abrogation de la troisième résolution de l’assemblée générale constituante ; fixation des nouveaux plafonds de prêts ; renouvellement de mandats arrivés à expiration ; questions diverses. La séance sera suivie d’un vin d’honneur.

TROUVÉ
Une somme d’argent a été trouvée rue Général-de-Gaulle à hauteur du magasin Les Coopérateurs, par Mlle Solange Krafft. Pour la récupérer, prière de s’adresser à l’école de garçons du centre.
LA SEMAINE AU FOYER ST-ÉLOY
Section ping-pong. – La saison s’est terminée jeudi soir. L’équipe du foyer s’est remarquablement comportée. Pour se première année de championnat l’équipe se classe 8e sur 12.
Maintenant que le championnat est terminé, l’équipe va se préparer à la coupe et au challenge de la ville de Metz qui aura lieu au mois de mai.
Sorties et promenades. – Pour le week-end du 1er mai, le Foyer St-Eloy organise une sortie « Muguet » dans les bois de Peltre, le dimanche 30 avril, pour les 8 - 13 ans et une sortie au parc d’Uckange, le lundi 1er mai, pour les plus de 16 ans. Départ pour les deux sorties : 9 heures devant le Foyer ; retour vers 18 heures.
Piscine. – Jeudi, 13 h 30, départ devant le Foyer ; participation : 1,50 francs.

Mercredi 26 avril 1972
LA SECTION DE L’UNC S’AGRANDIT

Dernièrement une délégation du comité de l’UNC locale s’était rendue à une réunion au café Pêtre à Norroy, en vue de la formation d'une sous-section dans ce village et à Plesnois.
De nombreux anciens combattants ont donné leur adhésion. Ensuite, les membres désignés ci-dessous se rendront au congrès départemental de Hayange : Charles Gircourt (Plesnois), Edmond Dumont (Norroy), Charles Hesse (porte-drapeau), A. Billotte, A. Weinsberg, Charles Lallement, Edmond Brusseaux, Edmond Noël, Camille Gille, René Stef (Woippy).
Le comité remercia tous ceux qui ont contribué à l’achat d’un drapeau pour les jeunes combattants AFN et TOE et dont la bénédiction est prévue pour le 11 novembre.
D’autre part, les anciens combattants qui voudraient se faire inscrire à la section de Woippy ou aux deux sous-sections rattachées de Norroy et Plesnois, peuvent s’inscrire chez M. Albert Billotte, 28, rue de l’Eglise ou chez M. Albert Weinsberg, 66, rue Henry-de-Ladonchamps.

Jeudi 27 avril 1972
Résultat du concours de belote : MM. Sidot : une rôtissoire ; Costa : appareil photo ; Mathias : sèche-cheveux ; Endrezzi : service à whisky ; Pauline : deux repas gastronomiques, etc. Ces différents lots ont été choisis par les gagnants. Ce concours pleinement réussi a été préparé par MM. Pierron et Mme Vendetti.
La sortie de Gérardmer a remporté un vif succès et les responsables organisent une nouvelle sortie le 30 avril. Départ à 8 heures et retour vers 18 h, repas tiré du sac. Destination « Moulin de la Mance », situé derrière Ars.
Des places sont encore disponibles. Se faire inscrire chez Mme Mertes, 62, rue Roget.

ÉLECTION DE LA REINE DES FRAISES
C’est le mercredi 10 mai que la société de musique « L’Union » organisera une soirée dansante, à la salle Saint-Exupéry, au cours de laquelle seront élues la « Reine des Fraises 1972 » et ses demoiselles d’honneur. Les candidates qui doivent être âgées d’au moins 18 ans, peuvent se faire inscrire auprès de M. Albert Billotte, rue de l’Eglise, ou chez M. Jean Bott, 12, rue de Metz.
JOURNÉE DU SANG
Le Centre départemental de la transfusion sanguine avec l’accord de la municipalité et le concours de la Fédération mosellane des donneurs de sang, lance un pressant appel à tous les habitants de Woippy et environs afin qu’ils participent très nombreux au don du sang organisé aujourd’hui jeudi, salle Saint-Exupéry (hôtel de ville de Woippy) de 16 h 30 à 20 heures.

Vendredi 28 avril 1972
A.S. WOIPPY SAINT-ÉLOI

Aujourd’hui vendredi à 20 heures, aura lieu l’assemblée annuelle de l’association sportive Saint-Eloi. Au programme, élection du comité pour l’année 71-73, rapport financier.
LES NAISSANCES DU 11 AU 25 AVRIL :
Arnould Lionel, 185-192, rue P.-et-M.-Curie.
Cuel Sylvie, 2, rue Robert-Schuman.
Yasmina Merabet, 25, rue Ferdinand-Sechehaye.
Valérie Theveniaud, 48-96, rue Ferdinand-Sechehaye.
CARNET BLANC
Demain samedi 29, à 10 heures 45, sera célébré le mariage de M. Jacques Becker, agent SBCF, et Mlle Chantal Polivka, vendeuse, domiciliés dans la commune.
Le même jour, à 11 heures, aura lieu l’union de Jean Cruz-Perez, employé municipal, à la ville de Metz, et Fatima Maareche, femme de ménage, à la ville de Metz, tous deux domiciliés à Woippy.
À 11 heures 15, toujours, sera célébré le mariage entre Denis Jacquemot, fonctionnaire, domicilié à Montigny-lès-Metz, 9, rue Pougin, et Chantal Vautrin, maîtresse auxiliaire, domiciliée 5, rue du Graoully.
Meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux.
BIBLIOTHÈQUE POUR TOUS
Ce vendredi, de 15 heures 15 à 18 heures 30, permanence au presbytère de la rue de Biche.

LA QUESTION DES TRANSPORTS À ST-ÉLOY :
toujours des préoccupations pour les associations représentatives du quartier

À Saint-Eloy, le fait « d’être à l’écart » a toujours constitué un sérieux handicap pour l’épanouissement de la cité, ses habitants ayant longtemps souffert par ailleurs de leur « double appartenance » à Metz et à Woippy (Ambigüité en passe de se résorber grâce à l’esprit de compréhension des deux municipalités. Voir « le républicain Lorrain » des 17 mars et 2 avril derniers). Phénomène d’isolement « planté comme un écueil » dans la vie même du quartier, et battu en brèche de longue date par les associations représentatives.
Sur la table de l’A.P.F. locale, le dossier « Transports » est lourd : il résume tous les efforts, toutes les tentatives, tous les engagements des responsables pour obtenir une liaison routière efficace avec la grande ville voisine, pour offrir aux résidents de Saint-Eloy une desserte régulière d’autocars à l’intérieur de la cité. Persévérance d’un côté, bonne volonté de l’autre, collaboration patiemment poursuivie entre les parties concernées, auront permis de satisfaire les plus grosses revendications. Mais quels points restent en suspens dans cet épais dossier « Transports » qui nourrit les préoccupations de l’A.P.F. ?
« Il n’y avait rien en 1970. Ca fonctionne depuis 1971 ».
Deux dates-clés pour les habitants de Saint-Eloy ; deux pôles entre lesquels s’inscrit l’action des membres de l’A.P.F. en vue d’insérer le quartier dans un circuit de desserte par cars. Prétention largement motivée par les quelque 6.000 âmes de la cité et les 350 jeunes qui, faute de CES sur place, doivent prendre quotidiennement le chemin de onze établissements messins.
Pendant des mois, les représentants de la population vont tout mettre en œuvre pour obtenir la création d’une ligne de bus englobant Saint-Eloy tout entier dans le réseau de ramassage. Interventions successives auprès des transporteurs, des Ponts-et-chaussées, de l’académie, qui aboutissent heureusement ; un service « usagers » et « écoliers » prend bientôt en charge le quartier et son secteur écarté Pré-Génie.
- « Avant, les gens allaient chercher les bus venant de Thionville sur la R.N. 53. Ou alors, quand le véhicule n’était pas trop chargé, il faisait un crochet par la cité. Mais c’était très aléatoire. Pour les transports scolaires, la grosse difficulté a été de recenser les enfants concernés. Nous avons dû notamment diffuser quelques 2.000 tracts pour aviser les familles. Aujourd’hui, il y a une vingtaine de cars de voyageurs. Nous n’avons ainsi pas de problèmes au niveau de la fréquence de desserte ».
Mais tout n’était pas encore gagné pour l’A.P.F. En effet, un jour de février dernier, une nouvelle pièce allait se glisser dans le dossier et provoquer de nouvelles et pressantes démarches après des transporteurs : à la suite de la coupure d’un chemin privé, les cars évitèrent le secteur Pré-Génie, ne desservant plus que les trois stations de la cité - même. Pour les habitants de cette « zone-sœur » de Saint-Eloy, c’était de nouveau l’isolement. Là encore, obstination des uns et compréhension des autres devaient permettre de trouver la solution appropriée : le 24 avril dernier, le circuit de desserte était rétabli intégralement (Voir « Le Républicain Lorrain » du 23 avril).
L’HISTOIRE D’UN ARRÊT D’AUTOBUS
Bien que les revendications essentielles aient été satisfaites, le dossier « Transports » reste ouvert sur le bureau de l’A.P.F. : un point, en suspens depuis près d’un an, revient fréquemment au centre des discussions et continue de cristalliser l’attention des habitants et de leurs représentants.
- « Nous avons demandé la mise en place d’un arrêt supplémentaire pour les cars venant de Saint-Eloy, en haut de la rue Winston-Churchill à Metz, près du tribunal. Les 15 juin 1971, nous sommes intervenus auprès du maire de Metz, qui ne s’y est pas opposé à priori. D’ailleurs, le 28 juin, il écrivait au directeur de l’un des entreprises de transport concernées :
« J'aimerais que vous puissiez étudier cette possibilité. » L'affaire semblait bien engagée puisque, le 3 septembre suivant, ce même directeur répondait à M. Rausch :
« Après enquête menée aussi bien auprès de nos usagers que de l'A.P.F. de Saint-Eloy, il s'avère en effet qu'un tel arrêt rendrait d'éminents services à tous les voyageurs qui ont à faire à Metz. Dans ces conditions, nous ne pouvons qu'approuver l'initiative de l'A.P.F. et nous vous demandons de bien vouloir autoriser nos véhicules à s'arrêter à cet endroit ». Mais le 2 novembre, notre requête est repoussée inexplicablement par l'hôtel de ville : « Décision a été prise de ne pas donner suite à votre demande concernant cette implantation ». Et, le directeur de l'entreprise de nous faire part de son regret, une semaine plus tard : « Nos efforts n'ont pas été couronnés de succès ».
Que s'est-il passé entre l'accueil favorable du 15 juin et le refus catégorique du 2 novembre ? Quelque quatre mois auront suffi pour que cette proposition, apparemment acceptable, « retourne à l'expéditeur » assortie d'un « non » sans éclaircissements. A l'A.P.F. cet échange de correspondances soulève toujours des discussions, alimente une déception générale et déclenche encore tout un jeu de questions : pourquoi cette réponse négative ? Quelles raisons peut-on invoquer ? Et pourquoi ne pas nous les fournir ?
- « Vous savez, avec cet arrêt, on ne réclame pas la lune. C'est vraiment une nécessité. Pour les usagers venant de Saint-Eloy, il n'y a que trois possibilités pour descendre à Metz : la station de l'île du Saulcy, le monument aux Morts ou la gare routière. Vous remarquerez que les gens qui ont à faire à la mairie, à la cité administrative ou à l'office d'HLM, doivent effectuer de longs déplacements à partir de l'un ou l'autre de ces arrêts. Pour les vieilles personnes, croyez-vous que c'est facile ? Logiquement, cette demande ne devrait pas poser de problèmes car la place ne manque pas rue Winston-Churchill. Alors, pourquoi ce refus ? »
LES RAISONS D’UN REFUS
Malgré le refus opposé à la requête de l'APF, l'idée de cet arrêt supplémentaire fait son « bonhomme de chemin » et vient se glisser dans les débats du comité technique départemental des transports. Là, le représentant des usagers, saisi par les associations familiales, soulève le problème, développe ses arguments et fait valoir la nécessité d'une telle implantation. Mais cet organisme officiel, à vocation technique, n'a aucune autorité pour trancher en la matière, le pouvoir de décision appartement à la ville.
- « C'est une question importante, nous a-t-il précisé, aussi bien pour 1es gens de Saint-Eloy que pour tous les usagers qui viennent d'outre-Moselle. On ne leur offre pour tout choix que des arrêts éloignés du plein-centre. Vous voyez le déplacement pour se rendre place d'Armes, par exemple ? Je dois dire aussi qu'il y a un certain désarroi parmi les clients lorsque le bus stoppe aux feux du carrefour avenue Ney - rue Winston-Churchill. Ils ne comprennent pas l'interdiction qui leur est faite de descendre là et l'obligation de poursuivre jusqu'au monument aux Morts. De même, les chauffeurs sont souvent embarrassés par l’insistance des usagers qui veulent mettre à profit le feu rouge pour quitter le véhicule. J'avais proposé l'arrêt sur le terre-plein du palais de justice, qui se trouve quelque peu en dehors du couloir de circulation ».
Ces raisons d'un refus, quelles sont-elles ? Aussi bien du côté de la mairie que des transports en commun de la région messine, on avance des considérations d'ordre technique ; on invoque surtout l'enquête de circulation en cours sur l'ensemble de la ville, et qui ne sera achevée qu'en fin d'année : « Tant que l'étude n'est pas terminée, on ne peut rien envisager ». Confirmation nous a été donnée par le représentant des usagers, qui n'a pas manqué de souligner la bonne volonté générale en cette affaire :
- « Le maire m'a d'ailleurs assuré qu'il attendait les résultats de cette enquête. Pour ma part, j'estime qu'il pourrait tout de même y avoir une tolérance, sans engager l'avenir. Ce que nous aimerions, c'est obtenir une autorisation provisoire. Il n'est pas douteux que cela pourrait aider à cette étude de circulation ».
Qu'adviendra-t-il de cette demande dans quelques mois ? Les usagers d'outre-Moselle, pour lesquels cet arrêt supplémentaire représente beaucoup, auront-ils satisfaction ? Ou bien cette requête « somme toute raisonnable » sera-t-elle assortie d'un nouveau refus ? À Saint-Eloy, on attend, on espère, on laisse son lourd dossier ouvert.

Samedi 29 avril 1972
Heurts et malheurs

- Vers 17 h 30 les sapeurs-pompiers se sont rendus à Woippy où un automobiliste, M. Jean-Claude KUHL, 28 ans, demeurant rue de Ladonchamps venait d’être blessé dans un accident de voiture. Les sapeurs-pompiers l’ont transporté à l’hôpital Saint-André.
- Un consommateur a été blessé par trois jeunes gens cette nuit, dans un café de la route de Thionville. Blessé au visage, M. Gérard Altmeyer, 23 ans, routier, demeurant 5, place J.-Perrin, à Woippy, a été transporté à Saint-André par une ambulance des sapeurs-pompiers.

Un nouveau groupe de majorettes :
« LA JEUNE RENAISSANCE »

Les majorettes de Woippy-Saint-Eloy feront leurs premières armes lundi prochain, 1er mai, à la fête du muguet, à Gorze. Cette nouvelle troupe s’appelle « La Jeune Renaissance de Woippy ». Elle compte 25 majorettes, âgées de 2 ans et demi à … 20 ans. Après un sérieux entraînement sous la conduite des musiciens de la Renaissance de Devant-les-Ponts, elles sont désormais prêtes pour la parade avec leurs ravissants sourires et leurs jolis costumes.
Elles ont d’ailleurs un programme assez chargé jusqu’au mois de juillet. Après la fête du muguet, elles se rendront à Saulny, le 7 mai. Les statuts de l’association ont été adoptés le 20 janvier dernier et déposés dernièrement au tribunal d’instance. Le comité se compose ainsi : Présidente : Mme Georgette Gravel, qui est à l’origine de la création de la troupe ; vice-président : M. René Tritz ; secrétaire : Mme Paulette Deys ; trésorier : M. Camille N’Guyen ; assesseurs : MM. André Gravel, Adam Westerkamp, René Westerkamp, Louis Finck, Yvette Finck.
Le siège de la « Jeune Renaissance de Woippy » est fixé à Woippy-Saint-Eloi, 36, rue du Fort-Gambetta.
Nous souhaitons longue vie et beaucoup de succès à ce nouveau groupe. (Photo Palace)

L’accueil de la municipalité à la brigade de gendarmerie
Installée depuis peu de mois en plein cœur du quartier Saint-Eloy, la brigade de gendarmerie, placée sous le commandement du chef Giovannini, a déjà eu à maintes reprises l'occasion de justifier sa présence par ses multiples et efficaces interventions
Aussi la municipalité a-t-elle tenu à faire plus ample connaissance avec les sympathiques éléments composant cette brigade en organisant à leur intention une petite réception dans l'un des salons de la mairie.
Les édiles profitèrent de cette heureuse circonstance pour accueillir M. Chanut, sous-préfet de Metz-Campagne, qui quitte le département à la fin de la semaine pour gagner le Loir-et-Cher.
M. Debs, le dynamique maire de Woippy, dit son regret de voir partir M. Chanut et lui offrit un bel ouvrage relatant la petite histoire de la localité. Puis il souhaita une cordiale bienvenue aux gendarmes ainsi qu'à leurs chefs, le lieutenant-colonel Le Dorze, chef d'état-major ; le lieutenant-colonel Bardi, commandant le groupement ; le capitaine Saturnino, commandant la compagnie, et ses adjoints, le lieutenant Thirion et les adjudants-chefs Emo et Joyeux.
Au nom de l’ensemble de ses collaborateurs, le lieutenant-colonel Bardi remercia la municipalité pour la chaleur de son accueil et loua les services déjà rendus par la jeune équipe de la brigade locale.
En conclusion à cette réception, M. Chanut évoqua les multiples missions que remplissent chaque jour ceux qui appartiennent à cette noble arme qu'est la gendarmerie, avant de souhaiter pleine et entière prospérité à Woippy et à ses habitants.

- Médecin de service : De samedi 20 h à mardi 8 h : téléphoner au 68.36.67.
- Pharmacies de garde : - FLEURENTIN, rue de l’Eglise. Ouverte dimanche de 19 h à 20 h. Fermée lundi. - LUPUS, rue Ferdinand-Sechehaye, au quartier St-Eloi, fermée dimanche ; ouverte lundi de 19 à 20 heures.
- Ambulance jour et nuit : Dietrich, rue de la Gare, téléphoner au 68.34.32.

Une information ménagère ayant pour thème des menus de fête rapides, faciles, pas très chers, aura lieu le mardi 2 mai, de 14 à 16 heures, au Centre socioculturel, rue du Chapitre, à Saint-Eloy, avec le concours d’une conseillère ménagère.

Troisième âge
Les anciens des Quatre-Bornes à Jussy

Une trentaine de personnes âgées du quartier des Quatre-Bornes étaient réunies récemment autour de tables bien garnies. Le traditionnel repas des anciens était organisé cette fois dans le cadre du centre aéré de Jussy. Tous passèrent un agréable après-midi, évoquant, dans une excellente ambiance, les souvenirs du bon vieux temps.

Dimanche 30 avril 1972
Heurts et malheurs

Hier, peu après 18 heures, au carrefour formé par l’avenue Foch et la rue des Augustins, deux voitures sont entrées en collision. La passagère de l’une d’elles, Mme Jacqueline ORTH, 38 ans, demeurant 2-7, rue Gabriel-Poulmaire à Woippy, a été légèrement blessée.
Conduite à l’hôpital Saint-André par une ambulance des sapeurs-pompiers, elle y a reçu des soins avant de regagner son domicile.

Mercredi prochain 3 mai, à 20 h 30, au gymnase de l’école du quartier du Roi, conférence du centre d’éducation familiale et sociale (CEFAS). L’APE de Woippy invite les parents à assister nombreux à cette conférence sur le thème : « Peut-on choisir librement un métier de nos jours et que peut-on attendre de l’orientation professionnelle actuelle ? ».
Consultation de nourrissons au centre médico-social, le mercredi, de 13 h 30 à 15 heures.

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